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Notes
« Pour une “ littérature-monde” en français », Le Monde, le 15 mars 2007, [En ligne], URL : https://www.lemonde.fr/livres/article/2007/03/15/des-ecrivains-plaident-pour-un-roman-en-francais-ouvert-sur-le-monde_883572_3260.html.
Elle publie un essai et un article visant la problématique de la francophonie (Anna Moï, Espéranto, désespéranto. La francophonie sans les Français, Paris, Gallimard, 2006 ; Anna Moï, « L’Autre », in Michel Le Bris et Jean Rouand (éds.), Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007).
Denis Perreira-Egan, « Je ne me considère pas comme une intellectuelle, je pense être plutôt une artiste », Interview avec Anna Moï, rfi, le 15 mai 2009, [En ligne], URL : http://www.rfi.fr/fr/culture/20110411-anna-moi.
« Pour une "littérature-monde" en français », op. cit.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, Quinze causeries en Chine. Aventure poétique et échange littéraire, Paris, Gallimard, 2019, p. 170-171.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », Paris, Gallimard, 2014.
Anna Moï, Le Venin du papillon, Paris, Gallimard, 2017.
La novella « Tempête », comme l’affirme son auteur, est « reliée à un souvenir, elle aurait pu être située au Japon. Mais ce n’est pas tout à fait insignifiant que ce soit en Corée, dans une région qui a souffert deux guerres terribles, la guerre contre le Japon, la guerre de libération, et puis la guerre civile, qui a donné lieu à ce qu’on appelle la guerre de Corée, qui était atroce, et a laissé une blessure incurable. » (Claire Devarrieux, « J.-M.G. Le Clézio : "Écrire ajoute des jours à ma vie" » in Libération, mis en ligne le 26 mars 2014, [En ligne], URL : http://next.liberation.fr/livres/2014/03/26/ecrire-ajoute-des-jours-a-ma-vie_990470. Le Venin du papillon parle à son tour d’une guerre, la guerre américaine d’Indochine).
Son choix de ne pas nommer le pays où l’action se déroule, de gommer toute référence à celui-ci est, comme l’explique l’autrice, une technique narrative qui lui permet de se libérer de tout contexte afin de procéder à l’écriture : « J’ai mis dix ans à écrire Le Venin du papillon. […] Donc j’ai dû reconstruire le livre, j’ai dû aussi m’extraire de la réalité de ce que j’ai vécu pour aller vers la fiction et c’est pour ça d’ailleurs que j’ai éliminé toutes les références au Vietnam, et à partir du moment où je me suis libérée de tout ce contexte, j’ai pu vraiment réécrire le roman et l’achever. [L]a réalité historique et autobiographique, on va dire, sont des contraintes dont je dois m’échapper, sinon je ne sais pas écrire. » (Anna Moï vous présente son ouvrage « Le Venin du papillon » aux Éditions Gallimard, Librairie Mollat, URL : https://www.youtube.com/watch?v=vUUqtp8Q3RQ&t=199s).
Alison Rice, « An interview with Anna Moï », Francophone Metronomes, Ivry-sur-Seine, juin 2005, URL : https://www.youtube.com/watch?v=LWNnZp1v748.
Jean -Marie Gustave Le Clézio, « L’Enfant et la guerre », Paris, Gallimard, 2020, p. 106.
Anna Moï, Espéranto, désespéranto. La francophonie sans les Français, op. cit., p. 58.
Michael Doran (éd.), Conversations avec Cézanne, Paris, Macula, 1978, p. 119.
Marguerite Duras, L’Amant, Paris, Les Éditions de Minuit, 1984.
Jean-Marc Mourra, Littératures francophones et théorie postcoloniale, Paris, PUF, 2019, p. 204.
