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Hooking up and getting wasted: la vie étudiante aux États-Unis.

À propos de Kathleen A. Bogle, Hooking Up. Sex, Dating, and Relationships on Campus (NYU Press, 2008, et de Thomas Vander Ven, Getting Wasted. Why College Students Drink Too Much and Party So Hard (NYU Press, 2011)
Olivier Alexandre
Référence(s) :

Kathleen A. Bogle (2008), Hooking Up. Sex, Dating, and Relationships on Campus, New York and London, New York University Press, 223 p.

Thomas Vander Ven (2011), Getting Wasted. Why College Students Drink Too Much and Party So Hard, New York and London, New York University Press, 214 p.

Texte intégral

  • 1 . On doit à David Lodge le parangon de la campus novel. Voir David Lodge (1991 [1984]), Un tout pet (...)

1La vie de campus alimente un univers de représentations polarisées, où rivalisent mythologies post‑adolescentes du wild spirit et discours alarmistes sur un temps soustrait par principe aux modes de contrôle de la vie d’adulte. En faisant de la fête et de ses fétiches (binge drinking, relations sexuelles débridées, usage décomplexé de psychotropes, bagarres et autres actes de vandalisme) le climax de leur dramaturgie, les campus novels et les « films de campus » ont densifié au cours des quarante dernières années cette fantasmagorie clivée1. La lecture croisée des ouvrages de Kathleen A. Bogle, enseignante à l’université de La Salle (Philadelphie) et de Thomas Vander Ven, professeur à l’université d’Ohio, permet de penser à froid le mode de vie estudiantin à travers ses pratiques emblématiques : l’appariement sexuel au sein du groupe de pairs et les processus d’alcoolisation collective ; ou, pour user de catégories indigènes, « choper » (« hooking up ») et « se bourrer la gueule » (« getting wasted »).

La vie étudiante comme processus historique

2Cette remise à plat sociologique suppose d’inscrire l’objet « vie de campus » dans son horizon historique et la temporalité délimitée de la scolarité. Les deux auteurs rappellent en chœur que le modèle universitaire jeffersonien sur lequel s’est bâtie la renommée du « top three » (Harvard, Princeton, Yale) et autres colleges de la Ivy League cristallisait dès son origine l’inquiétude de la bonne société. La distance géographique aussi bien au giron familial qu’aux centres‑villes et la certitude d’un dénouement heureux quant à leur destinée scolaire encouragent tout au long du XVIIIe siècle les débordements de la jeunesse aisée nord‑américaine. Le « gentlemen C grade » fut ainsi la note étalon de cohortes d’étudiants, en tant que point d’équilibre entre l’optimisation des divertissements et la minimisation des sanctions.

  • 2 . On retrouve ici des éléments attenants à l’analyse structurale de Pierre Bourdieu rapportée dans (...)

3Une première césure intervient avec l’ouverture des universités aux femmes, originellement en 1839, puis plus largement à partir des années 1850. Transformées de fait en espaces de mixité, les facultés exercent un suivi strict de la consommation de cigarettes, d’alcool et des fréquentations amoureuses. Si cette surveillance vise prioritairement les entrantes, elle se généralise et s’intensifie au moment de la prohibition, jeux à boire et jeux de cour recouvrant dès lors une dimension essentiellement souterraine. Dans le reste du pays, les relations entre filles et garçons se plient au carcan de l’appel téléphonique et de l’approbation parentale, avant que la démocratisation de la voiture individuelle n’impose la règle du « rencard » sous sa forme ritualisée (garçon se rendant au domicile, fastfood, drive‑in) et contractualisée auprès des figures d’autorité. Ces deux périodes ont en commun d’exposer les jeunes générations aux modes de contrôle verticaux de l’espace public : les heures de rendez‑vous et de retour sont âprement négociées avec les parents, les chaperons et surveillants jouent le rôle de vigies morales à l’occasion des bals de lycées et fêtes de quartier, les relations sexuelles constituent une finalité obtenue à force de preuves d’engagement (fleurs, bonbons, bagues et autres égards), rumeurs et réputations achevant d’assurer le respect des bonnes mœurs suivant les modalités du contrôle social et du selfcontrol2.

