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Muséo

Le complot des Empoisonneurs de juin 1908

Un ordre colonial vacillant ?
Johann Grémont
p. 176-181

Abstract

Le complot des Empoisonneurs de juin 1908 fut une tentative d’assassinat des militaires de la garnison de Hanoi en empoisonnant leur repas. Il aurait dû constituer le premier acte d’un soulèvement général du Tonkin pour chasser le colonisateur français. Cette conspiration fut le fruit d’une organisation s’appuyant sur de nombreuses complicités et son impact sur la société coloniale fut important. Ce complot mit en exergue la fragilité de la position d’une administration coloniale qui mena une répression d’exception contre leurs auteurs et influença considérablement l’évolution de l’exercice de l’ordre colonial en Indochine notamment pour ce qui concerna le contrôle de la population.

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Le complot des Empoisonneurs de juin 1908Full size image
Credits: PIERRE DIEULEFILS © MUSÉE DU QUAI BRANLY – JACQUES CHIRAC
  • 1 L’Humanité, 1er juillet 1908, p. 3.
  • 2 Félix Aster, Koloniales Spektakel in 9x14. Bildpostkarten im Deutschen Kaiserreich, Bielefeld, Tran (...)
  • 3 Paul Beau, Situation de l’Indochine de 1902 à 1907, Saigon, Imprimerie commerciale Marcellin Rey, 1 (...)

1Comme à l’ordinaire en cette fin de journée du 27 juin 1908, le clairon du 4e Régiment d’artillerie coloniale sonne la soupe. Au menu, soupe aux pommes de terre, veau en ragoût, haricots, poulet rôti pour les adjudants, soupe grasse, bœuf aux carottes, macédoine de légumes, poisson au gratin, veau rôti pour la troupe. En fin de soirée, la moitié des troupes européennes, soit deux cents hommes, se sent prise de malaises, voire délire. Les doutes qui surgissent sur la survenue de ce mal sont rapidement écartés. Quatre hommes des compagnies d’ouvriers viennent dénoncer un complot au datura, une plante toxique. Des soins sont alors donnés aux soldats empoisonnés permettant de stopper l’effet du poison. Le complot a échoué, mais cette tentative s’imposa comme une affaire d’importance. Elle fut largement relayée par les médias locaux et métropolitains. Dans son édition du 1er juillet, L’Humanité rappelait que « tous les auteurs et complices présumés ont été arrêtés et déférés à la commission criminelle »1. Cette affaire est promptement jugée, les premières condamnations sont exécutées à peine plus d’une semaine après les faits. L’ampleur de cet événement lui permis de faire l’objet d’une série de production de cartes postales entre juillet et août 1908 dont cette photographie de Pierre Dieulefils (1862-1937) représentant des accusés dont la tête est prise dans des cangues. Les valeurs véhiculées à travers cette représentation visuelle illustrent à cet égard le postulat de Félix Aster pour qui la mise en spectacle constitue un appareil de pouvoir destiné à véhiculer une image du contrôle des corps des colonisés2. Loin d’être un acte isolé, cette tentative d’assassinat fut le fruit d’une organisation patiemment ourdie et possédant de nombreuses complicités débordant le simple cadre territorial de l’Indochine. En dépit des révoltes, le gouvernement colonial restait confiant. Paul Beau n’écrivait-il pas en 1907 que « des vols à mains armées se sont produits, des assassinats ont été commis et, malheureusement, plusieurs sur des Européens, mais ces actes ne procèdent pas d’un sentiment d’hostilité générale contre notre domination3. »  Cécité volontaire ? Appréciation erronée de la situation politique ? Afin de mieux appréhender les enjeux et le contexte dans lesquels cette conjuration prit naissance, il convient au préalable de brosser un panorama très synthétique des principales étapes de la mise en place de l’ordre colonial français sur la péninsule indochinoise.

Criminels inculpés dans le complot des Empoisonneurs, carte postale, Pierre Dieulefils, Tonkin, 1908

PIERRE DIEULEFILS © MUSÉE DU QUAI BRANLY – JACQUES CHIRAC

Criminels inculpés dans le complot des Empoisonneurs, carte postale, Pierre Dieulefils, Tonkin, 1908

PIERRE DIEULEFILS © MUSÉE DU QUAI BRANLY – JACQUES CHIRAC

De la conquête à la conquête ou la guerre éternelle

  • 4 Pour une histoire synthétique de la conquête, voir François Guillemot, Viêt-Nam, fractures d’une na (...)

