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La Nature mise en scène

La nature mise en scène / Naturinszenierungen : introduction

Jawad Daheur et Elisabeth Hamm

Texte intégral

1Lieu de détente et de promenade pour citadins, source d’émotions et de rêves pour « grands » enfants, les espaces naturels jouent un rôle social majeur (Reeh, 2008), qui s’ancre dans un patrimoine culturel et symbolique forgé dans le temps long. Étymologiquement le mot natura renvoie de manière générale à « la constitution des choses » à savoir l’« essence, les attributs, la condition propre d’un être ou d’une chose », mais également à l’« ensemble de tous les êtres qui composent l’univers » (Littré, 1874 : 693). Dans le langage courant, l’adjectif « naturel » s’applique généralement à des objets ou des substances qui n’ont pas été transformés, mélangés ou altérés par un artifice quelconque. Très éloigné du sens étymologique, le terme sert alors à désigner un ensemble de phénomènes et de situations qui peuvent être fortement évolutifs et dont la transformation n’est pas essentiellement le fait de l’homme.

2À partir du XVIe siècle, on observe un tournant dans la définition occidentale de la « nature » : le rapport à l’homme change en même temps que le rapport à la nature. Philippe Descola, parlant du naturalisme comme une ontologie, montre en 2005 dans Par-delà nature et culture que la représentation du monde dans l’univers culturel occidental repose sur une approche bien singulière, celle d’une dichotomie entre nature et culture. Aux XIXe et XXe siècles intervient une autre évolution majeure, celle du changement de sensibilité de larges parts de la population, qui passent de l’attente d’un paysage pastoral, d’une campagne cultivée et maitrisée par l’homme, à celle d’un paysage de nature plus sauvage (Luginbühl, 2012). Cette dernière approche a été remise en cause par des penseurs comme l’historien américain William Cronon : menant une critique postmoderniste de la notion de « wilderness », ce dernier interroge la manière de penser associée à la nature « sauvage », qui implique une vision dualiste dans laquelle l’homme est totalement séparé de la nature. Selon Cronon, la quête de la nature intacte est une illusion basée sur l’idée que la nature, pour être naturelle, doit demeurer dans sa condition originelle. Or, idéaliser des zones de nature souvent éloignées des lieux d’habitation revient à renforcer la séparation entre humain et nature, rendant plus acceptable une exploitation abusive de l’environnement immédiat, pourvu qu’il existe des zones protégées ailleurs (Cronon, 1995).

3Certes, on observe aujourd’hui une tendance à valoriser la nature non plus à travers ses seuls éléments remarquables, l’espèce emblématique ou de la zone prétendument vierge, mais à reconnaître également la valeur de la nature « ordinaire » (Bätzing, 2000). Mais la volonté de préserver, voire de restaurer une « nature sauvage » reste omniprésente dans les sociétés occidentales. On la trouve aussi bien dans les discours et les actions issus de la mobilisation associative qu’au cœur de certaines politiques publiques (Barraud et Périgord, 2013). Dans l’outillage intellectuel de ces acteurs sociaux et de ces gestionnaires publics, qui revendiquent la préservation de la nature et formulent des recommandations pratiques en matière d’aménagement, le concept de théâtralité intervient de façon croissante. Née au XIXe siècle sous la plume de l’homme de théâtre André Antoine, la notion de « mise en scène » renvoie à l’émergence d’un art nouveau où la « partie matérielle » de la représentation (la « régie ») se combine avec la « partie immatérielle », c’est-à-dire l’interprétation du texte. D’elle dépend le choix des décors, des placements, des mouvements et du jeu des acteurs, c’est-à-dire la manière dont l’histoire est racontée. D’abord ancrée dans le monde du théâtre, du cinéma et de la télévision, la notion de mise en scène a par la suite été mobilisée par les sciences humaines et sociales comme un outil d’analyse de divers phénomènes.

