Le fonds Fukuinkan shoten de la Bibliothèque nationale de France
Résumés
Le Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ), service de la Bibliothèque nationale de France, conserve un fonds important de l’éditeur japonais Fukuinkan shoten, qui fête en 2022 ses 70 ans d’existence. Son acquisition a été initiée par l’association la Joie par les livres (devenue le CNLJ en 2008) et se poursuit aujourd’hui grâce à l’envoi régulier de quelques collections par l’éditeur lui-même à la Bibliothèque nationale de France. Souvent comparé à L’école des loisirs en France, Fukuinkan shoten est un éditeur majeur au Japon qui contribua grandement au développement de la littérature de jeunesse dans l’archipel mais aussi à la reconnaissance de la littérature de jeunesse japonaise dans le monde. Cet article a pour but de présenter l’éditeur, la répartition des collections de ce fonds et quelques pistes de recherche envisagées dans l’étude de ce dernier.
Entrées d’index
Haut de pagePlan
Haut de pageTexte intégral
Introduction
- 1 Fukuin signifie « évangile » en japonais.
- 2 Fukuinkan crée en 1953 Haha no tomo, « L’ami des mères », une revue destinée à l’éducation des jeun (...)
1Fondée en 1916 par un missionnaire canadien dans la ville de Kanazawa (département d’Ishikawa), Fukuinkan shoten était initialement une librairie spécialisée dans la vente d’ouvrages religieux1. Suite au départ des Canadiens de l’archipel lors de la Seconde Guerre mondiale, les Japonais reprirent le commerce en diversifiant la vente à des fascicules éducatifs et des recueils de préparation aux examens scolaires, avant de développer parallèlement des activités d’édition au sein d’un département qui prit finalement son indépendance en 1952 et déménagea à Tokyo en août de la même année. D’abord orientée vers des publications d’ouvrages éducatifs et de puériculture2, la maison d’édition consacrera finalement la majorité de sa production à la jeunesse en créant, en avril 1956, sa première collection d’albums narratifs à périodicité mensuelle, celle qui fera son succès : Kodomo no tomo, « L’ami des enfants ».

Illustration 1 : Oshaberi na tamagoyaki, « L’œuf bavard », de Teruo Teramura (texte) et Shinta Chô (illustration), album publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en février 1959.
- 3 Près de 500 documents n’ayant pas encore été intégrés dans le catalogue général de la BnF sont sur (...)
2D’autres collections virent le jour, pensées sur le même modèle que Kodomo no tomo mais déclinées pour d’autres tranches d’âge ou d’autres thématiques. Elles sont aujourd’hui au nombre de huit, assurant à Fukuinkan shoten une solide position dans le secteur jeunesse de l’édition japonaise, en dépit d’une concurrence de plus en plus importante. Quatre de ces collections sont aujourd’hui conservées quasi intégralement au sein du fonds international du CNLJ à la Bibliothèque nationale de France : Kodomo no tomo, Kodomo no tomo nenshôban, Kagaku no tomo et Takusan no fushigi. Ce fonds représente 2000 documents, comprenant des livres reliés (majoritairement des albums) et les quatre collections périodiques, consultables depuis le catalogue général de la BnF3. En dépit d’un intérêt certain de la part des éditeurs français pour la production de Fukuinkan shoten, et de l’ancienneté des relations de ce dernier avec la France, peu de recherches académiques lui ont été consacrées à ce jour, en dehors de quelques articles parus au sein de la Revue des livres pour enfants.

Illustration 2 : Kobuta no mâchi, « La parade du petit cochon », de Keiko Murayama (texte) et Seiichi Horiuchi (illustration), publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en juin 1969.
Constitution du fonds Fukuinkan à la Bibliothèque nationale de France et répartition de ses collections4
- 4 Une description détaillée de la répartition des collections est consultable dans le Carnet de la re (...)
- 5 Inédit en France.
- 6 Autrices de la série Guri et Gura, publiée en France chez Autrement jeunesse.
- 7 Publié en France sous le titre Le secret du verre bleu, chez Nathan.
- 8 Inédit en France.
