« TIC et développement durable : Les conditions du succès », de Christelle Hue, Isabelle Nicolaï et Sylvie Faucheux (2010), De Boeck
Texte intégral
1Destiné aux étudiants de master et doctorat, cet ouvrage tente de répondre à la question pour le moins complexe de savoir si les TIC peuvent être le vecteur du développement durable mondial. Les 200 pages de l’ouvrage comprennent trois chapitres à peu près équilibrés dans lesquels sont abordés les enjeux du sujet, les impacts des TIC sur le développement durable, et les « politiques et mesures pour une généralisation des TIC en faveur du développement durable ».
2Le premier chapitre sur les enjeux définit les termes de la question centrale de l’ouvrage et présente le secteur des TIC. Il instaure toutefois une confusion entre le développement durable et sa dimension environnementale, confusion qui apparaît clairement dans la section C (p. 20), où le titre dit parler de développement durable mais où la première phrase et le reste de la section ne parle que de sa dimension environnementale. Cette confusion est déjà présente dans l’esprit du public, il est dommage que cet ouvrage contribue à la renforcer, cela en dépit du fait que les auteurs précisent dans leur introduction que le développement durable est « multidimensionnel puisqu’il renvoie aux dimensions économique, sociale et environnementale ». Cette confusion se retrouve en page 26 lorsque les auteurs posent la question « TIC et développement durable : quelles solutions ? ». Là encore, la totalité des exemples pris ne concerne que la dimension environnementale du développement durable, et parle essentiellement des bâtiments dits « intelligents ».
- 1 Berkhout, F., J. Hertin (2001). Impacts of Information and Communication Technologies on Environmen (...)
3Les auteures présentent ensuite les trois types de relation entre TIC et développement durable. Ce thème étant central dans l’ouvrage, le lecteur averti est impatient de découvrir quelle méthodologie a été utilisée pour clarifier un sujet aussi complexe. Est alors décrite sans autre forme d’explication une typologie des relations entre TIC et développement durable, qui ressemble à s’y méprendre à celle formalisée par Lorenz Hilty sur la base du rapport de Berkhout et Hertin présenté en 2001 à l’OCDE1 (voir dans ce numéro la recension du livre de Hilty). Pourtant, la source de cette classification essentielle est un document de 2002 de « Forum for Future » (p. 13) ... qui n’apparaît pas dans la bibliographie. Cette classification est d’autant plus importante qu’elle va tenir lieu dans le deuxième chapitre de méthode d’analyse des impacts des TIC sur le développement durable.
- 2 Soulignons pour la forme que la traduction française du terme anglais « 2nd order effects » doit êt (...)
- 3 « European Information Technology Observatory yearbook 2002 », https://www.eito.com/WebRoot/Store15 (...)
4Cette méthode d’analyse des impacts est présentée en début de chapitre II (p. 58). Elle doit permettre « de présenter l’ensemble des impacts des TIC » (souligné par nous), mais soudain les effets de troisième ordre passent à la trappe. C’est d’autant plus dommage que dans ces effets structurels se trouvent les effets rebond, qui constituent une barrière importante à la contribution positive des TIC au développement durable. On les retrouvera néanmoins dans la section 2.3.2 consacrée aux « impacts et opportunités liés aux premiers usages des TIC », qui ne mentionne d’ailleurs plus le terme de « 2nd ordre »2, pourtant présent dans le titre des autres sections consacrées à cet effet là... La source de l’analyse matricielle qui sert de colonne vertébrale à l’ouvrage provient d’un document de l’EITO (Yearbook 2002), un think-tank composé essentiellement d’entreprises du secteur des TIC et de l’OCDE. Pourtant, la méthodologie de cet ouvrage reprend, tout comme celle de Hilty, la typologie proposée dans le rapport à l’OCDE de Berkhout et Hertin (op. cit.) avec les trois types d’effets3. Aucune explication n’est fournie par les auteurs sur cette impasse concernant les effets structurels de 3e ordre des TIC sur le développement durable, y compris sur « le rôle que les TIC sont susceptibles de revêtir par rapport à la dimension environnementale du développement durable » (p. 20). Une classification thématique intéressante de ces effets est pourtant proposée. Elle comprend trois grandes catégories d’utilisation des TIC pour l’environnement (pp. 20-21) :
-
L’observation et l’analyse environnementales pour une aide à la décision,
-
La gestion et la protection de l’environnement,
-
L’éducation et la diffusion des savoirs.
5Il est dommage qu’elle n’ait pas été utilisée, étant donnée l’importance de l’éducation et de la diffusion des savoirs dans la transition vers un développement durable. Par exemple, le tableau 2.5 consacré aux « principaux champs d’éco-innovations bénéficiant des avancées des TIC » ne les mentionne pas (p. 74). La fin du premier chapitre se résume à un catalogue d’une sélection de TIC pouvant servir au développement durable, sans que l’on sache pourquoi tel ou tel exemple est retenu.
