Lettres de Jean-Baptiste Pierre Le Brun à Simon Denis
« Depuis Paris le 13 prairial l’an 5in ou le 2 juin [1er juin 1797],
Je reçois donc pourtant mon cher Denis de vos nouvelles dirrectements. Vous ditte m’avoir écrie. Je vous en livres autant le tout sans reponce de votres part. J’ay crue que vous m’aviez oublier mais puisque cela n’est pas et que nous sommes en vie tout deux, non seulements nous nous recrierons mais encor’il fault esperré que nous nous reverons. Croiez bien que ce ne sera jamais ausie pronts que je le dezirre quard quoy que j’était un peux facher de votres négligence à mon égard, je ne puis vous en vouloir, ausie n’en parlon plus. Quand l’on a femme aimable et enfans, l’on néglige les apsans. J’ignore sci vous avez des nouvelles de ma famille qui est mintenan à Pétersbourg. Et qui doit le quitté incesamants pour se raprocher de nos contré. Et travaille toujours avec la même ardeur et paroits optenir toujour les même sucsais quoyqu’il paroits que ce pays-là ne sera plus ausie hutille qu’il l’a étée pour les artiste.
Je suis bien aise que vous aiez vu mon ancien camarade et bonn amie Barthelemi1. S’est le meilleur garson de la terre que j’aime beaucoup. J’espèrre qu’il ne tarderas pas à estres de retour. Quard je crois que voilà la missions dont il a été chargé bien avancer. J’avou que les richesse don notres Museum va estres orné, sera fait pour Apelle des quatres partie du monde. Tout les hommes qui aime et cultive les arts. Malgré tout, je ne renonserez pas à aller voir l’Italie. Sest monuments, sest fresque et sest statu. Sans conté le climates et la patrie de ses hommes imortel, tout i est vivant pour le génie éclairé.
Vous croiez bien que je partage la dousse aisance don vous paraissé jouir. Je regrette sependent que votre santée ne soit pas plus solide et vous aucupe de temps à autres. Je vous soitte donc plus de santée puisque vous c’est le don le plus précieux : quoy que les Anglois ont un proverbe qui dit que ren ne durre tant qu’un pots fellé.
Parlon de votre talan. J’avou que quand vous ne mussier envoier qu’une toille de 6 tout les années et m’u montré vos progrets et que j’u partagé votres gloire naiant vu isie en général que vos premier pas dans ce pays. Je crois que vous ferier bien de taché qu’un bon ouvrage de vous passe dans ce pays pour estres placé à l’expausitions du Sallon. Quard encor il ne fault pas que la réputations soit seulements dans un pays, autrements la gloire de l’artiste à la longue n’ie perd rien mais lui-même n’en retirre pas le fruits. Nous avons isie plusieur artiste qui ont fait de grand progrets et qui son digne de vous donné de l’émulation. Il vien de partire pour l’Italie un jeune homme nommé Bertin2, élève de Valantienne qui a les plus grande dispausitions. S’il profitte de son voiage comme je n’en doutte pas, il deviendra un des plus grand hommes de ce genre. Je vois avec plaisir que vous ne faitte rien sans la nature. Ce n’est qu’avec elle que l’on a du talan. Sa plus médiocre imitation fidel fait plaisir. Isie lorsque l’on mets le choix dans sest citte, la finesse du ton dans sa coulleur, sest effet piquant souvent azar de la nature, l’on est peintre par excellence.
Je vous envoy un petit calque d’un des plus fin tableaux du Bourdon qui est du ton le plus arganté de Teniers. Je ne le quitte pas et l’é dans ma chambre à couche. Il est de la même grandeur que le papier vernie. Sie dans vos moments, vous pouvé m’envoier un qui puisse ifaire pendent. Je ne vous aucuperais pas longtemps et il serait le motiffe de m’entretenir plus souvent de vous, de vos progrets et de talans. Je vous embrasse insie que toute votre famille. Et croiez que personnes ne vous est plus sincèrement atacher que votres amys.
Lebrun
Rue du Gros Chenet.
Sci les plis du papier venir marque trops, en le serant un peu chauffé, il disparaitron. »
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« Paris le 27 mars 1805,
Mon cher amy,
J’ay vu que vous n’aviez pas resue les deux lettres que je vous écrivie dans leur temps en réponce à votre de celle du 26 dexembre 1801 et 13 janvier 1802 par laquelle vous m’anoncer mon petit tableau par la voy du cardinal Caprara3. Je n’en ne donc jamais entendu parlée nie ne pu decouvrire se qu’ils est devenu. Mr Cacault4 que j’ay même étée voir à cette égard ne m’a rien pu aprendre de positiffe. Il m’a adressé à un Mr l’Abée Junior chez le Cardinal Caprara à qui j’ay écrie à se sujets. Et ne m’a pas répondu. Insie donc mon amy faute de renseignement plus positiffe, je ne puis recouvré se tableau. Je n’é donc jamais resue autres tableaux de vous que le premier petit et le grand que vous fitte pour mon sallon ou il ne pu aller sans que l’on changa les mesure.
J’aprie avec bien de la peinne la mort de votres cher femme et tout l’ambaras et chagrin que cela vous cauza mais il faut du courage pour surmonté les évennement de la vie. Votres cher filles vous reste et sera pour vous une consollations bien douce. L’on die même qu’els a du talan. Et vous conseille bien de lui faire cultivé quard les talant son la premier richesse et la plus sure. J’espèrre donc mon amy que la présente vous trouvera en bonne santée. J’ay vu le magnifique tableau que vous avez fait pour le maréchal Murat. Il [est : coupé ?] beau comme un beau Pinackert. Bravo mon amy, du courage et l’imortalitté couronnera vos traveaux. Il y a encor isie deux grande Vu des laques et envirron de Naples dont un Soleille couchant qui sont délicieux : cest deux tableaux de vous sont au musée de l’écolle française à Versailles.
Vous saurez donc que ma femme est revenue insie que ma fille qui s’est mariée en Russie. Quels est [c’est de ma femme don je parle] mentenan à Londres. Nous espérons la revoir à Paris ce printem.
Du reste, j’ay vu il y a 6 mois l’amy Hommegand5 qui est venu voir le Salon. Tout dezirre vous voir mais mon amitié pour vous m’engage tant que vous aurez des traveaux bien paie de les faire de suitte quard isie les artiste sont en trop grands nombres et ont peult d’ouvrages. Je ne ser pourquoy vous lors qu’ils y a de hu tant de beaux tableaux à vandre dont toute l’Italie qui se sont donné pour rien, vous n’avez pas azardé de m’en envoier plusieur. Sie par hazar vous vous fussier trompé sur l’un, vous ne l’auriez pas fait sur les autres et l’un dans l’autres, nous aurions pu gagner de l’argent. Sie vous connoisser quelque beau Claude Le Lorain ou des premier maîtres des encienne écolle romaines, donné mon avis. S’il était d’un fort prie ou s’il était de bon marché, alor azardé un petit envoy jusqu’à 2000 franc que vous tireriez sur moy à trois mois etcrivé-moy donc plus souvent et croiez à l’amitié que je vous et dévoué pour la vie.
Votres amy. Le Brun »
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« Rome le 19 juin 1808
Mon cher ami,
Monsieur Simoni6 m’a remie ta lettres du 15 avril. Il m’atandais isie avec impatience. J’ay été trompé dans mon attante puisque tu avais aprie mon arrivé. Je m’était fait une fette de tombe chez toi et de t’embrassé sans que tu t’en fu doutté insie que toute ta famille. Puisque je n’ez pu te donné cette surprise. Tu est le premier pour qui je prend la plume. A Rome, mon premier soin a été de m’informé de la santé de ta famille et de ta réputations. Tu juge que c’étoit là tout ce qui pouvais intéressé ton vielle ami. Tu dois bien jugé de l’impatiese que j’ay isie. Je voudrais voir tout à la fois puis mon voiages à 2 but. 1° De donné l’Italie tel quel est. C’est-à-dire une descriptions de tout ce qui peult interessé les peintres, les sculpteur et l’antiquaire. 2° D’achetté quelque beau tableaux pour paie les fray de mon voiage insie donc tu me fera le plaisir de te rapellier et de me faire une notte de se qui poura estre à vandre, n’importe l’écolle et les maîtres pourpeu que se soit des premier maîtres et beau. 2° une autre notte des gallery et collections particulier intéressante à décrire dans mon voiage.
[dans la marge : Naples ]
Cela fait, tu sera et sora quoi que bien vieilli, je ne pas quitte ma goute et q’une jolie filles bien jeunes et bien fraiche me donnera de l’apetie alors nous dinnerions ensemble en partie quaré et pouron jouir des arts, de l’amitié et du charme de la vie. Amen.