3Peu après sa création en 1963, la Joie par les livres établit des échanges importants avec le Japon par l’entremise de sa directrice, Geneviève Patte, qui rencontra de nombreux auteurs et illustrateurs japonais de littérature de jeunesse, ainsi que Tadashi Matsui, premier directeur éditorial de Fukuinkan shoten. Les enfants fréquentant la bibliothèque des enfants de Clamart (92) purent ainsi découvrir les albums de la maison d’édition en langue originale jusqu’à l’intégration de la Joie par les Livres comme service de la Bibliothèque nationale de France en janvier 2008. Cette première étape de la constitution du fonds concerne des livres reliés publiés entre 1960 et 1980, parmi lesquels beaucoup de romans et d’albums devenus des classiques de la littérature de jeunesse au Japon, ayant remporté de nombreux prix nationaux et internationaux (Iya iya en5, 1962, de Rieko Nakagawa et Yuriko Yamawaki6 ; Kokage no ie no kobitotachi7, 1967, de Tomiko Inui ; Kasajizô8, 1966, de Teiji Seta et Suekichi Akaba, etc.).
- 9 Voir aussi Satoko Inoue, « La maison d’édition Fukuinkan-shoten », La revue des livres pour enfants(...)
La plupart de ces titres sont par ailleurs compilés dans les collections des « chefs-d’œuvre » (kessaku) de l’éditeur suite à leur publication initiale dans un des numéros des collections à périodicité mensuelle. Parmi ces ouvrages reliés, on trouve un certain nombre de traductions d’œuvres étrangères. Fukuikan shoten est en effet un éditeur ayant rapidement développé une activité importante de traduction de romans, d’albums, de contes, de documentaires ainsi que d’ouvrages pédagogiques et éducatifs du monde entier9. Il contribua notamment à la notoriété au Japon de personnages tels que Miffy, Paddington ou encore Peter Rabbit, en investissant également dans le marché des produits dérivés et des opérations marketing de ces œuvres à succès.
- 10 Un abonnement annuel aux collections Kodomo no tomo, Kagaku no tomo et leurs dérivés coûte 5280 yen (...)
- 11 Il s’agit de Guri to gura de Rieko Nakagawa et Yuriko Kamawaki, Tebukuro de Evgenii Mikhailovich Ra (...)
4Les quatre collections citées ci-dessus représentent l’acquisition la plus récente du fonds. Elle a été permise grâce à des envois réguliers de la part de Fukuinkan shoten jusqu’à leur interruption en 2020, en conséquence de la crise sanitaire. Chacun des 12 numéros de ces collections est consacré à une histoire, ou à un sujet pour les albums documentaires, traité intégralement. Le lectorat de ces collections est fidélisé par le rythme mensuel des publications et par le système d’achat par abonnement de ces dernières10. Mais la présence importante de Fukuinkan shoten dans le paysage éditorial japonais est aussi une conséquence de son réseau de distribution particulier : les albums sont livrés directement dans tous les lieux publics consacrés à la petite enfance. Aujourd’hui, plusieurs œuvres nées au sein des collections de Fukuinkan shoten sont devenues des classiques de la littérature de jeunesse au Japon. Pour les albums jeunesse en particulier, six titres parmi les dix best-sellers ont été publiés chez Fukuinkan shoten11. Cela s’explique en particulier par l’intérêt important que Tadashi Matsui porta très tôt à ce format, pourtant peu présent dans la production jeunesse nippone des années 60. Il engagea une véritable réflexion autour du rôle de l’illustration, de sa portée narrative, artistique et esthétique, et révéla de grands artistes tels que Mitsumasa Anno, Suekichi Akaba, Kota Taniuchi, entre autres, dont la reconnaissance internationale est aujourd’hui attestée.
Les albums narratifs de la collection Kodomo no tomo12 et ses déclinaisons
- 12 Voir aussi Clara Wartelle-Sakamoto, « La collection Kodomo no tomo (1956-), l’ami des enfants japon (...)
