La «Vie de Demetrius» (ms. BN Fr. 1395) come primo nucleo della traduzione delle “Vite parallele” di Amyot
Abstract
The rediscovery of ancient biography as a literary genre and the diffusion of the model of the Parallel Lives of Plutarch in France take place, at the beginning of the sixteenth century, mainly thanks to the great project of Francis I, aimed at the translation of the entire Plutarch’s Parallel Lives, which will end with the translation of Jacques Amyot in 1559. This study focuses on the comparative analysis of some anonymous and undated manuscripts, preserved in the Bibliothèque Nationale de France and containing French translations of some Plutarch’s lives preceding Amyot’s work. This analysis made it possible to formulate the hypothesis, supported by scientific data, according to which only the Vie de Demetrius can be attributed with certainty to Jacques Amyot, while the other translations would belong to different authors. The Vie de Demetrius could therefore represent a first version and the first nucleus from which the overall project, leading to the imposing work published by Jacques Amyot, could be developed.
Testo integrale
- 1 Sulla diffusione delle Vite parallele in Francia prima del 1559 e per una bibliografia completa, c (...)
1La riscoperta della biografia antica come genere letterario e la diffusione del modello delle Vite parallele di Plutarco in Francia avvengono all’inizio del Cinquecento1 fondamentalmente seguendo tre percorsi:
- il grande progetto di Francesco I e della sua corte, finalizzato a una traduzione francese complessiva delle Vite parallele plutarchee2;
- le traduzioni di Simon Bourgouyn, effettuate a partire da testi intermedi in latino3;
- un corpus di manoscritti anonimi contenenti traduzioni isolate delle Vite parallele.
2In questo lavoro non prenderemo in considerazione l’opera di Bourgouyn, in quanto prodotta, con buona probabilità, prima del 1515 ed elaborata utilizzando testi quattrocenteschi di autori italiani, che traducono in latino le Vite di Plutarco.
- 4 Ms. BN Fr. 1398: La vie et faictz de Marc Antoine le triumvir et de s’amie Cleopatra, translevez d (...)
- 5 Sulla vita e le opere di Lazare de Baïf, cfr. Lazare de Baïf, Tragedie de Sophoclés intitulee Elec (...)
- 6 Per alcune indicazione sulla vita e le opere di de Selve, cfr. Premier volume de la Bibliothèque d (...)
- 7 Si tratta delle vite di Temistocle, di Pericle, di Alcibiade, di Timoleone, di Furio Camillo, di F (...)
- 8 Cfr. Plutarque, Les vies des hommes illustres, traduction de J. Amyot, texte établi et annoté par (...)
3È invece importante sottolineare come il progetto promosso dal sovrano francese veda la luce, intorno al 1519, grazie a Françoise de Foix, contessa di Châteaubriand e maîtresse del re, la quale commissiona la traduzione in francese di una Vita di Antonio, di cui possediamo un esemplare manoscritto, pervenutoci anonimo4. Successivamente il sovrano incarica prima Lazare de Baïf5 e successivamente Georges de Selve6 di tradurre in maniera completa le Vite, ma mentre l’opera del primo non soddisfa pienamente il committente, la morte impedisce al secondo di portare a compimento l’incarico: Georges de Selve muore infatti, quasi certamente, nel 1541, dopo aver tradotto soltanto otto vite7. È proprio a partire da questa data che si può far iniziare il lavoro di traduzione di Jacques Amyot, che terminerà con la pubblicazione, nel 1559, della traduzione francese delle Vite parallele, ancora oggi il testo di riferimento in Francia8.
4La Bibliothèque Nationale de France possiede, inoltre, quattro manoscritti, anonimi e senza data, contenenti traduzioni isolate di alcune Vite plutarchee. Gli esemplari sono i seguenti:
- Ms. BN Fr. 1395: Demetrius;
- Ms. BN Fr. 1396: Theseus et Romulus;
- Ms. BN Fr. 1400: Philopœmen et Titus Quintius Flaminius;
- Ms. BN Fr. 1401: Sertorius et Eumenes.
- 9 R. Sturel, Une traduction manuscrite de sept Vies de Plutarque par Amyot, antérieure de quinze ans (...)
- 10 Histoire de Diodore Sicilien traduite de Grec en François. Les premiers livres par M. Robert Macau (...)
- 11 F. Fassina, Le traduzioni francesi delle «Vite parallele» di Plutarco prima di Amyot cit.
- 12 In grassetto evidenziamo i passi in cui i testi differiscono, tralasciando le sole varianti ortogr (...)
5René Sturel, in due suoi saggi9 (fondandosi sulle parole dello stesso Amyot nella dedica della traduzione di Diodoro Siculo a Enrico II10), riporta la paternità della totalità di questi manoscritti ad Amyot, considerando questi sette testi un primo nucleo di traduzioni, che sarebbero poi confluite nell’opera definitiva del 1559. Tuttavia, in uno studio recente11, nel quale si è istituito un raffronto testuale fra questo corpus e l’edizione di Amyot, abbiamo cercato, almeno in parte, di confutare la teoria di Sturel. Per maggior chiarezza, riproponiamo il confronto fra gli incipit delle Vite in questione, attraverso il quale è possibile evidenziare alcune differenze sostanziali fra i manoscritti 1396, 1400 e 1401 e il manoscritto 139512.
