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I. Les discours sur la matière

Du registre aux registres. Archéologie de la reliure et de la restauration aux Archives nationales au prisme des archives de l’atelier

From command register to medieval records: Archeology of bindings and restoration in the National Archives as seen through the lens of workshop records
Lucie Moruzzis
p. 30-37

Résumés

Au milieu du xixe siècle, les Archives nationales amorcent une politique de conservation des documents anciens par la reliure et la restauration qui se poursuit encore aujourd’hui. Les activités de l’atelier développé peu à peu au sein même de l’institution sont documentées par les archivistes dans des registres dont les informations peuvent être mises en regard d’une analyse archéologique de l’état actuel des documents. Une telle approche permet d’établir les convergences et divergences entre la documentation textuelle du registre et la documentation matérielle des interventions auxquelles il fait référence, mais aussi d’observer les évolutions sémantiques qui caractérisent le recours à l’atelier nouvellement créé.

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Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en septembre 2025.

Plan

Exploitation des données du registre : la campagne de 1860
Une harmonisation de façade
La polysémie des « réparations »
Ce que l’on ne trouve pas

Aperçu du texte

Les Archives nationales naissent avec la Révolution française. Après son installation à l’hôtel de Soubise à partir de 1808, la jeune institution s’attache à définir progressivement sa double identité de conservatoire des archives du régime aboli et de dépôt pour la documentation produite par le nouvel État. Les archives de l’Ancien Régime se trouvent alors dans l’état matériel dans lequel elles ont été saisies à la Révolution, déterminé par les conditions de conservation de chacun des établissements auparavant détenteurs de ces documents.

Ces préoccupations interviennent dans le contexte de développement des intérêts pour les questions patrimoniales de la décennie 1840, sous l’impulsion du nouveau garde général, Jean-Antoine Letronne (1787-1848). À la même époque, les archivistes font appel à un relieur extérieur, M. Hirou, pour procéder à la reliure de l’ensemble des registres du Trésor des chartes, c’est-à-dire du fonds alors perçu comme le plus emblématique de l’Ancien Régime. Av...

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Pour citer cet article

Référence papier

Lucie Moruzzis, « Du registre aux registres. Archéologie de la reliure et de la restauration aux Archives nationales au prisme des archives de l’atelier »Technè, 57 | 2024, 30-37.

Référence électronique

Lucie Moruzzis, « Du registre aux registres. Archéologie de la reliure et de la restauration aux Archives nationales au prisme des archives de l’atelier »Technè [En ligne], 57 | 2024, mis en ligne le 26 septembre 2025, consulté le 09 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/techne/22157 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12cw1

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Auteur

Lucie Moruzzis

Relieure, conservatrice-restauratrice spécialisée en arts graphiques et livres, Archives nationales de France, centre Jean Mabillon – École nationale des chartes et Centre Gabriel Naudé, ENSSIB, Paris (lucie.moruzzis[at]culture.gouv.fr).

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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