Donc tout cela pour le miaux, idique moi arrante prontement un logement convenable le plus près de toy. Affin que nous ne nous quitions guerre quard, je restere peult de temps à Naples. Je compte partire sous peult. L’on die que la routte n’est nie bonne nie sur malgré tout cela s’il plait adieu. J’esperre te voir, t’embrassse en bonne santé insie que tout se qui t’apartien.
Ton ami Le Brun
Peintres de plusieurs académie. »
A Venize, je vous enverrez la rép.
Le Brun
A Rome chez Mr Torlonia7
A Florence chez Mr Jn Gal Eynard8
A Paris en son hôtel rue du Gros Chenet n° 4
A dieux conservez tout le souvenir d’une ami qui vous emporte, dans son cœur, que le bonheures don vous jouissé ne soi jamais troublé mais qu’ils croisse au seint des vertu et des talans. Je partagerez vos plaisir et vos peinnes partout ou je serez et vous sere aimables. J’ai voulu faire un heureux. Continuer puisque le siel vous l’a confier.
Votre ami pour la vie, Le Brun
Le 1er aoust 1808. »
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« Rome, le vendredi 8 aoust 1808
En arrivan à 11 heures
Mon cher bonnami,
Je sent trops la vive impatiense que tu a de recevoir de mes nouvelles et l’entendu et éternell attachement que tu me porte insie que tout se qui t’apartient doit êtres paié de retour. Je m’aits donc en arrivan la plume à la main pour t’aprendre que vous quitâmes Naples mercredi à 2h 1/2, que nous sommes venu couché à St Agathe que le jeudy nous partîmes à 4 heures du matin et vimme coucher à Velletri à 7 heures du soir et que se matin, nous partîmes de 6 heures pour arrivé à 10. Le tout, sans recontres nie accident fâcheux. Mon illustre compagnon à hu la gloire hiavie vers les midie de se couvrire par le froid et sur les cinque heures de se couvrire encore contre le chault. En traversant les Marais Pontin, il a plu et de Simonne s’est crue perdu. Au total, nous sommes arrivé sain et sauffe, en bonne santée. Voilà pour le phisique. Quand au maural, c’est autres chause : nous disions voilà l’heur du dinné, nos bons ami sont à tables. Il parle de nous et probablement il boieve un coup à notre santée. Entre 4 et 5 je disais, l’ami Denis va faire sa sieste et se reposé de son travaille. Je vois la petite meer Entoinette l’allée réveillé. Moi je ser comme el sie prend mai je n‘en dirré rien à son réveille. Le bonne ami ne parla et n’a pu lui dirre son avis sur ce qu’il a fait de beau le matin. Et nos petites promenades sont finie. Fait moi l’amitié bonnami d’embrasse la bonne et dousse Genevieve pour moi sans oublier ton estimables Antoinette, présente aussi mes respects à Madame la Comtesse Joblonoska9. Mil chause au bon Lardin s’il est encor à Naples.
Je te dirre que tout les tableaux ont manqué d’estre perdu par le bon du roulleau qui le soutenait suspendu en l’aire qui était de vieux bois et qui s’est rompu. Le frotement a été tell que tout le rubans on disparu au 3 premier cousue en ron qui on resiste. Le petit Vollaire a perdu une figure et a le plus souffert. J’avou que j’ay frémie pour mon petit temple de Tivoli quard il fera la gloire de mon ami et la mienne.
Dieux bons et cher amie ne m’oublier jamais un instant quard vous serez tout ma vie dans mon cœur.
Ton amy Le Brun
Je n’é été visitté nie à la sortie de Naples nie à l’antré de Rome or la permission n’a pas servie et il n’en a rien coutté. »
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« Paris, ce 12 août 1808,
Mon cher et bien bon monsieur Denys, permettez je vous prie que je rappelle Brunette pour laquelle vous avez eu autrefois tant de bonté à votre souvenir. Vous ne m’avez donc pas oublié mon cher monsieur Denys et vous vous êtes donc bien entretenu de moi avec mon bon père qui a été si heureux de vous retrouver après tant d’années d’absence. Il me dit que nous aurons bientôt le plaisir de vous posséder ainsi que votre chère famille. Mon père m’apprend que vous êtes aussi heureux dans le choix de votre nouvelle épouse que vous ne l’étiez avec celle que j’ai connue. Votre chère Geneviève, me dit mon père, un ange d’amabilité et de douceur que je serai charmé d’embrasser cette chère enfant que j’ai vu si petite. En attendant que j’aye ce plaisir, faites-le pour moi, je vous prie. J’apprends également avec une satisfaction bien vraie que la fortune rends justice mon cher monsieur Denys et que vous n’avez rien à désirer de ce côté. J’envie bien le sort de mon père qui a bien jouie en vous voyant le plus beau talent en paysage que nous possédions. Vous pouvez être assuré qu’il est des plus heureux de tous vos succès.
Adieu mon bon monsieur Denys. Je ne puis rien vous dire pour ma mère attendu qu’elle est en Suisse. Elle sera bien charmé d’apprendre que nous aurons le plaisir de vous voir cet hiver à Paris. Adieu, recevez l’assurance de tous mes sentimens les plus attachés et les plus affectueux.
Julie Le Brun Nigris »
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« Rome, le 16 août 1808
Mon bien bonne ami. J’atandrais de vos nouvelles avec une vive impatiense d’autant plus que Mr Landin10 m’avais die que ta bonne Entoinette avais prie medesine et quels n’était pas bien. J’ay donc ausitôt partagé ton enquiétude mais je voi que tout est rétablie et que vous êtes heureux quard san la santé l’on n’a pas de bonnes heureux or ménagez-la bien tout11. Et que mes bons petits enfans ne me donne pas d’inquiétude. Il n’est pas de jours que je ne parle de toi, de tes progrets et de ton heureux ménages. Mr Dazincourt12 se plain de ce que tu l’a oublier. J’ai vu hier 4 tableaux délicieux de toit chez le Prince Poniatoski13 et tu juge tout ce que j’en et die. J’ai ausie vu au bal du Général Miolis14 le bonne amie de ta cher Entoinette. Tu vois que je suis bien indiscret de t’apprendre cela. C’est sans vouloir le nommé, Vicard15 qui était venu avec Mr Miotte16. Je ne pu l’aler voir aiant aprie trop tard son arrivé. Sa femmes ne doit partire que demain aiant resue des ordres pour qu’ils arrive demain plus tault, insie die à ta cher Antoinette qu’el ne pleur plus qu’el revera son bonn amie Vicar qui languit sans l’avoir quard il ne m’a entretenu que de vous et de ce dont tu ne me l’avais chargé pour mois.
Voisie mon régime : à 5 heures du matin en voiture voir les église jusqu’à 10. Je rentre, m’abille et va courant les palais ou particulier qui veut vendre. Je rentre à 2 heures dinnée et lesse tombe l’ardeur du soleil. Je resort à 5 alors je va rendre les visite d’obligations et d’uzage ou je va chez mon ami Lethièrre17 qui a été sensibles à ton amitié puis je rentre à 9 ou 10 heures et me voilà dans mes draps à atandre le jour pour recommanser le landemain. Je compte sependent ne pas passer plus de 20 jour isie malgré tout l’intérest que j’ay à visité quard j’ay bien du pays à voir insie je vous écrire avan mon départ. Voi comme j’ay été mal servie je te écrie le même jours que Simonne j’ay paié le port à l’estaffette pour que tu la resoive avant lui. Au lieux de cela, lui l’a envoier par la poste ordinaire et il est arrivé avant moi et j’en est été piqué. Resoit donc le gage de mon éternel amitié et embrasse ta bien aimé Entoinette et la dousse et jentille Jenevieve.
Ton ami Le Brun
Je ne te tien pas quitte ma bonne Jenevive. Songe que je va te voir tout les jours et que tu dois me montré se que tu as dessinné le matin quard sans dessins, pas de forme et sans forme, pas de peintures. Tu est ma petite fille. Songe que je t’aime et te grondé, c’est un bon pèr qui ne veult pas perdre nie gatté son enfan.
Je t’embrasse du meilleur de mon cœur. »
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« Rome le 3 7bre 1808
Mes bons et cher ami, s’est après avoir vue et parler à sa majesté le Roy de Naples (Prince Murat) qui est arrivé se matin à 5 heures et qui repart à 4 heures après midi pour aller dinné à Albanno chez la Princesse Borguese que je profitte de l’aucations d’un vielle ami Laurimier18 que tu [a] [page coupée] déjà connue jadis par ses talan mentenant commissaire pour la ville Borgueze avec mon encienne ami Pâris, l’architecte. M’aiant demdandé une lettres pour toi j’ay donc crue devoir profité de l’aucasions. J’ay donc resue ton aimables lettres du 12 22 du mois passer. Tu ne peult consevoir tout le plaisir qu’il m’a fait, combien je l’ez baizé. Il me semblais estre encor avec vous tout et quand j’aurais quitté l’amante la plus adorré, je n’es pas éprouvé plus de plaisir. Tu m’aprand donc que l’amitié est un sentiments plus fort et plus durables et c’est à 500 lieux de chez moi que je l’es éprouvé a bonn ami ne nou quitton donc plus.
