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II · Restaurer et étudier : autour des Pèlerins d’Emmaüs

L’étude de laboratoire des Pèlerins d’Emmaüs (1648)

Laboratory analysis of The Supper at Emmaus (1648)
Bruno Mottin, Myriam Eveno et Éric Laval
p. 72-77

Résumés

Le tableau représentant La Cène à Emmaüs (1648) du musée du Louvre a été examiné au laboratoire en 2006 et 2009, avant et après restauration. Cette étude a montré que le format de l’œuvre n’avait pas changé depuis sa création et que l’on observait clairement la progression du travail de l’artiste selon une technique de gras sur maigre. L’artiste a procédé à des arrachages de matière sur le mur du fond et à des enlèvements de glacis dégageant les sous-couches. Un prélèvement de matière a permis d’étudier la stratigraphie de la couche peinte dont les principaux composants ont été identifiés par spectrométrie de fluorescence X.

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Texte intégral

  • 1 Peinture sur bois, Paris, musée du Louvre, inv. 1739.
  • 2 A corpus of Rembrandt Paintings, V, 2011, p. 465-478.

1Le tableau des Pèlerins d’Emmaüs1 a été examiné à deux reprises par les équipes du laboratoire du C2RMF, à peu de mois d’intervalle. Le premier examen a eu lieu en février 2006, dans le cadre de la préparation des journées d’étude Rembrandt organisées par le musée du Louvre. Il a permis de mettre à jour la documentation scientifique déjà ancienne (1965) possédée sur une œuvre que l’on n’envisageait pas, alors, de restaurer. Cette première étude a mis en évidence le bon état de conservation des couches profondes de la peinture et a démontré que le vernis jauni ainsi que de nombreuses petites altérations de surface en modifiaient la perception. Elle a aidé Blaise Ducos, conservateur au département des Peintures du musée du Louvre, dans sa prise de décision de restaurer ce tableau. Nous avons eu l’occasion de réexaminer l’œuvre après sa restauration en 2009 et avons pu mesurer combien l’épais vernis engluait la composition et en rendait difficile la compréhension, alors qu’elle venait d’être étudiée de façon très approfondie dans le volume V du Corpus of Rembrandt Paintings2. Nous pensons démontrer dans le présent article combien l’état de présentation est essentiel dans la bonne perception d’un tableau.

  • 3 Notes manuscrites de Jacqueline Marette, citées dans : Hours M., 1961, p. 26. Cette identification (...)
  • 4 Bauch J., Eckstein D., 1981, “Woodbiological Investigations on Panels of Rembrandt Paintings”, Wood (...)
  • 5 A Corpus of Rembrandt Paintings, V, 2011, p. 465-478.

2Le tableau est d’un format presque carré et mesure 67,8 cm de haut par 65 cm de large. Il est peint sur une unique planche de bois d’acajou des Antilles (Swietenia mahagoni)3, à fil disposé horizontalement. Rembrandt a peint plusieurs fois sur des panneaux de bois exotiques, à partir de 16334, en raison des difficultés d’approvisionnement en chêne de la Baltique que connaissaient alors les menuisiers néerlandais. La planche mesure actuellement 5 mm d’épaisseur ; elle a probablement été amincie lorsque l’on a posé à son revers un parquet coulissant constitué de neuf traverses collées et neuf montants coulissants, système de renfort inventé vers 1770 et qui n’est donc pas d’origine. Le panneau est affecté par trois fentes qui partent du bord dextre et qui sont à présent stabilisées. On a émis l’hypothèse que le panneau était déjà fendu lorsque le peintre se l’est procuré, car les fentes semblaient recouvertes par une couche de préparation originale5. L’examen fait lors du nettoyage a montré que les fentes étaient colmatées par des mastics colorés qui dataient probablement du xixe siècle, et que Rembrandt n’avait donc pas pris de risques inutiles en employant une planche déjà fendue.

  • 6 Les Pelerins d’Emmaüs, bois ( ?) transposé sur toile, 50,5 x 64 cm, Paris, musée du Louvre, inv. 17 (...)
  • 7 Gerbrand van den Eeckhout, La Cène à Emmaüs, 1655, Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica.
  • 8 Foucart J., 1982, p. 53.

