Dans les coulisses de la science : Entretien avec Jean-Frédéric Vaudry
Full text
1Le parc de La Ronde est un parc d’attractions, voire parc à thème, qui a été construit sur l’île artificielle Sainte-Hélène à l’occasion de l’Exposition universelle de Montréal en 1967. L’entretien a été réalisé avec Jean-Frédéric Vaudry qui est le superviseur logistique aux manèges au parc de La Ronde depuis 2022. Sa carrière au parc de La Ronde a commencé en tant qu’opérateur de manèges de 2009 à 2018, et ensuite chef de groupe aux manèges de 2019 à 2021.
2Pouvez-vous retracer brièvement l’historique du parc, a-t-il été construit pour le public mondialisé de l’Exposition universelle de 1967 ou plutôt pour le public local montréalais ?
- 1 Au lieu d’intégrer un pavillon de la Jeunesse au sein de l’Expo avec les autres pavillons, les conc (...)
3Le parc de La Ronde a été créé lors de l’Exposition universelle de 1967 à Montréal, exposition universelle qui a été obtenue à la dernière seconde, car la Ville de Moscou s’est retirée alors qu’ils [les Russes] devaient l’obtenir. On a dû créer deux îles complètement artificielles et le parc de La Ronde dans l foulée a été créé en fonction d’un pavillon suivant le modèle des expositions universelles1. La Ronde était le pavillon de la Jeunesse à l’époque et je dirais que c’est effectivement un mélange pour une population plus locale et une population justement plus mondialisée où l’on invitait le monde chez nous. L’objectif était de montrer comment la jeunesse pouvait s’amuser, se divertir, tout en célébrant l’Exposition. C’est un peu les deux et c’est axé sur la jeunesse, les jeunes adolescents.
4Quelle influence le parc Disneyland (Anaheim – États-Unis) a-t-il eue sur le parc de La Ronde ?
5Dans sa construction initiale, il peut y avoir d’anciens relents, car c’était le parc [Disneyland] le plus populaire à l’époque, d’anciens relents vis-à-vis d’attractions Disney qui n’existent plus à La Ronde. Je dirais qu’il y a une forme d’inspiration, mais le parc est proprement local.
6Le public de La Ronde a-t-il évolué depuis 1967 ? Comment le parc s’est-il transformé pour accueillir ce nouveau public ?
- 2 Vente du parc de La Ronde conclue le 12 avril 2001 entre la Ville de Montréal et Six Flags.
- 3 Attraction de type descente de bûche (en anglais log flume) ouverte en 1967.
7Le parc a bien sûr évolué avec l’acquisition par le groupe Six Flags2 qui y a investi massivement depuis son acquisition et a changé la face du parc. La Ville de Montréal n’investissait pas beaucoup dans ses attractions, mais davantage dans son spectacle, son entertainment, son divertissement. Six Flags est venu investir davantage dans les attractions. Donc on a vu le parc changer pour attirer un public plus familial, adolescent. Six Flags mise actuellement beaucoup sur le divertissement familial. Cette évolution s’est réalisée au fil des ans et avait, en fait, déjà commencé lorsque la Ville de Montréal en était le gestionnaire. On a d’ailleurs pu noter une certaine tristesse qui fut intergénérationnelle avec le démantèlement de « La Pitoune3 ».
8En parlant de la Ville de Montréal, pouvez-vous nous retracer brièvement l’historique de ce gestionnaire ? Pourquoi la Ville a-t-elle souhaité déléguer la gestion du parc à un acteur privé ?
9La Ville de Montréal a eu la possession du parc de 1967 à 2000. On était dans une époque d’austérité à la Ville de Montréal, on cherchait à privatiser plusieurs sites. En réalité, ce n’était pas juste une vague avec la Ville, mais québécoise aussi, de privatisation. C’était une mouvance de réduction des dettes un peu partout au Québec, les expositions étant aussi dans l’ère de la privatisation, etc. Les Canadiens ont changé, pour passer aux mains d’un Américain, donc il y avait au Québec cette mouvance-là. Je pense que la Ville de Montréal a cherché aussi peut-être à se délester de son entretien (qui lui coûtait cher), bien qu’elle ait gardé une mainmise dans le contrat de location. Dans le processus de location, beaucoup de groupes ont postulé et c’est Six Flags qui a obtenu le contrat.
