Olivier Galland et Yannick Lemel, Sociologie des inégalités (Armand Colin, 2018)
Olivier Galland et Yannick Lemel (2018), Sociologie des inégalités, Paris, Armand Colin, 352 p.
Texte intégral
1Paru aux éditions Armand Colin, Sociologie des inégalités est un ouvrage conjoint d’Olivier Galland et Yannick Lemel. Ce livre présente en six chapitres une revue de littérature sélective de travaux et de connaissances sociologiques sur le sujet des inégalités. Trois principales étapes se dégagent de la ligne directrice de l’ouvrage : premièrement une présentation de la genèse des inégalités (chapitres 1 et 2) ; deuxièmement, la proposition d’une définition de l’inégalité (chapitre 3) ; troisièmement, une réflexion sur l’articulation des inégalités à travers leur évolution et les mécanismes qui y sont perceptibles (chapitres 4, 5 et 6).
2En empruntant aux travaux de diverses disciplines telles que la paléontologie et l’anthropologie, les auteurs rapportent que les différenciations sociales seraient apparues avant la révolution néolithique (chapitre 1). Pour mesurer une évolution des inégalités, les auteurs s’appuient sur la typologie des sociétés de Gerhard Lenski et Patrick Nolan. Cette typologie propose sept grands types de sociétés. Selon cette typologie, « 100 % des sociétés de type “industriel” présente un système “complexe” de statuts sociaux contre 51 % des sociétés agraires, 5 % des sociétés “horticoles” et aucune des sociétés de chasseurs-cueilleurs » (p. 18). Dans la logique de cette typologie, l’augmentation de l’inégalité irait de pair avec le développement technologique.
3Par ailleurs, Brian Hayden propose deux catégories extrêmes en opposition afin d’expliquer l’apparition de l’inégalité avant la révolution néolithique. D’une part, un modèle « fonctionnaliste » insistant sur l’idée que les inégalités apparaissent et se maintiennent parce qu’elles sont utiles à la collectivité ; d’autre part, un modèle « politique » qui interprète l’apparition des inégalités comme la résultante de l’action de certains individus, les « aggrandizers », désireux « d’en obtenir plus » que les autres (p. 22). Les auteurs suggèrent de s’appuyer sur les travaux d’Alain Testart pour étudier les « sociétés préindustrielles » sous l’angle de l’inégalité. Ces sociétés comprennent tant celles de l’Antiquité, du Moyen Âge que les sociétés traditionnelles des civilisations occidentales. Selon Alain Testart, une classification pour étudier ces sociétés repose sur trois critères : « la présence ou non de l’agriculture ou de l’élevage, la possibilité ou non de stocker des richesses et des biens matériels, la présence ou non d’un État » (p. 26). Prenant assise sur des sources sociologiques, Olivier Galland et Yannick Lemel mentionnent que l’émergence de la pensée libérale et de l’ « idéal égalitaire » au siècle des Lumières laisse place à certaines écoles de pensée qui renvoient indirectement à la stratification sociale (chapitre 2). Les auteurs présentent dans le chapitre 2 les principaux travaux qui ont organisé la pensée sociologique contemporaine à propos des inégalités. Les auteurs proposent trois grandes filières de réflexion. Une première filière, majoritaire et centrale, est celle de la sociologie mainstream et englobe les travaux des pères fondateurs de la sociologie. Ces travaux abordent la stratification sociale et la domination. Ainsi retrouve-t-on dans cette filière Pierre Bourdieu, pour qui les inégalités ne peuvent se comprendre sans tenir compte des aspects culturels de celles-ci (p. 62). La deuxième filière englobe les réflexions issues du fonctionnalisme. Pour les fonctionnalistes, l’inégalité est un élément observé de façon systématique et structurellement important des sociétés. À cet effet, Kingsley Davis et Wilbert E. Moore suggèrent, dans un article de 1945, le modèle de « marché généralisé » incarné par la « nécessité fonctionnelle de la stratification » (p. 58). Une troisième filière regroupe une tradition de réflexions qui suggère une vision de la société pareille à un ensemble de positions sociales définies par la combinaison d’attributs et de caractéristiques individuelles. À cet effet, Ralph Linton (1936) introduit une distinction fondatrice entre caractéristiques individuelles « ascribed » (en l’occurrence celles sur lesquelles l’individu n’a aucune prise) des caractéristiques « achieved » (renvoyant aux actions de l’individu lui-même) (p. 68).
