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Résumé

Inévitablement, les technocraties posent aux chercheurs des difficultés pour être appréhendées à leur juste mesure. D’ailleurs, elles n’ont cessé de produire des objets démesurés. On sait que le Codex européen fait 9 000 pages et que les accords du Brexit sont loin de se résumer à quelques feuillets… Incompréhensibles ou plutôt impréhensibles par tout humain normalement constitué. Le Fonds monétaire international (FMI) constitue un cas exemplaire de cette démesure technocratique. Comment en effet le localiser, le territorialiser quand il recouvre la finance mondiale ? Où le situer et comment le qualifier ? Est-ce un modulateur, un régulateur, un opérateur dans des flux d’échanges ? Concrètement, il s’agit d’un bâtiment localisé à New York, avec des couloirs et des bureaux. En réalité, on le voit bien pour n’importe quel chercheur travaillant sur la finance mondiale, étudier le FMI signifie embrasser toutes ses activités, l’ensemble de ses productions, le spectre des affaires, des pays et des opérations dans lesquelles il est impliqué, bref essayer de percer l’opacité de son régime normal d’activité. Horacio Ortiz nous rappelle que cette institution est une technocratie qui cherche à imposer à l’échelle mondiale sa logique, logique qui est avant tout politique. Peut-être faut-il postuler que l’on a affaire à un drôle d’organisme, sublime, parce qu’il cherche à opérer une synthèse entre des mouvements contradictoires. D’où la difficulté de figuration qu’il pose à quiconque cherche à le représenter. Difficulté que Nelson Jacomin cherche à dépasser en substituant aux graphes bien ordonnés et aux courbes bien soignées, un autre agencement, un véritable chaos graphique destiné à agir de manière subliminale.

Chapô : EMMANUEL GRIMAUD & ANTHON STAVRIANAKIS

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Texte intégral

Extraits des rapports 2019 et 2020 du FMI

1En 2004, j’ai effectué une enquête de terrain chez Acme, une grande entreprise de gestion de fonds pour tiers à Paris dont les bureaux sont situés à La Défense. Pendant plusieurs mois, je m’y suis rendu tous les jours pour y travailler comme stagiaire à l’analyse financière dans une équipe de sept personnes investissant près de cinq milliards d’euros dans des dérivés de crédit. Sept personnes, travaillant dans un espace ouvert avec une centaine d’autres personnes, dans un immeuble regroupant près de deux mille personnes. Au sein de ce lieu particulièrement silencieux, les employés élevaient rarement la voix pour ne pas déranger les équipes adjacentes. Les jours se répétaient, interrompus par des intrigues sur les changements de pouvoir dans l’entreprise, se jouant dans des bureaux fermés auxquels je n’avais pas accès, ou par des tensions entre les employés de l’équipe, qui s’exprimaient lors des pauses café et qui éclataient rarement au grand jour. C’est cette activité bureaucratique répétitive que le Fonds monétaire international (FMI), comme la réglementation financière, appelle les « marchés financiers ».

  • 1 Richard Whitley, « The Transformation of Business Finance into Financial Economics. The Roles of Ac (...)
  • 2 Joseph E. Stiglitz, Un autre monde. Contre le fanatisme du marché, trad. Paul Chemla, Paris, Fayard (...)

