« Faire lieu » dans la ville contemporaine
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Haut de pageCoordinatrice du numéro
Sophie Gravereau
Anthropologue, sociologue
Maîtresse de conférences en urbanisme et aménagement
Laboratoire Territoires Villes Environnement & Sociétés (TVES) ULR 4477
Université du Littoral Côte d’Opale
sophie.gravereau@univ-littoral.fr
- 1 Numéro spécial, « La fabrique des lieux », Genèses n°40, 2000/3, p. 2.
- 2 Dupront A., « Au commencement, un mot : lieu », Hauts Lieux : une quête de racines, de sacré, de sy (...)
« Nous habitons nos lieux comme si de rien était », s’étonnait le sociologue Yvon Lamy en liminaire d’un numéro de la revue Genèses consacré, il y 20 ans, à la « Fabrique des lieux »1. Les lieux ont pourtant et depuis toujours, avec plus ou moins d’intérêts et d’engagements, incarné les villes et ceux qui s’y trouvent, investis ou dépourvus, indistinctement, par les maires et les édiles d’une dimension politique, par les habitants et les citadins d’une dimension sociale, par les acteurs et les professionnels urbains d’une dimension économique et symbolique, etc. « Un mot tout simple qui atteint si grand, c’est le destin sémantique du “lieu” et la puissance silencieuse de son secret ? »2, écrivait l’historien Alphonse Dupront à propos des lieux. Ces derniers représentent, pour les chercheurs enquêtant en terrains urbains, le passé et l’avenir des villes par de nouvelles formes architecturales, esthétiques et patrimoniales. Leur ethnographie informe sur la répartition des groupes sociaux dans les espaces urbains et sur les manières de les investir, de les occuper ou de les mettre à distance. Produire des lieux signifie construire un territoire, à la fois sociologiquement, spatialement et symboliquement.
Le lieu n’est pas qu’un espace physique et matériel, occupé et traversé par les individus en mouvement, il est également un espace dans lequel s’incarne et se représente la société. Pour autant, le lieu n’est jusqu’alors étudié qu’en filigrane, comme composante de l’espace, concept qui demeure dominant dans beaucoup de recherches. Mais, par sa paradoxalité et sa complexité, d’être à la fois-totalement neutre – le lieu comme endroit ou comme localisation – ou précisément spécifié - lieu de mémoire ou haut-lieu-, ce dernier fait débat et interroge de plus en plus les chercheurs, s’intéressant à la construction de l’espace dans ses multiples dimensions.
- 3 De Certeau M., L'invention du quotidien, Paris, Gallimard, 1994, p. 173.
- 4 Nora P. (dir.), Les lieux de mémoire (note 1), II, Paris, Gallimard, Quarto, 1997, p. 2226.
- 5 Norberg-Schulz C., Genius loci, Paris, Eyrolles, 1981.
- 6 Perec G., Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Paris, Christian Bourgeois, 1982.
Dans ce contexte propice, le lieu devient progressivement, à partir des années 1980, un sujet d’études, digne d’intérêt. Dans sa recherche sur L’invention du quotidien, le philosophe transdisciplinaire Michel de Certeau lui accorde dès lors une place notable, en la distinguant de celle d’espace : « Un lieu est donc une configuration instantanée de positions. Il implique une indication de stabilité [...] L’espace serait au lieu ce que devient le mot quand il est parlé, c’est-à-dire quand il est saisi dans l’ambiguïté d’une effectuation, mué en un terme relevant de multiples conventions, posé comme l’acte d’un présent (ou d’un temps), et modifié par les transformations dues à des voisinages successifs. A la différence du lieu, il n’a donc ni univocité ni la stabilité d’un propre. En somme, l’espace est un lieu pratiqué »3. Le lieu constitue une manière d’occuper ou d’habiter un espace. Pour l’historien Pierre Nora, dans son étude sur les Lieux de mémoire, il est également une façon de le signifier, de le raconter et de se le représenter : il définit « toute unité significative, d’ordre matériel ou idéel, dont la volonté des hommes ou le travail du temps a fait un élément symbolique du patrimoine mémoriel d’une quelconque communauté »4. Ainsi, dans cette perspective, le lieu fait lien et se révèle un bon analyseur de la société. A l’instar de ces travaux scientifiques, mais aussi d’écrits architecturaux5 ou littéraires6 visant à en explorer tous les aspects, le lieu émerge progressivement, surtout parmi les géographes, comme une unité pertinente d’observation et comme une entrée efficiente pour analyser l’espace.