4Considérant l’idée que diverses définitions de la notion d’inégalité sont perceptibles dans différentes disciplines (philosophie, économie, sociologie), Olivier Galland et Yannick Lemel proposent une définition de l’inégalité (chapitre 3). S’appuyant sur des sources philosophiques, économiques et sociologiques notamment, les auteurs définissent l’inégalité comme une différence dans l’accès à des éléments ayant de la « valeur » (des biens matériels aux biens symboliques) ; une différence entre des personnes ou des groupes ; une différence jugée injustifiée et devant ainsi être idéalement modifiée (p. 102). Les auteurs mettent en lumière différents points de vue à l’égard des inégalités : points de vue philosophiques, d’économistes, de sociologues et points de vue « social policy-oriented ». Du point de vue des économistes, l’ouvrage de Thomas Piketty, L’Économie des inégalités (2015), traite par exemple des inégalités de revenus et de salaires (p. 105). Les points de vue de sociologues mettent pour leur part en évidence les « biens sociaux », à savoir ce qui est recherché par les membres d’une société, en l’occurrence les objets et situations, les biens matériels et symboliques. Les biens sociaux « finaux » et biens sociaux « ressources » sont distincts : alors que les premiers sont désirés uniquement pour eux-mêmes, les seconds (incarnés initialement par la profession, le revenu et le niveau d’étude) permettent d’obtenir d’autres biens sociaux (p. 107). En somme, Olivier Galland et Yannick Lemel suggèrent que la notion d’inégalité regroupe des éléments tant objectifs (indicateurs statistiques) que subjectifs (mouvements sociaux et évolution des systèmes de valeurs). Les diverses disciplines qui abordent la notion d’inégalité se différencient par la « dimensionnalité » de leur représentation de l’inégalité. Alors que l’économie est unidimensionnelle (un seul bien social, le montant des ressources monétaires d’un individu, permettant de repérer les inégalités), les représentations sociologiques sont pour leur part multidimensionnelles, bien que le nombre de dimensions soit limité (p. 149). En outre, les auteurs soulignent que l’approche économique a intégré la dimension subjective au travers de sa modélisation. Toutefois, cette approche n’accorderait pas de place particulière aux valeurs et aux conceptions de la justice. Concernant l’approche sociologique, celle-ci ne se serait intéressée aux principes de justice qu’assez récemment et n’aurait pas développé de réflexions propres sur les « biens sociaux » finaux.