6Le chapitre 2 sur « les impacts controversés des TIC sur le développement durable » parvient en revanche à stimuler la réflexion, notamment à partir de la notion d’innovations dites « radicales », et sur le rôle des TIC dans la crise financière. Ce chapitre se répartit entre les trois dimensions du développement durable (économie, social, environnemental), au sein desquelles les effets de 1er et de 2e ordre sont abordés sous la forme d’exemples sélectionnés par les auteures. C’est à plus d’un titre un chapitre central de l’ouvrage, sur lequel va se baser le chapitre 3 pour formuler des politiques et des mesures permettant de faciliter la contribution des TIC au développement durable. Revenons tout d’abord sur quelques approximations qui nuisent à la qualité que l’on est en droit d’attendre d’un ouvrage académique.
7Tout d’abord, il est curieux pour un livre qui parle beaucoup des TIC comme des technologies environnementales, que le terme « éco-TIC » ne soit à aucun moment utilisé. Tout au plus trouve-t-on en page 94 celui de « TIC vertes », que le terme précédent a pourtant officiellement remplacé dans la langue française depuis juillet 2009 (voir l’introduction de ce numéro). On trouve également des affirmations abusives, comme dans la section 2.3 consacrée aux « Effets environnementaux des TIC » :
« Il est communément admis que l’environnement serait favorisé au fur et à mesure que le capital immatériel prendrait le primat sur le capital matériel classique. L’argument de dématérialisation structurelle due au développement des TIC est d’ailleurs avancé dans nombre d’études américaines (Romm et al., 1999). » (p. 93)
8On peut se demander dans quelle mesure avaliser ce qui est « communément admis peut tenir lieu de raisonnement scientifique. Autre ficelle rhétorique : soutenir son argument en invoquant « de nombreuses études », qui en l’occurrence ne porte guère puisqu’une seule étude est citée.
- 4 Voir à ce sujet l’interview parue cet été dans l’Express du Dr Nathalie Loudon, spécialiste de l’au (...)
9Ces approximations sont d’autant plus dommageables que la stratégie de dématérialisation est centrale dans cet ouvrage. Pour l’illustrer, les auteurs donnent l’exemple du format MP3 comme preuve des avantages de la dématérialisation de la musique (p. 104). Les impacts de l’écoute en MP3 seraient donc moindres qu’avec un CD ? Aucune ACV n’est mentionnée pour étayer cette comparaison, et les impacts de l’écoute de musique, le format MP3 sur la santé ne sont pas mentionnés4. L’effet rebond dû à la facilité de téléchargement n’est pas évoqué non plus, les formats compressés permettent de stocker facilement (100 fois plus de musique) ce qui alimente la consommation de baladeurs toujours plus puissants.
- 5 Voir www.telemarket.fr/dynv6/pdf/Telemarket-Estia.pdf. Page consultée le 15/07/2010.
- 6 Voir l’interview du PDG d’Estia sur http://billaut.typepad.com/jm/2007/12/connaissez-vo-1.html. Il (...)
10Une autre source importante d’approximations vient d’un manque de vérification des sources d’information utilisées, notamment celles à faible légitimité académique. C’est par exemple le cas avec l’étude du cabinet de conseil suisse Estia5, qui fait l’objet d’un encadré visant à illustrer les économies de CO2 réalisées grâce au commerce en ligne (p. 109). Au cours de ma participation au projet ECOTIC (voir l’article de Deltour et al. dans ce numéro), j’avais été amené à vérifier les hypothèses de travail d’Estia, cabinet de conseil qui avait lui-même proposé à Telemarket de réaliser cette étude6. Celle-ci concluait qu’« être livré par Telemarket permet de réduire de 75 % la pression globale exercée sur l’environnement »... Intrigué par ces résultats, j’avais contacté Estia par téléphone pour leur demander comment ils prennent en compte les impacts environnementaux des TIC, afin de ne pas en surestimer les impacts positifs. On m’avait répondu qu’ils avaient été considérés comme nuls... Cet exemple souligne la nécessité d’avoir un minimum de connaissances sur la méthodologie d’analyse des impacts environnementaux afin de juger de la pertinence des résultats d’ACV, comme le montre l’article de Berthoud et Parry dans ce numéro. Il est donc dommage que cet ouvrage fasse l’économie d’explications sur le sujet, surtout s’il se destine à des étudiants de master et de doctorat. Il risque, en effet, de leur être difficile de prendre un recul critique sur un sujet où de gros enjeux économiques ne poussent pas forcément à l’objectivité scientifique. Revenons maintenant aux deux discussions de fond mentionnées plus haut.