4En géographie, la réflexion sur la production de l’espace invite à interroger le rapport entre mise en scène et spatialité. Voyant dans le « paysage » l’interprétation d’un objet existant indépendamment de l’observateur, Georges Bertrand s’est ainsi intéressé aux « scénarios paysagers » basé sur la règle des trois contraintes (d’action, de temps, de lieu) (Bertrand, 1978). Aujourd’hui, les géographes étudient la façon dont les espaces publics accueillent différents types de mises en scène, chacune structurée par un scénario, c’est-à-dire une mise en récit opérée dans et par l’espace (C. da Costa Gomes et Fort-Jacques, 2010). Dans le même esprit, les urbanistes interrogent les techniques d’agencement des éléments urbains (éclairage, mobilier, modes de transport, végétaux, etc.) travaillant la morphologie et les usages des lieux (Pradel, 2007 ; Chilla, 2005). Les historiens de l’art, quant à eux, s’appuient sur la notion de mise en scène pour étudier les représentations multiples de la nature au travers des genres de la nature morte ou de la peinture de paysage. En archéologie, enfin, on s’inspire notamment des sciences cinématographiques pour étudier les représentations animalières dans l’art rupestre (Azéma, 2012).

5Aujourd’hui, force est de constater que des éléments de mise en scène peuvent intervenir dans toutes sortes d’espaces « naturels », qu’il s’agisse d’arbres remarquables (Arnould et Cieslak, 2004), d’enclos abritant les animaux dans un zoo (Baratay, 2004 ; Estebanez, 2010), du corps « exotique » de l’Autre (Staszak, 2008), voire des saisons elles-mêmes (Osty, 1993). On peut par ailleurs observer une influence croissante d’acteurs spécifiquement chargés de mettre en scène la nature, comme les paysagistes, les jardiniers et les urbanistes. Cependant, la mise en scène de la nature n’est pas l’apanage de ces professions ; chaque individu peut, à son échelle, intervenir dans ce processus. Dans le cas des forêts françaises, la nature n’est plus, aux yeux des forestiers de l’ONF (Office national des forêts), seulement une ressource à valoriser et à protéger. Elle est aussi le lieu de mise en scène de théâtres forestiers au sein desquels les visiteurs viennent assister au « spectacle » de la nature. Au milieu du décor forestier, chaque spectateur s’invente et se joue ses propres pièces, mettant en résonance des croyances individuelles héritées du passé avec des archétypes universellement partagés (Boutefeu, 2007).

6S’inscrivant dans le sillage de ces réflexions, le dossier thématique présente les travaux que six jeunes chercheures et chercheurs développent actuellement sur le sujet. Relevant de différentes disciplines et s’appuyant sur des corpus très divers, les articles traitent de cas allant du XVIIe siècle à nos jours, avec un focus particulier sur la France et l’Allemagne. Ils proposent ainsi de précieux éclairages et interprétations sur la construction et le fonctionnement de la mise en scène de la nature dans des contextes historiques, sociaux et culturels variables.

7La contribution de Nicole Hesse et Julia Zons éclaire la place de la technique dans les mises en scène de la nature. Rappelant, à la suite d’auteurs comme Philippe Descola, que des frontières claires entre le « naturel » et le « culturel » ont depuis longtemps disparu, l’article retrace une histoire des « constellations hybrides » se situant à cheval entre l’humain et le non-humain. Pour alimenter la réflexion sur ce sujet, les auteures se concentrent sur l’exemple de l’eau, éclairé par deux cas d’étude : d’une part les machines installées par l’ingénieur français Salomon de Caus dans les jardins du prince-électeur d’Heidelberg au XVIIe siècle, de l’autre les travaux de régularisation du cours du Rhin supérieur au XIXe siècle. Dans les deux cas, la mise en scène de la nature se présente comme une « Techno-Natur », un ensemble hybride qui ne fonctionne qu’à travers le mouvement simultané d’une mécanique humaine et d’un élément naturel, l’eau. À Heidelberg, de Caus conçoit un jardin baroque où les machines hydrauliques donnent à voir un spectacle célébrant les forces de la nature et le « charme de l’eau », tout en brouillant les frontières entre la technique et la nature. Au XIXe siècle, ce n’est qu’à travers un recours massif à la technique – des travaux d’aménagement du cours d’eau et de ses berges – que le Rhin peut être durablement construit comme une frontière « naturelle » entre la France et l’Allemagne. Ainsi, les représentations d’une nature disciplinée et les fantasmes de supériorité de l’être humain sur la nature se matérialisent dans des ensembles mêlant l’humain, la nature et la technique. Dans les deux cas, ils servent des buts politiques : mise en scène de la nature et mise en scène du pouvoir semblent ici fonctionner de concert.

