Notes
Joseph O’Connor, Star of the Sea, London,Vintage, 2003 (2002).
Ibid., p. 98.
Ibid., p. 99. « Composer : calmer, produire, assembler des caractères d’imprimerie, choisir ce que l’on imprime, écrire ou créer, mettre au point ou arranger, assembler. Celui qui avait le pouvoir de créer avait aussi celui de détruire. Aucun magicien n’était aussi puissant. » Sauf indication contraire, les traductions sont celles de Pierrick Masquart, Gérard Meudal et Marie-Thérèse Carton-Piéron dans Joseph O’Connor, L’Étoile des mers, Paris, Phébus, 2003.
Ibid., p. 102. « La règle principale de la composition était de produire une bonne chanson. Les faits n’avaient pas d’importance, c’était là que résidait le secret. »
Ibid., p. 103.
Ibid., p. 180-181 : « le mot anglais pour désigner un parchemin qui a été effacé pour qu’on puisse y écrire un autre texte. » (ma traduction)
Ibid., p. 80. « Ce petit homme amusant me confia que dans le coin, on disait de son père que c’était “le pêcheur qui ne prenait jamais la mer”. » (ma traduction)
Ibid., p. 82.
Ibid., p. 81. « Mulvey disait la vérité quand il parlait des mots pour désigner la terre. » (ma traduction)
Ibid., p. 186.
Ibid., p. 187. « Au début était le Verbe et le Verbe était Dieu. […] Il adorait voler. »
Ibid., p. 94. « Les vérités semblaient se bousculer sous le voile de surface qui les camouflait, comme ces arbres fossiles que l’on retrouve dans les tourbières et dont l’écorce est encore vivante au bout de cinq siècles. »
Ibid., p. 215. « Pius Mulvey, voleur et natif de Galway. »
Ibid., p. 190. « Il y avait de quoi gagner sa vie en fabriquant de l’authentique. »
« Un Américain à l’étranger ».
« “Le Mildiou”, extrait d’un roman inachevé de G. Grantley Dixon » (ma traduction).
Ibid., p. 113.
Ibid., p. 242.
Ibid., p. 109.
Ibid., p. 1. « Ceci est l’authentique journal de bord de Josias Tuke Lockwood, maître de vaisseau, rédigé et signé de sa main ; et j’atteste solennellement sur l’honneur qu’il s’agit du récit sincère et véridique de notre voyage et qu’aucun fait important n’a été omis. »
Ibid., p. 235. « Ici, les journaux intimes deviennent ardus, voire chaotiques ; l’auteur a souvent recours à un code extraordinairement méticuleux, mélange de gaélique du Connemara et d’écriture “en miroir”. Des semaines entières ne comportent aucune annotation ou sont remplies de détails inventés qui ont dû réclamer des heures de travail. »
Ibid., p. 243. « Nous ne pouvons qu’imaginer ce qu’il pensait en cet instant, mais nous savons ce qu’il fit, et ce qu’il fit peut paraître étrange. »
Ibid., p. 310. « Le spectacle est difficile à décrire ; à la lecture il semble ridicule, mais y assister était plus difficile encore et pas drôle du tout. »
Ibid., p. 397.
Ibid., p. 404. « Les événements qui précèdent se sont tous produits. Ce sont des faits. Quant au reste –détails, mises en relief, certains procédés de narration et de structure, événements qui n’ont peut-être jamais eu lieu, ou bien qui se sont déroulés d’une façon tout à fait différente de celle dont je les ai décrits –, tout relève de l’imagination. Et pour cela aucunes excuses ne sont présentées, même si d’aucuns insistent qu’on les leur doit. Peut-être ont-ils raison, de leur point de vue tout au moins. Prendre les événements survenus dans la réalité et les fondre pour former autre chose est une tâche qu’il ne convient pas d’entreprendre froidement ni sans réfléchir. Quant à savoir si une telle tentative vaut la peine qu’on s’y lance, ou même si elle est morale, le lecteur souhaitera sans doute en juger lui-même. D’autres questions planent inévitablement au-dessus de tout récit du passé : l’histoire est-elle compréhensible si l’on ne s’enquiert pas de la personne qui la raconte, du public auquel elle est destinée et du but précis poursuivi par l’auteur ? »
Dans Wuthering Heights, Heathcliff, l’orphelin recueilli par les Earnshaw et compagnon de jeu de leur fille Catherine, est trahi par celle-ci, qui épouse le riche Linton parce qu’une union avec Heathcliff serait dégradante. Après avoir mystérieusement fait fortune, Heathcliff revient pour se venger de Linton et de sa famille.