10Le fait que les terrains appartiennent toujours à la Ville de Montréal n’est-il pas un frein aux investissements pour le groupe Six Flags, étant donné que le bail pourrait ne pas être renouvelé ?
- 4 Les groupes Cedar Fair et Six Flags souhaitent devenir les leaders des parcs d’attractions en Améri (...)
11Je ne pense pas que ce soit un frein parce que c’est comme une maison qu’on achète. Si on décide de la revendre plus tard, elle va avoir pris de la valeur, elle va avoir pris du potentiel, car on aura investi à l’intérieur. Je considère cela davantage comme une dépense d’immobilisation. C’est rentable à long terme, la délégation au privé permet de l’entretenir. Je pense que le groupe Six Flags n’a pas à s’inquiéter de cela, surtout que c’est un bail de 64 ans qui va se terminer en 2065. Le Code civil au Québec interdit les contrats de 100 ans, donc ils doivent tous durer un maximum de 99 ans. Depuis le mois de décembre 2023, on assiste à une fusion entre Cedar Fair et Six Flags4. Six Flags reste jusqu’à présent le gestionnaire du parc, mais Cedar Fair pourrait à l’avenir détenir 51 % des parts de La Ronde. Néanmoins, nous ne pouvons dire ce qu’il va advenir de la refonte.
12Les zones thématiques du Village et du Fort Edmonton de 1967 avaient-elles pour objectif de représenter l’union du Canada anglais et du Canada français au sein d’un même parc ?
13Il y avait surtout pour le Fort Edmonton un sentiment d’appartenance avec les dix provinces canadiennes, deux territoires à l’époque. C’est vraiment dans le sens d’un Canada uni que c’était conçu, pensé. Il y avait en bon français un Nationbuilding, des showbuildings étaient construits autour de l’Expo, et c’est ce qu’ils [les concepteurs] ont perpétué à La Ronde.
14Peut-on encore parler de thématisation au parc de La Ronde ?
- 5 Autrement dit, le parc à « thème » dans ce contexte aurait-il évolué avec le temps, n’étant plus un (...)
15Je ne m’avancerais pas trop, car je sais ce qui s’en vient. Mais on peut encore parler de parc à thème, car il reste des zones thématiques, le Fort Edmonton reste, il reste thématique. La zone de la Ribambelle [dédiée aux enfants] est une zone thématique en soi. Donc, je pense qu’on peut encore considérer le parc comme étant « à thème », mais c’est sûr qu’on n’est pas « à thème » comme des parcs américains avec des zones dédiées. Nous, on est plus un parc régional avec une conjonction locale et régionale très distincte des parcs américains. In fine, on est encore un parc à thème, mais est-ce que le mot « thème » a changé avec le temps5 ? C’est peut-être cela qu’on peut se poser comme question.
16Comment s’est opérée la destruction d’une partie de la zone thématique du Village au profit de la montagne russe inversée Ednör ?
- 6 Ouverture de l’attraction Ednör (« La Ronde » écrit à l’envers) le 15 mai 2010.
17Il y a eu un gros investissement cette année-là6 sur Ednör et ils ont enlevé le manège qui était les « Tasses magiques » à l’époque. Ils n’ont pas relocalisé les tasses magiques. Ils ont tout de même essayé de construire un manège qui pouvait s’agencer avec le Village, car si on rentre dans cette zone et qu’on fait la file d’attente de l’attraction, on voit qu’il reste encore une thématique village. Est-ce qu’elle a perdu de son lustre avec les années, peut-être, mais je pense que c’était vraiment pour créer quelque chose avec le Village. Ils ont essayé de créer un récit pour l’attraction, parce qu’Ednör avait sa propre thématisation, même sa file d’attente est thématisée [par exemple par des pancartes], pas sur l’entièreté mais sur une bonne partie. On reste quand même dans une thématisation qu’ils ont essayé d’agencer avec le Village. Est-ce que ça fonctionnait ou non, ce n’est pas à moi de le dire par contre.
18Quels sont les enjeux du parc aujourd’hui ? Attirer un nouveau public ou inciter un public déjà conquis à le revisiter ?