8La question du pouvoir est elle aussi au centre de la réflexion de Henrik Schwanitz, qui interroge le rôle de la nature dans les reconfigurations identitaires affectant les États allemands au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Les bouleversements politiques induits par la Révolution française et la période napoléonienne provoquent, à cette époque, une véritable « révolution territoriale » dans l’espace germanique. L’auteur retrace la genèse et la diffusion de l’idée de « frontières naturelles », en montrant comment la nature devient l’instance d’une nouvelle organisation spatiale du politique. C’est dans le sillage des Lumières et de leur volonté de rationalisation que se développe la quête d’un ordre harmonieux de l’espace. Mobilisée de façon croissante dans le discours politique, la nature devient une puissante source de légitimation pour tous ceux qui entendent réformer l’État et voient dans la géographie un instrument complétant efficacement les identifications fondées sur la langue et la culture. Cette approche débouche sur la promotion du concept de frontières naturelles, liée au discours utopique sur la paix entre les nations. La nature est alors perçue comme garante d’un ordre stable et durable, et les frontières naturelles comme un optimum dans l’organisation territoriale du continent. L’auteur montre que ces discussions ne se manifestent pas seulement au niveau de la nation allemande, mais des nombreux États qui la composent. En Saxe, les réformistes appellent, au début du XIXe siècle, à une réorganisation interne du royaume, jusqu’à présent formé par un conglomérat de territoires aux traditions juridiques et politiques propres. Afin de rationaliser cet espace dans le sens d’une centralisation bureaucratique, ils proposent de s’appuyer sur la géographie, en l’occurrence le système hydrographique. Si, lors du Congrès de Vienne de 1815, le discours des « frontières naturelles » semble moins présent, il n’en marque pas moins une étape cruciale dans la pensée de l’État et des liens entre les populations et les territoires qu’ils habitent.

9La dimension identitaire des mises en scène de la nature apparaît également dans l’analyse de Violaine Gourbet. Traitant de la réception de la peinture anglaise par les critiques d’art allemands au XIXe siècle, l’article offre un regard sur l’un des lieux privilégiés de la mise en scène de la nature, le tableau de paysage. Agencement d’un espace par une instance qui la domine, celui-ci se comprend comme une véritable mise en scène, un « paysage-théâtre » s’offrant aux yeux d’un spectateur. S’inscrivant dans une longue tradition, la peinture de paysage correspond, dans sa forme classique, à une vision de l’art comme représentation idéalisée du réel. Or, cette conception se trouve bousculée au XIXe siècle, en particulier en Angleterre, terrain d’expérimentation de nouvelles façons de peindre. L’étude des publications critiques parues en Allemagne et en France montre à quel point les regards sur la mise en scène de la nature dépendent des représentations culturelles, en l’occurrence nationales. Les jugements allemands sur les œuvres anglaises sont marqués par la perplexité, l’incompréhension ou par une approbation qui se teinte souvent de dédain. On déplore, chez les naturalistes anglais, une fidélité excessive au modèle débouchant sur une imitation sans âme. Chez les fantaisistes, au contraire, on critique la trahison de la nature, une vision non conforme au réel. Turner se voit ainsi reprocher la place exagérée qu’il donne à la lumière au détriment de tout le reste, tandis que Constable se fait la réputation d’être le peintre des averses. La peinture de paysage anglaise est considérée par les critiques allemands comme une peinture de l’effet, grandiloquente, théâtrale, alors que les Français voient plutôt dans cette façon de peindre la capacité des peintres anglais à saisir la théâtralité de la nature elle-même. Il faudra attendre la fin du siècle pour que les regards allemands sur l’excentricité anglaise évoluent et que les critiques commencent à reconnaitre à certains paysagistes anglais la capacité à projeter dans le paysage leur intimité créatrice.