« [Je] revisite les mythes de Marguerite Duras, évidemment l’un des grands mythes est celui de l’amant, cette histoire d’une très jeune fille française avec un homme plus âgé qui est un attaché chinois, il y a donc peut-être eu un parallèle entre cette histoire et celle que je raconte en miroir, on va dire. J’ai tiré des éléments de ma propre histoire pour raconter cette année de la vie de Xuân, mais le personnage de l’amant de Xuân est, en vrai, un mélange des deux personnes ayant existé. » (Anna Moï vous présente son ouvrage « Le Venin du papillon » aux Éditions Gallimard, op. cit.).
Michel Abescat, Ma tasse de thé avec Anna Moï, 28e Festival du livre de Colmar, 2017, URL : https://www.youtube.com/watch?v=_SCyejAcjGQ&list=PL6o4bvd44URahLmVtQ8fAh2ai-vDTvRh4&index=2
La théoricienne féministe américaine définit ce concept comme « un large registre […] d’expériences impliquant une identification aux femmes ; et pas seulement le fait qu’une femme a eu ou a consciemment désiré une expérience sexuelle génitale avec une autre femme. » (Adrienne Rich, “Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence”, Signs, Vol. 5, N° 4, Women: Sex and Sexuality, 1980, p. 648, [En ligne], URL : http://0-links-jstor-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sici?sici=0097-9740%28198022%295%3A4%3C631%3ACHALE%3E2.0.CO%3B2-2).
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 36-37.
Georges Lanoë-Villène, Dictionnaire de la symbolique des couleurs, Collection « Les dictionnaires symboliques », Paris, MdV Éditeur, 2010, p. 37.
Corinne Morel, Dictionnaire des symboles, mythes et croyances, Paris, L’Archipel, 2004, p. 140.
Portal, Frédéric, La symbolique des couleurs. Des couleurs symboliques dans l’Antiquité, le Moyen Âge et les temps modernes, [1857], Puiseaux, Pardès, 1999, p. 21.
Jean Chevalier, et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles. Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Paris, Éditions Robert Laffont et Jupiter, 2005, p. 126.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 107.
Ibid., p. 108.
Francesco Alberoni, « Énamoration et amour dans le couple » in Madeleine Moulin et Alain Eraly (eds.), Sociologie de l’amour. Variations sur le sentiment amoureux, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 1995, p. 16.
Idem.
« [Je] fis acte d’insoumission dès l’âge tendre, refusant le rôle féminin et subordonné attribué par ma naissance dans un monde confucéen », avoue Anna Moï dans le livre Pour une littérature-monde. (Anna Moï, « L’autre » in Michel Le bris et Jean Rouard (eds.), Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007, p. 243). Il va sans dire que le Confucianisme a imposé aux femmes des règles de conduite qui perdurent encore dans la société vietnamienne contemporaine. Ces règles tournent autour des Quatre Vertus que les femmes sont supposées cultiver : être travailleuses et respecter le travail des autres, garder une apparence physique propre et simple, se concentrer sur la beauté intérieure et contrôler les émotions fortes. (Aurélie Chevant, « À l’ombre des Cages à Tigres : imaginaire décolonial et représentations du corps individuel et social dans Riz Noir d’Anna Moï » in Laté Lawson-Hellu, Les Cahiers du GRELCEF, N°. 6, L’Individu et le social dans les littératures francophones, London (Ontario), Canada, Western éditions, Mai 2014, p. 181).
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 151.
Ibid., p. 107.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p.107.
Ibid., p. 108-109.
Ibid., p. 108.
Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, op. cit., p. 129.
Georges Lanoë-Villène, op. cit., p. 13.
Corinne Morel, op. cit., p. 162.
Ibid., p. 111.
Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, op. cit., p. 831.
Frédéric Portal, op. cit., p. 58.
L’autrice fait référence de manière implicite à l’immolation du moine Thích Quảng Đức qui a eu lieu le 11 juin 1963, à Saïgon, capitale du Vietnam du Sud jusqu’en 1975, occupée successivement par les Français et les militaires états-uniens. Une raison de plus afin d’associer la ville où se passe l’action dans le roman de Moï à Saïgon est sa réputation de ville « dévergondée » sous influence étrangère.
