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AccueilNumérosN° 4, vol. 12DébatEnquêter sur les rapports sociaux de(…)

Enquêter sur les rapports sociaux de domination. Quelles articulations de la théorie et de l’empirie ? Introduction

Investigating social relations of domination. What are the links between theory and evidence? Introduction
Zacharias Zoubir et Camilla Brenni

Texte intégral

  • 1 Certains éléments des contributions à ce dossier furent initialement présentés et discutés au collo (...)

1Ce dossier propose d’examiner certaines questions que soulèvent, aujourd’hui, les enquêtes qui prennent pour objet les rapports sociaux de domination. Ces questions seront envisagées sous un angle conjointement politique et épistémologique. Politique, d’abord, parce qu’enquêter sur la domination, c’est porter l’analyse sur cela même qui empêche des individus ou des groupes de déterminer leurs actions ou les conditions de celles-ci (Young, 1990, p. 37). Épistémologique, ensuite, parce que ces obstacles ont des effets sur la perception des rapports sociaux, faisant apparaître ces derniers comme des choses inscrites dans la nature (Bourdieu, 1997, p. 246 et 262). Les enquêtes sur les rapports sociaux de domination sont ainsi amenées à relever le défi de découvrir, puis de rendre visible et reconstruire ces rapports alors même que certaines situations sociales et historiques s’y opposent. L’hypothèse à l’origine de ce dossier est que ce défi ne peut être relevé qu’à condition d’articuler le travail théorique et le travail empirique1.

  • 2 À ce titre, les interventions rassemblées ici contribuent à réhabiliter le concept de domination là (...)

2Qu’est-ce à dire ? Ni les problèmes auxquels sont confrontés les acteurs et actrices, ni les structures qui les produisent ne se présentent immédiatement comme des faits qu’il suffirait de recueillir. Or, ces problèmes et ces structures ne sont pas pour autant étrangers à l’expérience : celle rencontrée dans l’enquête, celle des vécus des sujets enquêtés. La domination gagne ainsi à être conçue comme un concept, certes, mais comme un concept empirique, dans la mesure où celui-ci vise autant à décrire et à analyser les obstacles à l’autodétermination qu’à qualifier les injustices que recouvrent les processus désignés sous les termes d’« exploitation », d’« oppression », de « racisme », de « sexisme », etc. S’il n’a rien d’une évidence, le concept empirique de domination est heuristique en tant qu’il permet à la fois de décrire certaines expériences sociales (subjectives et collectives) et qu’il peut, précisément en raison de sa généralité, être déterminé à l’aune des expériences. En ce sens, l’enquête sur les rapports sociaux de domination n’est pas le sujet d’une critique dont le terrain fournirait des objets neutres et muets. Étant donné que la domination englobe un répertoire de qualifications d’injustices par celles et ceux qui les vivent, elle renvoie à une catégorie théorique qui est aussi une catégorie d’acteur2.

3Ainsi conçues, les enquêtes sur les rapports sociaux de domination relèvent d’un projet interdisciplinaire. Les contributions de ce dossier, qui s’inscrivent dans différentes disciplines – la sociologie, la philosophie et la science politique – montrent en quoi il est nécessaire d’articuler compréhension théorique et connaissance empirique des rapports sociaux de domination. Elles le font en proposant différentes démarches d’enquête sur les rapports sociaux, d’une part – l’observation, la mesure, la comparaison –, avec la théorisation de ces rapports, d’autre part – clarification des concepts et tentatives de synthèse et de systématisation des connaissances empiriques. Ce dossier témoigne ainsi de réflexions sur les liens entre différentes étapes de l’enquête empirique sur les rapports sociaux de domination.

  • 3 On peut toutefois mentionner une riche contribution à ce dialogue entre philosophie et sociologie d (...)
  • 4 Pour un débat sur le rapport à l’empirie du point de vue de la philosophie, voir le livre coordonné (...)
  • 5 À titre d’exemple, songeons à l’enquête sur le concept de race mené par Magali Bessone (2013) ou en (...)
  • 6 Voir le « Débat » consacré à la théorie sociale et présenté par Sylvie Mesure et Emmanuel Renault ( (...)
  • 7 Pour une cartographie des articulations contemporaines entre pratiques de la philosophie et pratiqu (...)

