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Habiter la Maison (épuisé)

La maison : le noyau du fruit, l'arbre, l'avenir

Isac Chiva
p. 5-9

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Thème :

habitat

Lieu d'étude :

France
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Texte intégral

1Tout de l'habitat, de l'architecture d'une société ne se réduit pas à la maison, pas plus que la famille n'en est toute la matière sociale. Si les études consacrées à l'architecture vernaculaire, à son analyse, à ses significations et aux mesures à prendre pour assurer sa sauvegarde peuvent être regroupées à l'enseigne de la maison, c'est que celle-ci est à la société ce que le noyau est au fruit et à l'arbre : elle contient ce qui leur permet de se reproduire. Comme le noyau dans le fruit et la famille dans le tissu social, la maison nous semble être au cœur et au principe de l'architecture et de l'habitat : la maison est à l'architecture ce que la famille est à la société, à la fois figure centrale et emblème.

2 La maison, qui résume à la fois les lieux et les formes de la société, ainsi que les modes intimes de sa perpétuation, tout comme le noyau qui promet le fruit et engendre l'arbre, est en outre, par là même, et nous y reviendrons, une excellente métaphore du patrimoine ethnologique considéré dans ses traits essentiels.

3Que l'on s'y réfère comme à un objet de connaissance naturel, donné spontanément, ou comme à un objet construit par l'analyse scientifique, l'architecture vernaculaire constitue un fait privilégié pour l'ethnologie. Et cet objet de recherche est à la fois particulièrement fertile et contraignant, en ce qu'il impose de ne jamais — sauf de façon provisoire — disjoindre le matériel du social et du mental, ni le « grand » du « petit » selon une heureuse expression de C. Bromberger1.

4Sans doute est-ce aux significations multiples qui s'y attachent et à son omniprésence, que la maison doit — et il en a toujours été ainsi — de susciter des descriptions et des réflexions fondées sur des dichotomies, des schématisations et des typologies éclairantes et pertinentes mais souvent en apparence seulement : le rural opposé à l'urbain, le vernaculaire au savant, le dedans au dehors, le fonctionnel à l'esthétique, l'architecture sans architectes à l'architecture savante ne sont que quelques exemples de ces habitudes de pensée qui mêlent l'évident au relatif. Par là aussi, notre « maison » s'impose comme, sinon « bonne », du moins « utile à penser ».

5C'est que tout s'imbrique dans cet objet et dans ce mot privilégiés : formes et sens, techniques et usages, beauté et trivialité, passé cristallisé confinant à l'immuable et projets d'avenir, usage individuel et emprise du collectif, littéralité et symbolique.

6Il n'est guère de branche des sciences de l'homme et de ses sociétés qui n'ait obligatoirement buté sur ce phénomène et, tentant de constituer la maison en objet d'analyse, ne l'ait, sous tel de ses aspects, dans l'une ou l'autre de ses dimensions, pris comme fil rouge pour l'étude des sociétés, des espaces, des imaginaires.

7L'art de construire et la manière d'habiter ont, par leur poids et leur universalité, conduit les ethnologues en particulier à faire de la maison et de l'architecture, de l'habitat et de l'habiter, un objet privilégié et un passage obligé — quand ce n'est un stéréotype — de leurs recherches. Ceux-ci ont-ils, pour autant, tiré tout le parti que permet la lecture simultanée des innombrables composantes dont le feuilletage est constitutif de la construction et de l'usage de la plus simple des huttes archaïques comme de l'édifice le plus complexe et le plus moderne ? Quels que soient le milieu culturel auquel la demeure se rattache, son lieu et son époque d'origine, seule une telle lecture permet d'échapper au piège des catégories simplificatrices, des systématisations unidimensionnelles, comme des typologies et des terminologies aux prétentions heuristiques excessives, qui abondent dans la littérature spécialisée. La difficulté épistémologique est encore accrue du fait de la complexité des spécimens architecturaux, qui conduit à juste titre Jean Cuisenier à dire des œuvres architecturales que, de ce fait, « telles qu'elles se donnent à l'observation, elles défient l'analyse ».