10Les mises en scène de la nature ne permettent pas seulement de plonger dans l’intimité de l’artiste ou du créateur, mais aussi dans celle la nature elle-même. C’est ce que nous montre l’article de Nelli Kisser consacré à l’ouvrage du poète belge Maurice Maeterlinck (1862-1949) intitulé La vie des termites. Paru en 1926, cette œuvre s’appuie sur les travaux de l’entomologiste allemand Karl Escherich consacré à ces insectes, dont la vie collective et l’organisation sociale ont longtemps représenté un mystère pour le monde scientifique. L’article étudie la mise en scène du microcosme animal dans le texte de vulgarisation produit par Maeterlinck. En effet, dans son souci de faire une présentation détaillée et interprétative de la vie méconnue des termites, l’écrivain a construit un spectacle dans le sens où l’entend Guy Debord, c’est-à-dire une « tendance à faire voir par différentes médiations spécialisées le monde qui n’est plus directement saisissable » (Debord, 1967 : 18). Cette mise en scène d’un « État des termites » aboutit, selon l’auteur, à un drame dystopique de la société moderne, le sort de ces insectes « préfigurant » le nôtre. En effet, dans la pensée métaphorique de Maeterlinck et la vision téléologique de l’évolution de la nature qu’il propose, les termites et les humains ne sont pas seulement parents en tant qu’être sociaux et intelligents, mais aussi parce qu’ils partagent le même danger de se faire exploiter au bénéfice de la collectivité, par la division du travail et le rendement matériel.

11Là où certains recourent à l’écrit pour mettre en scène la nature, d’autres utilisent les médias audio-visuels. Katharina Fuchs se propose ainsi d’explorer la Réalité Virtuelle (VR) Planet de l’artiste franco-japonaise Momoko Seto, une œuvre reprenant les énoncés de la promenadologie (Spaziergangwissenschaft), méthode de recherche développée par le professeur Lucius Burckhardt dans les années 1970. La VR crée un espace virtuel et permet au spectateur une immersion dans un environnement inédit. Chez Momoko Seto, elle se construit sur la base d’un mélange entre un paysage apocalyptique et un discours écologique : dans un monde en ruines, seuls les champignons et les moisissures poussent au milieu de cadavres gigantesques d’insectes desséchés. Un changement météorologique se déclenche, la pluie irrigue cette planète aride jusqu’à la noyer progressivement. Dans l’eau naît alors un écosystème, peuplé de têtards carnivores géants. En plongeant le spectateur dans un espace aride puis aquatique, Planet ∞ offre une vision singulière de la nature et de son rapport à l’humain : l’observateur est placé dans une configuration nouvelle qui donne à penser. Dans ce scénario apocalyptique, la nature forme un tout qui sort vainqueur du combat avec l’être humain.

12Concluant le dossier, l’article d’Anatole Danto traite des techniques de mise en scène de la nature dans les territoires estuariens et littoraux de l’ouest de la France et du nord de l’Allemagne, en s’appuyant sur les résultats d’enquêtes de terrain qu’il a conduites auprès de communautés de chasseurs, de pêcheurs et d’aquaculteurs entre 2013 et 2018. Trois groupes d’espèces sont étudiés : la « sauvagine », catégorie rassemblant des oiseaux aquatiques, aussi appelés gibier d’eau ; les amphihalins, poissons migrateurs entre eaux douce et salée ; enfin les coquillages concernés par des activités de conchyliculture. Partant de ces espèces emblématiques des espaces littoraux, l’auteur montre en quoi les techniques de soutien aux stocks appliquées par les communautés humaines locales participent d’une mise en scène de la nature qui se joue à travers la disparition du « sauvage réel » et l’apparition simultanée d’un « sauvage construit ». Cette mise en scène passe par des dispositifs socio-techniques variables : utilisation d’appelants ou agrainage pour les oiseaux, capture et élevage contrôlé suivi de repeuplement pour les poissons et les coquillages. Les exemples retenus montrent que la vision communément admise de vastes espaces « sauvages », où l’on peut pratiquer la chasse, la pêche, et la cueillette sur des gisements « naturels », est en réalité largement tronquée par un processus anthropique de « désensauvagement » à l’œuvre depuis des siècles, dans les moindres recoins des estuaires et du rivage.