4Faire dialoguer les approches sociologiques et philosophiques, c’est aller à contre-courant de la tendance à une dissociation entre recherche empirique (sociologique) et théorisation critique (philosophique)3. Ceci revient à renouer avec des pratiques de recherche qui, partant de problèmes philosophiques, sont amenées à tisser des liens avec les questions empiriques4. Certain·es philosophes contemporain·es contribuent ainsi, contre l’idée d’une hétérogénéité radicale entre discours normatif et descriptif, à la refondation d’une théorie de la justice sur une connaissance du monde social5. D’autres proposent des analyses et des synthèses critiques des concepts mobilisés dans les sciences sociales pour formuler de nouveaux programmes de recherche (Lazzeri & Caillé, 2004 ; Lazzeri, 2015). Ce courant se revendique souvent de la « philosophie sociale » (Fischbach, 2009) au sens d’un projet d’explicitation de concepts comme ceux de « travail », de « social », de « lutte » ou de « reconnaissance » en lien avec les productions empiriques et théoriques des sciences sociales. D’autres encore promeuvent une pratique interdisciplinaire au carrefour de la théorie sociale – la mise en cohérence des connaissances empiriques avec leurs hypothèses et leurs procédés d’explication et d’exposition – et des travaux d’enquête6. De ce triple point de vue, la philosophie peut trouver dans la sociologie les dynamiques réflexives, les usages alternatifs de concepts et les contraintes empiriques lui permettant d’articuler critique et connaissance des rapports sociaux7.

  • 8 L’expression provient de W.E.B. Du Bois (2007 [1903]), p. 7). Le diagnostic selon lequel cette « li (...)
  • 9 Nous songeons à LÉthique protestante et lesprit du capitalisme (Weber, 2004 [1905]).

5Toutefois, l’impulsion d’une combinaison entre théorie et empirie dans l’étude des rapports sociaux provient tout aussi bien de la sociologie. Des travaux fondateurs comme ceux de W. E. B. Du Bois sur la « ligne de partage des couleurs8 » ou de Max Weber sur les tendances sociales majeures du capitalisme9 appuyaient déjà leurs thèses de portée générale sur des preuves empiriques. En France, des classiques comme Le Métier de sociologue de Pierre Bourdieu ou Le Raisonnement sociologique de Jean-Claude Passeron ont ainsi pu caractériser la démarche sociologique en s’intéressant à ce composé de recherche empirique et de modélisation théorique (Bourdieu et al., 2010 [1968] ; Passeron J.-C., 2006 [1990]) que nombre de leurs contemporain·es, notamment féministes (entre autres, Guillaumin, 1972 ; Delphy, 1979), mettaient en œuvre dans leurs travaux. En Allemagne, engagé dans la querelle du positivisme, Theodor W. Adorno occupe une place distincte mais à certains égards analogue compte tenu de ses réflexions sur la place des enquêtes empiriques dans la recherche sur les institutions sociales (voir, par exemple, Adorno, 2016 [1969]). C’est du point de vue de ce genre d’enquêtes qu’apparaît l’utilité d’une certaine pratique de la philosophie visant à expliciter les présupposés des théories sociologiques de la domination ou à soumettre les concepts mobilisés dans ces théories à une analyse critique.

6Compte tenu de la diversité des pratiques de recherche des contributeurs et contributrices rassemblées dans ce dossier, il ne s’agit ici ni de traiter d’une méthode empirique (qualitative ou quantitative), ni d’établir la bonne théorie (philosophique ou sociologique), mais de donner à voir pour les questionner les combinaisons et alliances possibles entre ces deux activités que sont la recherche empirique sur les rapports sociaux de domination et l’élaboration théorique qui y est nécessairement associée, quoique pas toujours de manière consciente, réfléchie et explicitée. De ce point de vue, la sociologie et la philosophie se trouvent confrontées à un problème commun. Comment construire théoriquement ces objets que sont les rapports sociaux de domination afin de les dénaturaliser – c’est-à-dire les arracher des pratiques où ils apparaissent comme donnés et inchangeables – sans pour autant les dénaturer – autrement dit, déformer ou mutiler leurs manifestations concrètes ? Quelles théories et quelles formes de réflexivité pourraient nourrir la critique des rapports sociaux de domination pour qu’elle soit, dans le même mouvement, l’objectivation de ces rapports ?

7Les quatre contributions réunies ici, dans lesquelles les auteur·es reviennent sur leurs propres travaux, apportent des éléments de réponse à cette question. Emmanuel Renault part de la critique sociale ordinaire pour montrer que ce que nombre de sociologies ou philosophies contemporaines ont tendance à séparer, voire à opposer – à savoir la connaissance du monde social, d’une part, et sa critique, de l’autre – y sont en fait indissociables. Du point de vue de la critique sociale ordinaire, alors, les controverses que peuvent soulever les concepts comme ceux de patriarcat ou d’exploitation sont des lieux où s’articulent déjà des descriptions, explications et évaluations divergentes des rapports de domination mais aussi différentes stratégies de lutte contre ces dernières. Se focalisant sur les catégories sociologiques, Maud Simonet en vient aussi à explorer les liens entre connaissance et critique des rapports sociaux. En effet, sa contribution montre comment ses recherches sur le travail bénévole en France et aux États-Unis l’ont conduite à puiser dans des textes théoriques issus de mouvements féministes en vue d’une remise sur le chantier du concept d’exploitation, au-delà de sa définition marxiste stricte d’extorsion de plus-value.