8A la variété extraordinaire des formes bâties correspond une non moins grande diversité de comportements et d'activités. Leur insertion et leur distribution dans l'espace sont liées à la genèse des paysages agraires comme à celle des agglomérations — villes et villages —, tout autant qu'aux caractéristiques et ressources du milieu physique. Il n'est pas étonnant que depuis plus d'un siècle, historiens, géographes, puis sociologues, psychologues et ethnologues se soient attachés à en révéler les modèles d'agencement, les genèses probables, les spécialisations techniques et les mises en réseaux sociaux. La multiplicité des aspects et la pluralité des échelles ont ainsi favorisé la convergence des points de vue qui interdit les explications fondées sur des causes uniques et des déterminismes simples et univoques.

9Lieu de l'instant, comme de la durée, de l'enracinement dans le construit comme de l'agi et du senti, la maison donne à voir d'emblée, à l'instar du langage, des langues et des messages, à la fois ce que les sociétés humaines ont en commun, et les innombrables manières qu'ont les individus et les groupes de se distinguer, de se hiérarchiser, d'exprimer leur identité comme, souvent, leurs modes de pensée les plus cachés.

La maison, microcosme social

10Surtout, mieux que tout autre fait de civilisation, la maison permet de repérer les liens essentiels, les plus intimes, de la vie sociale. On sait en effet, depuis le début des sciences sociales, qu'outre les murs et le toit, la maison désigne une forme fondamentale d'organisation, présente dans bien des régions de la France rurale traditionnelle (et de l'Europe), comme autrefois dans la société aristocratique et auparavant à l'âge du manse, ou, sous des formes voisines, ailleurs dans le monde2. De nombreuses et importantes recherches, qui s'étalent sur plus de cent ans et qui se sont particulièrement multipliées depuis les années 60, largement sous l'impulsion de P. Bourdieu3, ont porté sur la « maison » paysanne comme institution sociale principalement dans le sud-ouest de la France (et plus récemment sur les deux versants des Pyrénées4), permettant ainsi de préciser le modèle — véritablement européen — et ses variantes. Il s'agit d'un groupe domestique localisé, à filiation indifférenciée, doté d'un patrimoine matériel (maison, terres, droits sur les biens fonciers collectifs) et symbolique (nom, prestige, pouvoir), dans lequel s'opère la conjonction intime de la parenté et de la localité, les deux principes d'organisation qui régissent toutes les sociétés paysannes. Ce groupe se perpétue grâce à un système successoral - matrimonial sui generis, à base d'héritier préférentiel. Et c'est dans la maison au sens physique que s'enracine et dure cette configuration sociale, économique et spatiale, faite d'hommes, de biens, de droits, d'une réputation et d'un nom : quelle meilleure illustration du rôle central et des significations multiples de la maison, à la fois abri, cellule sociale, durée, imaginaire, protection symbolique ?

11C'est en cela que la maison exemplifie le patrimoine ethnologique, celui-ci étant constitué à la fois de biens matériels et immatériels, d'objets, de savoirs et de virtualités, de systèmes de techniques, de liens sociaux et de signes, ensemble durable, adaptable, et dont les utilisations à venir sont largement imprévisibles.

Les déséquilibres de la connaissance et de la sauvegarde

12A parcourir la considérable littérature sur le sujet, on est frappé par deux évidences. La première est celle d'une disparité entre l'abondance, déjà ancienne et qui ne fait que s'accroître, de travaux concernant l'architecture rurale et agricole, et la relative pauvreté des études sur l'architecture artisanale, celle des bourgs et des villes, de l'industrie ancienne. Sans doute ce déséquilibre tient-il à la fois à l'attrait du pittoresque rural, à la richesse de formes et d'usages de l'architecture des campagnes et, plus largement, à l'histoire même et à la formation de nos disciplines.