5Première collection d’albums à périodicité mensuelle destinée aux enfants de Fukuinkan shoten, elle fut la plus sujette à des expérimentations portant sur le format. Chacun des numéros de l’année propose une histoire complète et inédite en 28 à 32 pages. La diversité des styles graphiques et des récits est remarquable, même si l’on retrouve quelques genres récurrents tout au long de la production. Parmi ces derniers, les contes traditionnels japonais (mukashi banashi), une valeur sûre en littérature de jeunesse, sont présents depuis le début de la collection.

Illustration 5 : Kaze no omatsuri, « La fête du vent », de Tomiko Inui (texte) et Toshio Kajiyama (illustration), album publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en octobre 1972.

Illustration 6 : Yamanashi mogi, « La cueillette des poires de montagne », de Tadashi Hirano (texte) et Chûryô Satô (illustration), publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en septembre 1959
- 13 Il s’agit du corpus sur lequel l’auteure a porté son étude (ouvrages non catalogués).
- 14 On pense notamment aux œuvres de Mitsumasa Anno, Shigeo Nishimura ou encore Toyoko Igarashi.
6On remarque également que plusieurs numéros par an sont des traductions de contes étrangers, essentiellement des contes occidentaux et russes dans un premier temps, mais on constate sur les trente dernières années une augmentation des histoires provenant d’autres régions du monde. Ainsi, sur les 600 premiers numéros de la collection, 5 % des histoires sont des contes ou des récits traditionnels japonais, tandis que 6 % sont des traductions et 9 % des adaptations de contes étrangers. Cette tendance semble se poursuivre puisque, pour la production de juillet 2013 à mai 202013, si le lieu de l’action se situe majoritairement au Japon, un quart des histoires prennent place dans un pays étranger, le reste se déroulant dans un lieu imaginaire. S’adressant à un lectorat âgé de cinq à six ans, les histoires proposées dans ces albums sont écrites dans un japonais accessible pour des enfants en apprentissage de la lecture (le texte est écrit au moyen des syllabaires japonais hiragana et katakana, avec quasiment jamais de sinogrammes). L’apprentissage de la lecture n’est cependant pas présenté comme l’objectif attendu de ces albums. On retrouve ainsi plusieurs albums sans texte14, dont l’intérêt consiste à se plonger dans la richesse et le détail des illustrations, ou bien au contraire des pages épurées, ainsi que des histoires sans trame narrative cohérente.
- 15 Traditionnellement, la langue japonaise se lit de haut en bas et de droite à gauche et le livre s’o (...)
La collection propose également de s’adapter à l’œuvre proposée en adoptant un format à l’italienne ou à la française, et en changeant le sens de lecture de l’album en fonction15.

Illustration 4 : Amu to aoi rîdo, « Amu et la laisse bleue », de Sachi Kokaze (texte) et Mao Yamaguchi (illustration), numéro d’août 2008 de Kodomo no tomo. Un exemple d’album dont l’ouverture se fait de la droite vers la gauche, en format à l’italienne avec un sens de lecture traditionnel japonais de haut en bas et de droite à gauche.
- 16 Tous les tirages de cette période ont été indiqués par l’éditeur à l’auteure de l’article.
Les histoires réalistes dépeignant la vie quotidienne sont également fréquentes, tout comme les récits descriptifs de coutumes anciennes et rurales, avec un attachement particulier au cycle des saisons. Entre avril 2021 et mars 2022, Kodomo no tomo a été publiée à 1 346 000 exemplaires16.
7Kodomo no tomo est déclinée en trois autres collections adressées aux enfants plus jeunes. L’une d’entre elle est présente dans le fonds de la BnF : Kodomo no tomo nenshô ban, « L’ami des enfants pour les petits », qui s’adresse à des enfants âgés de deux à quatre ans. Les sujets traités sont plus proches du quotidien des enfants japonais et moins chargés en textes. Ceux-ci consistent essentiellement en des impressifs (onomatopées japonaises) qui encouragent la lecture à voix haute. Entre avril 2021 et mars 2022, Kodomo no tomo nenshôban a été publiée à 1 792 500 exemplaires.

Illustrations 7 et 8 : Te, « Les mains », de Setsuko Tonomura, numéro d’octobre 2017 de Kodomo no tomo nenshô ban.