3Une interrogation formulée par le Rembrandt Research Project concerne le format original de l’œuvre. Ernst Van de Wetering se dit en effet troublé par les dimensions presque carrées du tableau, qui constituent une sorte d’unicum dans la peinture néerlandaise du temps. L’auteur remarque que plusieurs compositions dérivant de ce tableau sont disposées en longueur et intègrent, sur la gauche, une baie d’où provient la lumière. Au musée du Louvre, un tableau attribué à un élève Rembrandt, peut-être Aert de Gelder6, dérive clairement de la composition du maître dans la disposition des personnages, mais est prolongé sur la gauche par une grande fenêtre ; la Galleria Nazionale d’Arte Antica de Rome conserve un tableau de Gerbrand van den Eeckhout dérivant du prototype de Rembrandt, mais dans un format rectangulaire7. L’examen de l’œuvre réalisé après nettoyage permet cependant d’affirmer que La Cène à Emmaüs a bien conservé ses dimensions d’origine. En effet, les bords du panneau sont légèrement biseautés du côté de la face peinte, à gauche, à droite ainsi qu’en bas, et ces biseaux sont couverts à la fois par la préparation et par la couche peinte (fig. 1). Nous sommes donc en présence de la limite de la composition. En partie haute, le bord est droit, mais aucune altération ne permet de soupçonner de sciage réalisé après le séchage de la peinture. La composition est donc intacte et a été décentrée volontairement par l’artiste. Nos observations rejoignent ainsi l’opinion de Jacques Foucart, qui estime que « si le Christ, vu de face, est placé au milieu de ses disciples, Rembrandt a soigneusement pris soin de le décaler de l’axe central du tableau, redonnant à l’œuvre ce sens de la réalité et du mouvement qui qualifie toute peinture d’âge baroque »8.

Fig. 1. Détail de l’angle inférieur gauche, montrant le léger biseau couvert par la préparation et la couche peinte

Fig. 1. Détail de l’angle inférieur gauche, montrant le léger biseau couvert par la préparation et la couche peinte

© C2RMF, B. Mottin.

  • 9 Atelier de Rembrandt, Buste de rabbin, 72,5 x 62,1 cm, Hampton Court, coll. de S.M. Elisabeth II (A (...)

4Il n’est pas habituel que les bords d’un panneau peint soient biseautés du côté face. Cela nous semble indiquer que la planche n’était pas destinée à être peinte et qu’elle a été récupérée par l’artiste, peut-être à partir d’une caisse destinée au transport de denrées précieuses provenant des Indes occidentales. Le cas a été signalé par Ernst Van de Wetering, qui a publié le revers d’un tableau exécuté dans l’atelier de Rembrandt, peint là aussi sur une planche de bois exotique, le Cordia gerascanthus, où subsistaient naguère les restes d’une poignée de métal signalant le réemploi d’un couvercle de caisse (fig. 2)9 !

Fig. 2. Revers d’un portrait de rabbin, de l’atelier de Rembrandt : le panneau de bois est un couvercle de coffre, en bois exotique, qui avait conservé sa poignée

Fig. 2. Revers d’un portrait de rabbin, de l’atelier de Rembrandt : le panneau de bois est un couvercle de coffre, en bois exotique, qui avait conservé sa poignée

© E. Van de Wetering.

  • 10 Rapport rédigé le 16 avril 2008 par Myriam Eveno, C2RMF.

5Sur son panneau de bois, Rembrandt a étendu une préparation claire, dont le but est d’isoler la couche peinte du support de bois poreux. Les composants de cette préparation ont été étudiés à partir de deux microprélèvements de matière faits sur les bords, qui ont été examinés en microscopie optique et au microscope électronique à balayage par Myriam Eveno, ingénieur au C2RMF. Cette préparation est composée de deux couches de teintes différentes : la première, d’environ 15 micromètres d’épaisseur, est de couleur blanche et composée de carbonate de calcium ; la seconde couche, d’environ 20 micromètres d’épaisseur, est de couleur crème et comporte un mélange de blanc de plomb, de carbonate de calcium et d’un peu de terres contenant du manganèse. Le liant n’a pas été analysé, mais on présume que la première couche contient de la colle animale, tandis que la seconde semble une couche d’imprimitura liée à l’huile, contenant majoritairement du blanc de plomb10.

