Navigation – Plan du site

AccueilTous les numéros19 : 1DossierArticlesSoft Machine, la « Scène de Cante...

Dossier
Articles

Soft Machine, la « Scène de Canterbury » et le rock progressif italien

Concerts, échanges et influences au cours des années 1970
Soft Machine, the Canterbury Scene and Italian Prog Rock. Concerts, Exchanges and Influences in the 1970s
Ruben Marzà et Nicolò Palazzetti
p. 79-104

Résumés

La réception du rock progressif anglais dans la culture musicale italienne constitue un phénomène complexe et multiforme. À partir de la fin des années 1960, le rock progressif anglais connaît un large succès en Italie tandis que des groupes italiens tels que Premiata Forneria Marconi parviennent à s’imposer auprès d’un public international. Dans ce contexte, le rôle joué par les artistes associés à la « scène de Canterbury », dont Robert Wyatt et Soft Machine, est significatif et pourtant largement négligé dans la littérature. Après une présentation générale du rock progressif italien du début des années 1970, cet article aborde la réception de la musique « de Canterbury » en Italie et tente d’en saisir l’influence sur les groupes italiens (tels que Perigeo et Picchio dal Pozzo). Une prééminence est donnée ici à Soft Machine en tant que cas d’étude privilégié du fait de la bonne disponibilité des données historiques portant sur sa réception en Italie, mais également pour l’importance de l’association entre ce groupe et ses origines « canterburiennes », et ce en dépit des changements dans sa formation. L’article se conclut sur un aperçu de la politisation du rock progressif italien, notamment dans la deuxième moitié des années 1970, sans perdre de vue ses rapports avec l’univers de Canterbury.

Haut de page

Extrait du texte

Cairn

Texte intégral en libre accès disponible sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2025.
Consulter cet article

Plan

Le rock progressif italien : un aperçu
La « scène de Canterbury » et l’Italie : concerts, échanges et influences
Soft Machine en Italie et les concerts
Échanges et influences de Perigeo à Picchio dal Pozzo
La fin des années 1970 et la politisation du rock progressif italien
Conclusion

Aperçu du texte

Depuis la fin des années 1960, le rock progressif anglais exerce une influence remarquable sur la culture rock en Italie. La « scène de Canterbury », en particulier, semble jouer dans le contexte italien un rôle significatif, et pourtant négligé dans la littérature. Cet article vise à contribuer à combler ce vide : il se propose de comprendre la réception italienne des groupes et musiciens associés à la scène de Canterbury à travers l’analyse de la diffusion de Soft Machine dans la péninsule. L’étude de cette réception prend en considération le contexte historique, culturel et musical de l’époque. Cet article constitue en outre la première étape d’un parcours de recherche plus ample, récemment entamé par les deux auteurs, qui vise non seulement à réévaluer l’héritage artistique et culturel de la scène de Canterbury au-delà de son pays d’origine, mais également à redécouvrir un chapitre relativement moins connu de l’histoire du rock progressif italien. Sur un plan méthodologique, l’a...

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Ruben Marzà et Nicolò Palazzetti, « Soft Machine, la « Scène de Canterbury » et le rock progressif italien »Volume !, 19 : 1 | 2022, 79-104.

Référence électronique

Ruben Marzà et Nicolò Palazzetti, « Soft Machine, la « Scène de Canterbury » et le rock progressif italien »Volume ! [En ligne], 19 : 1 | 2022, mis en ligne le 01 janvier 2025, consulté le 05 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/volume/9949 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/volume.9949

Haut de page

Auteurs

Ruben Marzà

Ruben Marzà est docteur en philosophie et musicologie auprès des universités de Florence et Strasbourg. Ses recherches portent sur la musique d’avant-garde italienne du XXe  siècle, et notamment sur ses liens avec la poésie, le théâtre et les arts plastiques. Il a participé à plusieurs conférences en Italie et en Europe et publié des traductions dans la revue italienne spécialisée De Musica. Saxophoniste professionnel, il a remporté plusieurs prix de concours, en tant que soliste et avec son quatuor de saxophones ; il a joué en Italie et dans plusieurs pays européens.

Nicolò Palazzetti

Nicolò Palazzetti est chercheur en musicologie et histoire du théâtre à l’université de Rome « La Sapienza ». Par ailleurs, il codirige le groupe de recherche Musique et intermédialité dans le cyberespace au sein de l'Institut CREAA de l'université de Strasbourg. Il s'occupe actuellement des communautés de fans à l'ère numérique, notamment dans le domaine de l'opéra, avec un financement Marie Skłodowska-Curie de la part de la Commission Européenne. Ses domaines de recherche incluent l'histoire et l'analyse de la musique au vingtième siècle, Béla Bartók, le rock progressif italien, l'histoire de l'opéra et la sociologie de la musique. Après avoir terminé son doctorat à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris en 2017, il a travaillé en tant qu'enseignant et chercheur à l'université de Birmingham et à l'université de Strasbourg. Il est auteur de la monographie Béla Bartók in Italy. The Politics of Myth-Making (The Boydell Press, 2021), ainsi que de plusieurs articles dans de revues internationales avec comité de lecture.

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search