5L’évolution des inégalités au sein des sociétés dites « développées » (ici l’Europe et les États-Unis) est mesurée par certains indicateurs tels que le revenu, la profession et le niveau d’éducation (chapitre 4). S’appuyant sur les prévisions de la courbe inversée en U de Simon Kuznets, Olivier Galland et Yannick Lemel mentionnent que dans bon nombre de pays développés, « les inégalités de revenus suivent, sur la plus grande partie du xxe siècle, une évolution en U (déclin dans la première partie du siècle, puis remontée) » (p. 156). De plus, des travaux couvrant la période 1980-2000 soulignent un effet de polarisation entre emplois fortement et faiblement rémunérés dans le secteur des services et qui aurait contribué à la montée de l’inégalité. S’appuyant sur des données de l’OCDE, les auteurs mentionnent que « les services marchands employaient en 2012 une proportion élevée de travailleurs hautement ou moyennement qualifiés, alors que les services non marchands employaient surtout, comme l’industrie, des travailleurs peu qualifiés » (p. 159). Puisant dans les statistiques publiques, les auteurs mentionnent que dans l’ensemble des pays de l’OCDE, l’inégalité de revenu entre les pays développés se serait accrue entre le milieu des années 1980 et la fin des années 2000. En effet, « certains pays ont connu une forte croissance de leur revenu par tête (États-Unis, Norvège, et dans une moindre mesure Canada, Pays-Bas) tandis que la plupart des autres pays prolongeaient la tendance antérieure » (p. 169). Dans ce contexte, des inégalités entre groupes sociaux seraient palpables (femmes et hommes, jeunes et vieux, immigrés et natifs, etc.) et celles-ci donneraient lieu à des manifestations de résistance (chapitre 5). À propos de la condition de pauvreté (économique), celle-ci n’est plus analysée comme un état mais comme un cheminement. À cet effet, la notion de « risques de pauvreté » est introduite dès 1905 par Seebohm Rowntree (p. 203). Les inégalités entre catégories socio-professionnelles, entre riches et pauvres, entre femmes et hommes, entre immigrés et natifs sont quelques-unes des inégalités existantes et renvoient aux « sentiments de discrimination » qui alimentent les sentiments d’injustice. Par ailleurs, la discrimination renvoie au registre de la « reconnaissance » tel que suggéré par Axel Honneth en 2000 (p. 240). Olivier Galland et Yannick Lemel mentionnent que les discriminations ethno-raciales et celles qui sont liées au genre sont le plus souvent évoquées aujourd’hui. Cependant, les auteurs soulignent que les recherches portant sur la perception de ces diverses discriminations par les acteurs qui les subissent sont beaucoup moins nombreux. Dans le sixième et dernier chapitre, les auteurs font ressortir les mécanismes qui contribuent au maintien des inégalités. Un bilan des connaissances relatives à ces mécanismes est dressé. Ces mécanismes renvoient tout d’abord à l’héritabilité des positions. La recherche sur la mobilité sociale en sociologie fait de la famille et de l’école les deux variables explicatives des inégalités. Alors que les conditions de naissance et l’environnement familial détermineraient la formation d’inégalités très tôt dans l’enfance, au sein de la famille et ce en fonction de ses ressources, l’école ne combattrait que très difficilement les inégalités initiales. Les auteurs soutiennent qu’une grande part d’aléa caractérise toutefois les modèles utilisant ces variables. Olivier Galland et Yannick Lemel font remarquer que de nouvelles voies de recherche ont été dressées afin de prendre en compte la spécificité des itinéraires individuels. Ainsi, aux « vieux » risques guettant l’individu dans son itinéraire personnel (maladies, perte d’emploi, bouleversements familiaux, etc.) se grefferaient également de « nouveaux risques », attribuables à une « déstandardisation du cycle de vie » touchant certains sous-groupes. Le moment charnière de l’arrivée des jeunes sur le marché du travail et de la formation d’une famille est une illustration de ces « nouveaux risques ». Ces « nouveaux risques », soulignent les auteurs, toucheraient à la fois à la sphère du travail et celle de la famille en conduisant la demande d’intervention publique à des domaines qui étaient autrefois considérés comme relevant du domaine privé (p. 280). Dans ce contexte, le rôle des États, des politiques économiques et sociales de même que celui des systèmes de valeurs revêtent une importance particulière pour comprendre les inégalités.
6L’ouvrage d’Olivier Galland et Yannick Lemel a le mérite d’aborder la notion d’inégalité et de rassembler en un tout cohérent les apports abondants, diversifiés et parfois implicites ou indirects des diverses disciplines des sciences sociales et des humanités. On y fait, dans ce volume, l’essai d’une définition de l’inégalité, ce qui est appréciable. Les auteurs prennent soin de préciser que les éléments qui constituent une définition donnée de l’inégalité peuvent varier dans le temps et dans l’espace, d’une société à une autre. La présentation de certaines théories en lien avec les inégalités de même que la rencontre entre ces théories sont notables à différents endroits du livre. La mise en perspective de ces théories de même que la confrontation entre celles-ci confèrent ainsi à l’ouvrage une consistance certaine.