2De manière générale, les rapports du FMI reprennent un cadre d’analyse de l’industrie financière inspiré de l’économie néoclassique enseignée dans les départements de finance et les écoles de commerce, que la réglementation financière et les procédures appliquées dans l’industrie financière adoptent aussi1. Ce cadre réglementaire, et les discours légitimant l’industrie financière qu’il porte, s’est étendu à travers le monde depuis une quarantaine d’années ; le FMI a joué un rôle important dans cette extension2. Les pratiques financières sont considérées comme le fait d’investisseurs, dont le but est de maximiser leur profit et de minimiser le risque. Ces derniers se retrouveraient dans des marchés qui, organisés correctement, permettraient la libre rencontre de l’offre et de la demande, de sorte que les prix reflètent la vraie valeur des objets de l’échange à partir de toute l’information disponible les concernant. Ces marchés assureraient alors une efficience informationnelle, les prix fonctionnant alors comme signaux pour une allocation des ressources optimale pour l’ensemble de la société. Les méthodes d’évaluation et d’investissement appliquées dans l’industrie financière sont toutes définies à partir de cette figure de l’investisseur ; elles considèrent que les marchés sont efficients ou tendent vers l’efficience, faisant des prix la meilleure représentation de la valeur des activités sociales financées par l’industrie financière. Ces activités deviennent ainsi des actifs, dont la définition en termes de valeur et de risque déterminerait leur inclusion ou leur exclusion de l’univers d’investissement de la finance, et leur place dans la hiérarchie établie à l’intérieur de cet espace théorique.

3À Acme, l’essentiel de l’activité quotidienne des personnes pour lesquelles je travaillais consistait à lire des rapports d’analyse financière pour évaluer des dérivés de crédit et à en acheter pour les inclure dans un fonds d’investissement établi selon des règles standardisées dans l’industrie, négociées avec les clients d’Acme. Ma mission consistait à rédiger des rapports d’analyse financière sur chaque actif acheté, pour expliquer les raisons de l’acquisition aux supérieurs hiérarchiques de l’équipe et aux clients. Les employés devaient analyser les possibilités que le titre fasse défaut ou que son prix chute, avec le but officiel de maximiser le profit et réduire le risque. Ils intégraient chaque titre acheté à un groupe d’environ 150 titres, en suivant les critères de la Théorie moderne du portefeuille (lorsque le marché est efficient, il faut acheter tous les actifs qui le composent). Tous les critères d’évaluation et d’investissement définissant les notions de risque, profit, et marché efficient correspondaient à des règles établies dans des manuels et considérées comme incontournables pour les employés, qui ne sont pas des investisseurs individuels se retrouvant dans des marchés ouverts. Les concepts de marché et d’investisseur sont par contre présents dans toutes les procédures qu’ils appliquent pour un salaire et un bonus. C’est ce travail que les rapports du FMI considèrent comme menant à une allocation des ressources socialement optimale.

4Le FMI publie des rapports semestriels sur la stabilité financière globale. Ils proposent une approche thématique de la finance globale, avec des analyses préparées par les économistes et des données quantitatives établies à partir de la base de données du FMI. Ils constituent une référence pour de nombreux analystes universitaires, de l’industrie financière et d’ailleurs. Contrôlé en grande partie par les gouvernements des États-Unis et de certains pays d’Europe de l’Ouest, le FMI a notamment pour rôle officiel de faire des prêts à court terme à des États ayant des difficultés à rembourser leurs dettes en devises étrangères. Ces prêts s’accompagnent le plus souvent de conditions, contraignant ces pays à réduire leurs dépenses afin de payer leurs dettes auprès de l’industrie financière globale, typiquement en réduisant l’investissement dans l’éducation, la santé et les prestations sociales. Le FMI applique ainsi les objectifs des États les plus puissants financièrement et de leurs industries financières ; il joue aussi d’autres rôles – lieu de rencontre et d’échange entre les acteurs qui le composent, source des conseils pour différents États… Le rapport de 2019 propose ainsi un graphique, à l’esthétique de cible de tir, qui représente le monde comme une série de secteurs (États, ménages, entreprises financières et entreprises n’appartenant pas au secteur financier) qui doivent se plier aux injonctions de l’institution parce qu’ils sont considérés comme « vulnérables » financièrement. Le FMI est ainsi le lieu de production d’un discours universalisant visant à légitimer le rôle global de l’industrie financière.