  • 3 . Voir Monique Dagnaud (2008), La Teuf. Essai sur le désordre des générations, Paris, Seuil.
  • 4 . Voir The Princeton review’s annual « party school », dont on trouvera ci‑après un résumé de la de (...)

4Sur les campus, l’ensemble des changements et revendications subsumés sous l’expression « contre‑culture » durant la seconde moitié des années 1960 renverse ce script social : en même temps que les femmes entrent massivement à l’université (elles étaient trois fois plus nombreuses en 1972 qu’en 1960 et représentent désormais 60 % des effectifs), les valeurs d’horizontalité et les pratiques « déviantes » deviennent les étendards du mode de vie étudiant. Les relations éphémères, la consommation massive d’alcool et l’usage décomplexé de drogues douces, marquent ainsi un contre‑pied générationnel à l’égard de la mentalité « square » (ringard, mais aussi carré, coincé) et de ses soubassements institutionnels : la grande entreprise, l’armée, les parents et autres formes d’autorité. Dans les facultés, ce nouveau paradigme relationnel débouche sur la promotion d’espaces de semi‑liberté permettant, pour les étudiants, un relâchement revendiqué des mœurs, pour les administrateurs, de circonscrire et soustraire aux regards extérieurs les éventuels débordements. La forte expansion des clubs « greeks », du nom des lettres empruntées à l’alphabet grec qui leur servent de sigle, en est la facette la plus visible. Les « frats » réunissaient ainsi 400 000 membres en 1990 (contre 100 000 en 1970), tandis qu’on recensait 250 000 « sœurs » la même année, chiffres qui suivent depuis lors une courbe ascendante. Les clubs de sport, d’expression culturelle ou artistique, ainsi que les dortoirs (« dorms ») et colocations implantées sur des zones universitaires sécurisées par des vigiles salariés participent de cette stratégie à double face. Au sein de ce cadre de vie intermédiaire, à distance des instances disciplinaires et des responsabilités imparties aux autres âges de la vie, une sociabilité spécifique s’épanouit. Présentant de prime abord un aspect anomique, les regards adultes la résument fréquemment à un enchaînement de soûleries collectives, d’expérimentations diverses et d’amours sans lendemain. La fête, « teuf3 » ou « party », offre un cadre idoine à ce théâtre du dérèglement, dont portent témoignage les corps (gueules de bois, virginités perdues, les « freshman fifteen » pounds, ces six à sept kilos d’embonpoint promis aux premières années) et les esprits, comme l’illustre le classement des universités américaines les plus festives délivré chaque année dans le cadre de la prestigieuse et très consultée Princeton Review4.