- 7 Lévy J. et Lussault M., Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 20 (...)
- 8 Lévy J. et Lussault M., Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 20 (...)
- 9 Debarbieux B., « Le lieu, fragment et symbole du territoire ? », Espaces et sociétés, n° 80A, 1995, (...)
- 10 Gravari-Barbas M. et Violier P., Lieux de culture, culture des lieux, Production(s) culturelle(s) l (...)
- 11 Berque A. (dir.), Logique du lieu et dépassement de la modernité, Volume I : Nishida : La mouvance (...)
- 12 Brochot A. et De La Soudière M., « Pourquoi le lieu ? », Communications, vol. 87, no. 2, 2010, p. 5
Après avoir été mis de côté au profit de notions plus consensuelles comme celle d’espace ou de territoire, le lieu se trouve mobilisé par les géographes comme la « plus petite unité spatiale complexe de la société »7 et comme « l’espace de base de la vie sociale »8, dont la valeur heuristique résiderait dans sa capacité à révéler les dynamiques à l’œuvre dans le fonctionnement des territoires. Ainsi, le lieu devient (ou redevient), pour certains, un échelon pertinent pour comprendre la construction spatiale des identités9, la production patrimoniale et l’émergence de cultures à l’échelle locale10 ou pour analyser, dans leur rapport à l’espace, les processus à l’œuvre dans le développement des sociétés contemporaines11. Ses usages, nombreux et pluriels au sein des sciences sociales, en brouillent ainsi les définitions, lesquelles se discernent en fonction des thématiques disciplinaires et des terrains d’investigations : « Les années 1990 voient aussi l’ « explosion » de l’emploi de cette notion multiforme et multi-usages. Le lieu fait florès, il est partout, sert à tout et à tous »12.
- 13 Voir notamment : « Dans l’organisation des sociétés humaines, existe-t-il un ‘effet de lieu’ ? Ou, (...)
- 14 Voir notamment (de façon non exhaustive) : Chamboredon J.-Cl., Lemaire M. « Proximité spatiale et d (...)
La géographie sociale13 et plus encore la sociologie14 ont également largement contribué à reconsidérer l’espace comme un élément participant activement à la structuration sociale et non seulement comme un cadre matériel à l’intérieur duquel se joue les relations sociales. Le lieu, comme échelle spatiale, devient ainsi le support ou le moyen d’expression des rapports sociaux, perceptibles par les autres ; chaque espace peut qualifier ceux qui les habitent ou les fréquentent, « consacrant » ou « dégradant symboliquement » les résidents ou les occupants. Le lieu intervient dans le statut social et dans la distribution sociale des individus. Il constitue dès lors une des modalités d’affirmation des identités collectives et de revendications des positions sociales dans l’espace.
Cet intérêt pour les lieux émerge aussi bien souvent de la société, d’un contexte social et politique au sein duquel ces derniers expriment un problème ou la résolution d’un problème. L’élan pour le local serait alors un indicateur de changement social ou une réponse à une période de crise, à l’échelle d’un territoire, d’une région ou d’une nation. Le lieu se construit comme un objet protéiforme et polyvalent, émergeant de l’actualité sociale et permettant d’aborder une diversité de thèmes de sociétés. L’enjeu est donc méthodologique et heuristique : l’objectif est de le constituer en objet de recherche, d’autant plus que celui-ci se trouve mobilisé dans les réflexions et les actions sur l’habiter, le patrimoine, l’identité ou encore les paysages.
- 15 Voir notamment : « Autour du lieu », Numéro spécial, Communications, 2010/2 (n° 87) ; Augé M., « Re (...)