2Débutée en 1858 par la canonnade de Tourane, actuelle Đà Nẵng, la conquête de l’Empire du Vit Nam s’acheva en 1884 par la signature du traité de Huế qui plaça officiellement l’Annam et le Tonkin sous le régime juridique du protectorat français. Chronologiquement discontinue sans véritable plan d’ensemble de la part du conquérant colonial, elle fut en outre marquée par une résistance acharnée de la part d’une cour impériale confrontée à une crise généralisée où catastrophes naturelles, famines et révoltes se conjuguèrent pour mieux fragiliser l’architecture de l’Empire. Le conflit déborda enfin de son lit indochinois et vit même s’affronter dans une guerre officieuse les armées française et chinoise de 1883 à 18854.

  • 5 Philippe Le Failler, La Rivière Noire. L’intégration d’une marche frontière au Vietnam, Paris, CNRS (...)
  • 6 Auguste Gérard, Ma mission en Chine, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1918, p. 226-227.
  • 7 Pierre Brocheux, Daniel Hémery, 2001, Indochine. La colonisation ambiguë, 1858-1954, Paris, La déco (...)
  • 8 Pour une étude sur cette empreinte physique de l’ordre colonial dans le paysage, voir notamment le (...)
  • 9 Emmanuel Blanchard & Joël Glasman, Le maintien de l’ordre dans l’Empire français : une historiograp (...)
  • 10 Johann Grémont, Maintenir l’ordre aux confins de l’Empire. Pirates, contrebandiers et trafiquants l (...)
  • 11 Ranajit Guha, Dominance without Hegemony: History and Power in Colonial India, New York, Harvard Un (...)
  • 12 Camp-Davis Bradley, Imperial Bandits Outlaws and Rebels in the China-Vietnam Borderlands, Universit (...)
  • 13 Philippe Le Failler, La Rivière Noire. L’intégration d’une marche frontière au Vietnam, Paris, CNRS (...)
  • 14 Archives nationales d’Outre-Mer, fonds de la résidence supérieure au Tonkin 1702, Note du général d (...)
  • 15 David G. Marr, Vietnamese Anticolonialism, University of California Press, 1971.
  • 16 Discours prononcé par M.A.Klobukowski, Gouverneur général de l’Indochine à l’ouverture de la sessio (...)

3Pour autant l’encre du traité ne possédait pas la vertu de rétablir la paix et l’ordre public. Dix années furent ainsi nécessaires pour faire aboutir le processus de délimitation et d’abornement de la frontière septentrionale dans une région où des pans entiers de l’espace public échappaient à toute autorité publique depuis la seconde moitié du xixe siècle et où s’affirmèrent dans la violence de véritables États bandits. Dans ce contexte, le tracé de la frontière se confondit avec la conquête de la région septentrionale du Tonkin. Afin de faciliter la tâche de l’armée, le décret du 20 août 1891 délimita cet espace en quatre territoires militaires où elle bénéficia de toute latitude afin d’en reprendre le contrôle. Face à des bandes dispersées, autonomes les unes par rapport aux autres, évoluant dans un environnement à la topographie tourmentée, les vertus attendues de la part de ces officiers conquérants ne furent pas uniquement militaires, mais aussi diplomatiques. Certains, comme Théophile Pennequin ou encore Auguste Servière s’inspirèrent ainsi de l’action en négociations de l’explorateur Auguste Pavie afin de soumettre les populations locales sans recourir à la force5. Le 20 juin 1895, la signature de la convention Gérard entérina le tracé de la frontière septentrionale de la péninsule indochinoise ce qui fit dire plus tard à ce diplomate qu’au « printemps de 1897, l’abornement de toute la frontière était terminé […], les nouveaux postes de police mixte étaient installés et fonctionnaient […] La piraterie avait cessé […] Les autorités militaires et civiles des deux côtés de la frontière avaient pris l’habitude de se visiter, de se concerter, de collaborer6 ». En parallèle, le mouvement de résistance du Cần vương (l’appel au roi) s’inscrivit dans une temporalité similaire. Déclenché en 1885, ce mouvement de résistance fut mené par l’empereur Hàm Nghi alors âgé de 12 ans à l’initiative du régent Tôn Thất Thuyết. L’objectif poursuivi fut le rétablissement d’une monarchie considérée comme étant la seule légitime car non soumise à la France. En dépit de l’arrestation de Hàm Nghi en 1888 et de la fuite du régent en Chine l’année précédente, ce mouvement de résistance se poursuivit avec à sa tête Phan Đình Phùng. Sa disparition en 1895 et la soumission du Đề Thám l’année suivante en échange d’un fief dans le haut Yên Thé furent considérées comme le reflux de la résistance à l’expansion territoriale de la France en Asie du Sud Est7. À l’intérieur comme à l’extérieur des frontières, l’aube du xxe siècle semblait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’Indochine où les journaux de marche auraient été relégués au profit des livrets d’opéra. Certes, le début du siècle fut marqué par la construction de nombreux bâtiments d’ouvrages d’art à l’instar de l’opéra de Hanoi construit entre 1901 et 1910 ou encore le chemin de fer Haiphong – Yunnan8. Pour autant, un ensemble de faisceaux d’indices vient interroger ce mouvement diachroniquement binaire. Tout d’abord au niveau de la recherche universitaire portant sur les études coloniales9, cette dichotomie conquête-construction de l’État colonial est nuancée par de nombreux travaux qui insistent au contraire sur l’inachèvement d’une conquête10 où la domination fut rarement synonyme d’hégémonie11. Pour preuve, l’établissement des territoires militaires à partir de 1891 qui donnèrent pleine latitude à l’armée pour rétablir l’ordre dans une haute région où s’étaient établis de véritables États bandits12 ne furent jamais totalement abandonnés. Leur périmètre s’est certes modifié dans le temps, mais certains d’entre eux ne furent jamais replacés sous administration civile. Le curseur de l’incertitude quant à la stabilité des confins resta suffisamment élevé pour justifier le maintien de cette situation. Les différents moments de déstabilisation que la région frontalière a pu connaître en témoignent, que les menaces soient exogènes comme la survenue de débris des rebelles armés fuyant la répression impériale chinoise en 1908 ou endogènes à l’image du soulèvement des Hmong dans la province de Lai Châu entre 1918 et 192213. À telle enseigne que le général Galliéni confiait en 1911 au ministre des Colonies que cette région frontalière dans son ensemble aurait dû être « maintenue sous administration militaire14 ». À cet égard, l’année 1908 constitue une illustration de ce postulat d’une conquête inachevée. Déstabilisation de la région frontalière par l’irruption de bandes chinoises armées fuyant la répression impériale. Manifestations de refus de paiement de l’impôt en Annam. Et en cette fin du mois de juin 1908, tentative d’empoisonnement de la garnison européenne de Hà Nội15. Loin d’un simple soubresaut isolé, cette « énigme inquiétante16 » fut au contraire le fruit d’une construction organisée, cohérente et disposant de nombreuses complicités, implicites ou non. Elle ne visait ni plus ni moins qu’au soulèvement général du Tonkin, engendrant une réaction répressive particulièrement vigoureuse de la part de l’administration coloniale.

