Bibliographie
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Bouvier, Nicolas, L’Usage du monde [1963], dans Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », p. 59-388.
--- Chronique japonaise [1967 (sous le titre Japon), 1975, 1989], dans Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 495-669.
--- Le Poisson-Scorpion [1981], dans Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 721-811.
--- Routes et déroutes [1992], dans Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 1249-1388.
Butor, Michel, « Égypte », dans Le Génie du lieu [1958], Paris, Grasset, « Les cahiers rouges », 1994, p. 107-210 ; accessible en ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00910087/document [consulté le 07/05/2020]
Conti, Anita, Racleurs d’océans [1953], Paris, Payot & Rivages, 2002.
Courtot, Claude, Victor Segalen, Paris, Éditions Henry Verrier, 1984.
Figueras, Raymond, Au pays des hommes-fleurs. Avec les chamans des îles Mentawai, Paris, Transboréal, 2010.
Gardelle, Linda, Aylal, une année en Mongolie, Montfort-en-Chalosse, Gaïa Éditions, 2004.
--- Des sociétés nomades et des États. Enjeux identitaires en Mongolie et au Mali, Lille, Atelier national de Reproduction des Thèses, 2008.
--- Pasteurs touaregs dans le Sahara malien. Des sociétés nomades et des États, Paris, Buchet-Chastel, 2010.
Gras, Cédric, L’Hiver aux trousses. Voyage en Russie d’Extrême-Orient [2015], Paris, Gallimard, 2016.
Jeannelle, Jean-Louis, « Histoire littéraire et genres factuels », Fabula LhT, n°0, février 2005 [en ligne], URL : www.fabula.org/lht/0/jeannelle.html
Lévi-Strauss, Claude, Le Regard éloigné, Paris, Plon, 1983.
Louÿs, Gilles, « Les évidences sensorielles de l’outre-monde : Le Poisson-Scorpion de Nicolas Bouvier », Gilles Louÿs et Emmanuelle Sauvage, dir., De la singularité dans la communication interculturelle, Paris, L’Harmattan, 2014, p. 113-129 ; ; accessible en ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00910087/document [consulté le 07/05/2020].
Maillart, Ella, Des Monts célestes aux sables rouges [1934], Paris, Payot & Rivages, 2001.
Moussa, Sarga, « L’Égypte de Butor au miroir de l’“ethnographie” nervalienne », Catherine Mayaux, dir., Écrivains et intellectuels français face au monde arabe, Paris, Champion, 2011, p. 107-116.
Ortiz, Sébastien, Dans un temple zen. Rencontre avec Guillaume Apollinaire, Paris, Arléa, 2017.
Sombrun, Corine, Mon initiation chez les chamanes. Une Parisienne en Mongolie, Paris, Albin Michel, 2004.
--- Journal d’une apprentie chamane, Paris, Albin Michel, 2002.
Verdier, Fabienne, Passagère du silence [2003], Paris, Librairie Générale Française, 2005 (Albin Michel, 2003).
Films
Berthaud, Fabienne, Un monde plus grand, film adapté du récit de Corine Sombrun (Mon initiation chez les chamanes), 1h40, France, Haut et court, Gaumont, Mahi Films, octobre 2019.
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Notes
Le caractère référentiel du récit de voyage, s’il est aujourd’hui encore considéré comme la marque qui le définit en propre, par opposition à la fiction, explique en grande partie son statut problématique au sein du champ littéraire, tel que celui-ci s’est constitué historiquement : voir Jean-Louis Jeannelle, « Histoire littéraire et genres factuels », Fabula LhT, n°0, février 2005 [en ligne], URL : www.fabula.org/lht/0/jeannelle.html [consulté le 15/04/2020]
Cette orientation explique que la plupart des récits de traversée se présentent sous la forme d’un journal de route, sous une forme plus ou moins élaborée (du carnet de voyage au récit rétrospectif organisé).
Cédric Gras, L’Hiver aux trousses. Voyage en Russie d’Extrême-Orient [2015], Paris, Gallimard, 2016.
Nicolas Bouvier, Le Poisson-Scorpion, Paris, Gallimard, 1981, repris dans Nicolas Bouvier, Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 721-811.