- 16 Micoud A. (éd.), Des Hauts-Lieux. La Construction Sociale de l'Exemplarité, CNRS Éditions, 1991 ; A (...)
Si certains évoquent un nécessaire « retour au lieux » pour enquêter sur les villes15, d’autres mettent en avant, un intérêt grandissant pour les lieux au sein des politiques sociales, patrimoniales et urbaines contemporaines16. Ce qui est intéressant d’observer à travers ces correspondances, c’est que le lieu apparait bien souvent comme champ de recherche au moment où il est mobilisé par les acteurs sociaux pour dire quelque chose de la ville ou pour porter un projet politique et urbain.
L’intérêt de ce numéro de TEM est de saisir la fabrique d’un lieu comme dynamique plurielle, mettant en jour, en fonction des échelles diachroniques et synchroniques et des situations d’observation, les processus à l’œuvre dans la production sociale des espaces urbains. Le « lieu », dans sa logique et sa singularité, est saisi comme espace et objet de recherche ; il se veut donc à la fois un terrain d’enquête et un filtre d’analyse permettant d’explorer la complexité des espaces contemporains et des rapports sociaux.
L’objectif est ici de demander aux chercheurs, toutes disciplines confondues, de resserrer leur focale d’analyse et de prendre le lieu comme outil de description et de compréhension des villes contemporaines. Chaque lieu est unique ; mais chaque lieu s’inscrit dans l’histoire des villes et du fait urbain. L’exemplarité est ainsi polysémique et met au jour plusieurs échelles et registres d’analyses possibles, révélant les diverses potentialités heuristiques du lieu, comme espace et objet de recherche. Ce dernier constitue à la fois une échelle temporelle, permettant de saisir, à partir d’un lieu d’observation, l’entrecroisement de temporalités urbaines divergentes ; une échelle spatiale, offrant, depuis la ville, une vision concurrentielle des espaces urbains ; enfin, une échelle sociale, considérant dans le quotidien du lieu et des gens, les dynamiques spatiales et les rapports sociaux.
- 17 Ces questionnements renvoient à plusieurs articles, séminaires et colloques se déroulent autour de (...)
Le lieu – et les processus de localisation - est ici envisagé en tant qu’objet d’étude. Nous envisageons de questionner, dans une démarche de débats entre les disciplines et les champs disciplinaires, aux valeurs heuristiques du « faire lieu », en observant la manière dont ce processus est volontiers mobiliser par les chercheur-es en sciences humaines et sociales, dans leurs problématiques et leurs terrains de recherche17. Plusieurs pistes de réflexion et d’enquête de terrain pourront être ainsi présentées et envisagés, telles un kaléidoscope de lieux et de situations urbains.
Les lieux comme espaces d’identification
Les villes contemporaines sont composées d’une multitude de lieux où des groupes sociaux se fabriquent, par décomposition et recomposition. Parmi ces lieux, certains ont déjà disparu ou se trouvent manifestement sur des trajectoires déclinantes, les autres sont précurseurs et connaissent des évolutions ascendantes, parfois spectaculaires. Avec des décalages dans le temps, ces dernières se manifestent d’un bout à l’autre d’un monde urbain globalisé. Qu’ils en soient proches ou éloignés, les citadins repèrent clairement ces nouveaux mondes : il s’agit bien souvent de lieux qualifiés en fonction des gens ou des collectifs qui l’habitent et l’investissent.
Le lieu dans la ville : fabriques patrimoniales et mémoires urbaines au présent
Un lieu est par construction toujours inachevé et porte ainsi en lui la spatialisation du temps. Donner un nouvel usage aux vestiges de l’industrie, c’est envisager un nouvel avenir pour la ville, par la conservation des lieux en préservant leur valeur patrimoniale, essentielle pour construire l’identité spatiale et la mémoire locale. Dans un contexte de perte de référence collective, conséquence de la désindustrialisation, et d’un besoin de construire un nouvel avenir pour les villes, les friches industrielles sont devenues des lieux de questionnements, porteurs de nouveaux symboles pour les citadins et d’exemplarité pour les politiques à l’œuvre dans le renouvellement urbain. D’une manière générale, le lieu met au jour les relations complexes et contradictoires entre identité locale et territoires en ville. Il s’agit de comprendre comment se créent, disparaissent et se transforment les lieux dans les villes actuelles. Comment les recompositions interpellent les acteurs urbains dans leur contribution à la construction d’un local. Comment se mesure l’ancrage spatial de ces productions dans une ville faite de territoires composites et transitoires, où règnent des dynamiques réticulaires favorisant les fragmentations ?
