Des emblèmes énigmatiques. À propos de Bufo bufo bufo et de Cochon farci
Texte intégral
1La poésie de Savitzkaya déroute. Il n’est jamais aisé de cerner de quoi les textes parlent, à quoi ils se réfèrent. Le temps, les espaces, les identités apparaissent instables ou indéfinis. Sans doute les mots employés sont-ils simples et désignent-ils le plus souvent des réalités matérielles ou charnelles, concrètes. Mais les relations entre eux sont insolites, incongrues. Et il s’avère vain, généralement, d’essayer de rassembler les segments qui se succèdent en fonction de classes sémantiques ou logiques communes qui rendraient possible une interprétation de l’ensemble.
J’étais une montagne, dans le charbon jusqu’au cou
je dormais près de ma mère, ma tête dure contre son
ventre tendre, j’avais faim quand je mangeais,
c’étaient des cerises qui tombaient des arbres en fleurs
et des poires dont je déchirais la peau avec les ongles
de ma main libre, l’autre pourrissait, ensevelie,
main comme la feuille du chêne d’Amérique, et je portais
du fer et je portais du manganèse […] (Cf, p. 7)
2On voit bien quels liens peuvent s’établir entre une main « ensevelie » et des nerfs « déterrés » ; une antithèse oppose la « tête dure » et le « ventre tendre » ; le rapport entre la faim et les fruits qu’on mange va de soi. Mais déjà la relation causale est inversée entre la sensation de faim et l’absorption de nourriture (« j’avais faim quand je mangeais »). Par ailleurs, le temps des fleurs et celui des fruits ne peuvent être simultanés. Quant à déterminer à quelle action précise se réfère une phrase comme « je portais du manganèse »… Comment donner sens et cohérence à l’ensemble ?
3On peut certes se reporter à un niveau plus large et dégager dans ce fragment deux isotopies qui permettent d’ordonner des éléments de signification de prime abord épars : l’une, minérale (montagne, charbon, fer, manganèse), l’autre, végétale (cerise, fleur, feuille…). Il est même permis d’établir un rapport d’équivalence entre les deux, puisque le sujet de l’énonciation, le « Je » mis en scène dans le poème, semble relever des deux ordres à la fois : il est « une montagne » et sa main est « comme la feuille du chêne d’Amérique ». Mais il semble impossible d’aller jusqu’au bout d’une intégration rhétorique sans qu’apparaissent des signifiants ou des agencements lexicaux irréductibles à ce qui les entoure. Dès lors, malgré des ajustements successifs, le poème continue à se dérober à la représentation, tant conceptuelle que visuelle.
4Le travail du signifiant qui s’élabore dans une bonne part de la poésie contemporaine contribue généralement à un élargissement polysémique. Dans ses textes les plus radicaux, Savitzkaya va plus loin. Son écriture aboutit à ce que l’on pourrait nommer une cacosémie, où les significations entrent en dissonance, n’arrivant plus à s’accorder. Du coup, elles opèrent sur d’autres registres que l’entendement : sur le sensible, la sensualité, l’émotion. À cette approche sensuelle invite d’évidence la musicalité du poème, déjà manifeste au plan de l’écrit mais renforcée encore par la voix, lors des lectures-performances données par l’auteur.
5Cependant on trouve parfois dans le texte l’un ou l’autre indice référentiel qui orientera la lecture de manière déterminante. Ainsi, « À mon seul désir », le titre d’un des plus longs poèmes du recueil Bufo bufo bufo, est une inscription qui figure sur une célèbre tapisserie de la fin du xve siècle connue sous le nom de « La Dame à licorne » et conservée à l’hôtel de Cluny à Paris. Il s’agit d’un ensemble de six pièces à la facture extrêmement raffinée qui propose autant de variations sur un même motif. On y retrouve en effet à chaque fois l’image d’une île où sont réunis un lion, une licorne et une dame richement vêtue, qui apparaît tantôt seule et tantôt accompagnée d’une suivante. La licorne et le lion portent tous deux un étendard. Les personnages sont entourés de nombreux motifs végétaux et animaux. Les exégètes voient dans ces tapisseries à la symbolique très concertée une allégorie des cinq sens et une parabole qui prône les vertus du renoncement. Pour d’autres, la dernière tapisserie (celle sur laquelle figure en lettres dorées l’inscription « À mon seul désir ») représenterait plutôt l’entendement et donc la domination de l’esprit sur la matière.