6La pose de la préparation a été suivie par la réalisation de l’ébauche et de certains tons de fonds. Les prélèvements montrent que le matériau utilisé pour l’ébauche, de couleur brun sombre, est un mélange de blanc de plomb, de carbonate de calcium, de terres, de smalt, de noir d’os et de vermillon. Cette couche est donc un mélange de résidus de pigments, qui proviennent probablement de la palette de l’artiste ou bien du pincelier où il nettoyait ses pinceaux. Elle est laissée visible dans de nombreux endroits : au pourtour du bras droit du Christ, autour de son visage, sur ses pommettes et son nez, dans les vêtements des deux pèlerins, dans une partie de l’architecture. Ces zones prennent une couleur rosée sur la photographie infrarouge en fausses couleurs (fig. 3) et peuvent être ainsi distinguées facilement. L’observation sous loupe binoculaire a montré que l’ébauche, de couleur brune, était parfois complétée par des tons de fond localisés : un ton rosé sert de sous-couche à l’abside de l’auberge et au blanc de la nappe ; un brun presque noir est étendu sous une grande partie de l’architecture ; une teinte rougeâtre colorie les zones d’ombre du sol. On passe ainsi, insensiblement, de l’ébauche à une construction colorée.

Fig. 3. Ensemble, photographie infrarouge en fausses couleurs

Fig. 3. Ensemble, photographie infrarouge en fausses couleurs

© C2RMF, E. Lambert.

  • 11 “At first glance, this irregular complex of differences in the level of the paint surface creates t (...)
  • 12 Voir par exemple Les Pèlerins d’Emmaüs du musée Jacquemart-André.
  • 13 Par exemple sur le Portrait d’Hendrickje Stoffels du musée du Louvre.

7Rembrandt semble avoir commencé l’exécution peinte avec l’architecture, comme il le fait souvent. Respectant la règle du gras sur maigre, il a d’abord étendu une peinture assez sèche, grumeleuse, puis a progressivement augmenté la proportion de liant mêlé à ses pigments. L’emploi d’un pigment presque sec a permis à l’artiste de travailler la matière, de façon à suggérer le grain de la pierre, avec une étourdissante virtuosité, grâce à des tracés tourbillonnants, des effets de putoisage se caractérisant par le tapotement de la brosse, ou grâce à des enlèvements de matière faits avec une brosse à poils durs. On remarque, à l’œil nu, que cette matière presque sèche semble s’être effritée dans certains endroits et a laissé des lacunes qui apparaissent, en radiographie, sous la forme de taches noires. Ces lacunes sont particulièrement importantes sur l’arête de la niche ainsi que sur une grande partie du pilastre de gauche, où la couche de préparation est à nu. Selon certaines interprétations11, ces lacunes sont des traces d’accidents survenus après l’exécution de la peinture et ne sont pas des grattages opérés par le peintre lui-même. Les observations faites par la restauratrice et notre examen sous binoculaire montrent, au contraire, que la plupart de ces arrachages de matière ont été faits en cours d’exécution pour suggérer l’état de décrépitude du bâtiment, car ces manques sont recouverts par une couche de peinture fluide, originelle, que l’on observe en de nombreux autres endroits non lacunaires. Ce traitement par grattage de matière est inattendu, mais a des équivalents sur d’autres tableaux de Rembrandt : il emploie souvent la hampe du pinceau pour enlever la matière afin de préciser un détail12, et pratique fréquemment les enlèvements de matière au chiffon pour dégager le ton de la préparation13. Une grande partie des manques de matière observables sur le panneau, à l’exclusion peut-être des lacunes de l’arête de la niche, sont donc des produits de l’intervention du peintre.

8Le premier plan a été peint après l’architecture. Pour la nappe de la table, Rembrandt a d’abord posé une sous-couche de ton rosé. La partie la plus claire a été réalisée au moyen d’un empâtement de blanc pur, que l’artiste a retiré au couteau à l’emplacement de l’arête de la table, ce qui a laissé de petits sillons sombres dans la matière blanche (fig. 4). Le tissu a enfin été modulé au moyen d’un blanc légèrement jaunâtre, qui a également été employé pour glacer la sous-couche rosée des parties situées dans l’ombre. La technique devient prodigieusement subtile dans la représentation du verre retourné, où les effets de transparence et de reflets atteignent une extrême complexité (fig. 5). À l’inverse, on est frappé par l’aspect rude du traitement des visages qui sont charpentés au moyen de touches juxtaposées. Le rose, le jaune, le brun sont associés sans réelles transitions jusque dans le visage du Christ et du page. Le traitement des vêtements est hardi. La préparation et l’ébauche sont souvent visibles dans le creux d’empâtements qui définissent les formes à larges traits. On est surpris par le détail de la lumière filtrant à travers la main du disciple de gauche, au fort empâtement, ou par l’association de rose et de jaune sur la jambe droite du Christ.