L’hydre de la conjuration

  • 17 La guerre qui opposa l’Empire russe à celui du Japon se déroula du 8 février 1904 au 5 septembre 19 (...)
  • 18 Mark Condos, The Insecurity State. Punjab and the Making of Colonial Power in British India, Cambri (...)
  • 19 Ayse Ceyhan & Gabriel Périès (dir.), Construire l’ennemi intérieur : nouvelles approches, Paris, l’ (...)

4Pour preuve, cette affaire fut jugée non point par des tribunaux de droit commun, mais par une juridiction d’exception créée le 15 septembre 1896, la Commission criminelle du Tonkin. Celle-ci fut immédiatement convoquée. Dès le lendemain de cette tentative d’empoisonnement, dix-huit personnes furent déférées devant elle et trois d’entre elles rapidement condamnées à mort début juillet. De par son ampleur, cet évènement bénéficia, si l’on peut dire, d’une certaine couverture médiatique par la production de cartes postales dont celle de ces « criminels inculpés […] à la barre de Justice ». Cette dynamique répressive se poursuivit à l’encontre de l’ensemble du mouvement nationaliste vietnamien durant un an. Au total, seize condamnations à mort, des centaines d’années de bagne ou de prison furent prononcées et cela s’acheva par la répression menée contre le Đề Thám. Les résultats des investigations menées par la Commission criminelle mirent ainsi à jour un complot ambitieux. La mise hors-jeu de la garnison de Hà Nội devait constituer ainsi le signal pour la prise de la capitale, prologue à un mouvement insurrectionnel préparé de longue date. Les partisans de Phan Bội Châu furent ainsi mis en cause de même que l’influence du Đề Thám et des complicités furent découvertes jusque dans le haut mandarinat voire une complicité du Japon selon le gouverneur général Klobukowski. Toutefois, au-delà de l’attention pouvant être portée sur cette affaire, l’onde de choc de cette tentative d’empoisonnement eut des répercussions considérables et l’ordre colonial sembla alors vaciller sur ses bases dans un contexte régional marqué par la victoire japonaise sur une puissance occidentale17. Cet évènement joua tout d’abord le rôle de révélateur de l’angoisse qui animait alors le milieu des colons et illustre parfaitement le postulat de Mark Condos selon lequel la peur constitua un sentiment commun de ces sociétés dominées par les Européens18. Si cette émotion au sens moderniste du terme ne dura que quelques mois, elle fut néanmoins intense : maisons barricadées, achat d’armes et de munitions, rumeurs de soulèvements… ponctuèrent ainsi le microcosme français à l’exception de la plupart des fonctionnaires et des grands commerçants. Ensuite, il influença considérablement l’évolution de l’exercice du maintien de l’ordre en Indochine en particulier sur son volet de surveillance et de répression de la population. La mise en place d’un système policier s’appuyant sur un important réseau d’informateurs et des ramifications s’étendant au-delà du territoire indochinois constituèrent ainsi le prélude de la création de la Sûreté générale indochinoise en 1917. Elle représenta un maillon essentiel dans le maintien de l’ordre par une surveillance accrue -pour ne pas dire généralisée- de la population. La crainte de l’existence de complicités multiples et polymorphes dans tout mouvement contestataire à l’égard de l’ordre colonial ne contribua-t-elle pas finalement à engendrer une suspicion généralisée et à faire émerger la notion d’ennemi intérieur qui prospéra par la suite durant les guerres de décolonisation ?19 ?