J’ay pourtant vue la collections de l’amie de la bonne et aimable Entoinette. Ne va pas lui dirre que cest sentiments son partagée par moi quard el en serais jalouse. C’est tu l’a déjà devinné c’est Vicard qui a étallé dans 4 grande pièce au Palais Farnaise plus de 400 tableaux qui prouve son peult de moi en son amour pour son arts. Et vraiment il fault tout son économie et tout ses connoissance pour avoir réunie une aussi belle collections. Il l’a, di-t-on, quitté depuis trois jour et se prose, dit-t-on, de la venir voir à la fin d’octobre. J’ay encor oublier de te dirre que sest envieux vont jusqu’à dirre que ce n’est pas la moitié de se qu’ils posède.
Je te remersie bien de la lettres que tu as fait remestres à Md la Ctesse Jablonska. Ell m’ie a répondu et m’a même die qu’el alais demeuré près de chez vous. Die-lui que je lui envie tout les baiser qu’el vous donne mais que je lui proibe le moth parresseux à mon égard, qu’el m’a souligné dans sa lettres. Aprand-lui que Mr Lardin est partie d’hiaire pour Florence pleuran Rome mais que le cher papa veult que l’on revienne. Mde Faboime19 a perdu son père et est plongé dans la douleur. Lardin a resue des lettres qui la priais de les excuzé pour le moment présent.
C’est avec bien de la peinne que j’aprand que cette bonne Entoinette souffre encor des douleur dans les rains. Je te conseille de la frotté avec le plat de la main ou par la petite Geneviève. Ce n’est souvent que des vents. Je lui conseille en outre de manger de bon raisins bien mure à déjeuné et de temps en temps dans la journée, cela netoi le foi qui s’engorge et donne des douleur de cotté. Il fault en prendre tout la saison tant que l’on peult en avoir. Je suis loin de croire qu’el est besoin de mieux parlée le français mais c’ette une petite coquetterie pour apprendre. Sest petite tournure de française rechercher. Je n’aprand pas moins avec un viffe plaisir combien la bonne Geneviève s’ocupe à dessinner. C’est la basse de tout. El verra combien el aquerrera de facillité à rendre tout ce qu’el voudra faire et peult toujour copié de bonne étude d’après les tienne et faire ausie des croquis arretté d’après de bonne estempes que tu a et en faire beaucoup insie que d’après nature et quand el sera à Paris nous ne menqueron de rien. Je m’ocouperé d’elle comme de ma fille insie mes bons ami jouissons tout d’anvance d’une avenir heureux et paisibles. Oui mon bonne ami, il me parait bien long avan que je vous voit tout chez ton ami. Tu voi que voilà déjà un mois d’écoullé, il ni a plu hu un jour que je n’est penser à vous tout et à la besogne quitte à faire mais tout cela se fera quard lors que l’on veult bien quelque chause, l’on en vien à boue. Prend sependent garde à trop te fatigué. Ta santée générallement est délicatte insie ménage-là pour nous tout qui t’aimon bien. Tu va voir sie je t’ez oublier auprès de Mde Le Brun et de ma famille. Je te joins cie-inclue un fraguement de lettre que je vien de resevoir plus une très grande lettres pour toi. Prand garde surtout qu’il ne l’écraze le pieds.
Mon cher aimable Genevieve, venez que je vous embrasse quard je dois ausie répondre au chose aimables que vous me ditte. La plus belle éloquense et celle que vous savez si bien rendre puisque c’est celle de votre cœur. L’esprit ne gatte que trops souvent ce que la nature nous a donné. Oui cher ami, aprais vous ferez des progrets et nous aurons bien soins de tout se qui te sera agréables. Cher petite ange, je va encor vous embrassé pour papa et bonne Genevie.
Die-moi ausie quand j’aprandré ma nominations à votre institu quard je n’en n’é parlé à personne jusqu’à ce que tout soit fait. Alors tu te chargera de m’envoier cela insie que le modelle de l’uniforme quard je veux ausie en faire faire un. Autres chause, c’est ausie la nottte de l’Entiquitté du musée que tu m’a promie qu’il ne faudra pas oublier par quelques aucasions quand quelcun viendra de mon costé. Je vous quitte pour asisterre à mes encaissages quard les douanes isie sont bien le diambles. Il me font pedre mon tant et son fort coutteuse. J’ay encor isis atrapée une 20aines de tableaux. Adieu bon et cher amie.
Je veux encor que la bonne Antoinette m’écrire dans tes lettres deux ou trois lignes pour voir les progrets de son français et puis el sera que je l’aime bien et lui recommande bien de choier et soigner mon bon ami Denis20.
Adieux je vous quitte tout avec regret quard c’est un bon heure que de vous écrire à tout »
***
« De Florence, le 16 7bre 1808
A mon bon et mes bonnes ami,
Plus je m’éloigne de vous et plus je n’en croit prai. Lorsque je vois arrivé deux heures, je me dis alons que j’aille voir sie Denis a bien travaillé se matin et puis ma bonne Genevieve que je conseille de n’avoir que la peinture pour toute aucupation. Les talan sont la seul vrai richesse. Rien dans le court de la vie ne peult vous les autez. Me voilà donc arrivé en bonne santée. J’aime à croire que l’ami Laurimier sera arrivé de même et t’aura remis ma lettres. Il ne contait faire qu’un séjour de huit jour parmis votre pays. Dans tous les cas, s’il y est encor lorsque tu le verra, rappelle-moi à son souvenir. Chemin fesan, me voilà encor resue de l’Académie étrusque de Cortonne. Puis arrivé isie, j’ay trouvé un très beau diplôme que m’a aussi nommé professeur de la ditte Académie de Genes avec la lettre la plus aubligente or me voilà encor classé parmi les peintres genois. J’ay encor fait à Rome pour environ six cent louis d’achats. Je compte resté encor isie une dizaines de jour et m’en aller par Bologne où je resterré un moment puis Ferare et Venise. Je compte t’envoier de Bologne mon adresse pour Venise. Je compte bien aprendre dans ta premier que la bonne Antoinette ne souffre plus de sa douleur dans les reins et que livre tout enthièr aux soins de son paysibles ménage. Vous penseer tout quelsque fois à moi-même au milieux de vos aucupations quard je n’en juge que d’après mon cœur. Je juge que lorsque tu resevra cette lettres, ton grand et belle ouvrages sera enthièrement fini. On a sie peult de chauze prais que ce n’est pas la peinnes d’en parler insie tu memamndra ce qui va t’aucupé ensuitte. Lorsque tu rencontrera non pas le grand mais le petit Raphael21, die-lui mil chause obligente de ma part et que lorsque l’on se sera mie à la raisons pour le Repas des Dieux du Rubens pour le Boteux de l’Espagnolette qu’ils vin alors vous l’aprendre et vous régallé d’un petit aire de tembour de Basque. Nos bonnes ami en seron ravie.
Le bon Lardin est encor isie pour 3 ou 4 jours et va s’an aller à Millan. J’ay revue isie ausie notres célèbre Senateur22 qui s’ocupe toujour de tableaux et me mets à contribution. L’aimable Madame Jablonska joui sans doutte de temps en temps du plaisir de vous voir. Je me propose de lui joindre isie un petit souvenir en dépie de ce quels s’est permie de m’appelé paresseux. Je vous embrasse donc de cœurs et dame tout trois et compte sur les sentiments éternel d’amitié que je vous et consacré pour la vie.
Votre ami Le Brun.
Lorsque tu sera à même de parler à sa majesté, tu poura lui dirre qu’ils fault qu’ils me fasse son correspondant pour tout ce qui tient aux arts à Paris. »
***
« De Bologne, le 8 8bre 1808,
Mes bons et cher amy, j’ay resue les deux lettres des 23 et 26 dernier qui m’ont fait une extraime plaisir. Je t’ait bien bersuadé23 que vous ameriez tout votres roy. Il est rempli d’energie, de talan et de bonne volonté. Il fera tout pour son peuple. Il aime les arts et travaillera à les mestre en honneur et pour leur prosperitté. Je te remersie de la notte des satu24. Ce qui m’a fait le plus grand plaisir, s’est d’aprendre que la bonne Entoinette n’es plus malade quard el est trop excellent pour la savoir souffrante. Je suis bien persuadé ausie que ma dousse et gentille Genevieve travaille serieusemen et avec amour, tout la jouissance en sera pour el aprais.