13Second constat, qui est aussi un regret : les caractères esthétiques, si souvent invoqués par les chantres des chaumières et les amateurs de vieilles pierres, n'ont presque pas fait l'objet d'une prise en considération et d'une analyse systématiques. L'évocation de l'esthétique architecturale paysanne, négligée par ailleurs par les historiens de l'art, est le plus souvent allusive, son traitement au mieux approximatif, incident, impressionniste5. On peut souhaiter que les choses changent à cet égard, ce que devrait permettre la richesse des données fournies par les grandes enquêtes disponibles, qu'il s'agisse de celle du Musée national des arts et traditions populaires ou de l'Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France. D'autre part, face à l'abondance des recherches conduites dans ce domaine et en particulier au caractère systématique de ces grandes enquêtes, on ne peut que s'étonner de l'absence, jusqu'à une période récente, d'une politique de conservation de l'architecture vernaculaire.

14Les moyens originaux de conservation de cette architecture que sont les musées de plein air, présents partout en Europe depuis le début du xxe siècle, sont restés inconnus en France. Seuls certains parcs régionaux et écomusées (parfois liés aux premiers), dont la création remonte à moins de vingt ans, ont inclus dans leur programme la conservation, in situ ou après déplacement, d'édifices civils, ainsi que certaines actions pratiques en matière d'habitat local6. Mais depuis, écomusées et conservatoires ethnographiques, constructions isolées, villages-musées, musées locaux installés dans des architectures traditionnelles se sont multipliés, largement sous l'influence du mouvement associatif7.

15Les problèmes posés par la protection au titre des Monuments historiques appliquée à un domaine aussi vaste et éloigné du sens couramment donné au « monument », ont fait l'objet d'une réflexion systématique à l'occasion du colloque Prosper Mérimée, en novembre 1983, évoqué à la fin de ce cahier. Une de ses tables rondes, intitulée « L'architecture rurale : de la connaissance à la sauvegarde8 », a permis, en prenant acte de l'entrée d'édifices ruraux dans le champ de la protection monumentale — événement notable même si le nombre d'édifices et sites construits classés est encore infime —, de faire le tour des questions posées par une telle intervention : quels critères de sélection utiliser ? Comment choisir les spécimens à conserver ? Quels dispositifs juridiques, institutionnels, financiers, mais aussi quels facteurs techniques doivent être réunis pour qu'une telle protection soit efficace ?

16Peu après cette réunion, une autre rencontre visait à jeter un pont entre les préoccupations conservatrices à l'égard du patrimoine architectural et les problèmes d'aujourd'hui et de demain que l'habitat pose dans la France rurale, où les bouleversements sont profonds, rapides et radicaux : l'Association des ruralistes français a consacré son XIe colloque national (Amiens, 28-30 novembre 1985), aux « Nouveaux modèles, nouveaux usages de l'habitat rural ». Ouverte à toutes les sciences de l'homme, conformément à la vocation de l'association, la discussion a permis d'aborder et d'analyser les conditions techniques et financières, mais aussi législatives et réglementaires, de la protection et de la mise en valeur d'un espace rural en pleine mutation9. Elle a également permis de relativiser fortement une de ces dichotomies ayant force de lieu commun, auxquelles nous faisions allusion en commençant : la prise en considération du monde rural comme un monde en soi, isolé ; car depuis toujours, villes et campagnes ont entretenu des rapports complexes, notamment en matière d'architecture, comme d'utilisation et modelage de l'espace, et cela est encore plus vrai aujourd'hui. Ces questions, et en particulier la ruée actuelle des citadins sur les résidences rurales, seront nécessairement plus présentes dorénavant dans les préoccupations des ethnologues, et notamment dans leur dialogue avec les décideurs.

17C'est donc logiquement qu'elles sont abordées dans ce numéro de Terrain, suite aux orientations de recherche proposées par la direction du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication, qui ont suscité depuis 1980 un ensemble de travaux traitant de l'habitat comme fait social et trait culturel majeur, à partir de thèmes et de point de vue fort divers : vie familiale, savoir-faire techniques, cultures en milieu urbain, et, plus particulièrement cette année, modèles de consommation domestique.