8Là où les articles d’Emmanuel Renault et de Maud Simonet s’intéressent avant tout aux sources et aux ressources de la critique des rapports sociaux de domination, ceux d’Abdellali Hajjat et de Béatrice Hibou les complètent par l’analyse des effets des situations de domination sur l’enquête elle-même. Dans deux cadres institutionnels et historiques différents, Abdellali Hajjat confronte la notion répandue d’une idéologie républicaine « colorblind » à la réalité de la prégnance des classifications raciales dans les discours des dominant·es. Or, il ne s’agit pas de n’importe quels discours : pour les déterminer, l’auteur convertit la distinction, proposée par James C. Scott, entre textes public et caché dont il fait un modèle d’analyse, à partir du statut implicite de la race dans les politiques publiques métropolitaines. Le texte de Béatrice Hibou, quant à lui, tire les conséquences épistémologiques et politiques des expériences de ses enquêtes sur les mutations des pouvoirs de l’État contemporain en Tunisie et au Maroc. Ces conséquences convergent en une conceptualisation du terrain comme une situation plutôt que comme un lieu ou une période délimités, situation caractérisée par la symbiose de l’idéaltype wébérien de la domination et les cas étudiés, mais aussi, matériellement, par des contraintes objectives – notamment le versant policier des pouvoirs étudiés.

9Les textes de ce dossier font ainsi apparaître la porosité et la co-dépendance entre pratique théorique et travail de terrain. C’est donc le thème de la co-production du montage empirique et de la conceptualisation dans la perspective d’une critique sociale des rapports de domination qui en constitue le fil conducteur. Loin de toute logique inductionniste au moyen de laquelle on partirait du réel pour s’élever à l’abstraction, ces chercheuses et chercheurs explorent dans ce qui suit quelques-unes des modalités de la mise à l’épreuve des théories et des concepts relatifs aux rapports sociaux de domination.

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Bibliographie

Adorno T. W. (2016 [1969]), « Sociologie et recherche empirique » et « Théorie de la société et recherche empirique », Le Conflit des sociologies. Théorie critique et sciences sociales, traduction de P. Arnoux, J.-O. Bégot, J. Christ, G. Felten et F. Nicodème, Paris, Payot, p. 409-447.

Bessone M. (2013), Sans distinction de race ? Une analyse critique du concept de race et de ses effets pratiques, Paris, Vrin.

Bessone M., M. Doytcheva M., Duez J.-B., Girard C. & Guérard de Latour S. (2014), « Segregating or Integrating Roma Migrants in France in the Name of Respect: A Spatial Analysis of the “Villages d’Insertion” », Journal of Urban Affairs, vol. 36, no 2, p. 182-196.

Boltanksi L. (2009), De la critique. Précis de sociologie de l’émancipation, Paris, Gallimard.

Boltanksi L. & Thévenot L. (1991), De la justification. Les économies de la grandeur, Paris, Gallimard.

Bourdieu P. (1997), Méditations pascaliennes, Paris, Seuil.

Bourdieu P., Chamboredon J.-C. & Passeron J.-C. (2010 [1968]), Le Métier de sociologue. Préalables épistémologiques, Berlin/New York, Mouton de Gruyter, 5e édition.

Chamois C. & Willems M.-C. (2020), « Introduction. Pratiques croisées en philosophie et sociologie », Terrains/Théories, no 11, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/teth.2432.

Cukier A. & Gaudrin O. (dir.) (2017), Les Sens du social, philosophie et sociologie, Rennes, Presses universitaires de Rennes.

Delphy C. (1979), L’Ennemi principal, tome 1 : « Économie politique du patriarcat », Paris, Syllepse.

Du Bois W.E.B. (2007 [1903]), Les Âmes du peuple noir, traduction de M. Bessone, Paris, La Découverte.

Du Bois W.E.B. (2017 [1935]), Black Reconstruction in America. Toward a History of the Part which Black Folk Played in the Attempt to Reconstruct Democracy in America, 1860-1880, Londres/New York, Routledge.

Du Bois W.E.B. (2019 [1899]), Les Noirs de Philadelphie. Une étude sociale, traduction de N.-M. Breteau, Paris, La Découverte.

Fischbach F. (2009), Manifeste pour une philosophie sociale, Paris, La Découverte.

Gautier C. (2011), « La domination en sociologie n’est-elle qu’une fiction ? », Actuel Marx, no 49, p. 32-45.

Guillaumin C. (1972), L’Idéologie raciste. Genèse et langage actuel, Paris/La Haye, Mouton.

