Entreprise du futur : les enjeux de la transformation numérique des entreprises
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- 1 Accélérer la mutation numérique des entreprises : un gisement de croissance et de compétitivité pou (...)
- 2 Vision prospective partagée des emplois et des compétences – la filière numérique. France Stratégie (...)
- 3 https ://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_4.0
- 4 https ://ec.europa.eu/info/departments/communications-networks-content-and-technology_en
- 5 http://www.oecd.org/fr/sti/economie-numerique-futur-meilleur.htm
- 6 https ://www.etui.org/fr/Evenements/Faconner-le-nouveau-monde-du-travail.-Les-impacts-de-la-digital (...)
- 7 https ://www.cadrescfdt.fr/actualites/la-numerisation-quel-impact-pour-les-cadres-00641493
- 8 https ://www.eurocadres.eu/news/la-numerisation-quel-impact-pour-les-cadres/
1 Le débat sur la numérisation ne cesse de s’amplifier ces dernières années. Une multiplicité d’acteurs économiques et sociaux s’en emparent : pour n’en citer que quelques-uns, les grands cabinets consultants comme McKinsey1, les États (rapport de France Stratégie pour l’Hexagone2, concept d’Industrie 4.0 en Allemagne3), les organisations internationales comme la Commission européenne instaurant dès 2012 une Direction générale4 dédiée au numérique incitant l’Europe à rattraper son retard par rapport aux États-Unis, ou l’OCDE avec le projet « Industrie du Futur »5. Au niveau des syndicats, la Confédération européenne des syndicats (CES) a organisé un grand débat en juin 2016 sur le nouveau monde du travail avec des intervenants comme Jeremy Rifkin, la Commissaire européenne Marianne Thyssen, des experts du FMI, et bien sûr, des représentants d’organisations syndicats6. En octobre 2016, Eurocadres, partenaire social européen représentant 6 millions de cadres à travers leurs fédérations nationales et européennes, a également organisé une journée d’études à Paris au siège de la CFDT sur la digitalisation et son impact sur les cadres, axée sur la formation et les conditions de travail7. L’ambition était de mesurer les conséquences sur les emplois réservés aux cadres, expert ou encadrant/manager. Les thématiques abordaient l’évolution des compétences et des métiers, l’enjeu de la formation, l’impact sur les conditions de travail et la vie sociale8.
- 9 L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore, Note d’analyse n° 49, (...)
- 10 Institut Mines Télécom, 2017, Entreprise du futur : les enjeux de la transformation numérique.
2 Initialement, le débat dans les syndicats a plutôt été anxiogène car essentiellement centré sur les pertes d’emploi. Cependant, on réalise rapidement que les décomptes de pertes ou gains d’emploi peuvent varier largement d’une analyse à l’autre. Une constante apparaît cependant : ce sont surtout les tâches qui seront automatisées avant les métiers. Certes, certaines s’y prêtent mieux en se situant aux deux extrémités de l’échelle des qualifications. Il s’agirait donc plus d’une transformation des métiers que d’une destruction d’emplois9. Au demeurant, « l’estimation de la part des emplois automatisables est un exercice incertain », affirme France Stratégie dans une note d’analyse sur l’effet de l’automatisation10.
3 Fondée sur des exemples tirés de lectures et de recherches mais aussi d’expériences syndicales, cette réflexion sera structurée, d’une part, autour de l’impact sur l’organisation du travail et, d’autre part, autour des enjeux déontologiques et éthiques portés par ces nouvelles formes de travail.
L’impact sur l’organisation du travail
- 11 Transformation numérique et vie au travail, Bruno Mettling, septembre 2015.
4 Le rapport Mettling de septembre 201511 présente une analyse très pertinente de l’impact digital sur l’organisation du travail. Près du réel, il met l’accent à la fois sur la rapidité des changements et la nécessité d’adaptation, notamment par la formation. Le rapport mentionne particulièrement le changement du travail des cadres.
- 12 Working anytime, anywhere : The effects on the world of work. Eurofound & International Labour Of (...)