Nicolas Bouvier, Chronique japonaise [1967 (sous le titre Japon), 1975, 1989], Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 495-669.
Nicolas Bouvier, L’Usage du monde [1963], Œuvres, Paris, Gallimard, « Quarto », 2004, p. 59-388.
Michel Butor, « Égypte », dans Le Génie du lieu [1958], Paris, Grasset, « Les cahiers rouges », 1994 ; Linda Gardelle, Aylal, une année en Mongolie, Montfort-en-Chalosse, Gaïa Editions, 2004 ; Corine Sombrun, Mon initiation chez les chamanes. Une Parisienne en Mongolie, Paris, Albin Michel, 2004 ; Nicole-Lise Bernheim, Saisons japonaises [1999], Paris, Payot & Rivages, 2002 ; Fabienne Verdier, Passagère du silence [2003], Paris, Librairie Générale Française, 2005 ; Sébastien Ortiz, Dans un temple zen. Rencontre avec Guillaume Apollinaire, Paris, Arléa, 2017.
Raymond Figueras, Au pays des hommes-fleurs. Avec les chamans des îles Mentawai, Paris, Transboréal, 2010.
Anita Conti, Racleurs d’océans [1953], Paris, Payot & Rivages, 2002.
« Ne parlant pas la langue, je deviens ici analphabète et sourde. C’est comme si je venais de naître – je ne sais plus ni parler, ni lire, ni écrire. Seulement absorber, comme une éponge. » (Nicole-Lise Bernheim, Saisons japonaises, op. cit., p. 13)
Remontant un fleuve en pirogue à la rencontre des chasseurs-cueilleurs mentawai, Figueras note : « Je n’ai aucune autre envie réelle en ce moment que de me laisser emporter corps et âme vers ce que je ressens instinctivement comme le début d’un autre espace-temps. » (Raymond Figueras, Au pays des hommes-fleurs, op. cit., p. 34.) Et le même sentiment de désorientation spatio-temporelle s’exprime lorsqu’il les accompagne dans leurs déplacements en forêt : « Il est difficile pour moi de me repérer précisément dans le temps. Dans l’espace, n’en parlons pas. » (Ibid., p. 122.)
Ibid., p. 34.
Michel Butor, « Égypte », op. cit., p. 112.
Ibid., p. 117.
Ibid., p. 152.
Voir la biographie de Corine Sombrun sur son site : https://www.corinesombrun.com/biographie/ [consulté le 07/05/2020].
Voir le récit de son séjour à Iquitos, dans l’Amazonie péruvienne : Corine Sombrun, Journal d’une apprentie chamane, Paris, Albin Michel, 2002.
Sébastien Ortiz, Dans un temple zen, op. cit., p. 61.
Ibid. – Le mot « surgissement » employé par Sébastien Ortiz fait bien évidemment penser à Nicolas Bouvier qui parlait dans Routes et déroutes des « moments de surgissement » par lesquels le réel, subitement, nous apparaît : Nicolas Bouvier, Routes et déroutes, dans Œuvres, op. cit., p. 1337.
Sébastien Ortiz, Dans un temple zen, op. cit., p. 61.
Ibid., p. 41.
« En Chine, aux prises avec la plus antipodique des matières, j’attends beaucoup de cet exotisme exaspéré ». (Lettre de Victor Segalen à Jules de Gaultier du 20 mai 1908, citée par Claude Courtot, Victor Segalen, Paris, Éditions Henry Verrier, 1984, p. 16.)
« Ainsi, j’en arrivai au point où je n’avais même pas besoin d’attendre que mon interlocuteur ouvrît la bouche pour savoir ce qu’il allait dire. Mon intuition précédait le sens et se situait comme en amont du langage. […] J’étais prégnant de toute la virtualité du langage, de même que le luth sans cordes de T’ao Yüan-ming était riche de toutes les sonorités possibles. » (Sébastien Ortiz, Dans un temple zen, op. cit., p. 71.)
Anita Conti, Racleurs d’océans, op. cit., p. 250.
Ibid., p. 163.