5Les rapports du FMI affirment que, pour évaluer correctement le réchauffement de la planète et contribuer à sa résolution, il suffit à l’industrie financière d’appliquer ses méthodologies d’évaluation et d’investissement préétablies. Tout l’enjeu tourne autour de la bonne évaluation des enjeux environnementaux par l’industrie financière. La focalisation se fait alors sur les green bonds (« bonds verts ») et sur ce que le FMI et l’industrie financière appellent les Global Sustainable Debt Markets (« marchés obligataires durables globaux »). En améliorant ses outils, l’industrie permettrait d’éviter une mauvaise allocation du capital et l’inefficience économique. On serait alors sauvés. Les rapports s’inquiètent de ce qui empêcherait l’industrie financière d’agir, que ce soit un manque d’information ou des restrictions étatiques. Considérant que le monde entier doit être couvert, le rapport de 2020 propose une carte du monde indiquant le taux de pénétration des entreprises d’assurance pour chaque pays, pointant le fait qu’il n’est pas encore optimal.

6Mais de quelle allocation ces rapports parlent-ils ? Si l’industrie financière est importante, c’est parce qu’elle détient des sommes d’argent dépassant largement les budgets des États, distribuées dans le monde entier. Cette action crée des inégalités entre les activités qui sont financées et celles qui ne le sont pas, les activités financées devant souvent se transformer pour répondre aux demandes de profitabilité de l’industrie financière. Il est important de regarder comment elle distribue concrètement l’argent pour voir ce qui est considéré comme efficient dans ce discours.

  • 3 Investment & Pensions Europe, « Top 400 Asset Managers 2018 », IPE Magazine, no de juin 2018, p. 21 (...)

7Fin 2017, les 400 plus grandes sociétés de gestion de fonds géraient 63,3 billions de dollars US, et près de la moitié de ce montant (31 billions) était géré par les 20 plus grandes entreprises3. Cette somme n’était qu’une fraction du montant total des fonds gérés par l’industrie financière, qu’on peut chiffrer à autour de 200 billions de dollars, en le mesurant à partir de la capitalisation — nombre de contrats, par exemple des actions cotées, multiplié par leur prix — globale des contrats financiers, puisqu’ils sont produits, évalués et échangés principalement par des professionnels du secteur financier.

  • 4 Voir World Bank Group, Database, 2018, en ligne : https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.MKTP. (...)
  • 5 Voir Central Intelligence Agency, The World Factbook, en ligne : https://www.cia.gov/the-world-fact (...)
  • 6 United Nations World Food Programme, The State of Food Security and Nutrition in the World 2018. Bu (...)
  • 7 International Institute for Sustainable Development, Ending Hunger. What Would it Cost?, 2016, en l (...)

8Le PIB mondial en 2017 était de 80,6 billions de dollars US – dont 19,4 billions pour les États-Unis, 12,6 billions pour la zone euro et 12,2 billions pour la Chine4. Cette même année, la somme des budgets de tous les États a été de 23,7 billions de dollars US, dont 6,3 billions pour l’État fédéral américain, 3,1 billions pour l’État chinois et 6,1 billions pour les États de la zone euro5. 821 millions de personnes vivaient en état de sous-nutrition, pour la plupart en Amérique latine, en Afrique et en Asie6. Différentes sources considèrent que 100 milliards de dollars US suffiraient à éliminer la malnutrition dans le monde7.

  • 8 Laura Bear, « Capital and Time. Uncertainty and Qualitative Measures of Inequality », British Journ (...)
  • 9 Voir les chiffres de 2018 de la World Federation of Exchanges, en ligne : https://www.world-exchang (...)
  • 10 Göran Therborn, The Killing Fields of Inequality, Cambridge, Polity Press, 2013.

9La production de ces chiffres pose des problèmes épistémologiques et politiques : quelle réalité représentent-ils ? D’autant plus qu’ils s’accompagnent de discours d’experts qui contribuent à cacher de nombreux rapports de force8. Plus de 200 billions de dollars US gérés par l’industrie financière tendent à se concentrer sur certaines populations et certaines activités, notamment aux États-Unis, en Europe de l’Ouest, au Japon et, de plus en plus, en Chine9. Ces territoires sont traversés par des inégalités, mais cela ne doit pas cacher le fait que cette accumulation se produit au détriment d’autres régions et groupes sociaux dans le reste du monde10.