À mon seul désir
À la surface de l’eau, claire, brillante de sept
soleils, les branches laquées et parfumées sur le pré
de la tapisserie, l’odeur de terre ancienne qui
recouvre la maison souterraine, le bruit de chant
au repas, la couleur rouge entre les feuilles toutes
clouées au ciel et leurs pointes sucées […] (BBB, p. 50)
6À lire le poème au regard des tapisseries, on repère aisément dans le premier les éléments lexicaux qui se réfèrent aux secondes, par exemple, dans le passage cité, « les branches laquées et parfumées sur le pré de la tapisserie » ou « la couleur rouge entre les feuilles toutes clouées au ciel ». On y retrouve aussi un bestiaire commun : lion, genette, lapereaux, sans oublier un « bouc sauvage avec une seule corne sur le front », qui permet de cerner le glissement opéré par l’auteur à partir du matériau d’origine.
- 1 Del Zoppo (Anaïs), « Entretien avec Eugène Savitzkaya », site Culture de l’Université de Liège, aoû (...)
7Ancrer l’écriture dans une image préexistante semble du reste une pratique courante chez Savitzkaya, comme il le confie dans un entretien : « Quant à moi, j’aime bien partir d’images, de photographies. J’ai donc travaillé avec certains peintres, certains dessinateurs. Non pas pour théoriser leur travail, mais pour écrire à partir de leurs œuvres et pour essayer de tomber dans leur monde ou de prolonger ce qu’ils ont proposé. »1
8On trouve d’ailleurs ici et là des allusions claires au travail du peintre, comme dans ce poème de Cochon farci :
- 2 On trouve également la figure du peintre dans plusieurs poèmes de Bufo bufo bufo.
J’ai mordu plus amer et toi plus doux, mêlant la salive
à la craie et peignant sur la table avec la main
connue et les cinq doigts […]
prends le coq par faveur, pousse la tige dans le gosier
et tourne le pinceau dans le fond de la logette en criant
étouffé sans éveiller d’abeilles, à chaque coup retire
le pinceau et sens-le avec le nez, avec les lèvres la
paupière, l’oreille, goûte le sel, éprouve le musc,
le dos arrondi sur le parfum puis retourne dans le beau cœur
et retourne toute la fiole en la secouant
jusqu’à perdre les plumes de ton plastron et de ta queue,
dans la couleur le pinceau se repose
et le bras fléchit. (Cf, p. 8)2
9« Mêlant la salive à la craie », « peignant […] avec la main », « tourne le pinceau », « retourne toute la fiole en la secouant », « dans la couleur le pinceau se repose », « le bras fléchit »… : ces expressions peuvent se rapporter toutes à la pratique de la peinture. Elles offrent ainsi un fil rouge à la lecture, auquel il n’est cependant pas possible de rattacher tous les composants du poème. Mais, à l’évidence, tremper son pinceau « dans le fond de la logette » peut se lire aussi, dans un sens métaphorique, comme un geste sexuel. Une telle hypothèse permet dès lors de jeter un regard neuf sur plusieurs syntagmes comme « pousse la tige dans le gosier » ou « éprouve le musc », pour les intégrer de proche en proche dans une grille d’interprétation différente. Il s’établit dès lors, d’un niveau de lecture à l’autre, une relation d’équivalence entre les actes créateurs et amoureux.
10Un autre système de références est constitué par une série de noms propres ou de prénoms : Jean, Raphaël ou Debora dans Bufo ; Pierre, Évelyne, Anne-Marie, l’Étrusque ou le Grec dans Cochon farci.