J’ay déjà envoier ta lettre à notre Brunette qui sera ravie et surtout lorsque nous seron réunie. J’ay depuis été nommé professeur de l’Académie de Florense. Die à notres petit Raphael qu’ils tache de nous avoir le Devos Rubens don j’ay grande envie, qu’ils le amenne à la raison et je verrez à faire une débauche. J’ay resue avec bien du plaisir un petit mot de Mde Jablonoska insie qu’une lettre pour Milan. En atandant que je lui écrive, remersie-là de son bon souvenir et que la personne c’est-à-dire Me Jean25 est une connaissance et une ami à moy quoi qu’ils soit premier ministre. Je crois qu’ils aura du plaisir à me revoir.
Par là seconde du 26
El m’a fait de la peinne et le plus grand bien de la notte des Bustes. Je voudrais bien mon cher Denys tu ne te lesse pas aller comme sela au premier avis : tout le monde et je suis de l’avoir adressé Lorimier card ses un bon garson, un bavard ennuieux souvent.
J’ay souvent de gouts pour l’œil des compositions qu’un autres et sela n’avais rien de choquand au contraire sela ne rentait pas dans le sisteme des compositions ordinaire. Le génie doit azardé par de novuelles routte à méri [mot coupé] les éloge tout fois que les chause sont possible et naturelle insie donc passe pour cette fois puisque cela est fait et je veux que la bonne Entoinette et Genevieve viene lorsqu’ils te viendra des donneur d’avis à defaire ce qui est fait qu’ils dize que tu n’est pas visible quand qu’un arbre soit plus hault plus bas plus ou moins, fu s’il est bien fait l’on admire. Et voilà tout autrement, il n’ie aurais pas de raisons pour en finir et en fesant bien, il fault pensé à la fortune à ta filles et à ta femme plus sest sorte d’opération alourdise l’ouvrages l’on se fatigue l’on a perdu du temps et voilà tout, enfin tu t’es satisfait songe bien à te méfier des changement consoit d’abord avec toute ta réflexion es puis executté sans chage que des bagatelle autrements tu te ruinera sela te jette dans une besogne du diable et tu aurais fait un tableaux de cent louis se temps. Aprand sela de l’amitié pendent sie sela a t’arrive encor. Je te tireré les oreilles et je donnerez la fe fessé deux amie s‘il el te le permette. Croi-tu que je ne me suis pas apersue dans le grenier beaucoup d’argent perdu et que d’autres ont été coupée à forse de refaire la même chause et lourdie au point qu’ils t’on dégoutée insie je suis ravie que cela fasse mieux mais que cela n’arive plus. Tu saura que Sentarel26 m’a fait ausie envie d’une manier charmante. Je les envoier par l’ami Fabre27 à Madame Simone pour amélioré le sien. J’ay à t’apprendre que le commissaire de Florence au lieu d’envoier mes 4 caisses de Rome par terre, a trouvé bon de les envoier par au à Pise que le bathelier au lieux de paié une écluse a chavirré que 2 caisse, celle des tableaux a resté du samedi au lundi dans l’au, qu’ils ont encor été à jour à venir à Pise qu’une de marbre et bronze i est resté 4 jour que la vase de cette rivière bourbeuse était antré dedans que cette caisse était une perte de 30 mill franc. Je suis donc partie par la pluie, le tonner, les éclaire, tout la nuit et arrivé le 1er du présent à Pise voir sie tout était perdu. J’ay 3 jour à réparé et à mestre en ordre le tout resté pour le faire retourné à Florence les 2 autres caisses ont resté sur le pont du bateaux sans etres mouillé, de là je suis été à Livourne. Je suis arrivé isie où dans la course le cheval du brancard s’est abatu et m’a fait sauté la tête sur le hault de ma voiture, m’a coupé le nez et mutillé le frond mais tout sela sechessera. Je n’écri qu’à toy, Je va partire de suitte pour Ferare puis Venize où tu pourra m’écrire à Mr Le Brun, peintre chez Mr Siri et Willhalm28 à Venize où je resterez une 10aines de jours, à Milan chez Mr Maumari Montelhon fils29.
Je te quitte pour te dirre d’embrassé mes deux bonne amie pour moy sur les yeux et n’aurez de plaisir que lorsque je vous reverez. Adieu mill baiser et amitié. Adieu. Le Brun ».
***
« Le samedi 19 novembre 1808
Mon cher ami,
J’ay trouvé à mon arrivé isie la lettre du 31 dernier où je suis en bonne et parfaitte santée, toute les petites plai fermé.
Le 16. Bien guerie prait à recommanser sitault mon arrivé, j’ay étée remetres la petite boete contenant les deux tableaux à Mr Cataneo30. Le 17, il est venu me voir et après avoir courue ensemble, il m’a fait l’amitié de dinnée avec moy. Le 18, je l’ez encor été prendre à la monoy et nous avons été voir quelque artiste et aujourd’hui je compte encor l’allée prendre pour faire quelsque course. Au demeuran, je ne vous parlerez pluis du petite évenements quard véritablements vous avez prie sela trop à cœur. J’ay resté comme tu vois par toutes les villes de Venise, Padou, Sienne, Veronne, Mantou, Brecia, Lodi dans tout ses dernier, j’ay fait peult d’achâts mais Venise a été une vraie minne et plus de deux cent obejets on tombé dans mes pattes. Je les atant avec impatiense isie. Tu ne saurais croire quels plaisir j’ay éprouvé en trouvant isie ta lettres, j’en avois besoins, je me retrouvé. Avec vous tout me semble toujour que nous alons nous mestre à tables. C’était pourtant le 2 aoust que j’ay sessé de vous voir et suis partie le 3 aoust. Cela fait 3 mois selon ta lettres et plus, et ton grand ouvrages n’est pas therminée. J’aprouve et bien que tu porte une telle ouvrages à sa perfections néanmoins j’avais calculée sa fin total en six semaines et s’est grand chagement t’on couttté le surplus dieu soit loué sela est fait, tu est comptant et moi ausie puisque tu die que sela produit un sie bonne effet mais atuellement je veux que le bonne ami pense à l’existance de la bonne et dousse Genevieve puis à cette excellente ménager Antoinette dont tu m’a die tant de bien et qui m’a paru le meritté à tant d’égard, tu ser que je vous regarde tout comme mais enfants et que je ne changerez jamais à leur égard. Tu me les a recomandé comme Damidas et j’ay accepté avec plaisir insie tu es tranquils sur leur sort mais comme tout deux nous sommes mortel, il fault travaillée donc pour leur existanse et nous serons heureux tout voilà se qui doit mentenant t’aucupé.
Ma femme est de retour à Paris et vien di-t-on de se logée à la campagne où el parais vouloir se retirré enthierement. Ma fille m’a chargée de mill chause pour la bonne Genevieve et pour toi sans oublier notres cher Antoinette qu’el regarde comme ta femme d’après se que je lui en et écris et vous atant tout avec autant d’inpatiense que moi.
Quand au chevalier Apianni31, il revien de la campagne demain et je compte le voir ausietault et lui remetre ta lettres. Il parais s’etres fait du tor par sa dignité et son amour propre à etres auprès des grand. S’est son affaire.
Quand à sa majesté, j’était sûr de l’acoeuil qu’ils te ferais, le méritant à tout égard mais une fois j’u aucations de lui parlée de toy et de ton tableaux qu’il a et lui die que personnes null part ne pourrais lutter avec toi, il n’oublira sûrement pas sela. Je suis encor plus connue de sa femme insie toi à l’un et à l’autres. Lorsque l’aucasions s’em presentera, tu poura les entretenir de moi et leur dirre de me faire chargé de la partie correspondan des arts en France vu que je serais toujours charmé d’[illisible] d’estres attac.
Pour toi, il sera bien de suivres la reinne, de lui donné des leson, sans lui parlée du partie définitive que tu prendra d’autant qu’ils est probable qu’ils te comandra des travaux et au moment, tu suposera des affaire de famille indispensables plus la reconnaissance que tu dois aurois des pagnes qui à tout fait pour toi en prometant de retourné et tout s’arangera. Comme sela, tu ne médie pas de quel œil il a vu Viecard nie sie l’on c’est aucupé de votres institu isie je suis partie interessé. Je crois ausie t’avoir die que je suis resue de l’Académie emperial de Florense. J’ay éprouvé des brouillard et de la pluie en routte. Je crain fort pour beaucoup de neige sur le monts Cenis. Je me hate à forse quard le sallon est dit-on le plus beau que l’on n’est jamais vu cette anné. La palme est à Girodet, Carle Vernet, Gros, Davide, Mennier, Prudon, Guérin a faiblie, Berthelemi ausie réusie et beaucoup d’autres. L’Empereur a donné la croix à seux soulignée et des médailles à d’autres tel que Fabres. X. Il me tarde de voir tout cela pour t’en rendre compte. Gérard a faiblie ausie. Je connois l’ouvrages pourtant qui est bien, cela te montres la force des autres. Je regrette bien que tu n’est pas vu un tel Sallon. Ta femme a-t-el resue des nouvelles de Scimonne ? J’en atandais isie que je n’ez pas encor resue.