5 Pour les cadres, l’introduction de nouvelles technologies peut être générateur de charges supplémentaires de travail – le fait de pouvoir travailler partout et à toute heure modifie les rythmes, efface la différenciation entre vie au travail et vie privée, posant ainsi la question délicate de la mesure de la charge de travail (cf. à ce sujet, le rapport conjoint « Working anytime, anywhere »12 de l’Organisation internationale du Travail et d’Eurofound). Le rapport Mettling mentionne notamment les changements que la digitalisation induit pour le management. Plus spécifiquement avec l’introduction du télétravail ou du travail sur différents sites, le management peut, voire, doit se faire à distance. Alors, se posent à nouveau les questions d’autonomie, de contrôle, du degré de confiance accordé à ses subordonnés, etc.
- 13 Aspects of non-standard employment in Europe, Donald Storrie, Eurofound, Dublin, 2017.
6 Le rapport aborde également la question des nouvelles formes de l’emploi. Cette question est actuellement un des sujets de préoccupation majeure des syndicats. La CES, par exemple, élabore un projet sur ces nouvelles formes de travail de plus en plus fréquentes, appelées « atypiques », car elles se situent souvent en dehors du salariat et, en tout cas, en dehors du cadre du contrat à durée indéterminée (CDI). Ainsi, le travail temporaire, à temps partiel, ou en tant qu’auto-entrepreneur, sur des lieux nouveaux (espaces collaboratifs, de co-working, …) apparaît de plus en plus commun13. Les formes de travail en dehors du CDI posent la question de l’accès à la protection sociale, mais aussi à d’autres commodités : accès au logement, aux prêts bancaires – posant incidemment la question de la socialisation.
7 La formation joue un rôle important dans cette transformation. L’article « Méta-usages du numérique chez le manager : nouveaux enjeux pour la formation » reprend cette thématique essentielle. L’approche est intéressante car il adresse des problématiques de méta-usages (c’est-à-dire d’usage des usages), un niveau d’analyse qui permet une réflexivité sur les changements et une théorisation des usages. Il s’agit d’analyser l’appropriation de compétences digitales en mettant en perspective les formes d’usage du numérique. C’est une approche très concrète, qui change de l’approche plus statistique qu’on a l’habitude de lire. Se pose ici la question de l’autonomie envers l’ordinateur (le service de support existe-t-il ?), des questions de gouvernance, notamment au regard de fonctions de contrôle, de l’utilisation des réseaux sociaux, de la protection des données dont l’entreprise dispose, et du management. Concernant les usages par rapport à la déontologie, il eut été intéressant d’avoir des renseignements plus concrets sur le contenu de ces usages : s’agit-il de chartes d’usage, de cybersécurité, de lignes directrices internes (par exemple, certaines entreprises régulent par des directives internes l’utilisation d’Internet), etc.. Par rapport aux aspects juridiques, les entreprises réagissent de manière diversifiée : diffusion de l’e-learning à des fins règlementaires très souvent, mais aussi d’informations présentées de façon ludique, qui permettent de tester les connaissances sur l’environnement digital.
- 14 Quelles compétences pour demain ? Sandra Enlar et Olivier Charbonnier, Dunod 2014.
8 Ainsi, la formation devient-elle un enjeu stratégique : l’utilisation des possibilités qu’offre le digital, par exemple Internet, nécessite également des compétences nouvelles par rapport aux connaissance. Certes, l’Internet délivre une profusion de données. Encore faut-il être capable de filtrer et/ou de disposer de connaissances connexes afin de pouvoir juger du contenu offert par Google. Il s’agit tout simplement d’une nouvelle approche du savoir14, associant des capacités de communication, de déchiffrage de données et des compétences numériques.
- 15 Vers une « entreprise augmentée » : de nouveaux challenges pour la recherche en management et (...)
9 Concernant l’article sur l’entreprise augmentée15, l’enjeu est encore différent au niveau de l’organisation du travail et de la relation à la connaissance. L’individu augmenté, est-il seulement augmenté ou remplacé (l’article fait la distinction avec l’intelligence artificielle, qui remplace l’homme) ? L’introduction dans les banques du robo-advisor, ce conseiller automatisé, est-ce une avancée qui permet aux employés d’accomplir des tâches plus intéressantes ? Qu’en est-il de l’intensification du travail, quand on commence à remplacer l’homme par la machine ? L’augmentation des facultés cognitives avec des logiciels a aussi un impact : on a le droit de s’interroger sur le développement de nos capacités propres, de notre autonomie. Par exemple, on ne sait plus calculer car le logiciel le fait pour nous : l’Internet remplace alors la connaissance. Les tâches basiques, lorsqu’elles sont exécutées par des machines, ne sont plus la base du travail (cf. le projet Crédit Agricole CIB de back-office) : donc, le travail change et, avec lui, son organisation. Ce qu’il faut développer, en revanche, ce sont des méta-connaissances comme les connaissances en informatique (savoir comment fonctionne la machine qui agit sur la cognition, par exemple).