10À l’époque de mon enquête, Acme investissait 300 milliards d’euros dans le monde entier. L’entreprise était organisée par départements et sections, chacun spécialiste d’un type d’actif financier. L’équipe dans laquelle j’évoluais était donc petite, mais elle grandissait avec l’importance croissante des dérivés de crédit. Les 300 milliards étaient distribués en reproduisant plus ou moins les poids de chaque actif dans la capitalisation globale. Ainsi, en donnant plus de place aux dérivés de crédit, l’entreprise ne faisait que reproduire leur place croissante dans l’univers d’investissement, et, méthodologiquement, les inclusions et exclusions globales dans l’accès à l’argent détenu par l’industrie financière. Ces enjeux globaux étaient absents des préoccupations quotidiennes des employés que j’observais. Pour eux, l’évaluation et l’investissement devait permettre d’appliquer correctement les procédures pour inclure ou exclure des actifs, afin de maximiser les gains et de diminuer les risques de leurs clients, augmentant de facto leur propre rémunération. Les décisions sur l’allocation au sein d’Acme étaient menées dans un autre département, auquel mes collègues, comme les autres employés de l’entreprise, avaient rarement accès. De temps à autre, ils essayaient d’influencer les employés de ce département pour qu’ils donnent plus de place aux actifs dans lesquels ils étaient spécialisés, pour augmenter leurs revenus et leur prestige. Pour parler des conséquences sociales de l’industrie financière, les employés reprenaient généralement les termes de création de valeur et d’efficience des marchés. Ceci suffisait à signifier que l’application correcte des procédures d’évaluation et d’investissement mènerait à une allocation socialement optimale des ressources, comme cela est présupposé dans les procédures elles-mêmes, ainsi que dans les rapports du FMI présentés ici.

11Les dérivés de crédit sont des titres de dette portant la promesse de paiement d’un intérêt à leur détenteur. À l’époque de mon enquête, cet argent provenait en grande partie de personnes ayant acheté des logements avec des prêts bancaires aux États-Unis, entre autres. L’argent investi par mes collègues provenait notamment de banques et d’entreprises d’assurance européennes et américaines. Ainsi, des millions de personnes étaient mises en relation d’interdépendance : les prêts bancaires aux États-Unis étaient financés par les dépôts et contrats d’assurance et ces derniers étaient couverts par les profits distribués lors du remboursement des prêts. Le travail des employés que j’observais consistait à évaluer quels dérivés de crédit allaient être inclus dans le portefeuille, et donc quelles relations d’interdépendance allaient être incluses ou exclues de l’argent géré par Acme. Les propriétaires légaux de ces fonds ne connaissaient pas ces procédures et étaient contractuellement exclus des prises de décision de l’entreprise.

12Analyser l’industrie financière comme un assemblage de routines, d’actes et de procédures a le mérite d’éviter deux fantasmes. D’une part, celui d’une finance composée d’investisseurs et de marchés fonctionnant selon la logique décrite par l’économie néoclassique. D’autre part, celui d’une finance reposant sur les initiatives — et les torts — de ses employés, comme si ces derniers n’étaient motivés que par l’appât du gain, voire du sexe et des drogues, image moralisante qui cache l’importance des règles qu’ils doivent appliquer au quotidien selon les injonctions réglementaires et professionnelles, et les rapports de force globaux à l’œuvre dans cette distribution.

  • 11 Sabine Montagne & Horacio Ortiz, « Sociologie de l’agence financière : enjeux et perspectives. Intr (...)