Let’s go partying ou l’envers enchanté d’un univers sous contrôle

5Le coup de force des deux ouvrages est de dissoudre les clichés attachés à cet univers dans une mise en récit des procédures sériées de contrôle, qui libèrent en bout de chaîne des espaces‑temps de défoulement. La complexité et la difficulté de l’objet tiennent ici à un jeu d’échelle imbriquant en amont des logiques de segmentation sociale, en aval des scènes de vie rendues fascinantes par leur caractère tout à la fois quotidien, secret et exalté. Dès lors que l’on reporte ces variables comportementales à un niveau macrosocial, la levée des tabous apparaît comme la spectaculaire contrepartie d’une configuration hypersécurisée. En effet, la sélection intensive réalisée à l’entrée des universités, puis le tri opéré par les organisations de pairs (fraternités, clubs, etc.), réintroduisent en interne ordre et structures hiérarchiques. Au phénomène d’homogamie s’ajoute une stratification annualisée, distinguant à chaque rentrée l’impétrant du membre confirmé, le freshman de dernière année. Les clubs jouent de ce point de vue un rôle cardinal, en apportant un cadre à la clique, ce groupe amical allant de quelques individus à des dizaines de personnes. Cellule sociale de base des campus, elle opère comme une matrice normative où s’harmonisent les pratiques et les valeurs par effets d’imitation. Espace de redistribution des rôles, fonctions et identités à la manière d’une vie de famille à la fois perdue et promise, elle sert également de plate‑forme d’informations au sein de la communauté universitaire. À partir d’elles, les actions et personnalités de chaque membre sont relayées sur le mode du bouche à oreille, offrant par accumulation à l’ensemble des étudiants un trombinoscope réputationnel concrétisant le rêve athénien d’un isolat d’interconnaissances compris au sein d’unités urbaines équivalentes à de petites villes européennes. Pour les étudiants, la scène de fête y est chaque semaine le point de basculement d’un avant et d’un après, si ce n’est parfaitement maîtrisés, du moins socialement coordonnés. Les temps successifs de préparation donnent à voir tout ce en quoi les « soirées » relèvent à la fois d’une action collective et d’une suite d’opérations rationalisées. Planification du travail scolaire, recherche et émission d’informations sur les événements où converger, acheminement de l’alcool pour une population qui n’en a légalement souvent pas l’autorisation, repos dans les jours et heures précédents, régime alimentaire spécifique (riche en protéines et glucides pour ralentir les effets de l’alcool ou a contrario pauvre en graisses pour les garçons désireux de ressentir plus rapidement les conséquences de l’intoxication, ou pour les filles, dans le but de contrebalancer un apport calorifique aussi imminent qu’abondant), choix des habits et phase de maquillage visant à signifier la disponibilité sexuelle, le désir de séduction (minijupes, décolletés) ou la volonté de s’amuser (déguisements, couleurs vives, blasons de l’université ou des clubs) participent d’un faisceau de tactiques coordonnées. Vient ensuite la « préchauffe », invariablement organisée dans les chambres de dortoir, et ses traditionnels jeux à boire. Ces étapes sont tout entières orientées vers le « fun », appellation générique pour désigner la somme des instantanés libératoires à l’égard des contraintes scolaires, familiales, sociales et psychologiques. Elles valent comme autant de pics existentiels où l’individu, en « se montrant tel qu’il est » à travers les rituels du groupe (l’alcool qui désinhibe et augmente la dextérité sociale, l’appel à multiplier les conquêtes amoureuses, etc.), produit selon une logique dialectique du « bigger than life » : mises en scène drolatiques, performances alcoolémiques, bagarres dont la légende grossira dans les travées du campus durant les semaines et mois à venir, flirts rocambolesques et autres manifestations du « délire » estudiantin. Au moment t, le langage corporel (œillades, sourires), les ouï‑dire (« j’ai entendu dire qu’il te plaisait ») et les « talks » (échanges interpersonnels au cours de la soirée destinés à évaluer ses chances auprès d’un potentiel partenaire) servent en dernier ressort de vecteurs d’appariements.