Haut-lieux/bas-lieux : entre centralités et marges urbaines
A l’échelle des lieux, les logiques socio-spatiales, des périphéries aux marges, se brouillent et se resserrent. L’analyse et la prise en compte des contextes locaux dans la production des périphéries sont essentielles pour saisir, en creux, les processus de marginalisation des espaces et de leurs occupants. Au sein d’un même lieu, voisinent des espaces, vécus par leurs habitants, comme relégués et d’autres, perçus par leurs initiateurs et par les acteurs urbains qui les promeuvent, comme des espaces promis à un nouvel avenir. A partir d’enquêtes de lieux, dans un mouvement incessant et contradictoire de valorisation et dévalorisation locale, il est intéressant de questionner, dans le temps et dans l’espace, les nouvelles formes de marginalité urbaine, comme l’expression de centralités périphériques, à l’échelle des villes.
Du local ou global : logiques de lieux
Rejoindre le mouvement de la mondialisation passe par une réinvention du local, réinvention utilisée comme un tremplin vers le global. Les lieux ainsi réinventés s’inscrivent dans le circuit social et culturel international, comme des ponctuations, des haltes locales d’une pratique sociale et culturelle internationalisée. L’originalité de cet effet tremplin est qu’il concerne des sites distincts et indépendants des métropoles ou même des capitales de cette mondialisation. Cet effet de circuit produit une série de lieux rendus cohérents entre eux par le lien intense construit entre offre sociale et culturelle et attente des habitants et des visiteurs. Ainsi les politiques locales de développement territorial s’incorporent, par la production de ces lieux références, dans le concert économique supranational. Le lieu pourra ici apparaitre comme une grille de lecture, extrêmement fine, des effets de la globalisation à l’échelle locale.
D’autres questionnements et pistes de réflexion sont également possibles et envisageables (approches sensibles, ambiances urbaines, défaire et refaire lieu, etc.).
Les articles devront être transmis aux coordinateurs du numéro, selon les normes éditoriales de la revue Territoire en Mouvement (https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/tem/1379), avant le 15 mars 2025 pour une évaluation double et anonyme.
À la suite du processus de sélection, les articles retenus seront publiés au fil de l’eau sur le site de la revue. Le numéro spécial est prévu pour le premier semestre 2026.
Notes
1 Numéro spécial, « La fabrique des lieux », Genèses n°40, 2000/3, p. 2.
2 Dupront A., « Au commencement, un mot : lieu », Hauts Lieux : une quête de racines, de sacré, de symboles, Paris, Autrement, 1990, p. 65.
3 De Certeau M., L'invention du quotidien, Paris, Gallimard, 1994, p. 173.
4 Nora P. (dir.), Les lieux de mémoire (note 1), II, Paris, Gallimard, Quarto, 1997, p. 2226.
5 Norberg-Schulz C., Genius loci, Paris, Eyrolles, 1981.
6 Perec G., Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Paris, Christian Bourgeois, 1982.
7 Lévy J. et Lussault M., Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 2003.
8 Lévy J. et Lussault M., Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 2003.
9 Debarbieux B., « Le lieu, fragment et symbole du territoire ? », Espaces et sociétés, n° 80A, 1995, pp. 13-36 ; Michel Lussault, « Des récits et des lieux : le registre identitaire de l’action urbaine », Annales de géographie, n° 597, 1997, pp. 522-530
10 Gravari-Barbas M. et Violier P., Lieux de culture, culture des lieux, Production(s) culturelle(s) locale(s) et émergence des lieux : dynamiques, acteurs, enjeux, Rennes, PUR, 2003.