Adieux donc monsieur Denis. Je t’embrasse de cœur et d’âme insie que ma Jenevieve et mon Entoinette. Pour la vie, tout à vous. Le Brun.
Repelle moi à l’aimable Comptesse, ma compagnes de voiages, ditte-lui que j’aprandré avec plaisir ses sucses . Il ne peult sest doutté de l’intérest que j’ie prand quard au Vésuve, nous avons vu une cuisse bien blanche et s’est insie di-t-on que Vénus remporta la pome »
« Mes bonnes ami pour beaucoup de jense32 promettres et tenir son deux mais pour nous promettres et tenir son un je crosi bien que vous n’en n’avée pas doutté à me faire que j’en rencontreré d’autres. Je vous les enverrez, vous ne doutterez donc plus qu’àprès moi, l’on ne viendra pas traquassé votre petite avoir vous ne serez jamais ausie heureuze que je vous soitte rien ne nous manque que d’estres plus pray les un des autres. Cette heureux temps viendra insie soufron patiaman les maux de l’apsense. Continué vos bon soins à mon excellent ami, s’est le prodigué à moi-même et vous embrasse tout du meilleur de mon cœur.
Le Brun.
Ce 20 janv. »
***
« Paris, le 20 janvier 1809
Mes bons et cher ami,
J’ay resue tout les lettres que votres amitié m’a adressé et suis arrivé enfin à Paris en bonne santée non pas sans avoir couru plusieur dangée qui n’on ehu aucunes suitte facheuse. La rigeur de la saisons en partie en a été la cause. Deux tourmente ont ehu lieux sur le mon Sénis lors de mon passages et j’ay étée 14 jour à venir de Thurin à Paris. Les resort de ma voitures se sont cassé. Enfin j’ay malgrée moi été entrainée près d’un mois de plus pour arrivée à Paris où le segond jour de mon arrivée j’ay atrapée un rume qui me tient encor par suitte de mon experiense souvien-toy bonne ami qu’ils ne fault pas se mestres en routte ou pour mieux dirre sie trouvé depuis le mois de novembre jusque et y comprie mars de plus l’Empereur a doublé le prie des poste pendent cest cinque mois sur la routte du mont Cinie et le mal qu’ils y on en a été la cause. Je suis donc arrivée à temps pour voir presque tout le Salon qui a été prolongé à deux reprise. J’ay ehu le plaisir d’ie voir un tableau très beau de toi où il y a dans la gauches un soreau lutant comme un chien, sur la droite un raion de plui, tableau d’environ deux Pd 1/2 ou 3 pieds de long sur deux de hauteur. Il t’a fait beaucoup d’honneur et soutien ta réputations. L’amie Ommeganck a fait exposée ausie 3 à quatres tableaux qui véritablements sont dignes d’Adrien Van den Velde. Tu juge bien que je n’ez pas été le dernier à faire ton élog et celle de notres ami. Tu a aprie dans son temps que j’ay fait tel commission. A Millan, Apiani m’a remi ausie ton tableaux. J’ignore sie tu a sue que se tableaux a été tachée dans le ciel de coullure de quelsque liquide. J’aissairez lorsqu’ils sera arrivé à la faire disparoitres. Ce tableaux qui t’a donné beaucoup de peinne a peut-aitres été prie à un moment trop tard du jour et par un ton loccalle trops rougâtres. Se sont de ses effet quoi que vrai qui ne lesse pas de coutte beaucoup de peinnes à l’artiste don on ne leur sur pas de gré. Il est préférable de choisir des aspecte lumineux et piquand en plaçant des masse de lumier entremellé de ses ton vif et piquand.
Tu aprendra avec plaisir que je suis rentré avec près de six cent tableaux dans ma tournée de deux année. Tu saura encor que j’ay aquit le chef d’œuvres de Karel Dujardin tant pour le capital que pour la plus belle qualitté de se maîtres. Je l’ay paié un prie foux mais rien ne m’a pu arretté pour le posséder33.
Je te dirré mentenant que je nez resue aucunnes nouvelles de Simonne à qui j’avais demandé de m’envoier plusieurs petites bagues. J’ignore sie notre bonne Entoinette a resue son petit souvenir d’amitié et s’il a été bien monté quard je l’avais acquité d’avanse pourque cela soit le plus solidement et le mieux possibles. J’aime à croire que ce n’est pas sa négligense qui la porté à ne pas m’instruire de tout cela et qu’ils est en bonne santé insie que son estimables femme. Je te prieré lorsque tu viendra à Paris, de me raporté le petit portrait de Sentares que je lui en voier de Florense pour perfectiauné son petit cammé.
Il fault pourtant que je vous embrasse tout pour le renouvellement de cette année qui j’espèrre sera heureuse pour moy que la dernier puisque j’aurez le plaisir de vous voir et de vous embrassé. Je ne doutte pas que notres bonne Genevieve travaille de manière à me surprandre et ser combien je l’aime et quels ne peult rien m’offrire de plus agréables avec sa dousse et aimables figures que les progrets qu’els peult faire. Dans un arts que j’idolâtres et qui est sie propre à faire estimé seux qui les cultive , j’aurez donc plaisir d’aprendre que tout mon bon ménage se porte bien, que tout réusie à leur gré, que notres grande et bonne page de la vu de Naples est thérminée au gré des plus severre sanseur et qu’el mestera le seau à ta gloire et à ta réputations après m’avoir donné de vos nouvelles à tout et dans les plus petit détaille, tu m’entretiendra de notres vailland et dignes monarque qui va faire le bonheure d’un peuple enthier par ses haute qualité, son afabilité. Donne-moi ausie des nouvelles de votres institu don je n’entant plus parler. Comme j’ie était intéressé non pas comme notre bon Larive34, j’aprendré avec plaisir où tout cela en est. Tu aura comme moi aprie tout les évennements arrivé en Espagnes et tu aura hu bien de lin qui étude de ton auguste protecteur et je regarde comme fort heureux que tes traveaux t es retenu quard j’aurais et hu bien du chagrin de vous savoir dans une telle bagar. Tu ser que Voltaire a die : beaux arts anfan de la paix et du silense. Madame Le Brun t’atant avec impatiense pour te montré tout les paysages qu’els a fait en Suisse, Brunette ausie a fait beaucoup de progrets. Il me charge de m chause pour vous trois et se fon une fette de vous voir et de vous embrassé. Je n’ez pas besoins de te dirre combien j’ay de besognes. Il te sufira de savoir que je n’ez encor été voir personnes.
Sie-joints un petit paquet que je trouve sous ma mains que j’adresse à la bonne Jenevieve et à l’utille et excellente ménager Antoinette. Ce qui assure leur tranquilité à même que j’en trouverez. Je leur récriré mais il sont tout biffé.
Je ne serais pas fâché sie notres grand Raphale revoiait les personnages qui peuvee dispaué de l’Asemblée des dieux du Rubense et Breughel et anfin sie en intéressant quelcun d’une 50aines de sequin, l’on ne pourais pas l’optenir à un prix doux. Qu’ils fasse donc de nouvelles démarche avec soins et qu’ils me marque le dernier prie auquel l’on pourais l’optenir affin que cela soit desidée de manier ou d’autres, alors je n’ie penserez plus.
Adieu bon et cher ami. Je vous embrasse tout du millier de mon cœur.
Votre ami pour la vie. Le Brun.
Mill souvenir à l’aimable comptesse sie el est encor sur votre rivages. Qu’est devenu Vicard ? »
***
« De Paris, le 11 juillet 1809
Mes bons et cher ami,
Vault mieux tard que jamais. Vous m’aurez acuzé de négligense & vous alez jugé sie j’ay tor. J’arive. Il fault ouvrire sest caisse et successivement celle qui arrive. Il y a plus de six cent tableaux, des bronzes, des marbres, des tablees &. Il fault travaillé aux avarie causé par le voiages. Il fault rentoillé, rebaré, netoier, reprendre et me voilà depuis 5 heures du matin jusqu’à 7 heures du soir à nétoier et à peindres. Voilà ma vie depuis le 1er janvier. Je n’ez été voir âme qui vive à Paris. J’ay resue beaucoup de visite. Je n’en née pas rendu. Je ne suis sortie que pour marié la fille de Vigée qui a épousée son oncles, frère de Mde Vigée35. J’ay de plus fait un catalogue et vente de Cailar36. J’ay fait imprimé un catalogue du Baron de Hoorn montant à 728 article d’objets rare37. Tu remestra un au roy et à la reinnes et à seux que tu jugera convenables et dignes d’apprécier les rareté qu’ils renferme. Se souvenir de ma part leur sera agréables vu que le roy m’a parfaitement aceuilli à Rome au Palais Farnèse. Il que je beaucoup sa belle et dignes épouse connois mentemant. Je n’ez encor pu répondre à personnes. Vous êtes les premier avec qui je veux m’entretenir.