- 17 D’après la brochure explicative Ehon no ataekata, téléchargeable depuis le site de l’éditeur : http (...)
8L’une des particularités des albums narratifs de Fukuinkan shoten est l’importance que l’éditeur accorde à la lecture à voix haute de ces derniers. Pour les plus petits, l’écoute des mots constitue le plaisir principal de la lecture et conduit au plaisir de l’écoute de l’histoire des albums narratifs au fur et à mesure qu’ils grandissent. En prenant le contre-pied de la tendance dominante dans les albums pour la jeunesse au Japon, qui veille à faire apprendre la lecture aux enfants dès le plus jeune âge, Fukuinkan shoten affirme que l’album n’a pas d’autre finalité que de procurer de la joie et de servir de support à l’imagination17. Cela s’observe de manière concrète dans les albums au travers des textes, enclins à la prosodie, à l’abondance des impressifs et des récits de type conte (japonais ou étrangers), qui proposent des procédés de répétitions et de boucles.
Les albums documentaires et l’importance des contenus scientifiques
9La première collection d’albums documentaires créée par Fukuinkan shoten est Kagaku no tomo, « L’ami des sciences », en avril 1969. Elle s’adresse, comme Kodomo no tomo, à des enfants âgés de cinq à six ans. Les sujets des albums de cette collection s’articulent autour de trois thématiques : la nature, la vie quotidienne et les jeux. Le contenu n’est pas uniquement descriptif ou explicatif : bien souvent, il se construit sur un court récit qui vient apporter des éléments de compréhension aux enfants. Ces albums de 28 pages se sont écoulés à 785 000 exemplaires entre avril 2021 et mars 2022.

Illustration 9 : Sen no hakken, « à la découverte des lignes », de Yasuhiro Suzuki, numéro de février 2019 de Kagaku no tomo. Au travers d’illustrations et de photographies, les enfants sont amenés à repérer les lignes et les traits dans leur environnement.

Illustration 10 : Konna omise shitteru ?, « Tu connais une boutique comme ça ? », de Maki Fujiwara, publié pour la première fois dans Kagaku no tomo en décembre 1985.
10Takusan no fushigi est également une collection d’albums documentaires, créée en 1985, mais s’adressant à des écoliers à partir de la 3e année du niveau élémentaire. Cette collection s’est écoulée à 201 000 exemplaires entre avril 2021 et mars 2022. Le mot fushigi signifie « merveilles » ou « mystères », et cette collection, que l’on pourrait traduire par « Plein de merveilles », propose à ses lecteurs de découvrir de façon assez approfondie les phénomènes de la vie qui les entourent. Il s’agit en effet de la collection s’adressant aux enfants les plus âgés, le contenu se rapproche donc sensiblement de ce qui peut être lu dans les manuels scolaires de sciences, ou d’histoire. Les auteurs sont parfois des scientifiques ou des chercheurs spécialistes du sujet traité.

Illustration 11 : Keisô bijutsukan chiisana chiisana garasu no sekai, « Le musée des diatomées, un monde de tout petits petits morceaux de verres », de Osamu Oku, numéro de juin 2019 de Takusan no fushigi.
11Dans une interview du directeur de la rédaction des mensuels, Tatsuo Mori, ce dernier fait le constat, en 2004, de la situation difficile rencontrée par l’édition d’ouvrages scientifiques dans la production de littérature de jeunesse au Japon depuis les années 90. C’est à ce moment que la revue de vulgarisation scientifique Kagaku asahi (publiée pour la première fois en 1941) cesse de paraître ; le simple fait de mentionner les sciences sur la couverture d’un livre pouvait alors nuire à ses ventes. Cette situation découle de plusieurs facteurs : la baisse de la natalité, la mauvaise situation économique, un désintérêt des jeunes pour la lecture et la désaffection générale de la population japonaise à l’égard des sciences. Pourtant, dans ce contexte peu favorable, Fukuinkan shoten crée en 2002 la collection dérivée de Kagaku no tomo, destinée aux 3-5 ans : Chiisa na kagaku no tomo, « L’ami des petites sciences ». Cette collection entend exploiter la période préscolaire dans laquelle l’enfant grandit et se construit à partir d’une forme de désordre qui s’exprime dans des réactions ou des déclarations pouvant paraître absurdes pour des adultes. D’après Mori, ces comportements seraient les témoins d’une attitude expérimentale vis-à-vis des informations que l’enfant collecte en observant le monde qui l’entoure. À l’exception de Takusan no fushigi, dont le contenu est orienté sur l’acquisition de connaissances, les collections d’albums documentaires de Fukuinkan shoten sollicitent la curiosité, l’imagination et le plaisir spirituel dans l’apprentissage quotidien de l’enfant.