Fig. 4. Détail de la nappe blanche de la table : la couche blanche a été enlevée à la spatule pour indiquer l’arête de la table

Fig. 4. Détail de la nappe blanche de la table : la couche blanche a été enlevée à la spatule pour indiquer l’arête de la table

© C2RMF, B. Mottin.

Fig. 5. Détail du verre retourné, jeu de reflets et de transparence

Fig. 5. Détail du verre retourné, jeu de reflets et de transparence

© C2RMF, B. Mottin.

9La composition est parachevée au moyen de glacis, réalisés avec des pigments fortement dilués. Dans l’architecture, ces couches fluides servent à évoquer les ombres, où les aspérités sont moins marquées : dans l’embrasure de la porte de droite, le fond de la niche ainsi que sur les pilastres. Les pigments sont de teintes variées : majoritairement jaunes et bruns, mais aussi verts et rougeâtres. Ces glacis sont également observables sur le sol et sur la nappe, où ils servent à unifier le chromatisme de l’œuvre. Ils passent par-dessus certains empâtements, comme ceux du crâne de l’agneau, ou bien longent le visage du page. Pour suggérer la fumée qui se dégage du crâne de l’agneau, Rembrandt a enlevé la couche de glacis au moyen d’un pinceau sec ou à l’essence, de manière à dégager la sous-couche rosée (fig. 6 a et b).

Fig. 6a et 6b. Détail du serviteur apportant le plat d’agneau fumant, lumière rasante et photographie infrarouge : la fumée est réalisée par un enlèvement de la couche du dessus découvrant la préparation

Fig. 6a et 6b. Détail du serviteur apportant le plat d’agneau fumant, lumière rasante et photographie infrarouge : la fumée est réalisée par un enlèvement de la couche du dessus découvrant la préparation

© C2RMF, E. Lambert.

  • 14 Les pointés ont été faits par Éric Laval, C2RMF.

10Certains des pigments employés par Rembrandt ont été identifiés grâce à des pointés de fluorescence X14. Du bleu de smalt est présent dans les bruns et les verts du personnage de gauche ainsi que dans le fond sombre. Le vermillon est utilisé dans les carnations, le vêtement rouge, le fond, les bruns et le vêtement du Christ. Un peu de cuivre a été décelé sur l’assiette posée sur la table ainsi que dans le vêtement vert du personnage de gauche. Du blanc de plomb, du carbonate de calcium et des terres sont présents dans toutes les analyses. Les couleurs sombres sont obtenues par un mélange de blanc de plomb, de carbonate de calcium, de terres, de smalt et de noir d’os.

11La radiographie permet quelques observations complémentaires (fig. 7). On remarque que les visages apparaissent sous une forme ébauchée sur la radiographie, alors qu’ils sont très personnalisés dans l’exécution peinte. C’est tout particulièrement vrai pour le serviteur dont le visage est ébauché de profil, avec un nez rectiligne et sans expression particulière ; c’est devenu un jeune homme au regard intense lors de la réalisation peinte, au front et aux pommettes traités par une juxtaposition hardie de jaune et de rose. La radiographie montre également que la main gauche du pèlerin de droite était placée au-devant du siège et a été reculée ; des coups de pinceau en oblique, visibles sous la main actuelle, correspondent à l’emplacement initial de la manche.

Fig. 7. Radiographie

Fig. 7. Radiographie

© C2RMF, E. Lambert.

12Le tableau est signé dans l’angle inférieur : Rembrandt . f 1648. Cette signature est homogène et le réseau de craquelures est continu. Le second r de Rembrandt est repris au moyen de deux points d’une couleur rouge, qui semble la même que celle que l’on observe dans la mâchoire du dogue accroupi ; le bas du 8 est retracé en jaune.