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Bibliographie

Arnould, Paul, Cieslak Caroline (2004), « Mise en scène d’objets de nature à Paris et Varsovie : les arbres remarquables de deux forêts périurbaines », in Natures Sciences Sociétés 12/2, pp. 157–171.

Azéma, Marc (2012), « L’animation dans l’art paléolithique », in Jean Clottes (ed.), L’art pléistocène dans le monde. Pleistocene art of the world / Arte pleistoceno en el mundo : Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, septembre 2010 – Symposium Art pleistocène en Europe, pp. 57–73.

Baratay, Éric (2004), « Le frisson sauvage : les zoos comme mise en scène de la curiosité », in Zoos humains. Au temps des exhibitions humaines. Paris, La Découverte, pp. 31–37.

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Bätzing, Werner (2000), « Postmoderne Ästhetisierung von Natur versus « schöne Landschaft » als Ganzheitserfahrung – von der Kompensation der « Einheit der Natur » zur Inszenierung von Natur als Erlebnis », in Hegel-Jahrbuch 1, pp. 196–201.

Benjamin, Pradel (2007), « Mettre en scène et mettre en intrigue : un urbanisme festif des espaces publics », in Géocarrefour 82/3, pp. 123–130.

Bertrand, Georges (1978), « Le paysage entre la Nature et la Société », in Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest 49/2, pp. 239–258.

Boutefeu, Benoît (2007), La forêt comme un théâtre ou les conditions d’une mise en scène réussie, Thèse de doctorat en Géographie. Ecole normale supérieure Lettres et Sciences Humaines - ENS-LSH Lyon.

C. da Costa Gomes, Paulo, Fort-Jacques, Théo (2010), « Spatialité et portée politique d’une mise en scène », in Géographie et cultures 73, pp. 7–22.

Chilla, Tobias (2005), « Stadt und Natur. Dichotomie, Kontinuum, soziale Konstruktion ? », Raumforschung und Raumordnung, 63/3, pp. 179–188.

Cronon, William (1995), « The Trouble with Wilderness ; or, Getting Back to the Wrong Nature », in William Cronon (ed.), Uncommon Ground : Rethinking the Human Place in Nature, New York, W. W. Norton & Co., pp. 69–90.

Debord, Guy (1967), La société du spectacle, Paris, Buchet-Chastel.

Descola, Philippe (2005), Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard.

Estebanez, Jean (2010), « Le zoo comme dispositif spatial : mise en scène du monde et de la juste distance entre l’humain et l’animal », in L’Espace géographique 39/2, pp. 172–179.

Littré, Emile (1874), Dictionnaire de la langue française. Tome 3, Paris, L. Hachette et Cie, pp. 693–694.

Luginbühl, Yves (2012), La mise en scène du monde : construction du paysage européen, Paris, CNRS éditions.

Osty, Jacqueline (1993), « Une machinerie du paysage : la mise en scène des saisons dans la ville », in Annales de la Recherche Urbaine 61, pp. 133–136.

Reeh, Tobias (2008), Natur erleben und Raum inszenieren, Universitätsverlag Göttingen.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Jawad Daheur et Elisabeth Hamm, « La nature mise en scène / Naturinszenierungen : introduction »Trajectoires [En ligne], 12 | 2019, mis en ligne le 05 février 2019, consulté le 09 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/trajectoires/3395 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/trajectoires.3395

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Jawad Daheur

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