19Là, on est dans une vision où les billets sont moins chers que les passeports saison, car on veut justement que les gens viennent et qu’ils vivent une expérience unique, donc c’est plus qu’une visite, c’est une expérience en soi. Ce n’est pas nécessairement de renouveler une expérience, mais d’attirer un plus gros bassin de visiteurs. L’objectif est qu’il n’y ait pas de grande foule et que ce soit impraticable, qu’on n’ait pas d’expérience désagréable. Donc, on fait exprès de réduire volontairement notre achalandage en baissant les prix, mais en augmentant ceux des passeports saison pour contrôler l’achalandage dans le parc. L’idée n’est pas de diminuer, car on a eu une hausse d’achalandage en 2023 par rapport à 2022, mais on essaie de garder un bassin de population assez fréquent, qui se renouvelle, pour qu’il n’y ait pas toujours les mêmes personnes avec des passeports saison.
20Le parc attire combien de visiteurs par an ?
21L’année dernière [2023], on était à environ 750 000 visiteurs.
22Comment le gestionnaire adapte-t-il le site aux hivers montréalais ? Et que se passe-t-il hors saison ?
23Dès que La Ronde termine, il y a une équipe d’entretien annuel qui va s’assurer d’une maintenance accrue de toutes les attractions. Ils vont tout démonter, ou presque, même les manèges intermédiaires ou familiaux, ou les flats [rides]. Ils vont démonter les nacelles de la grande roue, chacun des trains des montagnes russes, ils vont les emmener dans le garage, ils vont effectuer une maintenance complète, ils vont vérifier ce qui cloche et ce qui ne cloche pas, ce qui leur permet de commander les pièces appropriées. Ils savent que si tel manège a tel problème mécanique pendant l’été, ils vont tenter de pallier le problème pendant l’hiver et commander les pièces en fonction des besoins. Ils effectuent une grosse mise à jour. Ils démontent tous les manèges au complet, enlèvent tout le carénage du train, enlèvent les roues, vérifient que rien ne cloche et remontent ensuite.
24Les montagnes russes sont-elles sensibles à l’hiver ?
25Cela va dépendre des montagnes russes, de leurs critères de fabrication, certaines sont plus tolérantes au froid que d’autres. Donc c’est vraiment unique à chacune des attractions, il y a même des petits manèges plus tolérants que d’autres.
26En ce qui concerne la communauté de fans, quel regard le gestionnaire porte-t-il sur leur volonté de patrimonialiser certaines attractions et/ou zones thématiques ?
27On est dans cette ère et on l’a vu avec le « Galopant » [ancien carrousel du parc], il y a une forme de patrimoine qui existe. Qu’est-ce qu’on fait aussi avec les lois au Québec qui interdisent certaines démolitions, étant donné que certains de nos bâtiments contiennent de l’amiante ? Depuis 2013, on ne peut plus les démolir sans avoir un processus clair et précis, donc ça coûte des centaines de milliers de dollars, il y a cela aussi. C’est-à-dire comment préserver le patrimoine, mais même faire une modification à ces bâtiments peut être dangereux pour la santé, car c’est de l’amiante. Donc qu’est-ce qu’on fait ? On réfléchit à tout cela… on est en phase de restructuration.
28Existe-t-il des groupes de pression et comment se structurent-ils ?
29Je dirais qu’ils existent, on les voit. Est-ce qu’ils mettent une pression politique ? On l’a vu avec le Galopant, il y a eu une pression politique ; la mairesse de Montréal a parlé de sauvegarde du patrimoine. Est-ce que ces groupes-là vont avoir une pression politique, je ne suis pas sûr, mais des groupes existent, ils parlent et ils en ont le droit. Ça fait partie de toutes les sociétés. Mais est-ce qu’on peut considérer cela comme un groupe de pression ? Je n’en suis pas sûr.
30Pourquoi l’attraction « La Pitoune » [descente en bûche] a-t-elle marqué à ce point les visiteurs du parc en 1967 ?
- 7 La « pitoune » est un terme principalement utilisé au Québec pour désigner les tronçons de bois lor (...)