13Cette industrie peut également être rapprochée d’une institution politique. Il n’existe personne dans cet espace que l’on puisse considérer comme un investisseur agissant avec son argent dans des arènes ouvertes qui seraient des marchés. En revanche, des employés, pour certains d’entre eux très bien payés, agissent avec l’argent de leurs clients en appliquant des procédures standardisées d’évaluation et d’investissement, qui s’imposent à eux par la réglementation, les contrats de travail et les contrats commerciaux entre les entreprises. Les concepts d’investisseur et de marché efficient sont dans toutes les procédures. Ils sont utilisés pour organiser les pratiques, et comme discours légitimant une distribution inégale dont ils cachent les processus concrets. L’effet distributif renforce des inégalités globales, selon des processus complexes qui reproduisent, en partie, les rapports globaux issus de la Seconde Guerre mondiale, de la colonisation et de la guerre froide, entre autres. La distribution d’argent par l’industrie financière est aussi le fait de rapports géopolitiques, de réglementations, de rapports entre entreprises, entre employés et de l’histoire intellectuelle des méthodologies financières11.

14Les rapports du FMI sont des objets à la fois terrifiants et fragiles. Terrifiants, car ils légitiment les inégalités auxquelles l’industrie financière et le FMI lui-même contribuent en les présentant comme le résultat souhaitable de l’efficience des marchés. Fragiles, en ce qu’ils s’exposent ; ils donnent ainsi à voir, tout en les cachant, les routines technocratiques sur lesquelles ces inégalités reposent, en même temps que les limites du discours censé les légitimer.

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Document annexe

  • Dessine-moi un FMI (application/pdf – 4,8M)

    fac-similé: Horacio ORTIZ et Nelson JACOMIN, « Dessine-moi un FMI », Terrain, Hors-série | 2021, p.114-125.

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Notes

1 Richard Whitley, « The Transformation of Business Finance into Financial Economics. The Roles of Academic Expansion and Changes in U.S. Capital Markets », Accounting, Organizations and Society, no 11/2, 1986, p. 171-192.

2 Joseph E. Stiglitz, Un autre monde. Contre le fanatisme du marché, trad. Paul Chemla, Paris, Fayard, 2008.

3 Investment & Pensions Europe, « Top 400 Asset Managers 2018 », IPE Magazine, no de juin 2018, p. 21-23.

4 Voir World Bank Group, Database, 2018, en ligne : https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.MKTP.CD [consulté le 20 décembre 2018].

5 Voir Central Intelligence Agency, The World Factbook, en ligne : https://www.cia.gov/the-world-factbook/ [consulté le 22 mars 2021].

6 United Nations World Food Programme, The State of Food Security and Nutrition in the World 2018. Building Climate Resilience for Food Security and Nutrition, Rome, FAO, en ligne : https://www.wfp.org/publications/2018-state-food-security-and-nutrition-world-sofi-report [dernier accès, avril 2021].

7 International Institute for Sustainable Development, Ending Hunger. What Would it Cost?, 2016, en ligne : https://www.iisd.org/sites/default/files/publications/ending-hunger-what-would-it-cost.pdf [consulté le 20 décembre 2018, dernier accès, avril 2021].

8 Laura Bear, « Capital and Time. Uncertainty and Qualitative Measures of Inequality », British Journal of Sociology, no 65/4, 2014, p. 639-649.

9 Voir les chiffres de 2018 de la World Federation of Exchanges, en ligne : https://www.world-exchanges.org/our-work/statistics [consulté le 20 décembre 2018] et de la Bank of International Settlements, en ligne : https://www.bis.org/statistics/index.htm [consulté le 20 décembre 2018]

10 Göran Therborn, The Killing Fields of Inequality, Cambridge, Polity Press, 2013.

11 Sabine Montagne & Horacio Ortiz, « Sociologie de l’agence financière : enjeux et perspectives. Introduction », Sociétés contemporaines, no 92/4, 2013, p. 7-33.

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Pour citer cet article

Référence papier

Horacio ORTIZ et Nelson JACOMIN, « Dessine-moi un FMI »Terrain, Hors-série | 2021, 114-125.

Référence électronique

Horacio ORTIZ et Nelson JACOMIN, « Dessine-moi un FMI »Terrain [En ligne], Hors-série | 2021, mis en ligne le 26 septembre 2021, consulté le 01 novembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terrain/21850 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/terrain.21850

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Auteurs

Horacio ORTIZ

Université Paris-Dauphine – PSL, CNRS, IRISSO

Nelson JACOMIN

Artiste indépendant

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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