Lazzeri C. (2015), « Identité constituante, identité constituée », Terrains/Théories, no 3, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/teth.615.

Lazzeri, C. & Caillé A. (2004), « La reconnaissance aujourd’hui. Enjeux théoriques, éthiques et politiques du concept », Revue du MAUSS, no 23, p. 88-115.

Mesure S. & Renault E. (2018), « Présentation du débat : Une théorie sociale est-elle encore possible ? », Sociologie, vol. 9, no 1, p. 37-41, https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/3404.

Passeron J.-C. (2006 [1990]), Le Raisonnement sociologique. Un espace non poppérien de l’argumentation, Paris, Albin Michel, 3e édition.

Prévot-Carpentier M., Nicoli M. & Paltrinieri L. (dir.) (2020), Le Philosophe et l’Enquête de terrain : le cas du travail contemporain, Toulouse, Octarès.

Renault E. (2018), « Théorie sociologique, théorie sociale, philosophie sociale : une cartographie critique », Sociologie, vol. 9, no 1, p. 43-59, http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/3405.

Weber M. (2004 [1905]), L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme – suivi d’autres essais, traduction de J.-P. Grossein, Paris, Gallimard.

Young I. M. (1990), Justice and the Politics of Difference, Princeton, Princeton University Press.

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Notes

1 Certains éléments des contributions à ce dossier furent initialement présentés et discutés au colloque « Les rapports sociaux comme objet d’enquête : entre théorie et empirie » tenu à l’Université Paris Nanterre les 14 et 15 mai 2019. Ce colloque a été organisé par Camilla Brenni et Zacharias Zoubir avec le soutien du Sophiapol, du CREPHAC, de l’École doctorale 139 ainsi que du département de philosophie et du service COMETE de l’Université Paris Nanterre. Le comité d’organisation tient encore à remercier l’ensemble des participantes et participants pour la qualité de leurs interventions.

2 À ce titre, les interventions rassemblées ici contribuent à réhabiliter le concept de domination là où la valeur de celui-ci a souvent été discréditée en sociologie ces dernières années par certains tenants de la sociologie de la critique dites pragmatistes (Boltanksi & Thévenot, 1991 ; Boltanski, 2009). Pour une critique de ce tournant dans la sociologie, voir Claude Gautier (2011).

3 On peut toutefois mentionner une riche contribution à ce dialogue entre philosophie et sociologie dans le volume coordonnée par Alexis Cukier et Olivier Gaudin (2017).

4 Pour un débat sur le rapport à l’empirie du point de vue de la philosophie, voir le livre coordonné par Muriel Prévôt-Carpentier, Massimiliano Nicoli et Luca Paltrinieri (2020).

5 À titre d’exemple, songeons à l’enquête sur le concept de race mené par Magali Bessone (2013) ou encore à sa contribution à un travail interdisciplinaire sur les « villages d’insertion » (Bessone et al., 2014).

6 Voir le « Débat » consacré à la théorie sociale et présenté par Sylvie Mesure et Emmanuel Renault (2018) dans la revue Sociologie. La conception de la théorie sociale défendue par E. Renault est exposée dans ce même numéro, dans un article intitulé « Théorie sociologique, théorie sociale, philosophie sociale : une cartographie critique » (Renault, 2018).

7 Pour une cartographie des articulations contemporaines entre pratiques de la philosophie et pratiques de la sociologie, voir l’introduction au numéro de Terrains/Théories coordonné par Camille Chamois et Marie-Claire Willems (2020).

8 L’expression provient de W.E.B. Du Bois (2007 [1903]), p. 7). Le diagnostic selon lequel cette « ligne » serait « le problème du xxe siècle » a été informé puis étayé par des ouvrages pionniers de W.E.B. Du Bois (2019 [1899] ; 2017 [1935]), croisant sociologie et histoire.

9 Nous songeons à LÉthique protestante et lesprit du capitalisme (Weber, 2004 [1905]).

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Document annexe

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Pour citer cet article

Référence électronique

Zacharias Zoubir et Camilla Brenni, « Enquêter sur les rapports sociaux de domination. Quelles articulations de la théorie et de l’empirie ? Introduction », Sociologie [En ligne], N° 4, vol. 12 |  2021, mis en ligne le 05 octobre 2021, consulté le 23 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/9428

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Auteurs

Zacharias Zoubir

zzoubir@protonmail.com
Doctorant de philosophie à l’Université Paris Nanterre, Sophiapol (EA 3932), 200 avenue de la République, 92001 Nanterre cedex, France

Camilla Brenni

camilla.brenni@yahoo.fr
Doctorante de philosophie à l’Université de Strasbourg, Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (CREPhAC - UR2326), 7 rue de l’Université, 67000 Strasbourg, France

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