Fr. 1396 |
Amyot, stampa |
Tout ainsy comme ceulx qui font les tables de Geographie esquelles le monde est representé en platte painture, o cher amy Sossius, Senecion, ont accoustumé de supprimer aux extremitez de leurs chartes, les regions dont ilz n’ont point de congnoissance, et puis escrire en certains endroictz, quelques telz escripteaux, oultre ces pays icy n’y a plus que sablons, et arenes sans eau, pleines de bestes venimeuses, ou des maretz, là où le soleil ne donne jamais, ou bien les montaignes de Scythie, ou la mer glacee: aussy en ceste miene histoire en laquelle j’ay parangonné les vies des illustres hommes les unes avec les aultres, aprés avoir suyvy tout le temps dont les monumentz sont encore si entiers que l’on en peult faire quelque vraisemblable recit, et en escrire à la verité, je puis bien dire maintenant des temps encore plus anciens, et plus reculez du nostre, ce qui est au paravant n’est que toute fiction monstrueuse, et tragicque, et fables que les poetes ont controuvees, où il n’y a ne certaineté aucune, ny apparence de verité: mais aiant mis en lumiere les vies du legislateur Lycurgus, et du Roy Numa Pompilius, il m’a semblé que je pouvois bien raisonnablement encore tirer oultre, et monter jusques à Romulus, du temps duquel je suis approché si pres par le discours de mon histoire. et consyderant en moy mesme ce que dict le poete Aeschilus: Qui est celuy qui se parira contre Ung homme tel? qui mettray je alecontre? Qui est assez digne pour luy respondre? |
Ainsi comme les Historiens qui descrivent la terre en figure, amy Soffius Senecion, ont accoustumé de supprimer aux extremitez de leurs Cartes, les regions dont ilz n’ont point de congnoissance, et en cotter quelques telles raisons par endroicts de la marge: oultre ces païs icy n’y a plus que profondes sablonnieres sans eaue, pleines de bestes venimeuses, ou de la vase que l’on ne peult naviger, ou la Scythie deserte pour le froid, ou bien la mer glacee. Aussi en ceste mienne histoire, en laquelle j’ay comparé les Vies d’aucuns hommes illustres les unes avec les autres, aiant suivy tout le temps, duquelles les monuments sont encore si entiers, que l’on en peult parler avec quelque verisimilitude, ou en escrire à la reale verité, je puis bien dire des temps plus anciens et plus esloignez du present: ce qui est auparavant n’est plus que fiction estrange, et ne trouve l’on plus que fables monstrueuses, que les poëtes ont controuvees, où il n’y a certaineté ny apparence quelconque de verité. Toutefois aiant mis en lumiere le vies de Lycurgus, qui establit les loix des Lacedemoniens, et du Roy Numa Pompilius, il m’a semblé que je pouvois bien raisonnablement monter encore jusques à Romulus, puis que j’estoye approché si pres de son temps: si ay pensé longuement en moy mesme, ce que dit le poëte Æschylus: Quel champion se pariraÀ ung tel homme, et qui ira Par mon jugement à l’encontre? Qui soubstiendra telle rencontre? |
Fr. 1400 |
Amyot, stampa |
En la ville de Mantinee fut jadis ung gentil homme nommé Cassander, de l’une des plus nobles, et des plus ancienes familles, et qui eut autant de credit, et d’authorité au gouvernement de la chose publicque que nul aultre citoyen qui fust de son temps. Toutesfois fortune luy courut sus, et fut par sentence banny de son pays: parquoy il se retira en la ville de Megalipolis, principalement pour le regard de l’amytié qu’il avoit avec Crausis, pere de Philopœmen, homme rare, et d’excellent en toutes choses vertueuses, du quel il estoit particulierement bien voulu. Or tant que ledict Crausis vescut, Cassander fut de luy si bien traicté qu’il n’eut faulte d’aulcune chose qui luy feist besoing. Et aprés qu’il fut decedé, Cassander luy voulant rendre la pareille du bon recueil, et traictement qu’il luy avoit faict en sa vie, enseigna, et institua son filz lequel estoit demouré orphelin, ainsy comme Homere dict que Achilles fut nourry, et instruict par Phœnix: si prit incontinent le naturel de l’enfant ung ply, et une adresse de nourriture veritablement genereuse, et royale, et si alla tousjours en croissant de bien en mieulx. | En la ville de Mantinee y eut jadis un citoien nommé Cassander, de l’une des plus nobles et plus ancienes familles, et qui eut autant de credit et d’authorité au gouvernement de la chose publique, que nul autre de son temps: toutefois à la fin fortune luy courut sus, de maniere qu’il fut chassé de son païs, et se retira en la ville de Magalipolis, pour le regard principalement de l’amitié qu’il avoit avec Crausis le pere de Philopœmen, homme excellent, liberal et magnifique en toutes sortes, et particulierement affectionné en son endroit. Or tant comme ledict Crausis vescut, Cassander fut si bien traitté de luy, qu’il n’eut faulte d’aucune chose: et aprés qu’il fut decedé, Cassander luy voulant rendre la pareille du bon recueil et amiable traittement qu’il luy avoit fait en sa vie, dressa et institua son filz estant demeuré orphelin, de la maniere qu’Homere dit qu’Achilles fut institué et nourry par le vieillard Phœnix. Si prit incontinent le naturel de l’enfant un ply de nourriture veritablement genereuse et royale, en croissant tousjours de bien en mieulx. |
Fr. 1401 |
Amyot, stampa |
<C>e n’est à l’adventure pas chose de quoy l’on se doive grandement emerveiller, qu’en espace de temps infiny, ainsy que la fortune tourne, et varie diversement, en divers lieux, il eschee, et adviene fortuitement des cas, et adventures toutes semblables. Car soit ou qu’il n’y ait point de nombre certain, et definy des accidentz qui peuvent advenir, la fortune a matiere assez copieuse, et ample pour produire des effectz qui s’entre ressemblent, ou que les evenementz des choses soient compris en nombre determiné, il est force qu’il adviene souvent de mesmes cas, et accidentz tous semblables, quant ilz se sont par mesmes causes, et moiens. Toutesfois il y en a qui prenent plaisir, et aiment à recueillir des histoires, ou des comptes qu’ilz ont ouy faire, les cas de fortune qui ressemblent aux choses que l’on faict sciemment, et par raison premeditee, et propensee: comme, pour exemple, que de deux qui ont eu nom Attys, tous deux de noble maison, l’ung de Syrie, et l’aultre d’Archadie, l’ung, et l’aultre fut tué