Les éco-TIC : des innovations radicales ?
11Revenons tout d’abord sur le mot « radical » qui apparaît dès l’introduction : « La rupture technologique radicale constituée par l’émergence des TIC (...) est désormais reconnue par tous » (p. 5). Les auteures ne nous disent pas par qui ni ce que l’expression soulignée (par nous) signifie, mais à la page 22, elles nous donnent une définition assez floue de « l’innovation radicale » :
« De nouveaux modèles d’exploitation, des nouvelles méthodes de travail et des modes de vie plus économes en énergie se font jour grâce aux TIC. Il s’agit d’atteindre un monde ‘intelligent’ assurant l’interopérabilité entre les différents systèmes technologiques. »
12Il est important de comprendre ce que les auteures entendent par cette radicalité appliquée aux TIC, car elles y placent beaucoup d’espoir :
« Les TIC sont à l’économie de l’immatériel ce que le déploiement de l’électricité a été pour le modèle industriel. De là, à penser que le nouveau paradigme de développement aurait trouvé, pour sa mise en œuvre, sa révolution technologique, il n’y a qu’un pas. » (p. 5)
13Ce pas est allègrement franchi lorsqu’elles associent TIC, développement durable et économie immatérielle, alors que ce dernier terme caractérise en fait une économie dont les investissements se font essentiellement dans du capital intangible (R&D, santé, éducation...). Or les TIC sont loin d’être immatérielles, tout comme l’économie du même nom, du point de vue de la consommation de ressources. En outre, notamment à cause de l’effet rebond, toutes les écotechnologies ne génèrent pas de gains environnementaux nets. C’est la même chose pour les TIC, sur lesquelles on compte beaucoup afin de réaliser un découplage entre croissance du niveau de vie et de la consommation de ressources naturelles.
14Les auteures donnent comme exemple d’innovation radicale les réseaux intelligents et communicants (« smart grids »), sans toutefois expliquer en quoi ils constituent une innovation radicale, notamment du point de vue du gain environnemental :
« L’ensemble de ces équipements étant communicants à tous les niveaux, les différents opérateurs seront en mesure d’optimiser leur outil de production et d’améliorer la qualité de service grâce à la détection des pannes plus rapidement et à distance, à l’automatisation des contrôles, avec comptage précis des soutirages et injonctions dans le réseau. » (p. 38)
15De plus, aucune limite à ces innovations n’est mentionnée, comme les risques d’atteinte à la vie privée par les réseaux de capteurs et autres compteurs dits intelligents (voir à ce sujet l’article de Wallenborn et Klopfert dans ce numéro), ni les phénomènes d’effet rebond qui ne manqueront pas d’apparaître dans le sillage de l’optimisation en question. Mais les efforts pour obtenir un tel découplage ne valent la chandelle que si l’on obtient un découplage absolu, c’est-à-dire qui génère un gain environnemental net :
Schéma n° 2 Découplages absolu et relatif
Source : www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/publications/ ET/PDF/guide.pdf.
16On peut alors compléter la définition suivante d’une éco-innovation que les auteures tirent d’un ouvrage paru en allemand en 1999 :
« Toute action engagée par les acteurs qui vise à développer de nouvelles idées, de nouveaux comportements, produits ou processus, à les appliquer et à les développer afin que ceux-ci contribuent à une réduction des atteintes environnementales ou correspondent à des objectifs de durabilité. » (p. 74)
17En effet, cette définition ne permet pas de déterminer la mesure de la contribution des TIC au découplage. Les gains environnementaux seront-ils absorbés par l’effet rebond sans offrir de gain environnemental net ? A la lumière des deux schémas précédents, on peut suggérer qu’une écotechnologie radicale peut être qualifiée comme telle si elle favorise un découplage absolu entre consommation de matières et élévation du niveau de vie.
TIC et crise financière
- 7 ITU (2009), « Confronting the crisis: ICT Stimulus Plans for Economic Growth », second edition, Oct (...)
18L’une des sections les plus intéressantes du livre est sans doute celle qui traite de la contribution des TIC à l’expansion des marchés financiers (pp. 72-73), car cette mise en relation est rarement faite, bien qu’elle soit juste et bienvenue. Le lien entre TIC et finance est d’habitude abordé sous un tout autre angle d’attaque. Par exemple, un rapport de l’ITU sur le sujet7 traite de la contribution des TIC... à la sortie de la crise économique, cela en vue d’attirer dans le secteur une partie des mannes financières des plans de relance. Au vu du coût astronomique de la crise économique qui débuta fin 2007, la contribution des TIC au développement durable est sérieusement entamée.