11 Berque A. (dir.), Logique du lieu et dépassement de la modernité, Volume I : Nishida : La mouvance philosophique, 2000.
12 Brochot A. et De La Soudière M., « Pourquoi le lieu ? », Communications, vol. 87, no. 2, 2010, p. 5.
13 Voir notamment : « Dans l’organisation des sociétés humaines, existe-t-il un ‘effet de lieu’ ? Ou, si l’on préfère, l’espace intervient-il comme facteur explicatif et isolable de l’organisation sociale ? Et de quelle manière ? », Frémont A, Chevalier J., Hérin R., Renard J., Géographie sociale, Paris, Masson, 1984, p. 57.
14 Voir notamment (de façon non exhaustive) : Chamboredon J.-Cl., Lemaire M. « Proximité spatiale et distance sociale. Les grands ensembles et leur peuplement », Revue française de sociologie, 1970, 11-1. pp. 3-33 ; Bourdieu P., « Effet de lieu », in Bourdieu P., La Misère du monde, Paris, Seuil, 1993 ; Backouche I., Ripoll F., Tissot S., Veschambre V.(dir.), Dimension spatiale des inégalités, Regards croisés des sciences sociales, Rennes, PUR, 2011 ; Gilbert, P., « Classes, genre et styles de vie dans l’espace domestique », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, pp. 4-15.
15 Voir notamment : « Autour du lieu », Numéro spécial, Communications, 2010/2 (n° 87) ; Augé M., « Retour sur les « non-lieux », Les transformations du paysage urbain », Communications, 87, 2010, pp. 171-178 ; Agier M., « Chapitre V. Lieux, non-lieux, hors-lieux », Anthropologie de la ville, Paris, Presses Universitaires de France, 2015, pp. 125-140 ; Bourdin A., « De la production de l’espace aux lieux : un itinéraire entre espaces et sociétés », Espaces et sociétés, vol. 180-181, no. 1-2, 2020, pp. 79-96 ; Leclercq C. et Prévot M. « V. Affects et lieux – un nouveau spatialisme ? », Georges-Henry Laffont éd., Ces lieux qui nous affectent. Production de sens, enjeu de connaissance, dimension opératoire. Hermann, 2021, pp. 343-354.
16 Micoud A. (éd.), Des Hauts-Lieux. La Construction Sociale de l'Exemplarité, CNRS Éditions, 1991 ; Ambrosino, C. & Andres, L. « Friches en ville : du temps de veille aux politiques de l'espace », Espaces et sociétés, n°134, 2008, pp. 37-51 ; De Saint-Pierre C. (éd.), La ville patrimoine. Formes, logiques, enjeux et stratégies, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Art et société », 2014.
17 Ces questionnements renvoient à plusieurs articles, séminaires et colloques se déroulent autour de la question des lieux : Chenet F., Collot M. et Saint Girons B., Le Paysage, état des lieux, Cerisy-la-Salle, juillet 1999 ; Lévy J. et Lussault M.; Logiques de l’espace, esprit des lieux, Cerisy-la-Salle, septembre 1999 ; Gravari-Barbas M. et Violier Ph., Production(s) culturelle(s) locale(s) et émergence de lieux, Angers, 2000 ; Numéro spécial, « La fabrique des lieux », Genèses n°40, 2000/3, « Le lieu en débat », EHESS, 29 novembre 2007 ; Séminaire annuel, « Faire lieu dans l’urbain : questions d’échelles », LAU-EHESS, 2009 ; Deboulet A., Fijalkow Y., Lallier C., Puig N., Tonnelat S., « Lieux et enjeux », UMR LAVUE, 2011 ; Marchal H., et Stébé J.-M., Lieux des banlieues. De Paris à Nancy, de Mumbaï à Los Angeles. Le Cavalier Bleu, 2012 ; « Faire lieu dans l’espace urbain », LAB’URBA, Chapuis A., Collet A., Giroud M., Masson D., 23 juin 2014 ; « Lieu et enjeux », etc.
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