1° J’y hu deux violent rume don un que je tient encore.
2° J’ay bu de l’au segonde croiant boir du vin blanc
3° Je me suis prie et écrazé les 3 doits de la main droitte don les ongles repousse.
4° Ma fille vien d’aovir la rougol maladie qui raigne
5° Mde Le Brun a fait une chutte en desandant de sa voiture. En outres les violente contusion, a manqué d’etres écrasé par les roux.
Voilà tout les évennemen mentant tu juge de tout le monde qui veult voir mes tableaux. He bien san quitte et aidé par 3 personnes à peinnes sui ge à 200 de pray. Et sependent 20 étant de mill francs son partis.
L’ami Girodet a du te croire relativement à Piquignot38. Je ne perd pas de vu non plus les copie que tu dézirre faire faire. Patiente un peu. Je suis scie acablé de travail que je ne ser que travaille du soir au matin.
Pour faire les bordures, juge quel ouvrages. En outre je dessine, grave et fait un trait qui indique la compositions de chaque tableaux. Je t’enverré cette ouvrages qui hira à plus de cent. Tu vois quel infernal bezogne je me suis donné-là. Tu voi que je n’ez pas une minutte nie jour nie nuit ausie. Je ne dor que 5 et 6 heures au plus dans les 24. Tout le monde crain que je ne tombe malade sérieusement. Tu juge bien qu’ils m’est impossible de ne pas aller comme cela autrements j’en aurais pour six anné.
En arrivan à Paris, j’ay couru au Sallon qui était admirable. Jamais l’on n’a vu nie n’en verra un semblable. Hommeganck avais plusieur tableaux dont un capital réellement beau comme un Adrien Van den Velde. L’on avais ausie mie un tableau de toi, en travers où sur la gauches, il y avais un bou d’orage et sur la gauche deux toreau. Il t’a fait honneur et je n’en et été bien comptant.
Voilà don ton sort fixée, tu juge chez amie cie cette nouvelle m’a ravie quoique me voilà privé de te voir. Il fault savoir sacriffier son bonheurs et sest jouissance à cest ami. Voilà comme l’on aime bien. Je ne puis te dire combien il m’en coutte quard je m’étais fait un bonheure de vous posédé tout. Et malgré tout, je compte qu’un jour viendra où tu optiendra un congée. Je suis en même temps charmé que tu n’est pas été en Espagnes vu que c’est une étaignoire pour les arts que se pais et que l’autres et propre à ta santée. Mentenant que fai-tu ? Envoi-tu ton grand tableaux en Espagnes ? Et fera-tu toutjours le pendent ?
J’ay oublié de te dirre que j’ay fait redoré ma chambre à couché qui n’est decoré que de tableaux de ma femme, des deux tiens et d’autres présent et souvenir d’amitié de mes amis. Que toute la journée, je pense à toi et souvent je soupire de notre grand éloignements. Je suis toujour fou de mon petit de la bonne Antoinette. Tu aura su l’acident qui est arrivé au tableaux qu’Apianni m’a remi de toy. Il était coullée de hault du ciel jusque sur la tête des deux torau dans la largeur de 6 pouces de hault et de 2 pouces du bas. Comme une coulleur de gros vin qui cest apsolument incorporé dans la coulleur, que tout les moiens de mon art n’on pu que diminué mais non pas toute auté vu que j’ay crain de gatée davantage le ciel qui a été glassé et repeints à plusieurs fois. Les un l’admire, les autres le trouve égalle et lour de touche mais tout le monde admire le ciel. Voilà tout ce que j’ay à te dirre.
A Genevieve de t’apprendre mentenan je vais m’entretenir avec ma cher et bonne Geneviève. J’ay pour el depuis longtemps 1° 25 livraison d’étude contenant chacune 5 estempes dessiné, ce qui fait 125 étude d’abres et d’animaux fait d’après divers maître plus une livrais de 12 tableaux fait d’après Paul Potter dans le même genre, ce qui fera 137 grande et bonne étude don papa lui même profitera. Le tout est de savoir à qui je dois les remestres pour qu’ils arrive sûrement et à bon por vu que cela est lourd et couteray beaucoup de port par les voi ordinaire. J’ay panser que papa trouvera chez les personnes ataché soit aux postes ou à seux qui tirre des aubezets de France d’i joindre cela. J’atanderé donc que se bon papa me réponde à cette égard.
En atandan, à vous bien travaillé ? Et vous êtes vous aucupé sérieusement d’étudier cette belle saisons-cie et souvenez-vous tel chause que vous puissier avoir à faire qu’il ne fault pas passé un jour sans dessiné ou peindre si l’on veult parvenir. Tout le reste est futilitté et agrément mais le talan réel est la vray richesse puisqu’il on est indépendent. Etudier tout pieds et à pieds après avoir copié, fait d’après nature pour voir scie vous vous rappelé et avez profité, rendre ausie avec sculpul tout les plus petit détail, c’est ce qui nous coutte le plus de peinnes qui nous aprand le plus. Alon bonne et dousse Jenevieve, nous nous aimons bien segondé par une grand volonté. Ditte vous, je veux estres citté parmi les artiste imortel et aprais avoir citté votre pèrre, l’on dira voilà encor un beau talan, il était dignes d’apprécier son pèrre qu’el égala souvent et joignais à tout une figure des grasse, une amabilité et une bonté qui donne un nouveau charmes à ses talan. Je te quitte quard je repette souvent la même chause mé l’on pardonne tout à ses amis. Et vous embrasse en vous seran dans mes bras du fon de mon cœur. Votres ami pour la vie. Le Brun
A notres bonne meer Antoinette que j’ay donc heu de plaisir à lire votre lettres si bien écritte en français. Souvenez vous toujour de moi et lorsque vous n’orez rien à faire, donnez-moi de vos nouvelles souvent. Cela soulagera notres ami qui aiant travaillé toute la journée, a besoins de repos. Il est cie laborieux qu’il fault qu’il ménage sa santée. Il n’a plus besoin que de sela pour votres bonheure commun quard je veux ausie qu’il vive pour moy. J’ay dans ma chambre la Grotte de Pausilipe et je me die souvan : voilà où nous alions en famille tout les jours nous promené. Sela me fait un bien que je ne puis vous rendre. Que j’ay donc été faché de la conduitte de Simonne et que le cammé n’est pas été ausie bien que je l’avais experré. Voilà que ce c’est que de paié d’avanse. Vous jugé bien même que je le l’avais pas marchandé même la monture que j’ay paié deux louis. Je frie un blague de la tête de méduse, du portrait de Raphael et du mien que je lui paié ensemble me prometant que le plus grand soins i serait porté et je suis charm[mot coupé] que notres ami s’est [mot illisible] . Il le méritais bien quard je ne lui en et rien écrie. Cela m’a fait trops de peinnes d’aprandre de tel basses. La cher comptesse vous-a-t-el quittez ? Mandé-moi tout cela, pardonnez moi scie je vous crie pas sie souvent que je dézirre plusque rien ne peult m’estres plus cher. Adieux la papier me quitte. Je vous embrasse de cœur et d’âme. Les distanse ne peuve alterré notres éternelle atachement. Embrassé donc mon cher Denis et ma jentille Geneviève. Rapellé-moi au souvenir de cette ami qui nous a sie bien resue à sa campagnes quard il est ausie des notres. Adieu. Adieu, il fault que je vous quitte pour prendre ma palette.
Votres amy. Le Brun »
***
« Paris, le 11 janvier 1810
Mes bons ami,
Je vien de resevoir ta cher lettres en datte du 5 dernier avec les deux copie ou duplicata de ma nominations à l’Institu de Naples qui n’a pas encor prie son titres. Je n’é pas non plus resue la lettres du secrétaire qui m’en ferai part. Je n’ez donc pu i faire de réponse. J’en suis d’autant plus étonnée que la poste même que mon nom seul, il me parvienne toutjours n’importe. Je m’empresse donc d’an faire mes remersiements à votre corps insie qu’au ministre de l’intérieur. Je me suis déjà présentée chez le Roy pour avoir un rendez-vous que j’espère optenir et surêment nous parleron de toy. Je crois que tout ce qui sera relatiffe à la sociétté poura se faire par la voi de l’embassadeur à Paris.