11Les premiers se retrouvent aussi dans un roman paru précédemment, La Traversée de l’Afrique (1979). Plus que des personnes, ils semblent d’ailleurs désigner des personnages, dont l’identité se réduirait à l’action accomplie et qui sont voués à la disparition. Ainsi de Raphaël, « peintre habile, peintre noir », qui « mourut au fil d’acier / zébré, maculé et glacé » (BBB, p. 14) ; ainsi de Debora : « Sur la chaux mourut salie, cygne peint, Debora / mangée par les vers, dépouillée par les singes » (BBB, p. 17) ; ainsi de Jean, enfin, « morfondu, qui poudrant ses doigts / parla écœuré et tondit l’herbe […] et mourut après longue vie. » (BBB, p. 19)
12Les autres semblent désigner au contraire des personnes bien réelles, dont on pourrait retrouver la trace dans la biographie de l’auteur, comme pour ce Grec décrit dans le poème suivant :
- 3 Dans un entretien, Savitzkaya évoque la personnalité d’un Grec proche de lui : « Une espèce d’énerg (...)
Nous prenons les livres avec des mains propres,
bien lavées, tranche immaculée et papier
vierge, or il faut salir les livres, les amener
par terre, dans le miel, la confiture, la sciure et les
copeaux : le café sent le pipi de chat, l’huile d’olive
découle du bronze, la suie bleuit, le soleil
ouvre des trous dans le ciel, l’eau de Javel ne peut
rien contre le poussier, le Grec rêveur est au bord
de l’extase : il chante et se met à tousser. (Cf, p. 46)3
13Unicité du temps, de l’espace, de l’action : les éléments convergent, ici, pour donner un effet de réel, de sorte que le poème apparaît comme un portrait instantané. Une impression renforcée par le fait que le texte porte un titre – unique occurrence dans le recueil – qui pourrait aussi bien s’appliquer à un tableau : « Le Grec rêveur ».
14La référence autobiographique la plus évidente (qui se rattache à la série précédente si l’on veut bien admettre que pour chacun le mot « papa » représente un nom propre) figure dans une très belle évocation du père disparu :
Celui auquel je songe
est entouré de ses emblèmes énigmatiques,
la faux, la bêche, la serfouette, la binette,
la fiasque de vin de vérité,
l’arrosoir du tonnerre, et la serpette
pour la verdure des lapins, ses adorables
enfants en fourrure, corne brûlée et pierre
à chaux sont ses parfums de colère,
papa pantois vieille noix conduit sa brouette
sous sa casquette, du fumier au jardin et
du jardin au fumier, tient son nom
au bord des lèvres comme une fleur de trèfle,
le lupin à Lublin, dans le sable de la montagne
en miettes, la charrette sur le toit,
la paille aux fenêtres, ne se réveillera plus
comme l’olivier hors de sa souche ni ne crachera
le nom de Dieu, épouvantail du cerisier. (Cf, p. 42)
15Par comparaison avec la majeure part de la production poétique des années précédentes, ce texte apparaît plutôt limpide. Tous ses termes ou presque peuvent être indexés sur les isotopies du jardinage ou de l’élevage domestique, y compris la pierre à chaux, puisque la chaux est utilisée pour amender les sols trop acides. Le père d’Eugène Savitzkaya était d’origine polonaise. Et chez ce père, la paronomase permet d’établir une relation forte entre ses activités (de petit éleveur ou de jardinier) et son pays natal : lapin – lupin – Lublin.
- 4 Del Zoppo (Anaïs), « Entretien avec Eugène Savitzkaya », op. cit.
16Par sa relative lisibilité, l’écriture se démarque de la poétique déployée dans les grands recueils parus depuis 1974 (depuis L’Empire et Mongolie plaine sale). On pourrait en revanche le rapprocher de certains poèmes du Cœur de schiste, publié quant à lui en 1972 – comme si une boucle se bouclait. Savitzkaya, pour sa part, parle de « périodes » d’écriture : « Dans tous mes recueils, jusqu’à présent, je fais coïncider deux périodes. J’écris, j’écris, j’écris… sans vouloir composer un recueil. Un recueil, souvent, couvre dix ans. Il y a de la longueur et comme ça s’étale dans le temps, les formes ont le temps de changer. »4
Du chaos au cosmos
17Si les mécanismes classiques d’interprétation rhétorique demeurent relativement inopérants quand on se cantonne au niveau de la phrase, voire du poème entier, il n’en reste pas moins que la récurrence de certains thèmes et dispositifs dans l’ensemble des recueils fait sens.