31La Pitoune, c’est qu’elle a accueilli de grands visiteurs, même lors de l’Expo. Elle a accueilli la princesse de Monaco, des dignitaires américains, des présidents de divers pays. À travers son histoire, elle a accueilli diverses célébrités. Elle a marqué parce que c’était un manège qui était plus familial, elle a marqué tout le monde, même les gens qui n’aimaient pas les attractions ont « fait » La Pitoune. C’était une attraction qui n’était pas intense sur le corps, qui ne donnait pas la nausée, qui ne donnait pas de mal de tête, tout le monde en sortait avec un sourire. C’était aussi unique, car il n’y en avait pas ailleurs au Canada, c’était « La Pitoune7 », ça fait très québécois. Je pense que cet aspect-là, québécois, a aussi joué. C’était un peu notre fleuron, c’était à nous. Ça a donné un gros sentiment d’attachement.
32Il n’y a jamais eu de projet de reconstruction de La Pitoune ?
33Il y a eu des pourparlers, mais c’est très coûteux, le fabricant n’existe plus malheureusement. L’attraction a été fermée, car elle était arrivée en fin d’espérance de vie, littéralement, elle était à la fin de sa vie et n’était plus optimale pour des opérations. Elle pouvait devenir problématique si on continuait à l’opérer. Ce n’était pas juste mettre le bulldozer dedans, c’était aussi pour des raisons de sécurité, on n’avait plus le choix.
34Sur le reste de l’île Sainte-Hélène, les pavillons qui subsistent de l’Expo 67 sont pourrait-on dire « préservés », tandis que d’autres sont sur le point d’être restaurés, à l’instar de la place des Nations. Comment expliquer que les pavillons au sein du parc de La Ronde échappent à ce processus de restauration/préservation ?
35Parce que c’est une entreprise privée. Et dans le contrat de location, ils ont délesté toute la gestion à Six Flags, de l’entrée jusqu’à la fin du stationnement. Donc ce qui est sur les deux îles appartient encore à la Ville de Montréal, qui a littéralement son mot à dire, mais ce qui est sous la juridiction de Six Flags a préséance. Donc si Six Flags ne veut pas aller vers ça, c’est une entreprise privée, c’est son droit.
36Y a-t-il des projets de restauration et/ou requalification de ces pavillons, je pense notamment à l’Alcan [cirque marin et aquarium] ou encore au Jardin des étoiles ?
37Il y a des projets, je dirais de modernisation. Mais c’est ça, on est en train de regarder, car ce sont des bâtiments dont les murs contiennent de l’amiante, qui sont très vieux. Donc si on fait des modifications, qu’est-ce que ça engendre sur le coût humain ? Il y a des plans actuellement, on est dans les devis, on est en train d’étudier tout cela, combien ça va coûter, etc. Mais il y a une volonté. Le Fort [Edmonton] au complet est rénové cette année (2024). Ils vont entre autres refaire les toits parce qu’il y a des infiltrations d’eau… on préserve. Les gens ne verront pas la différence, mais à l’intérieur des bâtiments, ça va faire un grand bien.
38Avec des matériaux à l’identique ou de nouveaux matériaux ?
39Toujours avec les mêmes matériaux. On va essayer d’aller le plus possible avec les matériaux d’origine.
40Comment le parc de La Ronde fait-il face à la concurrence des autres parcs, notamment américains ?
41Là, je dirais que ça vient un peu de changer, il y a eu un game changer en bon français avec la fusion des deux entreprises, car cela crée un monopole et il n’y aura quasiment plus de concurrence. Les seuls concurrents restent Seaworld, Busch Gardens, Disney et Universal, parce que maintenant Six Flags passe de 19 parcs à 47 parcs en Amérique du Nord et au Mexique (avec Six Flags Mexico). Cela fait en sorte qu’il n’y aura pas beaucoup de concurrence, mais, actuellement, par rapport aux autres concurrents, La Ronde essaie de rester axée sur les familles. On le voit même dans les publicités, on vient réaliser une activité familiale au Québec. On va beaucoup miser sur les familles. Donc présentement, c’est vraiment se distinguer, c’est comme Canada’s Wonderland [Cedar Fair] où il y aura le double, voire le triple de montagnes russes que nous, mais ils ne misent pas sur les familles, sur les jeunes enfants.
42Le parc de La Ronde marque-t-il encore autant la mémoire des Montréalais qu’il le faisait lors de l’Expo 67 ?