« Quiconque n’a pas connu cette expérience de ne pas parler sa langue pendant des mois, ni de l’entendre, ne peut comprendre cette situation où l’on se sent profondément perdu et abandonné par soi-même. » (Linda Gardelle, Aylal, une année en Mongolie, op. cit., p. 179)
Ibid., p. 32. – Cette volonté d’acculturation est souvent évoquée dans son récit : « Rien ne me faisait plus plaisir que d’entendre que j’étais “comme une mongole” ». (Ibid., p. 120)
Impression relatée dans Linda Gardelle, Aylal, une année en Mongolie, op. cit., p. 179-180.
Ibid., p. 181-182.
Ibid., p. 248.
Fabienne Verdier, Passagère du silence, op. cit., p. 271.
Michel Butor, « Égypte », op. cit., p. 138 et suiv.
Sébastien Ortiz, Dans un temple zen, op. cit, p. 91.
Fabienne Verdier, Passagère du silence, op. cit., p. 120.
Anita Conti, Racleurs d’océans, op. cit., p. 270.
Nicolas Bouvier, Chronique japonaise, op. cit., p. 628.
Corine Sombrun, Mon initiation chez les chamanes, op. cit., p. 125.
Ibid., p. 124.
Un monde plus grand, film de Fabienne Berthaud, 1h40, Haut et court, Gaumont, Mahi Films, octobre 2019.
Claude Lévi-Strauss, Le Regard éloigné, Paris, Plon, 1983.
Raymond Figueras, Au pays des hommes-fleurs, op. cit., p. 107.
Fabienne Verdier, Passagère du silence, op. cit., p. 142.
D’Ella Maillart voir notamment Des Monts célestes aux sables rouges [1934], Paris, Payot & Rivages, 2001.
Voir les travaux de spécialité de Linda Gardelle : Des sociétés nomades et des États. Enjeux identitaires en Mongolie et au Mali, Lille, Atelier national de Reproduction des Thèses, 2008 ; Pasteurs touaregs dans le Sahara malien. Des sociétés nomades et des États, Paris, Buchet-Chastel, 2010.
La problématique de ce « sujet d’étude » est de savoir « si le chamanisme est l’expression d’un phénomène cognitif propre à l’espèce humaine […] ou un phénomène culturel, propre à une tradition… » (Corine Sombrun, Mon initiation chez les chamanes, op. cit., p. 103 [les italiques sont de l’auteure].)
Cette conviction est formulée à plusieurs reprises par Butor : « […] l’Égypte a été pour moi comme une seconde patrie, et c’est presque une seconde naissance qui a eu lieu pour moi » (Michel Butor, « Égypte », op. cit., p. 110) ; « […] vivant en ce pays, me trouvant en quelque sorte devenu l’un d’entre eux ayant particulièrement oublié ses origines et ayant particulièrement bien assimilé l’enseignement européen, comme si j’étais né dans ce pays, comme si je l’avais quitté tout petit pour la France, et que mon arrivée fût un retour » (ibid., p. 194). – Sarga Moussa a montré la persistance de cet « enracinement » égyptien de Butor, dont on retrouve la trace jusque « dans l’exergue que Butor fait figurer au début du Portrait de l’artiste en jeune singe ». (Sarga Moussa, « L’Égypte de Butor au miroir de l’“ethnographie” nervalienne », Catherine Mayaux, dir., Écrivains et intellectuels français face au monde arabe, Paris, Champion, 2011, p. 107-116 ; accessible en ligne : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00910087/document [consulté le 07/05/2020]
Sébastien Ortiz, Dans un temple zen, op. cit., p. 103.
Nicole-Lise Bernheim, Saisons japonaises, op. cit., p. 83.
Je me permets de renvoyer à mon analyse du Poisson-Scorpion : « Les évidences sensorielles de l’outre-monde : Le Poisson-Scorpion de Nicolas Bouvier », Gilles Louÿs et Emmanuelle Sauvage, dir., De la singularité dans la communication interculturelle, Paris, L’Harmattan, 2014, p. 113-129. Article accessible en ligne, URL : https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/hal-01407627 [consulté le 07/05/2020]
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