Les enjeux déontologiques (de la protection de la vie privée, d’accès aux connaissances, de réputation privée/publique, de chartes Internet/mail, des responsabilités partagés, etc.)
10 L’augmentation des facultés, voire le remplacement de l’homme par la machine fait apparaître de nouveaux risques juridiques et a des retombées dans le domaine législatif. La question de la responsabilité civile a soulevé nombre de débats. Qui porte la responsabilité en cas de conseil inapproprié, si les algorithmes ne fonctionnent pas (le cas du robo-advisor), en cas d’accident d’une voiture autoconduite ?
11 L’entreprise augmentée, voire l’homme augmenté, pose également des questions au niveau déontologique. L’article le précise bien en affirmant « si l’individu est connecté en permanence, comment protéger le flux de données qu’il génère ? » Comment protéger la vie privée de quelqu’un qui est connecté en permanence ? Le problème est similaire pour les objets connectés qui collectent des données de plus en plus précises sur nous, nos vies, notre état de santé, habitus, etc.
- 16 Les nouveaux usages des données à caractère personnnel, J. Lesaffre, Banque et Stratégie n° 36 (...)
12 Pour la société, la disponibilité de ces données et leur utilisation par des entreprises ou gouvernements, etc., peuvent poser des problèmes déontologiques conséquents. Par exemple en Chine, une société de crédit fonde des décisions d’octroi de crédit sur des historiques de consultation d’Internet : elle considère que se connecter entre minuit et midi, croisé avec d’autres données, permet d’en déduire un risque de défaillance plus élevé dans les remboursements. Une société américaine s’appuie sur le nombre de Likes sur Facebook ! Pour les assurances, des systèmes de « pay how you drive » existent déjà grâce à une boîte noire incorporée au véhicule automobile. On peut imaginer qu’un tel système puisse s’étendre aux complémentaires de santé : au moyen de capteurs connectés, on pourrait déterminer si une personne boit de l’alcool, exerce une activité sportive, etc16.
- 17 Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2017 relatif à la prot (...)
13 Les enjeux sociétaux des objets connectés sont considérables. Au regard de ces nouveaux risques, le législateur européen vient de renforcer la protection des données personnelles et d’imposer de nouvelles obligations aux entreprises. Le RGPD – Règlement général sur la protection des données ‑ entre en vigueur en mai 2018. Il régule le traitement des données ainsi que les droits accordés aux personnes. Par exemple le profilage, c’est-à-dire « toute forme de traitement automatisé de données à caractère personnel », qui permettrait de prédire le comportement d’une personne et une segmentation, ne devrait pas être utilisé comme seul motif d’une décision. La directive stipule également que « le rejet automatique d’une demande de crédit en ligne ou des pratiques de recrutement en ligne sans aucune intervention humaine17 » sont à proscrire. En effet, l’utilisation de données à des fins de profilage peut finir par exclure notamment des personnes fragiles, issues de l’immigration, etc.
14Face à ces enjeux, les acteurs réfléchissent à des solutions diverses :
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- 18 Rapport du parlement européen contenant des recommandations à la Commission européenne concernant d (...)
Le Parlement européen propose de doter les robots d’une personnalité électronique, à partir de l’argument suivant : « De la créature de Frankenstein imaginée par Mary Shelley au mythe antique de Pygmalion, en passant par le golem de Prague et le robot de Karel Čapek (inventeur du terme), les humains ont, de tous temps, rêvé de construire des machines intelligentes, le plus souvent des androïdes à figure humaine ; »18. La solution de doter les robots d’une personnalité juridique (« personnalité électronique » s’apparentant à la personne morale) en serait une conséquence logique ! Avec laquelle on peut ne pas être d’accord : ainsi, le Comité économique et social européen (CESE) considère qu’il y a un « risque moral inacceptable inhérent à une telle démarche » car les effets d’une telle personnalité annihileraient le droit de la responsabilité civile. Le CESE préconise en revanche une régulation mondiale, sans toutefois se prononcer sur sa gestion et sa supervision ...