d’ung sanglier, et de deux qui eurent nom Actæon l’ung, fut dessiré de ses chiens, et l’aultre de ses amoureux. Et que de deux Scipions, par l’ung les Cartaginiens furent premierement vaincuz, et par l’aultre entierement ruinez, et destruictz. | Ce n’est à l’adventure pas chose dont l’on se doive emerveiller, qu’en espace de temps infiny, ainsi que la fortune tourne et varie diversement, il adviene souvent par casuelle rencontre des accidens du tout semblables les uns aux autres. Car soit ou qu’il n’y ait point de nombre arresté ny certain des evenemens qui peuvent escheoir, la fortune a matiere assez plantureuse et ample pour produire des effects qui s’entreressemblent, ou que les cas humains soient compris en nombre determiné, il est force qu’il arrive souvent des accidens entierement semblables, attendu qu’ilz se sont par mesmes causes et par mesmes moiens. Mais pourautant qu’il y en a qui prenent plaisir à recueillir de telz cas fortuits, qu’ilz ont veuz ou ouis si conformes l’un à l’autre, qu’ilz ressemblent proprement aux choses que l’on fait de propos deliberé et avec raison propensee: comme, pour exemple, que de deux hommes qui ont eu nom Attys, tous deux issus de grand lieu, l’un en la Syrie et l’autre en l’Arcadie, l’un et l’autre fut occis par un sanglier; et que de deux qui eurent nom Actæon, l’un fut deschiré par ses chiens, et l’autre par ses amoureux; et que des deux renommez Scipions, les Carthaginois furent premierement vaincus par l’un, et depuis entierement ruinez et destruits par l’autre. |
Fr. 1395 |
Amyot, stampa |
<C>eulx qui furent les premiers autheurs de ceste opinion que les sciences, et arts ressemblent aux sens de nature, à mon advis entendirent tresbien celle puissance de juger, par laquelle tant les sciences, comme les sens nous donnent jugement, et congnoissance des choses contraires: quar cela leur est commung à tous deux. Mais il y a difference, pourautant que les sens naturelz ne referent pas les choses dont il<z> nous donnent jugement, et congnoissance à une mesme fin que font les sciences; car le sens est une puissance naturelle de discerner, et congnoistre autant le blanc, comme le noir, et non plus le doulx que l’amer, ou le mol, et enfondrant que le dur, et le ferme. Ains est seulement son propre, quant ces choses, qui sont ses objectz naturelz, luy sont presentees, estre par elles emeu, et emouvoir aussy les sens interieurs, en raportant à l’entendement comme il s’est trouvé affectionné. Mais les artz, et sciences qui sont composees avec raison pour choisir, et eslire ce qui est bon, et pour refuser, et fouyr ce qui est maulvais, considerent l’ung des contraires principalement, et pour l’amour de soy; et l’aultre accidentellement, et pour s’en garder. | Ceulx qui furent les premiers autheurs de ceste opinion, que les sciences et les arts ressemblent aux sens de nature, à mon advis entendirent tresbien celle puissance de juger, par laquelle tant les sciences comme les sens nous donnent jugement et congnoissance des choses contraires: car cela leur est commun à tous deux. Mais il y a difference d’autant que les sens naturelz ne referent pas les choses, dont ilz nous donnent jugement et congnoissance, à une mesme fin que font les sciences: car le sens est une puissance naturelle de discerner et congnoistre autant le blanc comme le noir, et non plus le doulx que l’amer, ou le mol et enfondrant comme le dur et le ferme: ains est seulement son propre quand telles choses, qui sont ses objectz naturelz, luy sont presentees, estre par elles emeu, et emouvoir aussi le jugement, en rapportant à l’entendement, comment il est trouvé affectionné. Mais les arts et sciences, qui sont composees avec raison pour choisir et elire ce qui est bon, et pour refuser et fouyr ce qui est mauvais, considerent l’un des contraires principalement et pour l’amour de soy, et l’autre accidentellement et pour s’en garder. |
- 13 Si ringrazia il prof. Maurizio Lana dell’Università del Piemonte Orientale per i preziosi consigli (...)
6Come si può notare, emerge una differenza notevole fra la tipologia di traduzione messa in atto nella Vie de Demetrius e quella degli altri testi anonimi. Anche da un punto di vista prettamente statistico, infatti, la percentuale di scarto fra i testi anonimi e la versione di Amyot è (con un margine di approssimazione) la seguente13:
Fr. 1396 |
38,58% |
Fr. 1400 |
24,87% |
Fr. 1401 |
33,33 % |
Fr. 1395 |
4,54% |
- 14 Forniamo, per quanto riguarda il testo plutarcheo, la traduzione della seguente edizione: Plutarco (...)
7Con altrettanta evidenza emerge il fatto che la traduzione anonima della Vie de Demetrius differisce rispetto a quella di Amyot soltanto per alcune varianti lessicali. Alcuni esempi possono mettere in luce la volontà di miglioramento operata da Amyot stesso nel passaggio dalla prima versione a quella definitiva, rendendo ancora più interessante la teoria di Amyot che corregge se stesso14.
Fr. 1395 |
Amyot, stampa |
Plutarco, 3,1 |
Il aimoit singulierement son pere, et semble mesme que la grande reverence, et obeissance qu’il portoit à sa mere, estoit pour l’honneur de son pere, plus à cause de la vraye amour filiale qu’il avoit envers luy, que pour l’entretenir par acquit, à l’occasion de sa grande puissance. |
Il aimoit singulierement son pere, et semble que la grande reverence, et obeissance qu’il portoit à sa mere, estoit pour l’honneur de luy, plus à cause de la vraye amour filiale dont il l’aimoit, que pour l’entretenir par acquit, à l’occasion de sa puissance, ny soubs l’esperance de sa succession. | «H n me;n ou\n kai; filopavtwr diaferovntoı: th/` de; peri; th;n mhtevra spoudh/` kai; to;n patevra timw`n ejfaivneto di∆ eu[noian ajlhqinh;n ma`llon h] qerapeivan th`ı dunavmewı.
Era anche estremamente attaccato a suo padre e l’affetto verso la madre indicava che egli onorava anche il padre per un sincero sentimento d’amore piuttosto che per ossequio verso il suo potere. |
8Come si vede, Amyot sostituisce «qu’il avoit envers luy» con «dont il l’aimoit», probabilmente per evitare la ripetizione di que; inoltre, inserisce l’addizione esplicativa «ny soubs l’esperance de sa succession», che aggiunge un dettaglio, assente nel testo greco, legato alla successione dinastica.