Le double standard ou la vie de campus comme phénomène social différencié

6Les deux auteurs n’oublient pas de rappeler le versant négatif et le caractère différencié de ces moments de liesse : trous noirs, vomissements, migraines, dénis, déprimes, transmissions de maladies, agressions sexuelles (16 % des étudiantes en feront l’objet au cours de leur scolarité), sentiment de honte, etc. Leur déconstruction du phénomène « étudiant » replace également au centre de l’analyse les contrastes, inégalités et différenciation concernant une population moins homogène qu’il n’y paraît. La majorité visible, fêtarde et sexuellement active, n’est pas le tout et une première ligne de démarcation distingue filles et garçons. L’obsession de la prise de poids pousse les premières à des stratégies de gestion et de retenue, sous peine de laisser libre cours à une haine de soi, morale et physique. La mise en berne de la self‑esteem bascule occasionnellement vers la disgrâce dans le cas de libido immaîtrisée, soit à l’instigation de mâles transformés par les affres de l’alcool en prédateurs et rapaces sexuels, soit plus insidieusement par l’intermédiaire des pairs. Le jeu des réputations repose en effet sur la circulation de qualificatifs infamants et gradués, allant de la « fille facile » aux « houserats » (filles multipliant les relations sexuelles avec les membres d’une même fraternité), quand il ne s’agit pas d’exécuter pour les plus infortunées d’entre elles l’éprouvante « walk of shame » (expression jouant ironiquement de l’assonance avec les glorieux « Hall » et « Wall of fame »), cette « marche de la honte » qui attend les filles rentrant à leur domicile au petit jour dans les habits provocateurs de la veille. Cette vulnérabilité explique l’insistance des étudiantes à transformer des « coups d’un soir » en relations durables, tropisme qui se heurte au souhait antagoniste des garçons consistant à maximiser les possibilités offertes par une multiplicité de partenaires et les gratifications sociales du donjuanisme. Leurs consœurs se trouvent alors en proie à un dilemme mettant dos‑à‑dos la volonté de préserver leur image en sécurisant une relation et le danger de se voir éconduites ou accoler l’étiquette « d’emmerdeuse ». Dans le fil de la soirée, la croyance en la capacité du prétendant à devenir un compagnon fidèle informe la décision et détermine la limite à ne pas franchir : paradoxalement, les jeunes filles se montrent plus volontiers licencieuses avec un partenaire à l’égard duquel elles nourrissent peu d’attentes, plus patientes et réservées dans le cas de véritables coups de cœur. À la suite de quoi, les « fuck friends », « booty calls » et autres textos ravageurs envoyés au milieu de la nuit sont autant de solutions intermédiaires, dont l’imperfection découle de systèmes de contraintes de genres asymétriques. Ces cas de figure et de conscience permettent de mieux comprendre la popularité de l’expression « choper » (« hook up »), qui désigne aussi bien de furtives embrassades publiques que des rapports prolongés dans le secret des alcôves. Dans un contexte général où 40 % des personnes ayant « serré » au cours d’une soirée ne dépasseront pas le stade du flirt et où la moitié ne reverront jamais la personne dans le cadre d’une relation amoureuse, l’indétermination, la part de mystère et l’ouverture des possibles qu’autorise cette expression explique sa popularité.

7Par ailleurs, ce « double standard » se décline dans les différents sous‑groupes et subcultures qui animent la vie sociale de l’université. Le portrait robot du college boy, blanc, de religion catholique ou protestante, membre d’un club, sportif, fêtard, usant volontiers d’autres drogues (essentiellement le cannabis) domine plus l’imaginaire que les statistiques. Les couloirs des facultés comptent ainsi nombre de minorités ethniques et religieuses ayant fait de l’abstinence, au sexe (en 2001, 31 % des filles se déclaraient vierges en dernière année) aussi bien qu’à la boisson, une règle de vie : si un étudiant sur deux déclare avoir consommé d’importantes quantités d’alcool à intervalles réguliers, on recense proportionnellement plus de binge drinkers hommes (49 % d’entre eux) que de femmes (41 %), et une part plus élevée au sein des populations blanches (50 %) que dans les communautés hispaniques (34 %) et afro‑américaines (22 %).

Le mode de vie étudiant comme apprentissage de la vie d’adulte

  • 5 . Voir notamment Peter S. Bearman & James Moody (2004), » Suicide and Friendships among American Ad (...)

8Au‑delà de ces cas d’exception, les deux sociologues soulignent tout ce en quoi les activités extrascolaires constituent des temps d’apprentissage, de formation morale, personnelle, voire professionnelle. En stimulant conjointement l’esprit de compétition, l’ingéniosité des participants et leur capacité de coopération, les jeux à boire, déclinaison moderne de l’agôn des Anciens, en fournissent une parfaite métaphore, au même titre que la prise en charge de rôles adultes dans les moments de faiblesse d’un camarade (attitude correspondant à l’expression « to babysit someone »). Qu’il s’agisse de parer à la surconsommation d’alcool (le rôle de l’aide soignant), à un risque de prédation sexuelle (les « cockblockers ») ou aux confrontations directes à l’autorité des policiers, agents de sécurité et propriétaires (par l’entremise des « médiateurs »), ces prises de responsabilités à éclipses jettent un pont entre le statut révolu d’adolescent et celui d’adulte à venir. Puisant dans la boîte à outil interactionniste (de George Mead à Elijah Anderson en passant par Everett Hughes, Erving Goffman, Howard Becker et Jack Katz), les deux auteurs renversent méthodiquement les poncifs, en révélant l’intelligence sociale à l’œuvre dans ce qui passe ordinairement pour de simples entreprises de débauche et phénomènes de déréliction. En cela, le regard posé consiste autant en un motif de résignation pour le corps enseignant qu’une raison d’espérer pour les étudiants, dont le champ des possibles est souvent clôturé par la rhétorique du pire5 : l’apprentissage se fait moins en cours qu’en dehors, plus par les peers que leurs profs.