Perspectives de recherche
12Le fonds Fukuinkan shoten de la Bibliothèque nationale de France, sur le point d’être entièrement intégré au catalogue général et donc consultable sur site, est d’une grande richesse en ce qu’il représente une part conséquente de la production de l’éditeur des années 1960 à 1980. Cette production comprend notamment un nombre significatif d’œuvres d’auteurs et d’illustrateurs ayant remporté de multiples prix internationaux en littérature de jeunesse. L’offre graphique et littéraire peut être étudiée sous divers angles, de l’histoire de l’art à celui de la littérature de jeunesse, ou encore de la traductologie. La présence des quatre collections à publication mensuelle depuis 2013 offre aussi la possibilité d’étudier la production récente de l’éditeur au regard de la ligne éditoriale qu’il s’est fixée depuis sa création en 1952.
13La production de cet éditeur peut également intéresser les recherches en sciences sociales, en particulier du point de vue de la représentation de la structure familiale et de celle des cultures étrangères. En effet, la production, en particulier dans les albums narratifs, présente au premier abord une vision assez conservatrice de la cellule familiale (avec une représentation exclusive de familles hétéroparentales, une répartition genrée des tâches et la présence notable des grands-parents dans la vie des personnages). La description exotique des cultures étrangères est quant à elle toujours réalisée sur un territoire autre que l’archipel japonais et ne les met jamais en scène dans l’environnement proche des lecteurs. Ces éléments doivent être mis en perspective avec les réalités de la société japonaise contemporaine et son évolution actuelle, et mener à s’interroger sur ce qui pourrait être une forme de résistance de la part de l’éditeur à la transformation rapide de l’environnement des enfants.
Notes
1 Fukuin signifie « évangile » en japonais.
2 Fukuinkan crée en 1953 Haha no tomo, « L’ami des mères », une revue destinée à l’éducation des jeunes enfants dans laquelle sont publiées, entre autres, des histoires pour eux.
3 Près de 500 documents n’ayant pas encore été intégrés dans le catalogue général de la BnF sont sur le point d’être téléversés suite à un travail de pré-catalogage réalisé par l’auteure de cet article.
4 Une description détaillée de la répartition des collections est consultable dans le Carnet de la recherche à la Bibliothèque nationale de France : https://bnf.hypotheses.org/author/wartelle.
5 Inédit en France.
6 Autrices de la série Guri et Gura, publiée en France chez Autrement jeunesse.
7 Publié en France sous le titre Le secret du verre bleu, chez Nathan.
8 Inédit en France.
9 Voir aussi Satoko Inoue, « La maison d’édition Fukuinkan-shoten », La revue des livres pour enfants, n° 263, 2012 , p. 114-117, URL : https://cnlj.bnf.fr/sites/default/files/revues_document_joint/PUBLICATION_8467.pdf.
10 Un abonnement annuel aux collections Kodomo no tomo, Kagaku no tomo et leurs dérivés coûte 5280 yens (environ 38 euros), celui à la collection Takusan no fushigi coûte 9240 yens (environ 67 euros).
11 Il s’agit de Guri to gura de Rieko Nakagawa et Yuriko Kamawaki, Tebukuro de Evgenii Mikhailovich Ratchev traduit par Risako Uchida, Nenai ko dareda de Keiko Sena, Ôkina kabu de Risako Uchida et Satô Chûryô, Guri to gura no okyaku-sama de Rieko Nakagawa et Yuriko Kamawaki, et Kingyo ga nigeta de Tarô Gomi.