18Un stage de formation organisé par la mission du Patrimoine ethnologique les 13, 14 et 15 mai 1985 au Centre culturel de l'abbaye de Saint-Riquier, en Picardie, a permis en outre, sous le titre général d'« Ethnographie de l'espace rural », d'aborder les rapports entre architecture et espace régional. Une publication à paraître en rendra prochainement compte10. Les principaux textes qui figurent au sommaire de ce volume, et dont certains sont dus à des collaborateurs au présent numéro, traitent des principes d'analyse de l'architecture vernaculaire rurale et proto-industrielle, des techniques utilisées dans sa construction, des sources documentaires (grandes enquêtes, corpus, inventaires), des moyens de protection et restauration, ainsi que de la genèse et des caractéristiques des espaces agraires. Ainsi pourra-t-on considérer ce volume comme le complément logique de Terrain 9. Certes, dans l'un comme dans l'autre sommaire, la fabrique sociale et mentale de l'habitat, comme les paysages dans lesquels il s'inscrit, sont-ils encore trop discrètement évoqués. Mais il nous semble que le regard ethnologique auquel on a si souvent reproché de se satisfaire en la matière des seules vieilles pierres et des formes du passé, en sort recentré de façon satisfaisante.

19Bien d'autres initiatives sont le signe de la prégnance et de l'actualité du sujet. On soulignera, par exemple, que le ministère de l'Équipement et du Logement vient de lancer un appel d'offres sur « Habitat et sentiment d'insécurité », dont l'exposé des motifs, se situant dans le prolongement de nombreux travaux existants sur l'habitat avant tout urbain, rejoint sur bien des points les préoccupations des ethnologues concernés par les aspects sociaux, symboliques, affectifs de la maison.

20La recherche ethnologique, historique, géographique sur ce témoin humble mais précieux de la créativité humaine qu'est la maison, s'accompagne d'une prise de conscience des bouleversements qui en affectent sous nos yeux le paysage. La contrainte y apparaît de plus en plus comme la compagne de l'imagination créatrice, l'archaïsme accueille la novation, les moules culturels s'accommodent d'inventions individuelles. Élargi de la sorte, c'est tout un savoir qui peut et doit être rationnellement utilisé par tous ceux dont les initiatives visent à sauver, à conserver, à restaurer, à réutiliser sans fausse honte mais sans trahir leur esprit, les édifices sans splendeur. Le regard doit changer, qui opposait le monument, œuvre d'art unique, à la maison rurale, à l'atelier artisanal, à l'ancienne fonderie.

21On sait désormais mieux comment choisir, parmi les innombrables maisons et villages semblables, ceux que l'on cherchera à conserver en l'état. Mais on n'ignore pas non plus que des exigences nouvelles doivent guider une difficile action de conservation. D'une part, le maintien de l'utilisation active des édifices populaires que l'on veut protéger est la condition même de leur sauvegarde. Mais de l'autre, comment refuser dans ce cas, par exemple, aux occupants d'une ferme, le droit à l'inévitable modernisation des modes de vie et des techniques d'exploitation, sans que celle-ci ait des effets négatifs majeurs sur l'architecture qui les abrite ? C'est là où l'imagination de l'avenir doit entrer en jeu conjointement avec la connaissance du passé : ces formes architecturales ont toujours été sujettes à des transformations, à des adaptations, que facilitaient, souvent, leurs principes constructifs. Les contraintes du bâti s'opposent, certes, aux changements inconsidérés, lorsqu'on ignore la configuration fondamentale de formes et de sens propre à l'édifice et qui, elle, doit être considérée comme inaltérable.

22Déchiffrer les formes fondamentales, les états antérieurs et leur adaptation aux fonctions successives, les traces anciennes d'utilisation, c'est augmenter les chances de voir évoluer telle construction pluriséculaire en accord, à la fois, avec sa vocation architecturale et avec des utilisations, des fonctions et des significations nouvelles, contemporaines.