- 5 Richard (Jean-Pierre), « Présentation d’un chaos. Eugène Savitzkaya », dans Littérature, n°92, 1993 (...)
18Le dispositif principal pourrait se définir par ce que Jean-Pierre Richard a nommé « la présentation d’un chaos »5, à l’œuvre tant dans les romans que dans la poésie : le mensonge, la rature, la négation de ce qui vient à peine d’être énoncé par une affirmation contraire et toutes les figures de la violence, de l’agression et de la destruction participent d’une même vision du monde, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle est très éloignée de l’approche humaniste. Savitzkaya se rattache à une grande lignée de logoclastes pour qui, de Rabelais à Guyotat, le travail sur la langue, poussé jusqu’aux limites, est une manière de contester l’ordre des choses, d’en faire percevoir la fausseté, de mettre en cause les valeurs établies. Un point de vue exprimé de façon relativement explicite dans un de ces poèmes de la nouvelle période, qui alternent dans Cochon farci, avec les textes plus radicalement obscurs :
Il n’est de roi qu’entre les serpents et
de reine qu’entre les grenouilles, d’infini
qu’au fond d’une poche, que poids dans le
cœur, qu’ordures dans la bouche, que merde
au cerveau, que prétention à rien, qu’autrui
qu’innommée, qu’ans, qu’os, que feu père,
que truie farcie, que verrat au crochet,
que centre nulle part […] (Cf, p. 56)
19Une forme de désenchantement ? De joyeuse lucidité, plutôt. Qui, contre Apollon, pousse à prendre le parti de Dionysos, dieu du vin, de la végétation arborescente et de tous les sucs vitaux (sève, urine, sperme, lait, sang). Le poème cité ci-dessus se poursuit du reste par l’énumération d’exceptions heureuses à la dégradation qui semble frapper toute chose : « […] nonobstant le bonheur d’en découdre, étreinte / charnelle, fumée de tabac, vin et plaisirs / apparentés. » (Cf, p. 56)
20La poésie a une fonction désacralisante, notamment par rapport à la culture : « il faut salir les livres, les amener / par terre, dans le miel, la confiture, la sciure et les / copeaux », comme on l’a vu plus haut. En revanche, elle exalte les vertus de la matière, de l’organique, des humeurs sécrétées par les corps, ainsi que des boissons, des aliments et autres éléments qui contribuent aux plaisirs de la chair : « Il n’y a pas que le lait / qui guérisse de la vie, antipoison / aléatoire, il y a aussi la glaire, le foutre, la bière, / le chocolat, 69, le mucus […]. » (Cf, p. 41)
21L’écriture de Savitzkaya acquiert aussi une dimension rabelaisienne d’une autre manière, en mettant en valeur ce que les conventions sociales auraient tendance à occulter pour trivialité, comme la miction ou la défécation : « Je n’ai peur de personne, ni de ma mère / ni de mon père, dit-il en en s’accroupissant pour déféquer / là où les hommes chient […] / j’ai donné, je donnerai encore / sur la fougère, sur le terreau, ce qui sèche noircit / et retourne en poussière. » (Cf, p. 19) À ce poème de Cochon farci, on peut trouver un écho dans tel passage de Bufo bufo bufo : […] j’éternue, calmement je défèque / en grattant la couleur écaillée des murs de / mon spacieux cabinet orné de congres et de murènes » (BBB, p. 57).
