V. Pavie, Voyages et promenades romantiques
Victor Pavie, Voyages et promenades romantiques, édition présentée et préparée par Guy Trigalot, Presses Universitaires de Rennes, 2015, 362 pp.
Testo integrale
1Guy Trigalot donne par ce volume une adaptation de la thèse qu’il a soutenue en 2012 en Anjou, où il développe depuis quelques années, avec son association des amis de Victor et Théodore Pavie, la connaissance de l’œuvre de ces frères romantiques, admirateurs de Victor Hugo, qui surent fréquenter l’Arsenal et le Cénacle, avant de fonder leur journal, «Les Affiches d’Angers». Il publie ici les articles que Victor Pavie a tirés de ses Voyages et promenades romantiques en faisant précéder chaque ensemble d’une présentation éclairante.
2C’est d’abord «la rencontre des figures tutélaires» (présentation, pp. 33-51; textes, pp. 53-96), lors de son premier voyage, accompli en Angleterre en 1828 avec son frère Théodore sous la houlette de David d’Angers, ami de leur père Louis Pavie, pour rencontrer Scott. Puis celui qu’il effectue, cette fois sans son frère parti en Amérique, toujours en compagnie du sculpteur venu faire le buste de Goethe à Weimar en 1829: Strasbourg, Karlsruhe, Heidelberg, Dannenfelds, Mayence, Cologne, Francfort, telles sont les étapes exaltantes pour l’imaginaire romantique du jeune étudiant en droit, outre le bonheur de voir l’auteur de Werther.
3Le deuxième ensemble présente «le voyage en Italie» (présentation, pp. 97-117; texte, pp. 119-185), effectué à l’autre bout de la carrière, en 1844, quand, cédant l’imprimerie familiale, Pavie emploie son loisir de jeune rentier à accomplir le fameux tour dont rêve alors tout homme cultivé. Par Marseille, il atteint Livourne et visite Pise, Civita Vecchia, Rome, Frascati, Terracine, Ischia et Naples.
4Si Pavie n’a pas narré ses déplacements en Provence de 1832, en Suisse de 1833, ni son voyage de noces en Poitou, Charentes et Vendée en 1835, il a laissé en revanche des descriptions de ses divers voyages «vers l’Ouest» (présentation, pp. 187-209; textes, pp. 211-317). C’est d’abord le Mont Saint-Michel lors d’une visite à un ami en 1833, puis quinze jours en Normandie avec ses fils Eusèbe et Georges en 1863. Mais il effectue aussi un tour dans le Sud de la Bretagne en 1846 avec son épouse Louise et une amie, et découvre la lande d’Arzano, près de Quimperlé, pour rendre hommage à Auguste Brizeux, le barde de Marie, en 1860.
5Enfin, Guy Trivalot a ajouté les «promenades naturalistes» de Victor Pavie (présentation, pp. 319-326; textes, pp. 327-348), quand il herborisait avec la Société Linnéenne angevine en vrai «naturphilosophe».
6Des portraits, des dessins, des cartes, des fac-similés de manuscrits, outre une chronologie des voyages et de leurs parutions, une bibliographie et un index nominum, font de ce livre un document adéquat pour mieux connaître l’écriture fine et précise, mais aussi sensible et vive, de Victor Pavie voyageur.
Per citare questo articolo
Notizia bibliografica
Lise Sabourin, «V. Pavie, Voyages et promenades romantiques», Studi Francesi, 182 (LXI | II) | 2017, 376-377.
Notizia bibliografica digitale
Lise Sabourin, «V. Pavie, Voyages et promenades romantiques», Studi Francesi [Online], 182 (LXI | II) | 2017, online dal 01 août 2017, consultato il 17 janvier 2025. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/studifrancesi/10000; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/studifrancesi.10000
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