Je suis fâché de voir dans ta lettres que tu as gardé le lits. Pour moy, j’ay été acablé de travaille tant à restaurez mes tableaux qu’à divers ouvrages de litérature don un que je te va faire parvenir par la poste franc de port insie qu’un deuxième pour l’Institu. L’on y trouvera desue mon nom, mes titres et mon adresse. Je vois ausie que tu as été faire des études à la campagnes, ce qui t’aura fait du bien à la santée et au talan quard je te conseille de faire tes études peintres. S’est le moiens de varier ses tableaux et d’évitté la manier quard tel mémoir que l’on est, l’on ne peult retenir tant de variétté de ton et de détaille. Je vois que tu vas faire un tableau pour la Reine qui aime la peintures et qui surement te traitera avec sa bonté ordinaire. Te voilà heureux, c’était le seul veux que j’avais à faire pour toi et tu va enfin jouir de la peinnes et des longues études que tu a et u à faire. Votres Vesuve fait beaucoup parler de lui. En mon apsense, tu ser qu’ils ne m’a été agréables que pour le souvenir de notre charmantes réunion.
Enfin, je te vois dans ton belle atellier avec la bonne Entoinette travaillant auprès de toi. Oui, mon bonn amie, j’ay été bien surprie d’apprendre le mariage de ma bonne et dousse Geneviève. L’on ne peult pas commandé au cœur et je la connois asser pour estres persuadé qu’el aura crains longtemps de te faire de la peinne. Je suis seulement faché qu’il ne m’est pas mie dans la confidene puisqu’il ne pouvais pas doutté que je l’amais come mon enfan. A mes yeux, son choix a été détherminé par l’amitié e la liaison que tu avais pour cette ami. Il l’a recompensée pour te rendre heureux. Quand la nature parle, il fault sédé à tout considérations. S’est, dit-tu, un brave homme. Il seron heureux, tu va devenir grand papa. Il vont faire des petit militaire qui ameron les arts. J’ay toujours les études que je t’avais anoncer pour el. Je t’avais prier de voir à qui je pourais les remettres à Paris pour qu’il te parvienne sans frais. Die-leur donc que je leur soitte bonheure et santée. Je ne doutte pas que tu les voix souvent quard le vide de ne plus voir auprès de soi une fille chérie serait au déchiran pour ton amitié. Die-leur que je reseverez de leur nouvelles avec grand plaisir d’autant que comptant sur une amitié éternelle, je n’aime pas que l’on m’oublie. Enfin, nous n’étions que quatres, aussi nous voilà cinque.
Je te joints isie 1° Une lettres pour l’Institu 2° Une pour le ministre de l’intérieur que tu mestra sous envelope et fera remestre à leur destinations. Ma petite Entoinette te lira tout cela pendent que tu travaillera. Embrasse bien pour moi pour la peinne que je lui donne insie que ma bonne Geneviève insie que ton gendre sans avoir l’avantage de le connoitres.
Mde Le Brun est au lit depuis 10 jour d’un rumatisme gouteux dont el souffre beaucoup. Pour moy, j’ay un rume que je ne puis guérire. J’ay tant d’ouvrages que je suis habimé de travaille.
Adieu, votre bonne ami Le Brun »
***
« Paris, le premier juin 1810,
Mon cher amy,
Je t’avou que je suis inquiette de ta santé n’aiant pas resue de tes nouvelles depuis longtemps et n’em a pas acuzé la réceptions de ma lettres de remersiement à l’Institu de Naples. Celle-cie est à l’effet de te recommandé Madame de Rumilly39 qui se rand à Naples pour dirigée les études des maisons de la Reines. S’est une personnes très distingué que tu sera charmé de connoitres insie que sa cher filles qui est avec elle. Je te prie donc de l’acoeuillir comme moi-même, de la présenté à la bonne Antoinette et de lui procuré toute les connoissance qu’els poura dézirré faire en votre ville nottamen le savan Paziello40, notres ami.
Depuis que je ne t’ez écrie, j’ay été nommé membre de l’Académie de Cortonne. Il me tarde d’apprendre ausie des nouvelles de la bonne Geneviève. Est-el an train de le faire grand paire ? Enfin, Madame de Rumilly a bien voulu se chargé des 24 cahier d’étude de paysages d’abor destinné à Geneviève. De plus un chaier d’après les plus beau Paul Potter. Je crois que cela te fera plaisir. Sie tes affaires ne t’on pas permis de m’écrire, Antoinette est un paresseuze de ne pas me dirre un moth.
Je vous embrasse tout, gendre i comprie de cœur et d’âme.
Ton ami Le Brun ».
***
« Paris, le 8 juillet 1810
Mes bons et cher amy,
C’est toujours un nouveau plaisir pour moy lorsque je puis prendre la plume pour t’écrire. Je suis fâché que cette vilaine Antoinette ne m’est pas informé que tu était malade. Grasse soit rendu, te voilà bien portant et vous voilà en campagnes à jouir de la belle nature. Je suis bien aise que tu soit comptant de toi et que tu ne fasse plus de tableau. En partie fait quard le mieu est l’ennemie au biens. Il ne faut pas nous plaindre de viellir quard nous aurions trops de jouissance. Jeunesse, honneur et fortune n’est pas notres lots. Nous vivons dans l’avenir, c’est ce que peult d’autres ou je n’ez resue aucune lettres de ma bonne Geneviève que celle où tu m’a fait par du mariage. Je vous et répondu de suitte à perre, mes filles et gendre. Je suis toujours ravie qu’els soit heureuze quard c’est un petit ange de dousseur. J’espère bien qu’avan que cette lettres te parvienne, tu aura resue celle que je te écritte et qui t’aura été remise par Madame de Rumilli qui va à Naples pour estres direstrice des études de la maisons de la reines et est avec sa filles. C’est une personne très distingué, el s’est chargé de te porté les estempes pour toy et la bonne Geneviève et a paru très heureuse d’etres chargé de cette commissions.
Cette année, nous alon avoir un Sallon. Quand à tes cher collègue, il n’avais pas je crois inci que le ministres à me répondre. Je n’ez pas non plus resue le diplome que j’atant avec impatience quard je ne ser sie c’est à institu ou à l’académie que je dois ajoutté au miens. J’ay oui dire isie que la Reine en m’en ais dicie un nommé Dunouys41 paysagiste pour estres son maîtres à dessiné. Il a été ycie un peu [mot illisible]. C’est un talan lourd et pratique, caracter un peult brusque insie que cela ne te fay en aucune manière sie cela est, continue tonbonne homme de chemin. Je t’aprendé que le 12 courant. Il va partire pour revoir tacher patrie.
Je va revisitté toute la Flandres, la Hollande, Basle en Suisse, Genève par Metz, Nancy, Plombier et là je revien après 500 lieux à Paris pour la fin octobre au plus tard. Tu pense bien que je verez le bonne Hommeganck et que nous parleron souvent de toy insie que tes autres connaissance. Cela va me rapellé un peult notre jeune temps.
Madame Le Brun a été malade de la goutte de janvier jusqu’à la fin de may. Elle a achetté une campagne à Lucienne. C’est un lieux agreste qui te plaira beaucoup. Sie tu viens à Paris, voir le Sallon dans deux année ou sie tu n’ie vien plus tault. Il serais fâcheux que ton gendre parte pour Vérônne et la bonne Geneviève quard tu les abitué à se surcroit aimables de famille. Il en coutte quand il fault ce quitte mais comme el sera heureuze c’est tous tes vœux. Il est die, c’est pourquoi il quittera son pèrre et sa mèr pour habité avec sa femme, etc… Je te dirré ausie que j’ay toujour oublier de te parleer d’un tableau de toy que tu as fais pour Portalis42, un jeune suisse qui est mon ami particulier. J’ay été enchanté de se tableau et je le regarde comme l’un de tes plus beaux ouvrages. C’est vray comme la nature. Voilà comme il fauld faire le paysages. Bravo mon amy. Continue. Die-t-on cher gendre que cie jamais il vien à Paris que ma maison cera pour lui celle de Denyse, son melieur ami que je serais comptant sie jamais je vous ivoit. Embrasse donc la bonne Entoinette gentiments pour moy, le cher gendre et la bonne petite maire Geneviève, Madame Nieilau43.
Je va vous quitté quard j’ay beaucoup à écrire et de chause à faire avan mon départ.
Adieu sans adieu ton amy Le Brun, rue du Gros Chenet, n° 4
Au bas de tes lettres, may-moi ausie ton adresse comme il fauld.