Oliver Twist est aussi l’histoire d’un orphelin, un enfant illégitime, dont la mère, à l’identité inconnue, est morte en couches. Le demi-frère d’Oliver cherche à l’écarter de l’héritage qui lui reviendrait si sa filiation était révélée et se montre prêt à toutes les trahisons pour parvenir à ses fins. Il fait ainsi en sorte que Fagin et son gang de voleurs le corrompent. Nancy, une prostituée qui paye de sa vie cette trahison, l’aide à leur échapper.
Heathcliff est un héros byronien qui évoque par exemple Melmoth, l’homme errant de Charles Maturin. Quand Merridith voit dans les paysages de landes désolées une transposition des paysages irlandais, on ne peut que penser à certains paysages traversés par Melmoth, lui-même irlandais. Dickens utilise aussi la figure du scélérat des romans gothiques pour créer le personnage de Monks, le demi-frère malfaisant d’Oliver, et certains passages cauchemardesques, comme le voyage nocturne précédant le cambriolage de la maison de Mrs Maylie, ont également une tonalité gothique.
Ibid., p. 204.
Ibid., p. xix. « Le Fantôme se mit à jouer le rôle très utile de l’étranger de l’entrepont, du monstre venu terrifier les gens normaux. Sa présence aidait à entretenir l’illusion d’une certaine unité. »
Ibid., p. 30. « Soit X = Merridith et Y = Mulvey. Rien à faire contre le pouvoir d’une loi mathématique. Une rivière ne peut jamais remonter vers sa source. »
Voir Roland Barthes, à propos du code herméneutique, dans S/Z, Paris, Seuil, 1970.
Joseph O’Connor, Star of the Sea, op. cit., p. xxi. « Il avait quelque chose de profondément ordinaire. On n’aurait jamais pu imaginer qu’il méditait un meurtre. »
Ibid., p. 367. « Il avait l’intention de commettre un meurtre sur ce bateau. »
Ibid., p. 296. « On aurait pu penser que le fait de se trouver en présence du meurtrier et de sa victime aurait laissé une plus forte impression […]. »
Ibid., p. 306. « Vous feriez peut-être bien de ne pas croire tout ce que vous voyez dans les journaux. »
Ibid., p. 334.
« Et je me vois sur le pont, qui hurle vengeance ; comme si c’était mon propre conjoint qui avait été opprimé jusqu’au désespoir total, et mon propre enfant sans défense privé de vie […]. »
Ibid., p. 401. « Il est devenu difficile de croire que Mulvey ait jamais existé », et « personne ne se rappelle exactement où fut enterrée la victime ».
Ibid., p. 369. « Ce n’est pas la matière en elle-même, mais la façon dont elle est rendue. »
Ibid., p. 404-405. « Quant au meurtrier de David Merridith, sa réponse est la suivante : au mur de son bureau est accroché le portrait d’un monstre qu’il découpa dans un journal il y a soixante-quinze ans, quand il était assez jeune pour croire que la fin justifiait les moyens. “Amour” et “liberté” sont en effet des mots odieux au dernier point. Tant de cruautés ont été commises en leur nom ! […] Le regard fixe du meurtrier sous-entend bien des choses dont l’une, qu’il oublie parfois, est essentielle : chaque image confiée au papier contient le fantôme de l’auteur qui l’a façonnée. À l’extérieur du cadre, au-delà de la frontière, se situe souvent l’espace où se tient le sujet. Une présence mouvante et fuyante, sans aucun doute, mais une présence palpable en dépit de ses camouflages. Il est là, le tueur, dans les tableaux qu’il peint. »
Ibid., p. 405. « Mais un meurtre reste un meurtre : la traduction n’y change rien. »
Ibid., p. 121. « Laura, avec ses remarques, l’avait émasculé. »
Ibid., p. 206.
Ibid., p. 128. « Plus personne ne lirait [ces livres], mais là n’était pas le problème. Longtemps après que Dixon et ses grandes ambitions ne seraient plus que poussière, ces livres-là continueraient à exister comme une insulte à sa mémoire. Ils seraient toujours bien réels quand lui ne serait plus que fiction. »
Ibid., p. 122 et p. 125-128.
Les termes sont ceux de Gérard Genette dans Palimpsestes, la littérature au second degré, Paris, Seuil, 1982.
Joseph O’Connor, Star of the Sea, op. cit., p. 206. « Père des feux de l’enfer » (ma traduction).
Ibid., p. 54. « Laissez-moi entrer. »
Ibid., p. 111. « J’aimerais mieux mourir. »
Joseph O’Connor, Star of the Sea, An Introduction and Notes for Book Clubs and Readers’ Groups, http://www.josephoconnorauthor.com/for-book-clubs.html.
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