19Nous avons là un parfait exemple d’effet pervers d’une technologie optimisatrice. En effet, les infrastructures boursières et spéculatives n’auraient jamais contaminé à ce point l’économie réelle sans l’aide des TIC (hardware, software et infrastructures compris). Avec la diffusion du modèle capitaliste financier, changement structurel s’il en est, nous sommes en présence d’un effet rebond de 3e ordre directement lié aux TIC, et dont nous n’avons pas fini de sentir les conséquences. Les auteurs concluent sur une note positive en arguant que les TIC peuvent aussi servir à rediriger les flux financiers vers des fonds équitables, et que tout dépend comment elles sont utilisées (p. 73).
Conclusion
- 8 Même Wikipedia fait mieux... Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_écologique.
20On peut se demander si le livre honore les objectifs qu’il s’était fixés. Le fait qu’il s’adresse aux étudiants les plus avancés dans leurs études plaçait la barre assez haut ; force est de constater que le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions. Il souffre tout d’abord d’une faiblesse méthodologique. Nous avons vu comment la typologie des impacts des TIC sur le développement durable, qui tient lieu de méthode d’analyse dans le chapitre 2, a été adoptée. Ensuite, les impacts environnementaux des TIC étant évalués à l’aide d’analyses du cycle de vie (ACV), il eut été bon d’y consacrer un minimum de temps. Et cela d’autant plus que les ACV sont précisément critiquées pour le manque de transparence de leurs méthodes envers le lecteur profane, alors qu’elles inspirent des décisions à forte résonance sociétale. Le terme d’ACV ne figure d’ailleurs pas dans l’index de l’ouvrage. Un outil de mesure fort connu des impacts environnementaux est néanmoins présenté (l’empreinte écologique, p. 170), mais de manière incomplète puisque la prise en compte des déchets par cet indicateur n’est même pas mentionnée8. En outre, le contenu semble parfois léger pour un ouvrage destiné à des étudiants de Master et de Doctorat, la section 2.3 sur les effets environnementaux des TIC nous laisse par exemple sur notre faim. Enfin, le titre du chapitre 3 (« Les politiques et mesures pour une généralisation des TIC en faveur du développement durable ») pose problème, car il suppose d’avoir levé tous les doutes sur le fait que les TIC sont effectivement favorables au développement durable. Cela n’est pas le cas, notamment parce qu’il n’est pas expliqué comment identifier ou soutenir les éco-TIC radicales, et parce que l’hypothèque de l’effet rebond et celle du rôle des TIC dans la crise financière n’ont pas été levées.
Notes
1 Berkhout, F., J. Hertin (2001). Impacts of Information and Communication Technologies on Environmental Sustainability : Speculations and evidence. Brighton, University of Sussex.
2 Soulignons pour la forme que la traduction française du terme anglais « 2nd order effects » doit être « effet de deuxième ordre » et non pas de « second ordre », puisqu’il y a un effet de 3e ordre.
3 « European Information Technology Observatory yearbook 2002 », https://www.eito.com/WebRoot/Store15/Shops/63182014/4E20/0880/9151/20DB/A51B/C0A8/28BC/0E51/TOC_EITO_2002.pdf.
4 Voir à ce sujet l’interview parue cet été dans l’Express du Dr Nathalie Loudon, spécialiste de l’audiophonologie à l’hôpital Trousseau et intitulé « Les pertes d’audition liées aux MP3 sont irréversibles », https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/les-pertes-d-audition-liees-aux-mp3-sont-irreversibles_913519.html.
5 Voir www.telemarket.fr/dynv6/pdf/Telemarket-Estia.pdf. Page consultée le 15/07/2010.
6 Voir l’interview du PDG d’Estia sur http://billaut.typepad.com/jm/2007/12/connaissez-vo-1.html. Il a depuis remporté l’appel d’offre pour réaliser l’étude de la FEVAD publiée en juin 2009 et intitulée « e-commerce et environnement » : https://www.fevad.com/etude-sur-lenvironnement-et-e-commerce/. Elle souffre des mêmes biais méthodologiques que la précédente.
7 ITU (2009), « Confronting the crisis: ICT Stimulus Plans for Economic Growth », second edition, October, www.itu.int/osg/csd/emerging_trends/crisis/confronting_the_crisis_2.pdf.
8 Même Wikipedia fait mieux... Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_écologique.
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Titre | Schéma n° 1 Découplage environnemental et TIC |
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Titre | Schéma n° 2 Découplages absolu et relatif |
Légende | Source : www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/publications/ ET/PDF/guide.pdf. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terminal/docannexe/image/1827/img-2.png |
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Pour citer cet article
Référence électronique
Cédric Gossart, « « TIC et développement durable : Les conditions du succès », de Christelle Hue, Isabelle Nicolaï et Sylvie Faucheux (2010), De Boeck », Terminal [En ligne], 106-107 | 2010, mis en ligne le 28 avril 2018, consulté le 20 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/terminal/1827 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/terminal.1827
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