43Je pense que oui, car, comme je disais tantôt, il y a un transfert générationnel qui se fait dans la visite du parc, dans l’amour du parc. Tu sais, La Ronde, c’est un peu notre fleuron. Il n’y a pas un parc d’attractions qui est aussi proche d’une grande ville, il vient toucher un bassin d’environ quatre millions de visiteurs possibles dans un délai de moins d’une heure en auto. Tout le monde ou presque au Québec a été à La Ronde une fois dans sa vie. Le parc va procurer de vieux souvenirs, il y a encore un sentiment d’amour. Je pense qu’on a une bonne place dans le cœur de tous les Québécois et Québécoises.
44Allez-vous réaliser davantage des programmations saisonnières de type Halloween ?
45Nous allons mettre plus d’heures, plus de jours, etc. L’année dernière [2023], cela a été notre plus grosse année au niveau des investissements avec le Festival de la Frayeur. On a réalisé l’investissement le plus important qu’on ait jamais fait à La Ronde. Le gros problème qu’on a actuellement, c’est la main-d’œuvre pour ouvrir le parc plus longtemps, mettre plus d’activités, d’attractions, offrir plus de divertissements à la population. Il y a cette volonté et on va d’ailleurs ouvrir plus longtemps au printemps, on va ouvrir plus de jours au printemps par rapport à ce qu’on faisait les dernières années. Il y a cette volonté-là, Cedar Fair allait aussi vers cela. Est-ce qu’on va avoir un changement avec le nouveau gestionnaire, on verra, mais pour l’instant la volonté est là. Après il y a toujours divers facteurs qui viennent influencer le fait qu’on puisse ou ne puisse pas. Le climat joue aussi contre nous. Notre tuyauterie est très vieille et elle vient à geler. On ne peut pas non plus étendre trop longtemps après octobre, donc il y a tout ça aussi qu’il faut prendre en compte. Je l’ai déjà vu par expérience, on a déjà ouvert jusqu’à début novembre et il y a des tuyaux de toilettes qui ont gelé. Il faut prendre tout cela en compte. Ça voudrait dire investir beaucoup dans certaines infrastructures. Il y en a qui sont changées ; on a fait beaucoup de modifications que les clients n’ont pas vues au niveau des infrastructures du parc. Il y en a qui pourraient tenir sans problème, mais il faut avoir une cadence sur le plan des mises à jour.
46Je vous remercie, M. Vaudry d’avoir participé à cet entretien.
Notes
1 Au lieu d’intégrer un pavillon de la Jeunesse au sein de l’Expo avec les autres pavillons, les concepteurs ont souhaité créer cette zone éloignée et construire un pavillon de la Jeunesse : le parc de La Ronde (dans lequel s’insérait par ailleurs un autre pavillon de la Jeunesse). Cette idée de le construire à l’extérieur était pour mettre davantage l’accent sur la Jeunesse.
2 Vente du parc de La Ronde conclue le 12 avril 2001 entre la Ville de Montréal et Six Flags.
3 Attraction de type descente de bûche (en anglais log flume) ouverte en 1967.
4 Les groupes Cedar Fair et Six Flags souhaitent devenir les leaders des parcs d’attractions en Amérique du Nord. La Walt Disney Company et Universal Studio se disputent quant à eux le marché des parcs à thème.
5 Autrement dit, le parc à « thème » dans ce contexte aurait-il évolué avec le temps, n’étant plus une zone thématique qui met en scène son espace bâti autour d’un thème, mais un thème qui lui n’est plus vraiment mis en scène comme avant ?
6 Ouverture de l’attraction Ednör (« La Ronde » écrit à l’envers) le 15 mai 2010.
7 La « pitoune » est un terme principalement utilisé au Québec pour désigner les tronçons de bois lors de la drave (flottage du bois).
Top of pageReferences
Electronic reference
Steven Damerval, “Dans les coulisses de la science : Entretien avec Jean-Frédéric Vaudry”, Téoros [Online], 43-1 | 2024, Online since 23 December 2024, connection on 14 March 2025. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/teoros/12997
Top of pageCopyright
The text only may be used under licence CC BY-NC-ND 4.0. All other elements (illustrations, imported files) are “All rights reserved”, unless otherwise stated.
Top of page