Fr. 1395 |
Amyot, stampa |
Plutarco, 53, 5 |
et d’avantage Xenophantus, le plus excellent musicien qui fust de ce temps là, estant assis auprés de l’urne sonnoit de la fluste ung chant tres devot, et piteux; à la mesure duquel se rapportoit le mouvement, et le son des rames des forfaires; tellement qu’il en resultoit quelque accord plaisant aux aureilles; comme en ung convoy de mort, et de ploration funebre le son des coups de ceulx qui se battent les poictrines, respont, et vient à la cadence de ceulx qui sonnent des flustes. |
[…] et d’avantage Xenophantus, le plus excellent musicien qui fust de ce temps là, estant assis auprés sonnoit de la fluste ung chant tres devot, et piteux; auquel se rapportant le mouvement des rames et de la vogue, le son venoit avec quelque grace à se rencontrer; comme en ung convoy, où les lamentans se battent les poictrines, à la cadence de chacun couplet de la chanson. | JO de; tw`n tovt∆ aujlhtw`n ejllogimwvtatoı Xenovfantoı ejggu;ı kaqezovmenoı proshuvlei tw`n melw`n to; iJerwvtaton: kai; pro;ı tou`to th`ı eijresivaı ajnaferomevnhı meta; rJuqmou` tinoı, ajphvnta yovfoı w{sper ejn kopetw/` tai`ı tw`n aujlhmavtwn periovdoiı.
Senofanto, il più celebre flautista del tempo, seduto vicino, eseguiva la musica più religiosa, con la quale si accordava il movimento ritmico dei remi e il loro rumore corrispondeva alle cadenze delle arie del flauto, come quando ci si batte il petto per il lutto |
9In questo secondo esempio si nota con maggiore evidenza la volontà di miglioramento da parte di Amyot: egli infatti, oltre ad inserire l’addizione esplicativa «et de la vogue», opta per una traduzione più pregevole («le son venoit avec quelque grace à se rencontrer» in luogo di «tellement qu’il en resultoit quelque accord plaisant aux aureilles») ed elimina la ripetizione del termine fluste/flustes, sostituendo l’immagine dei suonatori («ceulx qui sonnent des flustes») con quella della musica («chacun couplet de la chanson»).
10Gli unici casi in cui si vede una differenza sostanziale fra la traduzione anonima e quella di Amyot sono le citazioni in versi. Infatti, mentre nel manoscritto il passo è integrato nel testo attraverso una traduzione in prosa, Amyot nel testo a stampa offre una traduzione che rispetta la versificazione, tentando di dare una corrispondenza non solo al senso, ma anche alla forma metrica della citazione. Un esempio su tutti può essere significativo:
11Come si può notare, benché il senso letterale sia mantenuto in entrambe le traduzioni, nel testo a stampa riscontriamo uno sforzo maggiore, anche stilistico, nella resa dei versi del commediografo Filippide.
- 15 Cfr. R. Sturel, Une traduction manuscrite de sept Vies de Plutarque par Amyot cit, p. 30: «Si nous (...)
- 16 Cfr. a titolo esemplificativo, il passo citato precedentemente della Vita di Teseo (p. 622).
12La differenza sostanziale fra questa traduzione e quelle attestate dai restanti manoscritti, in rapporto a quella di Amyot, pone dunque notevoli problemi di attribuzione, che vanno in contrasto con la tesi proposta da Sturel, il quale, peraltro, ammetteva, senza però addentrarsi in spiegazioni, una evidente diversità nella resa della Vie de Demetrius rispetto alle altre Vite15 e ipotizzava una probabile anteriorità di questa rispetto alle altre. Sembra dunque alquanto improbabile che lo stesso autore, negli stessi anni, traducendo, a partire dallo stesso modello classico, una prima versione di alcune vite plutarchee, ne rielabori in maniera consistente soltanto tre (quelle dei manoscritti 1396, 1400 e 1401), mantenendone invece quasi inalterata soltanto una (quella del manoscritto 1395). Inoltre, non trova una spiegazione logica nemmeno il fatto che in tre manoscritti siano contenute le coppie di biografie della tradizione plutarchea (Teseo/Romolo, Filopemene/Flaminio e Sertorio/Eumene), mentre in un manoscritto dello stesso autore sia presente una vita isolata (Demetrius). Infine, ancora un elemento di differenza non è trascurabile: la resa delle citazioni in versi. Come si è visto, l’autore della Vie de Demetrius opta per una traduzione in prosa integrata nel testo, mentre negli altri manoscritti, i passi che contengono citazioni sono resi in versi16.
13Non deve peraltro stupire il fatto che alcuni passi di questo corpus siano pressoché identici alla traduzione di Amyot: è infatti ben noto che il traduttore delle Vite si è ampiamente servito di materiale preesistente, tanto che nel titolo stesso della sua edizione del 1559 si legge: «Les Vies des hommes illustres, Grecs et Romains […] translatees premieremente de Grec en François par maistre Jacques Amyot […] à l’aide de plusieurs exemplaires vieux escripts à la main, et aussi du jugement de quelques personnages excellents en sçavoir».
- 17 L’attribuzione delle Vite di Teseo e Romolo a Lazare de Baïf non è dimostrabile, ma le notizie che (...)
14Sembrerebbe dunque verosimile attribuire le traduzioni contenute nei manoscritti 1396, 1400 e 1401 a uno o più autori diversi da Amyot17 e considerare, con un buon margine di certezza, il ms. 1395 una prima versione (o meglio il primo nucleo), a partire dalla quale si sarebbe poi sviluppata la grande traduzione del 1559. Anche la scelta del soggetto (proprio la Vie de Demetrius) troverebbe una sua spiegazione del tutto accettabile: infatti non sembra casuale che la prima Vita anonima che possediamo sia, come si è detto precedentemente, una Vita di Antonio che, all’interno della tradizione classica, è accoppiata proprio con quella di Demetrio. Si potrebbe supporre che Amyot abbia voluto completare l’opera del primo volgarizzatore, traducendo l’altra vita, per ricostituire in qualche modo la ‘coppia’ Antonio-Demetrio: da questo primissimo tentativo sarebbe poi iniziato il grande progetto della traduzione completa delle Vite parallele.
- 18 Per una biografia su Jacques Amyot, cfr. almeno: Dictionnaire historique et critique ou recherches (...)