12 Voir aussi Clara Wartelle-Sakamoto, « La collection Kodomo no tomo (1956-), l’ami des enfants japonais depuis 65 ans », La revue des livres pour enfants, n° 320, 2021, p. 173-179.
13 Il s’agit du corpus sur lequel l’auteure a porté son étude (ouvrages non catalogués).
14 On pense notamment aux œuvres de Mitsumasa Anno, Shigeo Nishimura ou encore Toyoko Igarashi.
15 Traditionnellement, la langue japonaise se lit de haut en bas et de droite à gauche et le livre s’ouvre ainsi de la droite vers la gauche. Beaucoup d’albums japonais adoptent cependant le sens de lecture à l’occidentale.
16 Tous les tirages de cette période ont été indiqués par l’éditeur à l’auteure de l’article.
17 D’après la brochure explicative Ehon no ataekata, téléchargeable depuis le site de l’éditeur : https://www.fukuinkan.co.jp/bookguide/
Haut de pageTable des illustrations
![]() |
|
---|---|
Légende | Illustration 1 : Oshaberi na tamagoyaki, « L’œuf bavard », de Teruo Teramura (texte) et Shinta Chô (illustration), album publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en février 1959. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 188k |
![]() |
|
Légende | Illustration 2 : Kobuta no mâchi, « La parade du petit cochon », de Keiko Murayama (texte) et Seiichi Horiuchi (illustration), publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en juin 1969. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 175k |
![]() |
|
Légende | Illustration 5 : Kaze no omatsuri, « La fête du vent », de Tomiko Inui (texte) et Toshio Kajiyama (illustration), album publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en octobre 1972. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 253k |
![]() |
|
Légende | Illustration 6 : Yamanashi mogi, « La cueillette des poires de montagne », de Tadashi Hirano (texte) et Chûryô Satô (illustration), publié pour la première fois dans la collection Kodomo no tomo en septembre 1959 |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 182k |
![]() |
|
Légende | Illustration 3 : A i u e o no hon, abécédaire de Mitsumasa Anno, 1976. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 141k |
![]() |
|
Légende | Illustration 4 : Amu to aoi rîdo, « Amu et la laisse bleue », de Sachi Kokaze (texte) et Mao Yamaguchi (illustration), numéro d’août 2008 de Kodomo no tomo. Un exemple d’album dont l’ouverture se fait de la droite vers la gauche, en format à l’italienne avec un sens de lecture traditionnel japonais de haut en bas et de droite à gauche. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-6.jpg |
Fichier | image/jpeg, 40k |
![]() |
|
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-7.jpg |
Fichier | image/jpeg, 92k |
![]() |
|
Légende | Illustrations 7 et 8 : Te, « Les mains », de Setsuko Tonomura, numéro d’octobre 2017 de Kodomo no tomo nenshô ban. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-8.jpg |
Fichier | image/jpeg, 79k |
![]() |
|
Légende | Illustration 9 : Sen no hakken, « à la découverte des lignes », de Yasuhiro Suzuki, numéro de février 2019 de Kagaku no tomo. Au travers d’illustrations et de photographies, les enfants sont amenés à repérer les lignes et les traits dans leur environnement. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-9.jpg |
Fichier | image/jpeg, 197k |
![]() |
|
Légende | Illustration 10 : Konna omise shitteru ?, « Tu connais une boutique comme ça ? », de Maki Fujiwara, publié pour la première fois dans Kagaku no tomo en décembre 1985. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-10.jpg |
Fichier | image/jpeg, 350k |
![]() |
|
Légende | Illustration 11 : Keisô bijutsukan chiisana chiisana garasu no sekai, « Le musée des diatomées, un monde de tout petits petits morceaux de verres », de Osamu Oku, numéro de juin 2019 de Takusan no fushigi. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/docannexe/image/10024/img-11.jpg |
Fichier | image/jpeg, 188k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Clara Wartelle-Sakamoto, « Le fonds Fukuinkan shoten de la Bibliothèque nationale de France », Strenæ [En ligne], 22 | 2023, mis en ligne le 11 mai 2023, consulté le 15 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/strenae/10024 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/strenae.10024
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page