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Notes

1Christian Bromberger, 1987. « Du grand au petit. Variations des échelles et des objets d'analyse dans l'histoire récente de l'ethnologie de la France » in I. Chiva et U. Jeggle (éds.). Ethnologies en miroir. La France et les pays de langue allemande, Paris, Ed. de la Maison des sciences de l'homme, pp. 67-94.
2Cf. nos comptes rendus d'enseignement dans les annuaires de l'EHESS des années 74-75 et 75-76 ainsi que l'« Introduction » à I. Chiva et J. Goy (éds.). Les Baronnies des Pyrénées. I. Paris, Editions de l'ehess, 1981. Cf. également ci-après, l'entretien avec Claude Lévi-Strauss et « La notion de maison » et les chapitres suivants in C. Lévi-Strauss, 1985, Paroles données, Paris, Plon.
3Cf. Pierre Bourdieu, 1962. « Célibat et condition paysanne », Etudes rurales 5-6, pp. 32-125. A côté de cette réinvention de la maison comme unité sociale, on citera un autre article du même, non moins novateur quant à l'analyse de l'imaginaire et du symbolique inscrit dans la maison-édifice, et qui a fortement influencé les recherches ultérieures dans ce domaine : cf. Pierre Bourdieu, « La maison kabyle ou le monde renversé » in J. Pouillon et P. Maranda (éds.). Echanges et communication. Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss, II, La Haye, Paris, Mouton, 1970, pp. 739-758 (l'article a été écrit en 1963-1964).
4Cf. notamment : Los Pireneos, estudios de antropología social e historia. Madrid, Casa de Velazquez, 1986 (actes bilingues d'un colloque franco-espagnol tenu les 22 et 23 octobre 1981 à la Casa de Velazquez et dont le thème central a été l'anthropologie et l'histoire de la maison sur les deux versants des Pyrénées).
5A titre de rare exemple, cf. G. H. Rivière, 1970. « Notes sur les caractères esthétiques de la maison rurale française », Arts et traditions populaires, 4, pp. 331-348. On sait le rôle joué par G. H. Rivière dans l'étude de l'architecture rurale (cf. notamment l'article de J. Cuisenier, infra) et dans sa protection, notamment par le biais des écomusées ; dans ce domaine également, son rôle fut celui d'un pionnier, encore que plus fait d'intuitions que d'analyses rigoureuses. Matière, ordre, homogénéité, lien avec le paysage, tels sont pour G. H. Rivière les critères de la beauté de l'architecture rurale.
6On trouvera à cet égard un ensemble d'indications intéressantes dans le numéro spécial « Habitat rural » des Nouvelles brèves des parcs naturels régionaux de mai-août 1981.
7Les chiffres exacts manquent. On trouvera des indications intéressantes dans un document intitulé « Présentation de l'architecture rurale au public » et établi en 1983 par le ministère de la Culture. Y sont mentionnés, en tout, quatre-vingt-treize édifices ou ensembles architecturaux ruraux, plus ou moins anciens, rarement protégés au titre de Monuments historiques, présentés ou accessibles au public dans cinquante-cinq départements. On trouvera d'autres exemples sous la rubrique « Petits monuments » dans l'« Enquête sur la reconversion des bâtiments anciens » réalisée par la Section française de l'ICOMOS en 1984.
8I. Chiva (sous la direction de) et D. Chevallier. J. Guibal, P. H. Stahl, F. Calame, 1987. « Table ronde n° 1. L'architecture rurale : de la connaissance à la sauvegarde », in Les monuments historiques demain, Paris, ministère de la Culture et de la Communication, direction du Patrimoine, pp. 17-50.
9Le dossier des communications demeurées inédites peut être obtenu auprès du secrétariat général de l'ARF, 51, rue Dareau, 75014 Paris. Une sélection de textes fournira la matière d'une prochaine livraison de la revue Etudes rurales. Un compte rendu très dense et substantiel du colloque a été donné par M.-C. Pingaud, 1986. « L'habitat rural », Etudes rurales, 101-102, pp. 317-328.
10L'habitat rural dans son espace : connaissance, protection. Paris, Maison des sciences de l'homme — ministère de la Culture et de la Communication (Collection Ethnologie de la France, cahier n° 4.) A paraître début 1988.
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Pour citer cet article

Référence papier

Isac Chiva, « La maison : le noyau du fruit, l'arbre, l'avenir »Terrain, 9 | 1987, 5-9.

Référence électronique

Isac Chiva, « La maison : le noyau du fruit, l'arbre, l'avenir »Terrain [En ligne], 9 | 1987, mis en ligne le 19 juillet 2007, consulté le 08 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terrain/3182 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/terrain.3182

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Auteur

Isac Chiva

Laboratoire d'anthropologie sociale

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