- 19 Per una bio-bibliografia completa su Guillaume Bochetel, cfr. G. Bochetel, La tragedie d’Euripide, (...)
- 20 Petit traicté de Plutarche traduict de Grec, en Françoys de la Loquacité (ms. BN NA 10843). All’ul (...)
- 21 È Georges de Selve stesso a riconoscere, nel Prologue della sua traduzione (cfr. supra), un non be (...)
15Per quanto riguarda la data di composizione di questo Demetrius, è possibile tenere come terminus post quem il 1541, data di morte di Georges de Selve: sembra infatti improbabile che un altro autore si sia cimentato nella traduzione di Plutarco, mentre l’incarico da parte del sovrano era ancora affidato a De Selve. Se teniamo conto delle indicazioni biografiche possedute su Amyot18, è possibile collocare questa prima traduzione nel periodo in cui l’autore visse a Bourges (1536-1546), dove fu nominato lettore di greco all’Università. Sappiamo che tale nomina fu decretata grazie alla raccomandazione di Marguerite de Navarre e di altri protettori quali Jacques Colin e Jean de Morvilliers. È a questi anni che si data anche l’amicizia con Guillaume Bochetel19, dei cui figli divenne precettore e al quale dedicò anche la traduzione di un’altra opera plutarchea, il trattato Sulla loquacità20. Tenendo conto di questi dati, si potrebbe formulare la seguente ipotesi: Amyot potrebbe aver conosciuto, in questo periodo o in una fase precedente della sua vita, il traduttore della Vita di Antonio commissionata da Françoise de Foix, magari frequentando l’entourage di Marguerite de Navarre o del sovrano stesso. Da questo ipotetico incontro avrebbe potuto trarre ispirazione per iniziare la monumentale traduzione di Plutarco: si spiegherebbe in questo modo la scelta, apparentemente casuale, di iniziare il suo lavoro proprio dalla Vie de Demetrius. Tale teoria permetterebbe anche di formulare qualche ipotesi, sebbene al momento non supportata da dati indiscutibili, sulla paternità della Vita di Antonio: non è da escludere infatti che l’autore sia proprio uno dei maestri di Amyot. Ricordiamo che quest’ultimo ebbe come primo insegnante di greco Jean Bonchamps, detto Evagrius, e che seguì fra il 1533 e il 1534 i corsi al Collège royal di François Vatable, Jacques Toussain, Oronce Fine e Pierre Danès, già collaboratore di Georges De Selve nella sua traduzione delle Vite21 e nominato dal sovrano nel 1530 professore di greco al Collège royal. Potrebbe forse essere proprio uno di questi eruditi l’autore da cui Amyot avrebbe tratto stimolo per iniziare la sua opera? Analogamente a quanto accaduto per De Selve, la scelta di iniziare proprio dalla Vie de Demetrius non potrebbe essere un omaggio a uno dei suoi maestri, forse proprio all’autore della traduzione della Vita di Antonio, da cui ha avuto origine il grande progetto di Francesco I?
- 22 Campanus Francisco Piccolominio cardinali Senensi meo salutem. Collegi nuper dispersas grecorum la (...)
- 23 Delle sue Vite si serve dichiaratamente anche Simon Bourgouyn: cfr. supra, nota 2.
- 24 Sulla questione delle Vite pseudo-plutarchee di Scipione e di Annibale, cfr. Cfr. M. Affortunati - (...)
- 25 Su Cleopatra e la sua centralità nel contesto storico, letterario e artistico di tutta l’Europa, c (...)
16Resta ancora una questione da considerare, per rimarcare la centralità della Vie de Demetrius nella traditio plutarchea. Donato Acciaiuoli, uno dei traduttori quattrocenteschi di Plutarco, i cui lavori si trovano all’interno della prima traduzione collettiva in latino delle Vite, redatta a partire dal 1470 da Giovanni Antonio Campani22, si impone come uno degli intermediari più importanti fra il modello greco e i volgarizzatori francesi23. Acciaiuoli infatti fra il 1454 e il 1467 traduce in latino la vita di Alcibiade e la comparatio fra quest’ultimo e Coriolano; inoltre crea, a partire da altre fonti, la coppia di vite di Annibale e Scipione l’Africano24, mentre qualche anno prima aveva reso in latino proprio la vita di Demetrio. Anche in tale contesto, è possibile notare come questa biografia circoli in maniera del tutto isolata e goda di una particolare rilevanza all’interno della diffusione di Plutarco in Europa. Forse il fatto che tradizionalmente essa sia ‘accoppiata’ a quella di Antonio, biografia che contribuisce alla nascita del ‘mito’ letterario di Cleopatra25 – mito che troverà la prima grande espressione francese con la pubblicazione nel 1553 della Cleopâtre captive di Étienne Jodelle – permette anche alla meno conosciuta Vie de Demetrius di diventare determinante nell’assimilazione del testo plutarcheo. È dunque altamente probabile che Amyot conoscesse questo testo latino e, oltre a essersene servito, ne abbia tratto ispirazione proprio per iniziare la sua opera. Un confronto testuale, sempre degli incipit, potrà chiarire meglio il rapporto fra le due traduzioni.