J’oublie de te dirre que je va envoier un petit médaillon en platres de sept pouces diamestres que l’on a fait pour les médailles la l’impératrice Joséphine que Mr Denon m’a donné de manier que Mr Simonne pourra faire un beau cammé, l’on die très resemblant. J’ay oublier de lui dirre ne pas chargé l’avance de la boucher et le creux de l’atachement du nez. Tu lui mandra quand tu lui écrire de ne pas charger l’avance de la bouche et le creux de l’atachement du nez. Tu lui mandra quand tu lui écrira. »
***
« D’Anverse, le 3 septembre 1810,
Mes cher ami,
S’est à mon retour de la Hollande que je trouve votre lettre à m’atandre isie acompagné de plus de 20 autres que je quitte pour m’entretenir avec mes bons ami. J’ay donc commanser par invité l’ami Hommegan à venir dinné avec une de ses filles qui peints et fait de jolie copie d’après on pèrre puis un Anversois peintres d’Histoire apellé Vanbree44, jeune artiste remplie de talan plus fort que [mot effacé] Il est élève de Vincent à Paris plus un Mr Demonti45, banquier à Anvers qui fut ausie élève de Vincent. C’était donc cinq personnes peintres qu’on et hu le plaisir de parlé de leur bon ami Denis, leur compatriotte, nous avons bu à sa santé et à sa bonne Entoinette. Hommeganc lui écrira ausie de suitte et leur et fait espérré qu’ils auron sûrement le plaisir de t’embrasser.
J’ay donc fait des emplette considérable : 187 tabl. dans la Hollande. Et je va encore parcourire Bruxelles et me dirigé sur Messe, Nancy, Basle et Genève, de là, je retourne à Paris.
Je ne te remersie pas de ton aimable bonté ni cette cher Antoinette de tout les soins que vous prenez de cette excellent Madame de Rumilli. S’était deux aitres dignes de ton amitié et bien intéressans. Je ne ser grès de ce qu’ils son arrivé au moment d’une séparations ausie dure. J’espère que cette ambara vous aura donné forcément des distractions qui font suporté l’apsense et auquels il fault s’acoutumé. La randre heureuse était votre but, le voilà remplie. Le reste est à la providence puisqu’il nous ne pouvons pas goutté tout les bonheures au moins jouissons de celui de faire quelque heureux que vous été donc bon mes cher ami. Je vous entant souvent parlé de moi et je joui de cel comme sie j’étais au milieu de vous. Quand poure-ge vous rendre toute l’amitié que vous m’avez voué se sera lorsque nous serons ensemble à Paris dans ma maison. Cette espoir me réjoui et me fait suporté l’apsense. Je reseveré avec bien du plaisir des nouvelles de la bonne Geneviève et de son cher marie puis-t-ille un jour venir résider à Paris, se serais pour moi une vrai satisfactions l’aiant toujour regardé comme un enfan. Les deux petit volume que je n’envoier à l’Institu ne méritais pas que l’on m’en remercie mais je suis jaloux de posséder le diplôme. A mon retour, je verré l’ami Girodet qui a remporté le prie dexcimal de l’Histoire et te rendré compte de ce qu’il fera sur Pequignot relative au 58 ducas 90 grains que tu me marquera, ce que sela fait en livres de France. Et m’ocuperé de remplir tes intentions. Je remestre ta lettre à l’ami Lardin à mon retour.
Je vous embrasse donc mes chers ami. Caresse bien et remersie bien ta bonne Antoinette de tout ses bon soins pour Madame de Rumilie, die-lui que je contai bien sur elle comme sur toi.
Adieu, mill adieu et présente mes respects à sest dames et amitié au petit Raphael et autres amy.
Ton ami pour la vie, Le Brun. »
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« Mes bon et cher ami.
Je vien de recevoir la cher votres en datte du 21 may dernier. Je suis surprie que me dize que tu resoit pas de mes nouvelle quard je resoit jamais de lettres de toy sans i répondre et je vois desu ta lettres du 8 décembre dernier que je t’ez répondu le 17 janvier couran. J’ignore quel peuve estres le motiffe du manque de ses lettres. J’éprouve la même chause à Florence ou j’avais donnez quelque commissions don je n’ée pas resue de nouvelles. J’ay de même écrie à nos cher enfan Mr et Madame Nicollo46. Juge mon ami comme il est désagréable de savoir privé de réponce et d’estres dans l’inquiétude sur la santé de ses bons et vrai ami, Dieu soit loué je vous ser tout en bonne santé. J’ay vu avec plaisir que Nicollo n’était pas partie, se qui hut aubligé notre bonne Geneviève à retourner auprès de toy avec le bambino, goutant le plaisir de te revoir. Qu’els inquiétude n’éprouverait tel pas, le sachant à l’armé sans pouvoir le plus souvent resevoir de ses nouvelles, inci donc tout est pour le mieux. J’espèrre toujour qu’ils viendra un moment qui vous réunira tout pour vos vieux jours et c’est le moment où l’on a besoins de tout se qui nous est cher.
Je te parlée dans le temps des bonnes étude que tu a bien fait de faire l’étée dernier à La Cava, beau citte don tu me parle avec des études peinte sur nature l’on fait toujours de belle chause et ne doutte nullement que toi-même tu i voit des progrets. Quand à nos force, il fault lé ménagé d’abord pour nos jouissance, il fault enrayer quard ausie le travaille trops suivie nous uze, ménage donc tout sela affin que nous puissions nous revoir encor un jour à boir de bon vieux vin pour nous conservé pour moy.
J’ay tellement fatigué cette hiver que je les passé avec des rume dont je ne suis pas encor mentenant débarassé, se qui prouve que ma poitrine est devenu délicat. J’i mest beaucoup de soins et j’espèrre du mieux avec le tan. J’avais encor die dans ma dernier que nous garderions votres charmante Reinne autant que nous le pourions mentennant vous la possédé depuis le 3 de se mois tandis que son cher époux va couiellir de nouvelles palme de gloire. Je conte donque tu viendra en l’an 14 ausie cueillir la récompense de tes vieilles. Je suis heureux d’aprendre ausie que notre bonne Antoinette est l’intandante de tes finance et qu’els s’ameilleiur de jour en jour. S’est une consolation agréable pour toy dans tes vieux jour. Continue de même, c’est le partie que je vien de prendre ausie.
Je vais quitter l’aparement de mon premier que ma femme et moy aucupions pour me loger enthiérement au second et au 3iem, tu iora insie quel a bonne Entoinette. Ton logement quand tu viendra à Paris épar cette arrengement, j’aurez 5 à 6 mill franc de rente de plus. Sela devien nécessaire lorsque l’on avance en âge. Madame Le Brun a achetté une campagne à Louvecienne en hault de la machine de Marly. Il i a de beau citte à peindre et qu’els s’amuse depuis qu’el a été en Suisse à faire du paysages. C’est sa passion mentennant, ausie reste-t-el 7 mois de l’anné à la campagne.
J’aprand par toy le premier nouvelle du mariage de la bonne Amélie quard sa meer ne m’a écrie qu’une seul lettres depuis son départ de Paris, se qui nest pas répondre tout à fait au service que je lui et rendu pour se rendre à sa destination47. Tu a du remarqué quand cela dressan, je heu la précautions de ne pas te parlée de lui rendre aucun servisse pécunier vu qu’il a toute sa vie dépenser beaucoup d’argent et qu’il n’a jamais connue la peinnes qu’ils en coutte pour la guérire. J’ay même été fâché d’aprendre que tu les est logé chez toy quard tout sela aucatiauné toujour des dépence.
Ma fille, Madame Nigris, est aussi alée à la campagne d’un de ses ami à 15 à 20 lieux pour i passer 2 à trois mois. Je vois que son marie vous a été voir. J’ai aprie qu’ils était arrivé à Vienne et qu’il y est malade. Pour moi, depuis plusieur année, il ne m’écrie plus depuis, atandu qu’ils devais me faire passer 14 à 16 mill francs qu’ils me doit. J’ignore quel titres, il avait à Naples avec le comte Strogonoffe48. S’était un homme très aimables que j’ay beaucoup connue à Madrid. L’a-tu vue et t’a-t-ille demandé quelque tableaux ? A propos, tu a oublier de m’envoyer le diplôme de l’Institu de Naples dans le temps, il n’étai pas encor fait. Je dézire l’avoir pour le joindres à ma collections. Tache de te souvenir de sela. Je vais te quitté affin de dire ausie un moth à la bonne Entoinette.
Mon cher ami, quel plaisir, j’ay éprouvé en voiant par votres lettres que vous etez tout en bonne santé. Je suis charmé de vous aiez resue votres filles de dentell mais vous ne m’aviez pas indiquer le n° nie de quel grosseur atandu que sela se van la finesse selui que je vous et envoier. Et le n° 5 et augementé à mesure de 10 francs l’once par n° et il y a jusqu’à 500 francs l’once. En écrivan à notre bonne Geneviève et à son cher marie, marqué-leur bien des chause de ma part. Je suis cie aucupé avec les ouvrier que je ne pourez encor leur écrire et que peutaitres leur encienne demeure à Véronne ne sera plus la même. Croiez cher amie qu’ils n’est pas jour que je ne pence à vous et au jolie promenade que nous fesions tout le soir. Je vous embrasse inci que mon bonne amy Denys. Tout à vous pour la vie. Le Brun. »