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- 19 Les usages des outils de réseau social par les salariés : Des régistres privés et professionnels (...)
L’omniprésence des réseaux sociaux, qu’ils soient privés ou professionnels, devient également un sujet de préoccupation pour les entreprises. L’article sur les usages des outils de réseau social par les salariés19 donne un bon aperçu de l’importance des enjeux afférents. Pour les entreprises, ceux-ci se situent au niveau de leur réputation véhiculée par ces réseaux sociaux – ou « é-réputation » . Pour un salarié, afficher une bonne image, y compris à l’intérieur de l’entreprise, constitue un atout important pour obtenir un poste. Pour l’entreprise, s’assurer qu’elle est bien représentée sur ces réseaux sociaux devient un facteur d’attractivité afin d’intéresser les meilleurs profils. C’est pourquoi certaines d’entre elles offrent des formations (gratuites, facultatives) sur l’utilisation des réseaux sociaux, ou bien mettent en place une organisation interne afin de diffuser ce genre de formations dans les locaux de l’entreprise. Par exemple, une banque propose dans ses locaux une conférence intitulée Comment gérer sa é-réputation professionnelle, qui est ouverte à tous les salariés et autorise un réseau interne, féminin, à faire des formations à l’utilisation de LinkedIn.
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Le droit s’est emparé depuis longtemps de ces phénomènes digitaux, à commencer par la protection des données personnelles avec la loi Informatique et libertés et la création de la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés. Ainsi, la législation s’est prononcée sur le droit d’utiliser les courriels (« e-mail ») professionnels à des fins privées et leur recevabilité dans le cadre de procédures judiciaires. Depuis la crise financière, nombreuses sont les banques à avoir promulgué dans leurs directives internes des règles d’utilisation des courriels. Seuls des messages marqués « personnels » ne sont pas consultables par l’employeur qui peut surveiller tous les autres émis par les salariés pendant leur temps de travail (à condition que cette surveillance reste limitée au contrôle de la réalisation des missions et au respect des règles de l’entreprise, après consultation du Comité d’entreprise). Cette surveillance accrue de leurs propres employés est souvent mise en œuvre en raison de l’augmentation des sanctions subies par les banques : des poursuites pour fraude (vente frauduleuse de produits financiers, manipulations de cours…) ont été instruites grâce aux courriels d’employés qui s’en félicitaient en interne. Dans ce cas, il ne s’agit pas de surveillance de l’assiduité au travail, mais de détection ou de prévention fondées sur les capacités d’audit interne.
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- 20 https ://irt.univ-amu.fr/journee2017-IRT-SECAFI-IRES
- 21 https ://irt.univ-amu.fr/journee2017-IRT-SECAFI-IRES
À l’intérieur des entreprises, des codes de conduite, directives internes, règlements sur l’usage d’Internet et du courrier électronique prolifèrent. La loi Travail20 introduit un certain nombre de dispositifs afin d’adapter le droit à l’ère du numérique : ainsi21, elle comporte un chapitre entier sur ce sujet modifiant cinq articles du Code du travail. Tout d’abord, elle introduit l’évaluation de la charge de travail (voir aussi à ce sujet l’accord Orange du 21 juin 2016, préfigurant cette législation) ; cette modification a une influence directe sur le « forfait-jours » : si l’employeur ne met pas en place des mesures prévues dans les dispositions supplétives (art. L.3121-65 C. trav) qui, premièrement, prévoient un document retraçant les jours travaillés, deuxièmement, s’assurent que la charge de travail soit compatible avec l’articulation entre vie professionnelle et personnelle et, troisièmement, instaurent la tenue d’un entretien annuel, alors le « forfait-jours » peut être annulé. La loi « Travail » prévoit l’accès à l’emploi des travailleurs handicapés (logiciels adaptés, accessibilité des postes de travail, accessibilité du télétravail...), définit une responsabilité sociale des plateformes type Uber et finalement, instaure un droit à la déconnexion.