13Grâce à sa restauration, l’œuvre a retrouvé un chromatisme plus froid et une hardiesse de touche qu’il était impossible de soupçonner. Le tableau s’affirme désormais comme l’un des plus audacieux de Rembrandt dans ses associations colorées et la synthèse habile de parties finement peintes et de zones largement brossées. C’est devenu une fête de peinture, un bonheur de l’œil que la présence d’un épais vernis ne permettait pas de deviner.

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Notes

1 Peinture sur bois, Paris, musée du Louvre, inv. 1739.

2 A corpus of Rembrandt Paintings, V, 2011, p. 465-478.

3 Notes manuscrites de Jacqueline Marette, citées dans : Hours M., 1961, p. 26. Cette identification est confirmée par Catherine Lavier, C2RMF-CNRS.

4 Bauch J., Eckstein D., 1981, “Woodbiological Investigations on Panels of Rembrandt Paintings”, Wood Science and Technology, vol. 15, p. 251-263.

5 A Corpus of Rembrandt Paintings, V, 2011, p. 465-478.

6 Les Pelerins d’Emmaüs, bois ( ?) transposé sur toile, 50,5 x 64 cm, Paris, musée du Louvre, inv. 1753. Foucart (2009), p. 218.

7 Gerbrand van den Eeckhout, La Cène à Emmaüs, 1655, Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica.

8 Foucart J., 1982, p. 53.

9 Atelier de Rembrandt, Buste de rabbin, 72,5 x 62,1 cm, Hampton Court, coll. de S.M. Elisabeth II (A Corpus of Rembrandt Paintings, III, 1989, n° C 102, p. 646-650.

10 Rapport rédigé le 16 avril 2008 par Myriam Eveno, C2RMF.

11 “At first glance, this irregular complex of differences in the level of the paint surface creates the impression that the painter deliberately intended to suggest erosion of the stone wall. But closer inspection shows that any such suggestion of erosion is only plausible in relation to the series of slivers in the corner of the right pilaster.” A corpus of Rembrandt Paintings, V, 2011, p. 465-478.

12 Voir par exemple Les Pèlerins d’Emmaüs du musée Jacquemart-André.

13 Par exemple sur le Portrait d’Hendrickje Stoffels du musée du Louvre.

14 Les pointés ont été faits par Éric Laval, C2RMF.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1. Détail de l’angle inférieur gauche, montrant le léger biseau couvert par la préparation et la couche peinte
Crédits © C2RMF, B. Mottin.
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Titre Fig. 2. Revers d’un portrait de rabbin, de l’atelier de Rembrandt : le panneau de bois est un couvercle de coffre, en bois exotique, qui avait conservé sa poignée
Crédits © E. Van de Wetering.
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Titre Fig. 3. Ensemble, photographie infrarouge en fausses couleurs
Crédits © C2RMF, E. Lambert.
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Titre Fig. 4. Détail de la nappe blanche de la table : la couche blanche a été enlevée à la spatule pour indiquer l’arête de la table
Légende © C2RMF, B. Mottin.
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Titre Fig. 5. Détail du verre retourné, jeu de reflets et de transparence
Crédits © C2RMF, B. Mottin.
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Titre Fig. 6a et 6b. Détail du serviteur apportant le plat d’agneau fumant, lumière rasante et photographie infrarouge : la fumée est réalisée par un enlèvement de la couche du dessus découvrant la préparation
Crédits © C2RMF, E. Lambert.
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Titre Fig. 7. Radiographie
Crédits © C2RMF, E. Lambert.
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Pour citer cet article

Référence papier

Bruno Mottin, Myriam Eveno et Éric Laval, « L’étude de laboratoire des Pèlerins d’Emmaüs (1648) »Technè, 35 | 2012, 72-77.

Référence électronique

Bruno Mottin, Myriam Eveno et Éric Laval, « L’étude de laboratoire des Pèlerins d’Emmaüs (1648) »Technè [En ligne], 35 | 2012, mis en ligne le 01 juin 2012, consulté le 17 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/techne/19403 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/127mj

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Auteurs

Bruno Mottin

Conservateur en chef, responsable des études de peintures au département Recherche du C2RMF (bruno.mottin[at]culture.gouv.fr)

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Myriam Eveno

Ongénieur au C2RMF, département Recherche (myriam.eveno[at]culture.gouv.fr).

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Éric Laval

Ingénieur au C2RMF, département Recherche (eric.laval[at]culture.gouv.fr).

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