Fr. 1395 |
Acciaiuoli |
<C>eulx qui furent les premiers autheurs de ceste opinion que les sciences, et arts ressemblent aux sens de nature, à mon advis entendirent tresbien celle puissance de juger, par laquelle tant les sciences, comme les sens nous donnent jugement, et congnoissance des choses contraires: quar cela leur est commung à tous deux. Mais il y a difference, pourautant que les sens naturelz ne referent pas les choses dont il<z> nous donnent jugement, et congnoissance à une mesme fin que font les sciences; car le sens est une puissance naturelle de discerner, et congnoistre autant le blanc, comme le noir, et non plus le doulx que l’amer, ou le mol, et enfondrant que le dur, et le ferme. Ains est seulement son propre, quant ces choses, qui sont ses objectz naturelz, luy sont presentees, estre par elles emeu, et emouvoir aussy les sens interieurs, en raportant à l’entendement comme il s’est trouvé affectionné. Mais les artz, et sciences qui sont composees avec raison pour choisir, et eslire ce qui est bon, et pour refuser, et fouyr ce qui est maulvais, considerent l’ung des contraires principalement, et pour l’amour de soy; et l’aultre accidentellement, et pour s’en garder. | Praeclaram meo iudicio prisci sapientes sententiam habuere: qui cum rerum naturam ingenti studio diligentiaque perquirerent, artes similes sensibus esse dixerunt. hac precipue ut mihi videtur ratione compulsi: quod tam diiudicandi vim, discernendique potentiam æque sensibus atque artibus animadverterunt inesse: quam ad percipienda contraria: a primis incunabulis cunctis hominibus natura inseruit. At nos quamquam experientia ipsa et horum philosophorum gravissimo iudicio confirmati, in hanc sententiam adducimur: ut existimemus artes atque sensus in eo non mediocriter convenire: quod eorum iudicia non iisdem finibus terminantur, cum artes præter cognitionem contrariorum, electionis quoque iudicium habent. Nam sensus et si album pariter atque nigrum tam amarum dulceque percipiunt: non tamen sic ea diiudicant: ut alterum expetendum: alterum fugiendum esse discernant. Moventur enim suapte natura a singulis contrarius: quæ sibi obiciuntur omniaque deinde eodem pacto quo ipsi antea perpessi fuere, ad rationis iudicium deferunt. Artes vero cum semper sint rationi coniunctæ: ut utilia eligant: fugiantque adversa, primum ea accurate pensant: quæ sibi congrua sunt: deinde et quasi longiore intervallo ea prospiciunt: a quibus putant caveri oportere. |
17Come si può notare da questo breve raffronto, i punti di contatto fra il testo latino e la traduzione francese sono molteplici, anche se non si può parlare di traduzione ad litteram. In ogni caso, la resa francese potrebbe dimostrare, almeno nei casi evidenziati in grassetto nel testo presentato, un debito nei confronti dell’opera di Acciaiuoli.
18In conclusione, il raffronto testuale fra il corpus anonimo e l’edizione del 1559 di Amyot, unito all’analisi dei dati biografici e dei documenti d’archivio che possediamo permette di far luce su alcuni aspetti della diffusione delle Vite parallele in Francia. Benché, in mancanza di testimonianze precise, un margine di incertezza si riscontri necessariamente, possiamo trarre, con buona probabilità, alcune conclusioni. In primo luogo, risulta evidente che Amyot utilizza e rielabora una parte consistente di materiale contenente traduzioni di biografie antiche prodotte da altri autori nel periodo che va dal 1519 al 1541, materiale che confluisce nella sua traduzione complessiva delle Vite parallele. In secondo luogo, se ci si sofferma sul corpus anonimo posseduto dalla Bibliothèque Nationale, le traduzioni non sembrano riconducibili al medesimo volgarizzatore. È invece più probabile ipotizzare l’attribuzione ad autori diversi: da un lato abbiamo il ms. 1395, sicuramente opera di Amyot, dall’altro le restanti vite, elaborate da uno o più traduttori. Fra questi potrebbe figurare, almeno per la Vita di Teseo e Romolo, Lazare de Baïf, mentre per le altre traduzioni, in assenza di informazioni concrete, è possibile formulare soltanto ipotesi. Infine, tenendo conto della datazione, possiamo vedere nella Vie de Demetrius e, più in generale, nella coppia di biografie ‘Antonio-Demetrio’, il primo nucleo traduttivo a partire dal quale si sarebbe poi sviluppato il progetto complessivo che conduce all’imponente lavoro pubblicato da Jacques Amyot nel 1559.
Note
1 Sulla diffusione delle Vite parallele in Francia prima del 1559 e per una bibliografia completa, cfr. F. Fassina, Le traduzioni francesi delle “Vite parallele” di Plutarco prima di Amyot (1519-1559), “Studi Francesi” 182 (2017), pp. 295-304; Id., Georges de Selve, Arnauld Chandon e Simon Bourgouyn: i primi traduttori cinquecenteschi delle “Vite parallele” di Plutarco, “Enthymema”, XIX (2017), pp. 17-41; Id., Sulla fortuna francese di Plutarco. Il «prologue» delle traduzioni di Georges de Selve, “L’Universo Mondo” 45, supplemento (2017), pp. 1-11. Id., Plutarco, Amyot, Belliard: archetipi di lingua e di immaginario nella costruzione della Cléopâtre francese, in Hieroglyphica. Cléopâtre et l’Égypte entre France et Italie à la Renaissance, dir. R. Gorris Camos, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, 2021, pp. 203-225.
2 Sul ruolo centrale di Francesco I e della corte di Francia nella promozione della cultura e delle lettere, cfr. almeno i lavori più recenti: François Ier Pouvoir et image, dir. B. Petey-Girard, Paris, BnF, 2015; François Ier et la vie littéraire de son temps (1515-1547), dir. Fr. Rouget, Paris, Classiques Garnier, 2017; R. Jimenes, François Ier et l’imprimerie royale: une occasion manquée?, “Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance” LXXXI (2020), n. 2, pp. 259-300.
3 Su Simon Bourgouyn e sulle sue opere, cfr. J.P. Carley - M.D. Orth, «Plus que assez»: Simon Bourgouyn and His French Translations from Plutarch, Petrarch, and Lucian, “Viator” 34 (2003), pp. 328-363; E. Suomela-Härmä, Simon Bourgouin, traducteur à l’avant-garde, “Studi Francesi” 176 (2015), pp. 235-246; F. Fassina, Georges de Selve, Arnauld Chandon e Simon Bourgouyn… cit., pp. 29-38; cfr. anche l’edizione Pétrarque, Les «Triomphes». Traduction française de Simon Bourgouin, éd. critique, introduction et notes par G. Parussa et E. Suomela-Härmä, Genève, Droz, 2012.
4 Ms. BN Fr. 1398: La vie et faictz de Marc Antoine le triumvir et de s’amie Cleopatra, translevez de l’hystorian Plutarque.