22La poésie exprime une forme de sécession par rapport aux normes sociales, mais c’est pour mieux célébrer la relation de l’humain avec tout ce qui vit. C’est ainsi que le désir sexuel – celui de « la femme qui se donne à l’homme », de « l’homme qui se donne à la femme » (Cf, p. 26) ou encore de « l’homme qui se donne à l’homme, du pareil / au même » (Cf, p. 57) – participe d’une universelle aspiration à la fornication, qui fait que « le furet entre dans le furet, la fouine entre / dans la fouine, l’ânesse est contre l’âne, / l’éléphant est contre l’éléphante, mes amis, / position favorite des étoiles. » (Cf, p. 62)
23Au-delà du vivant, l’homme est relié au cosmos tout entier. Il se rattache à l’organique comme au minéral, à l’univers le plus proche comme à l’immensité. C’est ainsi que « l’œil de mon grand-père » peut se retrouver aussi bien au milieu d’un cyclone que dans « les œils-de-Dieu de la queue / du paon dans la poussière de la basse-cour » (Cf, p. 33).
- 6 Ibidem, p. 6.
24Dans son étude citée plus haut, Jean-Pierre Richard montre l’importance de la poussière, du limon, de la boue dans l’imaginaire savitzkayen. « La boue, c’est l’ombre devenue matière », écrit-il6. Aux antipodes, on pourrait trouver la figure de l’étoile, associée non pas tant à la lumière qu’au mouvement et au « chemin qui ne mène qu’à lui-même ou à la voie lactée » (Cf, p. 54). Mouvement qui, du reste, peut aussi se manifester en tant qu’interversion du contenant et du contenu. C’est ainsi que l’on peut se demander de quelle étoile on est « le fragment » ou, à l’inverse, si l’on contient des étoiles en soi-même : « En Pierre sont les lions, les griffons, les obélisques, les montagnes et les astres innombrables. » (Cf, p. 48)
25On connaît la phrase de Nietzsche : « Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse. » Sans doute pourrait-on repérer dans la poétique de Savitzkaya plus d’un trait qui l’apparente au philosophe allemand. La filiation la plus évidente est cependant celle qui ramène à Rimbaud, celui qui, dans l’une de ses Illuminations, avait « tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile ». Mais quand le jeune Arthur dansait, Eugène, vieilli, se contente plus modestement de tracer son chemin, en soulignant d’une paronomase (persévère / perds ma peau) à quel point la vie se perd en route.
D’étoile en étoile je trace mon chemin,
je persévère, je perds ma peau et je m’essouffle, la truie est farcie et le verrat rôti, le poème est écrit, à l’envers. (Cf, p. 36)
Notes
1 Del Zoppo (Anaïs), « Entretien avec Eugène Savitzkaya », site Culture de l’Université de Liège, août 2011, <http://culture.ulg.ac.be/jcms/prod_578464/interview-d-eugene-savitzkaya?part=1>, consultation : 5 février 2013.
2 On trouve également la figure du peintre dans plusieurs poèmes de Bufo bufo bufo.
3 Dans un entretien, Savitzkaya évoque la personnalité d’un Grec proche de lui : « Une espèce d’énergumène, très curieux, un Grec, qui avait fait un peu de mise en scène. C’est un homme qui ne veut faire aucune concession, qui prend des risques, à la frontière de la délinquance. Un joyeux compagnon de vie donc. » (Del Zoppo (Anaïs), « Entretien avec Eugène Savitzkaya », op. cit.)
4 Del Zoppo (Anaïs), « Entretien avec Eugène Savitzkaya », op. cit.
5 Richard (Jean-Pierre), « Présentation d’un chaos. Eugène Savitzkaya », dans Littérature, n°92, 1993, p. 3-15, disponible en ligne à la page : <http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1993_num_92_4_2297>.
6 Ibidem, p. 6.
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Référence papier
Carmelo Virone, « Des emblèmes énigmatiques. À propos de Bufo bufo bufo et de Cochon farci », Textyles, 44 | 2013, 37-44.
Référence électronique
Carmelo Virone, « Des emblèmes énigmatiques. À propos de Bufo bufo bufo et de Cochon farci », Textyles [En ligne], 44 | 2013, mis en ligne le 23 avril 2014, consulté le 05 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/textyles/2475 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/textyles.2475
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