  • 6 . Pierre Bourdieu & Jean‑Claude Passeron (1964), Les Héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, (...)

9Un œil européen retiendra la qualité d’enquête, menée essentiellement par entretiens pour la première (76 entretiens de 2001 à 2006 pour Hooking Up), par questionnaires et observations (entre 2003 et 2009) pour la seconde. Cet esprit de sérieux est d’autant plus louable qu’il touche un objet propice à la dérision. On pourra y lire l’invitation à se saisir de pratiques aussi socialement significatives que désinvesties académiquement. Car si le monde scolaire et universitaire fait l’objet à intervalles réguliers d’enquêtes axées sur les modes de transmission des savoirs et les indices de compétitivité des institutions d’enseignement, ce type d’évaluation nie par principe le fait que la valeur d’une scolarité tienne autant à ce qui se dit et se pratique en dehors qu’à l’intérieur des modules pédagogiques. En se focalisant sur le hors‑cours, les deux auteurs échappent malicieusement à ce biais académique. Ce faisant, ils reproduisent cinquante ans après l’entreprise exemplaire de Pierre Bourdieu et Jean‑Claude Passeron en la déplaçant d’un cadre d’interprétation déterministe et vertical (l’influence des parents), vers un plan d’analyse interactionniste et horizontal (celle des pairs)6. Certains y verront la limite de leur contribution. On en fera à l’inverse tout l’intérêt, en reconnaissant au passage l’influence sur les deux sociologues des valeurs qu’ils prennent pour objet.

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Notes

1 . On doit à David Lodge le parangon de la campus novel. Voir David Lodge (1991 [1984]), Un tout petit monde, Paris, Rivages. Pour des équivalents cinématographiques, voir l’analyse conduite par Emmanuel Ethis et Damien Malinas (2012), Les Films de campus, l’université au cinéma, Paris, Armand Colin.

2 . On retrouve ici des éléments attenants à l’analyse structurale de Pierre Bourdieu rapportée dans Le Bal des Célibataires. Crise de la société paysanne en Béarn, Paris, Seuil, 2002.

3 . Voir Monique Dagnaud (2008), La Teuf. Essai sur le désordre des générations, Paris, Seuil.

4 . Voir The Princeton review’s annual « party school », dont on trouvera ci‑après un résumé de la dernière édition : http://www.huffingtonpost.com/2013/08/05/top‑party‑schools‑2013‑14_n_3707912.html.

5 . Voir notamment Peter S. Bearman & James Moody (2004), » Suicide and Friendships among American Adolescents », American Journal of Public Health, vol. 94, 1, pp. 89‑95 ; Cécile Van de Velde (2008), Devenir adulte. Sociologie comparée de la jeunesse en Europe, Paris, Puf ; Camille Peugny (2009), Le Déclassement, Paris, Grasset ; François Dubet (2011), Les Places et les chances, Paris, Seuil.

6 . Pierre Bourdieu & Jean‑Claude Passeron (1964), Les Héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, Minuit.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Olivier Alexandre, « Hooking up and getting wasted: la vie étudiante aux États-Unis. », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2014, mis en ligne le 13 mai 2014, consulté le 07 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/2214

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Auteur

Olivier Alexandre

olivier.alexandre@ehess.fr
Ater à l’Université d’Avignon – Chercheur associé au Centre Norbert Elias – Laboratoire Culture et Communication - 74, rue Louis Pasteur – 84029 Avignon Cedex 01

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