Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Marie Moeglin, Comment ont été continuées les “Grandes chroniques de France” dans la première moitié du xive siècle
Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Marie Moeglin, Comment ont été continuées les “Grandes chroniques de France” dans la première moitié du xive siècle, «Bibliothèque de l’Ecole des chartes», 1.163, deuxième livraison, juillet-décembre 2005, pp. 385-433.
Testo integrale
1L’étude, dense et précise, offre un «réexamen des versions des Grandes chroniques de la première moitié du xive siècle et tout particulièrement de la “version Richard Lescot”» (p. 386). Elle passe en revue les différentes solutions adoptées pour donner une suite au Roman des rois de Primat. La Chronique française abrégée des rois de France, composée par Guillaume de Nangis et poursuivie par différents continuateurs, a été souvent utilisée: l’article procède donc d’abord à l’examen de ses multiples versions. Il situe de manière fine les copies et permet de comprendre comment, selon quelle logique et à partir de quelles sources les différentes versions ont été réalisées. Le classement de Delisle est confirmé et enrichi de nouveaux témoins. S’arrêtant ensuite plus particulièrement sur la pratique du compilateur et sur les différents matériaux utilisés à l’intérieur de la «version Richard Lescot», l’étude met notamment en lumière le recours à la Chronique de Flandre, source négligée jusqu’à présent, qui joue un rôle considérable en transformant totalement la tonalité du récit du règne de Philippe VI. Elle établit également qu’une première version, qui n’a pas été conservée, de la continuation E (inédite) de la Chronique française abrégée de Guillaume de Nangis, a servi de base à l’élaboration des Grandes chroniques pour la période comprise entre 1341 et 1347, période qui n’était plus couverte par la Chronique de Flandre. Cette version a constitué une «première tentative, précédant la “version Richard Lescot” des Grandes chroniques de France, pour écrire en français une histoire du règne de Philippe VI» (p. 409). Une annexe est consacrée aux sources de la version D des continuations de la Chronique française abrégée; parmi elles, le Memoriale historiarum de Jean de Saint-Victor occupe une place importante: il a été utilisé «avant même que le victorin eut achevé son travail» (p. 433), signe des relations étroites existant entre le scriptorium de Saint-Victor et celui de Saint-Denis.
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Notizia bibliografica
G. Matteo Roccati, «Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Marie Moeglin, Comment ont été continuées les “Grandes chroniques de France” dans la première moitié du xive siècle», Studi Francesi, 153 (LI | III) | 2007, 628.
Notizia bibliografica digitale
G. Matteo Roccati, «Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Marie Moeglin, Comment ont été continuées les “Grandes chroniques de France” dans la première moitié du xive siècle», Studi Francesi [Online], 153 (LI | III) | 2007, online dal 30 novembre 2015, consultato il 18 mai 2025. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/studifrancesi/9433; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/studifrancesi.9433
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