Nom créé par l’écrivaine pour désigner les enlèvements de poules ( Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 183).
Anna Moï, Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., op. cit., p. 26.
J.-M.G. Le Clézio, « Tempête », op. cit., p. 61.
« Le Cercle sportif […] garde encore un caractère étranger, en partie à cause des joueurs de tennis et des escrimeurs vêtus de blanc. Dans tous les autres lieux de la ville, le costume blanc est banni, le blanc est banni, le blanc étant la couleur de la mort et de l’esprit quittant le corps » (Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit, p. 98), ou bien « Dans la ville, le blanc règne, comme pour annoncer les morts à venir, car la saison sèche est la meilleure saison pour la guerre » (Ibid., p. 121).
Cette impression que donne la novella « Tempête » est renforcée par l’auteur dans « L’Enfant et la guerre » : « La guerre, c’est gris. […] Nous sommes arrivés à Roquebillière au début du printemps 43, alors qu’il faisait encore froid, et je me souviens seulement du gris. Les gris des paletots des soldats allemands que j’ai vus occupés à déjanter les pneus de l’auto de ma grand-mère, dans la cour de son immeuble. Gris comme le ciel de l’aube quand nous sommes partis en camion pour la montagne. Gris comme les vallées de l’arrière-pays, couleur du ciment des falaises, couleur de l’air confiné de la remise au-dessus de laquelle nous allions vivre » (Jean-Marie Gustave Le Clézio, « L’Enfant et la guerre », op. cit., p. 124).
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 76.
Ibid., p. 213.
Jérôme Lucereau, Les écritures de la faim. Éléments pour une ontologie de la faim, Thèse de doctorat en littérature générale et comparée, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, 2016, p. 67.
Idem.
Moï, Anna, Le Venin du papillon, op. cit., p. 32.
Corinne Morel, op. cit., p. 503.
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, op. cit., p. 535.
Ibid.
Élodie Ripoll, Les couleurs de la littérature, un champ théorique à défricher, in « Poetica », Vol. 47, N°. 1/2, Leiden, Brill, 2015, p. 97.
Ibid., p. 98.
Jean-Baptiste Eczet, Ceci n’est pas une couleur, in Caterina Guenza (éd.) “L’homme”, N°. 230, avril/juin 2019, Paris, EHESS, 2019, p. 119.
Corinne Morel, op. cit., p. 822.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 34.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 94.
Alison Rice, op. cit.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit., p. 90.
Ibid., p. 98.
Il est utile de mentionner que, dans Ritournelle de la faim, Le Clézio décrit à son tour la faim rongeante ressentie par ses personnages aux temps des guerres, en lui dédiant le prologue du roman : « Je connais la faim, je l’ai ressentie. […] Enfant, j’ai une telle soif de gras que je bois l’huile des boîtes de sardines, je lèche avec délices la cuiller d’huile de foie de morue que ma grand-mère me donne pour me fortifier. J’ai un tel besoin de sel que je mange à pleines mains les cristaux de sel gris dans le bocal, à la cuisine. […] Cette faim est en moi. Je ne peux pas l’oublier. » (J.-M.G. Le Clézio, Ritournelle de la faim, Paris, Gallimard, 2008, p. 11-12.)
Grégoire Leménager, « Le Clézio : "La nostalgie a un goût malsain", in L’OBS, no 2890, 26.03.2020, p.73.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, 2020, op. cit., p. 128.
Bernard Lehut, Le Prix Nobel de littérature se confie comme rarement sur sa carrière, son inspiration et « Chanson bretonne », publié avant le confinement, [En ligne], publié le 13 mars 2020, URL : https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/80-ans-de-j-m-g-le-clezio-sa-famille-la-bretagne-son-inspiration-il-se-confie-sur-rtl-7800381097?fbclid=IwAR30H-OqxWN9c04hPTk0g8Bi81pgf_gNANWU6tajfDkaZBuLjt6z04KFB8 .