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Le télétravail et le droit à la déconnexion, sujets éminemment liés, sont d’actualité pour la négociation en entreprise. Depuis septembre 2017, les salariés disposent d’un nouveau droit opposable, celui de travailler à distance de leur entreprise. Désormais, ce ne sera plus à l’employé d’obtenir l’autorisation de sa hiérarchie, mais à celle-ci de motiver son refus. Les ordonnances ont aussi instauré une présomption d’accident du travail en cas d’accident pendant les plages horaires concernées par le télétravail. Mais elles ont supprimé l’obligation pour l’employeur de prendre en charge la totalité des coûts découlant directement de l’exercice du télétravail.
Pour conclure :
15Disons que ces évolutions sont certes plus rapides que les transformations industrielles d’autrefois. Cependant, elles ne sont pas inédites : une partie de l’humanité, très technophile, développe ou accompagne la technologie, une autre l’appréhende.
16Témoignage de ces appréhensions, la problématique d’un éventuel remplacement de l’homme par la machine fait l’objet de nombreux ouvrages de fiction. Le terme robot a été forgé par l’écrivain Karel Capec en 1920, nous contant dans sa pièce de théatre R.U.R. la prise de pouvoir sur l’homme par les machines. De nombreux écrivains de science-fiction ont traité le sujet sous divers aspects. Dernièrement « Le cercle », adaptation cinématographique du roman de Dave Eggers publié en 2012, nous projette dans un univers dantesque envahi par les réseaux sociaux.
17Pour ne pas y sombrer, ces évolutions de l’ère numérique nécessitent des ajustements de nos habitus, que ce soit au travail ou dans la vie privée, où la concertation et la négociation syndicale peuvent prendre toute la place qui leur revient.
Note de fin
1 Accélérer la mutation numérique des entreprises : un gisement de croissance et de compétitivité pour la France. McKinsey France, septembre 2014, 142 p., http://www.mckinsey.com/
2 Vision prospective partagée des emplois et des compétences – la filière numérique. France Stratégie et Céreq, juin 2017,86p.http://www.strategie.gouv.fr/publications/vision-prospective-partagee-emplois-competences-filiere-numerique
3 https ://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_4.0
4 https ://ec.europa.eu/info/departments/communications-networks-content-and-technology_en
5 http://www.oecd.org/fr/sti/economie-numerique-futur-meilleur.htm
6 https ://www.etui.org/fr/Evenements/Faconner-le-nouveau-monde-du-travail.-Les-impacts-de-la-digitalisation-et-de-la-robotisation
7 https ://www.cadrescfdt.fr/actualites/la-numerisation-quel-impact-pour-les-cadres-00641493
8 https ://www.eurocadres.eu/news/la-numerisation-quel-impact-pour-les-cadres/
9 L’effet de l’automatisation sur l’emploi : ce qu’on sait et ce qu’on ignore, Note d’analyse n° 49, France Stratégie, juillet 2016.
10 Institut Mines Télécom, 2017, Entreprise du futur : les enjeux de la transformation numérique.
11 Transformation numérique et vie au travail, Bruno Mettling, septembre 2015.
12 Working anytime, anywhere : The effects on the world of work. Eurofound & International Labour Office, 2017.
13 Aspects of non-standard employment in Europe, Donald Storrie, Eurofound, Dublin, 2017.
14 Quelles compétences pour demain ? Sandra Enlar et Olivier Charbonnier, Dunod 2014.
15 Vers une « entreprise augmentée » : de nouveaux challenges pour la recherche en management et systèmes d’information, S. Gauttier, Terminal n° 120, 2017.
16 Les nouveaux usages des données à caractère personnnel, J. Lesaffre, Banque et Stratégie n° 360, juillet-août 2017.
17 Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2017 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement de données à caractère personnel et à la libre circulation des données (RGPD ), Considérant 71.
18 Rapport du parlement européen contenant des recommandations à la Commission européenne concernant des règles de droit civil sur la robotique [2015/2103(INL)], janvier 2017.
19 Les usages des outils de réseau social par les salariés : Des régistres privés et professionnels individualisés, K. Roudaut et N. Jullien, Terminal n° 120, 2017.
20 https ://irt.univ-amu.fr/journee2017-IRT-SECAFI-IRES
21 https ://irt.univ-amu.fr/journee2017-IRT-SECAFI-IRES
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Référence électronique
Ute Meyenberg, « Entreprise du futur : les enjeux de la transformation numérique des entreprises », Terminal [En ligne], 122 | 2018, mis en ligne le 20 juin 2018, consulté le 18 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terminal/2215 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/terminal.2215
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