5 Sulla vita e le opere di Lazare de Baïf, cfr. Lazare de Baïf, Tragedie de Sophoclés intitulee Electra, a cura di F. Fassina, Vercelli, Edizioni Mercurio, 2012, pp. 17-23; L. Pinvert, Lazare de Baïf, Paris, Albert Fontemoing, 1900, pp. 55-57, in cui l’autore dà per certa l’esistenza della traduzione di quattro Vite di Plutarco a opera di Lazare, le Vite di Teseo e Romolo e le Vite di Licurgo e Numa (queste ultime oggi perdute).
6 Per alcune indicazione sulla vita e le opere di de Selve, cfr. Premier volume de la Bibliothèque du sieur de La Croix du Maine, Paris, L’Angelier, 1584, p. 119; A. Du Verdier, Bibliothèque, Lyon, B. Honorat, 1585, pp. 449-450; Nouvelle biographie universelle, dir. J.-C.-F. Hoefer, Paris, Firmin Didot Frères, 1864, t. XLIII, p. 733; M. Magnien, Les milieux humanistes toulousains à travers la correspondance de Pierre Bunel (1500-1547), in L’Humanisme à Toulouse (1480-1596), «Actes du colloque international de Toulouse» (mai 2004), réunis par N. Dauvois, Paris, Champion, 2006, pp. 247-269, passim, soprattutto pp. 256-260; F. Fassina, Sulla fortuna francese di Plutarco, cit.; Id., Georges de Selve, Arnauld Chandon e Simon Bourgouyn…, cit.
7 Si tratta delle vite di Temistocle, di Pericle, di Alcibiade, di Timoleone, di Furio Camillo, di Fabio Massimo, di Gaio Mario e di Paolo Emilio, contenute nel ms. BN Fr. 733 e in un’edizione postuma (Paris, Vascosan-Du Pré, 1543). Negli stessi anni anche Arnauld Chandon si cimenta nella stessa impresa di traduzione, forse anch’egli su commissione del re, ma anche quest’ultimo interrompe il proprio lavoro dopo averne tradotte quattro (Alessandro: ms. BN Fr. 24927; Marcello: ms. BN Fr. 1402; Agesilao: ms. BN Fr. 1399; Pirro: ms. Chantilly 855). Su Arnauld Chandon, cfr. N. Bingen, Pierre Bunel, Miles Perrot, Renaud Chandon: pour une autre datation de certaines lettres de Bunel, «Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance» LXXI (2009), n. 2, pp. 319-343; Id., Aux escholles d’outre-monts; étudiants de langue française dans les universités italiennes (1480-1599), Genève, Droz, 2018, pp. 210-219. Oltre ai manoscritti citati, le traduzioni di Plutarco attribuite a Chandon si sono arricchite di un manoscritto recentemente messo in vendita (Parigi, Alde, 14 giugno 2007, n. 54) contenente La Fortune des Romains e realizzato per Francesco I. La traduzione è diversa da Fr. 2123 (quest’ultimo attribuito, peraltro, a Lazare de Baïf), che contiene il medesimo testo: si tratta di un ulteriore esempio, che merita di essere approfondito, di diverse traduzioni contemporanee della stessa opera.
8 Cfr. Plutarque, Les vies des hommes illustres, traduction de J. Amyot, texte établi et annoté par G. Walter, Paris, Gallimard, 1951, «Bibliothèque de La Pléiade».
9 R. Sturel, Une traduction manuscrite de sept Vies de Plutarque par Amyot, antérieure de quinze ans à l’édition originale (1559) in “Revue d’Histoire littéraire de la France”, XIV (avril-juin 1907), pp. 301-329; Id., Jacques Amyot. Traducteur des Vies parallèles de Plutarque, Paris, Champion, 1908, rist. anast.: Slatkine Reprints, 1974.
10 Histoire de Diodore Sicilien traduite de Grec en François. Les premiers livres par M. Robert Macault, Secretaire du Roy et gentil-homme de sa chambre. Et les autres sont traduits, par M. Jacques Amyot, Conseiller du Roy, Evesque d’Auxerre, et grand Aumosnier, Paris, Guillemot, 1585, ff. ii r-ii v: «Toutefois je ne veux point pour ceste heure entrer plus avant en ce discours à la louange de l’Histoire, le reservant à un autre plus grand et plus excellent œuvre des Vies de Plutarque, j’avois commencé dés le temps de l’heureuse memoire du feu Roy, vostre pere, qui en a veu plusieurs de ma traduction: et vous verrez le total dedans quelque temps, s’il plaist à Dieu me prester vie en santé». Sturel aggiunge anche la considerazione secondo la quale questo corpus di quattro manoscritti sarebbe opera del medesimo copista, ma tale precisazione non sembra sufficiente per costituire una prova dell’attribuzione di questi testi anche al medesimo autore.
11 F. Fassina, Le traduzioni francesi delle «Vite parallele» di Plutarco prima di Amyot cit.
12 In grassetto evidenziamo i passi in cui i testi differiscono, tralasciando le sole varianti ortografiche.
13 Si ringrazia il prof. Maurizio Lana dell’Università del Piemonte Orientale per i preziosi consigli forniti, riguardo agli strumenti concernenti l’analisi numerica e statistica dei testi.
14 Forniamo, per quanto riguarda il testo plutarcheo, la traduzione della seguente edizione: Plutarco, Vite, vol. 5, a cura di G. Marasco, Torino, U.T.E.T., 1994
15 Cfr. R. Sturel, Une traduction manuscrite de sept Vies de Plutarque par Amyot cit, p. 30: «Si nous les rapprochons de l’Édition originale d’Amyot (1559), nous constaterons sans peine, pour la vie de Demetrius, la quasi identité des deux textes, pour les quatre autres, des différences sans doute plus nombreuses, mais qui ne sauraient nous empêcher de reconnaître dans l’imprimé l’utilisation constante, parfois même la reproduction textuelle des manuscrits».
16 Cfr. a titolo esemplificativo, il passo citato precedentemente della Vita di Teseo (p. 622).
17 L’attribuzione delle Vite di Teseo e Romolo a Lazare de Baïf non è dimostrabile, ma le notizie che possediamo ci permettono di non escluderla. Non è nemmeno da escludere che questi manoscritti siano opera dei «personnages excellents en sçavoir» citati nel titolo dell’edizione di Amyot. Fra i nomi più interessanti è possibile annoverare Pierre Danès, Denis Lambin o Adrien Turnèbe.