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « L’Enfant et la guerre », op. cit., p. 129.
Ibid., p. 130.
Claude Romano, De la couleur, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2020, p. 286.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 76.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 208.
Stéphane Audoin-Rouzeau, « Massacres. Le corps et la guerre », in Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (éds.), Histoire du corps 3 : Les mutations du regard. Le XXe siècle, Paris, Seuil, 2006, p. 318.
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Stéphane Audoin-Rouzeau, op. cit., p. 310.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit., p. 14.
Ibid., p. 20.
André Comte-Sponville, Le sexe ni la mort. Trois essais sur l’amour et la sexualité, Albin Michel, « Le Livre de Poche », 2012, p. 189.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 60.
Ibid., p. 14.
Ibid., p. 34.
Ibid., p. 61.
Claire Devarrieux, « J.-M.G. Le Clézio : "Écrire ajoute des jours à ma vie" » in Libération, mis en ligne le 26 mars 2014, [En ligne], URL : http://next.liberation.fr/livres/2014/03/26/ecrire-ajoute-des-jours-a-ma-vie_990470.
Emil Cioran, Le Crépuscule des pensées, [1940], Paris, L’Herne, « Biblio essais », Le Livre de Poche, 1991, p. 8-9.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 98.
Ibid., p. 22-23.
Emil Cioran, op. cit., p. 8.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 61.
Ibid., p. 75.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 142.
Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, op. cit., p. 295.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 109.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 128.
Ibid., p. 81.
Ibid., p. 82.
Ibid., p. 126.
Ibid., p. 112.
Ibid.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit, p. 90.
Ibid., p. 126.
Ibid., p. 133.
Stéphane Audoin-Rouzeau, op. cit., p. 281-284.
Ibid., p. 308.
Idem.
Ibid., p. 309.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 114.
Jean-Marie Gustave Le Clézio, « Tempête », op. cit., p. 14.
Corinne Morel, op. cit., p. 780.
« Le viol figure en réalité un contre-érotisme qui ne saurait être défini autrement qu’en référence à l’érotisme […] » (Sophie Jollin-Bertocchi, J.M.G. Le Clézio : L’Érotisme, les mots, Paris, Éditions Kimé, 2001, p. 23).
Corinne Morel, op. cit., p. 780-781.
Anna Moï, Le Venin du papillon, op. cit., p. 42.
Ibid., p. 43.
« L’homme est l’être qui agit, tandis que la femme l’être qui reçoit … Dans ce qui est féminin est bien contenu l’élément matériel, tandis que, chez l’homme, c’est la subjectivité qui est contenue » (Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, II, Philosophie de la nature, trad. B. Bourgeois, Paris, Vrin, 2004, p. 707).
Dans une interview accordée à Dennis Pereire-Egan, Anna Moï explique sa prédilection pour le présent de la narration, aussi bien que pour le récit à la troisième personne : « Je ne l’ai pas fait consciemment, je ne savais pas que j’écrivais au présent. Le vietnamien est une langue qui ne se conjugue pas et je suis sûre que dans cette démarche il y avait cette langue maternelle qui […] était mon fantôme […] derrière moi qui m’a empêchée de faire certaines choses et notamment de conjuguer les verbes. Et ce fantôme empêche aussi plusieurs autres choses, mais je suis en train de le vaincre, il m’a empêchée pour très longtemps de dire « je » parce que je viens d’une culture où on ne dit pas « je » et puis surtout quand on est une femme. (Dennis Perreira-Egan, op. cit.).
Jean-Marc Mourra, op. cit., p. 122.
Jean-Baptiste Eczet, op. cit., p. 88.
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