7En dépit des qualités inhérentes à l’ouvrage, celui-ci fait face à certaines limites. Nous en repérons trois principales. Une première limite concerne la sélection des textes présentés dans l’ouvrage. Bien que la méthode utilisée soit constante (par l’entremise des résumés de différents textes), la sélection des textes demeure quant à elle variable. En effet, les textes choisis semblent davantage circonscrits dans des limites géographiques et temporelles qui ne donnent pas un rendu fidèle de l’ampleur de la littérature en lien avec les inégalités. L’attention portée spécifiquement à la littérature occidentale éclipse l’apport de celle de l’autre versant du globe, ce qui a comme conséquence malheureuse d’amputer l’ouvrage de façon considérable. Une illustration frappante de cela est notable aux pages 40 et 41 de l’ouvrage. En introduction du chapitre 2, on suggère au lecteur une bibliographie de « textes de référence en matière de théorie sociologique de la stratification sociale et des inégalités (des origines à 1980) ». De prime abord, le choix de textes qui est présenté semble trop succinct. En effet, la limitation temporelle du corpus à l’étude (lequel se termine en 1980) prive le lecteur d’ouvrages déterminants à propos des inégalités, tels les travaux du sociologue canadien Edward G. Grabb dont le livre Social Inequality: Classical and Contemporary Theorists est paru en 1984. Edward G. Grabb propose une approche néo-wébérienne des inégalités, où le pouvoir est central (voir J A. McMullin et J. Curtis, 2017, Understanding Social Inequality: Intersections of Class, Age, Gender, Ethnicity, and Race in Canada, Third., Don Mills, Oxford University Press, p. 36). Selon lui, les déclinaisons du pouvoir (économique, politique et idéologique) sont distribuées différemment selon des lignes de classes (supérieure, hétérogène et ouvrière). Dans ce contexte, une inégalité sociale constituerait un phénomène multi-facettes impliquant plusieurs bases d’inégalités.
8Ensuite, la littérature sélectionnée renvoie exclusivement à des auteurs européens ou anglo-saxons, ce qui crée une impression particulière de « manque » à l’ouvrage. À titre d’exemple, il aurait appréciable de retrouver dans l’ouvrage une littérature mobilisant des auteurs issus des études postcoloniales (tels Homi Bhabha et Gayatri Spivak, originaires de l’Inde et Edward Saïd, d’origine palestinienne) ou encore ceux du mouvement de la résurgence autochtone (tels Taiaiake Alfred, Glen Coulthard, Audra Simpson, chacun étant issu d’une nation autochtone située au Canada). D’une part, le recours aux concepts de mouvement, de multiplicité et d’hybridité suggérés par Homi Bhabha, de subalternité proposée par Gayatri Spivak ou encore de spatialité perceptible chez Edward Saïd auraient conféré au livre d’Olivier Galland et Yannick Lemel un ensemble de perspectives non négligeable pour aborder la notion d’inégalité ; d’autre part, l’attention prêtée aux travaux d’auteurs autochtones tels Taiaiake Alfred, Glen Coulthard, Audra Simpson aurait permis d’approcher les inégalités socio-économiques et culturelles perceptibles entre peuples autochtones et États dans un contexte colonial. En outre, l’emphase portée aux ouvrages de ces auteurs d’origine autochtone aurait permis de mettre en évidence les perspectives d’acteurs touchés directement par ces inégalités.
9Par ailleurs, le thème des inégalités spatiales aurait pu être développé davantage, en faisant appel à des auteurs traitant de la géographie de la domination, tels David Harvey et Derek Gregory. Enfin, la notion d’intersectionnalité aurait mérité d’être abordée de façon plus approfondie, notamment par l’entremise des travaux de Sylvia Walby.