18 Per una biografia su Jacques Amyot, cfr. almeno: Dictionnaire historique et critique ou recherches sur la vie, le caractère, les mœurs et les opinions de plusieurs hommes célèbres, tirés des dictionnaires de Mrs Bayle et Chaufepié, par M. de Bonnegarde, t. I, Lyon, Barret, 1771, pp. 255 e ss.; E. Gresy, Vie de Jacques Amyot, tirée des mémoires concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre par l’abbé Lebeuf, suivie de notes et documents inédits, Melun, Michelin, 1848; A. De Blignières, Essai sur Amyot et les traducteurs français au xvie siècle, Paris, Durand, 1851, rist. anast.: Slatkine Reprints, 1968 (in particolare pp. 162-223); A. Cioranescu, Vie de J. Amyot, d’après des documents inédits, Paris, Droz, 1941; R. Aulotte, Amyot et Plutarque. La tradition des «Moralia» au xvie siècle, Genève, Droz, 1965; Id., Plutarque en France au xvie siècle, Paris, Klincksieck, 1971; A. Laurent, Jacques Amyot l’Humaniste (1513-1593), Étrépilly, Presses du village - C. de Bartillat, 1984; P. Eichel-Lojkine, Le siècle des grands hommes: les recueils de vies d’hommes illustres avec portraits du xvie siècle, Louvain-Paris, Peeters-Sterling, 2001; P. Payen, Dictionnaire Plutarque, s. v. «Amyot» in Vies parallèles, édition publiée sous la dir. de F. Hartog, suivi d’un Dictionnaire Plutarque, sous la dir. de P. Payen, Paris, Gallimard, 2001, pp. 1954-1958; Dictionnaire de Michel de Montaigne, publié sous la dir. de Ph. Desan, Paris Champion, 20072, s. v. «Amyot» (O. Guerrier), pp. 40-42; L’auteur à la Renaissance: l’altro che è in noi, «Actes des colloques organisés par la Maison d’Erasme et le Gruppo di studio sul Cinquecento francese (Bruxelles, 19-20 décembre 2003; Vérone 20-23 mai 2004)», éd. R. Gorris Camos et A. Vanautgaerden, Turnhout, Brepols, 2009, in particolare: A. Rodighiero, «Noi non scriviamo storie, ma vite». Forme plutarchee della narrazione (pp. 125-143) e P. Eichel-Lojkine, La Fabrique du récit de vie au xvie siècle (pp. 145-165); S. Le Clech-Charton, Les vies de Jacques Amyot, édition commentée de documents inédits, Paris, CTHS, 2013.
19 Per una bio-bibliografia completa su Guillaume Bochetel, cfr. G. Bochetel, La tragedie d’Euripide, nommee Hecuba, a cura di F. Fassina, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2014.
20 Petit traicté de Plutarche traduict de Grec, en Françoys de la Loquacité (ms. BN NA 10843). All’ultima pagina si trova l’indicazione della data: «xv kalend. Ian. 1542».
21 È Georges de Selve stesso a riconoscere, nel Prologue della sua traduzione (cfr. supra), un non ben specificato debito di riconoscenza nei confronti di Pierre Danès: «[…] j’ay trouvé des difficultés assez, tant pource que telles gens que moy les trouvent souvent où elles ne sont point, que pource que à la verité il y a aulcuns passaiges tresobscurs, et parfoys corrompus desquelz je ne fusse peu eschapper sans l’ayde de maistre Pierre Danés natif de Paris, homme de tresrare sçavoir qui a esté et est mon maistre és lettres grecques et latines» (f. 11r; p. 6).
22 Campanus Francisco Piccolominio cardinali Senensi meo salutem. Collegi nuper dispersas grecorum latinorumque principum uitas a Plutarcho scriptas grece: a diuersis inde interpretibus latinas factas (…), [Romae], Udalricus Gallus, 1470.
23 Delle sue Vite si serve dichiaratamente anche Simon Bourgouyn: cfr. supra, nota 2.
24 Sulla questione delle Vite pseudo-plutarchee di Scipione e di Annibale, cfr. Cfr. M. Affortunati - B. Scardigli, La vita ‘plutarchea’ di Annibale. Un’imitazione di Donato Acciaiuoli, “Atene e Roma” 37, 2-3 (1992), pp. 88-105; V. Costa, Sulle prime traduzioni italiane a stampa delle opere di Plutarco (secc. xv- xvi), in Volgarizzare e tradurre dall’Umanesimo all’Età contemporanea, «Atti della Giornata di Studi, 7 dicembre 2011 Università di Roma “Sapienza”», a cura di M. Accame, Roma, Edizioni TORED, 2013, pp. 83-107; F. Fassina, Il ‘caso letterario’ della «Vita di Annibale» nelle traduzioni cinquecentesche francesi delle “Vite parallele” di Plutarco, in «Epistulae a familiaribus». Per Raffaella Tabacco, a cura di A. Borgna e M. Lana, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2022, pp. 209-220.
25 Su Cleopatra e la sua centralità nel contesto storico, letterario e artistico di tutta l’Europa, cfr. Hieroglyphica. Cléopâtre et l’Égypte entre France et Italie à la Renaissance cit.
Torna suPer citare questo articolo
Notizia bibliografica
Filippo Fassina, «La «Vie de Demetrius» (ms. BN Fr. 1395) come primo nucleo della traduzione delle “Vite parallele” di Amyot», Studi Francesi, 198 (LXVI | III) | 2022, 612-622.
Notizia bibliografica digitale
Filippo Fassina, «La «Vie de Demetrius» (ms. BN Fr. 1395) come primo nucleo della traduzione delle “Vite parallele” di Amyot», Studi Francesi [Online], 198 (LXVI | III) | 2022, online dal 01 décembre 2023, consultato il 14 février 2025. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/studifrancesi/50706; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/studifrancesi.50706
Torna suDiritti d'autore
Solamente il testo è utilizzabile con licenza CC BY-NC-ND 4.0. Salvo diversa indicazione, per tutti agli altri elementi (illustrazioni, allegati importati) la copia non è autorizzata ("Tutti i diritti riservati").
Torna su