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Notes

1 L’Humanité, 1er juillet 1908, p. 3.

2 Félix Aster, Koloniales Spektakel in 9x14. Bildpostkarten im Deutschen Kaiserreich, Bielefeld, Transcript, 2014

3 Paul Beau, Situation de l’Indochine de 1902 à 1907, Saigon, Imprimerie commerciale Marcellin Rey, 1908, p. 163.

4 Pour une histoire synthétique de la conquête, voir François Guillemot, Viêt-Nam, fractures d’une nation. Une histoire contemporaine de 1858 à nos jours, Paris, La Découverte, 2018.

5 Philippe Le Failler, La Rivière Noire. L’intégration d’une marche frontière au Vietnam, Paris, CNRS Éditions, 2014.

6 Auguste Gérard, Ma mission en Chine, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1918, p. 226-227.

7 Pierre Brocheux, Daniel Hémery, 2001, Indochine. La colonisation ambiguë, 1858-1954, Paris, La découverte, 2001.

8 Pour une étude sur cette empreinte physique de l’ordre colonial dans le paysage, voir notamment le travail de Caroline Herbelin, Architectures du Vietnam colonial : repenser le métissage, Paris, CTHS/INHA, 2016.

9 Emmanuel Blanchard & Joël Glasman, Le maintien de l’ordre dans l’Empire français : une historiographie émergente, in J.P. Bat, N. Courtin (dir.), Maintenir l’ordre colonial. Afrique, Madagascar, xixexxe siècles, Rennes, PUR, 2012, p. 11-41.

10 Johann Grémont, Maintenir l’ordre aux confins de l’Empire. Pirates, contrebandiers et trafiquants le long de la frontière sino-vietnamienne (1895-1940), Paris, Maisonneuve & Larose.

11 Ranajit Guha, Dominance without Hegemony: History and Power in Colonial India, New York, Harvard University Press, 1997.

12 Camp-Davis Bradley, Imperial Bandits Outlaws and Rebels in the China-Vietnam Borderlands, University of Washington Press, 2016.

13 Philippe Le Failler, La Rivière Noire. L’intégration d’une marche frontière au Vietnam, Paris, CNRS Éditions, 2014.

14 Archives nationales d’Outre-Mer, fonds de la résidence supérieure au Tonkin 1702, Note du général de division Galliéni, membre du conseil supérieur de la guerre président du comité consultatif de la défense des colonies au ministre des Colonies, Paris, 19 avril 1911.

15 David G. Marr, Vietnamese Anticolonialism, University of California Press, 1971.

16 Discours prononcé par M.A.Klobukowski, Gouverneur général de l’Indochine à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil supérieur le 17 décembre 1908, Hanoi-Haiphong, Imprimerie d’Extrême-Orient, 1908, p. 1.

17 La guerre qui opposa l’Empire russe à celui du Japon se déroula du 8 février 1904 au 5 septembre 1905 et se conclut par la victoire du Japon.

18 Mark Condos, The Insecurity State. Punjab and the Making of Colonial Power in British India, Cambridge, Cambridge University Press, 2017.

19 Ayse Ceyhan & Gabriel Périès (dir.), Construire l’ennemi intérieur : nouvelles approches, Paris, l’Harmattan, 2002

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References

Bibliographical reference

Johann Grémont, “Le complot des Empoisonneurs de juin 1908”Terrain, 77 | 2022, 176-181.

Electronic reference

Johann Grémont, “Le complot des Empoisonneurs de juin 1908”Terrain [Online], 77 | 2022, Online since 23 September 2022, connection on 15 September 2024. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terrain/23687; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/terrain.23687

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About the author

Johann Grémont

Johann Grémont est docteur en histoire et chercheur associé à l’IFRAE (Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est). Il fut d’abord enseignant d’histoire-géographie avant de travailler au Việt Nam comme représentant de la ville de Montreuil, puis au sein du service des relations internationales du rectorat de Créteil. Désormais attaché d’administration centrale au Centre d’études et de prospective du ministère en charge de l’agriculture, il poursuit ses recherches sur d’autres horizons comme la sécurité alimentaire.

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