10Bref, une attention manifeste à l’endroit des pays dits « développés » dans l’étude des inégalités est perceptible dans l’ensemble de l’ouvrage. À cet effet, les auteurs mentionnent que l’étude se concentrera sur les « sociétés développées, sans prétendre être exhaustif sur cet ensemble » (p. 151). Olivier Galland et Yannick Lemel précisent qu’ils considéreront principalement l’Europe et les États-Unis, tout en présentant également « un bilan des évolutions récentes dans le monde dans son ensemble » et ce « sur la période récente » (idem). Cela laisse en reste tous les pays qui ne répondent pas aux critères des sociétés occidentales. Considérant que l’étude sera limitée à l’Europe et les États-Unis, que peut alors signifier « le monde dans son ensemble » ? Les contours flous de ces délimitations géographiques et temporelles affaiblissent l’ensemble des propos subséquents.
11Une deuxième limite renvoie à un problème de constance perceptible tout au long de l’ouvrage. Cela s’illustre tout particulièrement par l’entremise de la définition qui est donnée aux inégalités. Alors que dans le chapitre 3, l’ « inégalité » est définie comme étant une différence considérée comme injuste, on glisse ensuite vers une définition de l’« inégalité » renvoyant à l’idée de « justice ». Une illustration de ce glissement est perceptible à partir du chapitre 4. En introduction de ce chapitre, les auteurs reconnaissent que la réalisation du bilan empirique de l’évolution des inégalités dans les sociétés contemporaines sous l’angle de la définition donnée à l’« inégalité » dans le chapitre 3 s’avère difficile. On fait ainsi usage dans le chapitre 4 du terme « inégalité » pour nommer des « différences », en reconnaissant néanmoins que ces dernières ne correspondent pas en toute rigueur à la définition retenue au chapitre précédent. Un tel compromis affaiblit les fondations de l’ouvrage. Le glissement de la définition entre « inégalité » et « injustice » se poursuit au chapitre 5. On définit alors les inégalités comme étant « des différences jugées injustes à une époque donnée et dans une société donnée » (p. 234). Au chapitre 6, la transition à une seconde définition de l’inégalité semble s’être effectuée totalement : l’inégalité est alors définie comme étant « un sentiment d’injustice largement partagé à l’égard de différences observées qu’il convient donc de corriger » (p. 250). Le changement de définition que subit le principal objet d’étude, à savoir l’inégalité, ébranle l’ensemble de la structure du livre. Comment construire des fondations solides si la base est mouvante ? Dans ce contexte, le livre semble constituer un « collage » d’éléments correspondant à une définition imprécise du phénomène étudié.
12Une troisième et dernière limite concerne l’absence d’une explication plus large (dépassant celles attribuées aux institutions de la famille et de l’école) sur la manière dont les inégalités se produisent. Par exemple, quels sont les rapports de domination perceptibles dans le contexte de mondialisation que nous vivons ? Quel est l’impact de la mondialisation sur les inégalités ? Certes, quelques pages du chapitre 4 (p. 166-172) de même qu’un passage de la conclusion de l’ouvrage (p. 322-324) accordent une attention à cette dernière question. Cependant, ce survol trop rapide esquive l’ampleur du phénomène de la mondialisation sur l’émergence et le maintien des inégalités. Bref, le lecteur ne peut trouver dans l’ouvrage une genèse des inégalités à travers la constitution de celles-ci comme problème politique ou encore l’impact de la mondialisation sur ces inégalités.
13En somme, Sociologie des inégalités s’avère un livre pertinent pour quiconque souhaite prendre contact avec certaines connaissances et théories au sujet des inégalités. Cependant, l’ambition de l’ouvrage n’est pas réalisée, en l’occurrence, celle de proposer le bilan le plus complet possible des travaux et connaissances sociologiques sur les inégalités. Il pourrait s’agir d’un premier pas.
Pour citer cet article
Référence électronique
Nadine Boucher, « Olivier Galland et Yannick Lemel, Sociologie des inégalités (Armand Colin, 2018) », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2021, mis en ligne le 05 octobre 2021, consulté le 05 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/9238
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