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AccueilVie de la revueComptes rendus2013Les chômeurs de Moulinex

Les chômeurs de Moulinex

A propos de M. Roupnel-Fuentes, Les chômeurs de Moulinex (Puf, 2011)
Nicolas Roinsard
Référence(s) :

M. Roupnel-Fuentes, Les chômeurs de Moulinex, Puf, coll. « Le lien social », 2011, 359 p.

Texte intégral

  • 2 . Schnapper D. (1981), L’épreuve du chômage, Paris, Gallimard.

1Si le titre de l’ouvrage et sa présentation par l’éditeur peuvent laisser croire que nous avons affaire ici à une sociologie localisée – réalisée sur la base d’une enquête monographique traitant du sort social des 3 000 salariés des usines Moulinex de Basse‑Normandie suite au dépôt de bilan du groupe survenu en 2001 – l’objet de cette recherche se situe en réalité au carrefour de nombreuses sociologies qui, en elles‑mêmes, recoupent une bonne part de notre histoire sociale. En premier lieu, cette recherche s’inscrit bien évidemment dans la sociologie du chômage ou plus exactement d’un certain type de chômage, un type singulier assimilé au « chômage total » décrit au début des années 1980 par D. Schnapper2, qui renvoie à la singularité de la trajectoire professionnelle « des Moulinex » et au licenciement collectif dont ils ont fait l’objet. Si, dans le sens commun, on évoque couramment le phénomène du chômage au singulier, défini par la perte et/ou la non obtention d’un emploi, le pluriel est de rigueur du point de vue sociologique et cet ouvrage, rapporté à la littérature déjà abondante sur le sujet, nous le montre très clairement.

2L’ouvrage de M. Roupnel‑Fuentes nous plonge également dans un courant classique de la sociologie, à savoir la sociologie du travail et des organisations, et plus précisément ici la sociologie du travail ouvrier, mis en œuvre dans le cadre d’une organisation taylorienne d’abord, ohniste ensuite. Sont abordés – sous la forme d’une mémoire encore vivace puisque l’auteure n’a pas eu le temps d’observer la vie à l’atelier mais seulement de recueillir les témoignages des anciens Moulinex, qui continuent d’ailleurs de parler au présent de leur travail passé – la socialisation ouvrière, la division du travail et notamment la division sexuée, les rapports de travail verticaux et horizontaux, le rapport au travail (étroitement lié ici au rapport à l’emploi protégé et au cadre paternaliste de la socialisation au travail), les formes de contrôle et de résistance, etc.

  • 3 . Boltanski L. & Chiapello è. (1999), Le nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard.
  • 4 . Castel R. (1995), Les Métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, Paris, Fay (...)

3Adossées à cette sociologie du travail, la sociologie économique et l’histoire sociale sont également largement mobilisées pour restituer la construction sociale et les mutations de l’intégration professionnelle des Moulinex : la condition ouvrière, telle qu’elle est décrite ici sur le temps long de l’histoire, renvoie à la transformation de l’économie et des formes de management. La condition ouvrière Moulinex naît et se développe dans le cadre d’une politique paternaliste de l’entreprise d’abord – caractéristique de ce que l’on nomme le « capitalisme à la française », illustré ici en la figure de Jean Mantelet, le fondateur de l’entreprise – et se prolonge dans le cadre d’une politique davantage impersonnelle et libérale, où les salariés sont de moins en moins choyés au profit des actionnaires. Du paternalisme entrepreneurial aux nouvelles formes de management, c’est bel et bien le nouvel esprit du capitalisme3 qui nous est donné à observer ici. Toujours en lien avec cette sociologie économique et cette histoire sociale, l’ouvrage traite du développement croissant, au cours des quarante dernières années, des formes particulières d’emploi, dites encore atypiques ou précaires (CDD, intérim), et qui sont regardées à l’aune d’une condition salariale protégée4 représentée ici par la figure modale de l’ouvrier Moulinex. Le développement de ces formes particulières d’emploi est abordé en deux temps : en amont, il est l’expression de mutations industrielles et organisationnelles auxquelles l’entreprise Moulinex n’échappera pas au tournant des années 1980 (externalisation de la production, recours à la sous‑traitance, etc.) ; en aval, il est l’expression du marché du travail que découvriront les anciens Moulinex devenus chômeurs. En quête d’employabilité, ces derniers doivent alors se soumettre à la flexibilité de l’emploi, à « l’individualisation, la formalisation et au transfert de leurs compétences » (p. 289), eux qui ont été socialisés comme un seul homme au travers du collectif ouvrier, dans un type de travail et un seul : le salariat d’exécution dans l’électroménager. Se pose ainsi – et c’est une contribution particulièrement importante de l’ouvrage aux sociologies des politiques publiques de l’emploi et de l’insertion – la question des méthodologies d’intervention dans le champ de l’insertion à l’endroit de ce public atypique, stabilisé dans un emploi et un type de travail durant 25 à 30 ans, et qui découvre subitement le registre de l’intermédiation du marché du travail sans en connaître les codes.

  • 5 . Lazarsfeld P., Jahoda M. & Zeisel H. (1981), Les Chômeurs de Marienthal, Paris, Minuit.

4Une dernière sociologie enfin, et non des moindres, qui est abordée de manière frontale par l’auteure qui se réclame explicitement de la tradition sociologique de l’enquête menée par P. Lazarsfeld et son équipe en Autriche sur les chômeurs de Marienthal (Autriche, 1930) 5, est la sociologie du lien social. Celle‑ci est interrogée de nouveau en référence à l’histoire sociale singulière des Moulinex, à savoir le cadre de socialisation paternaliste et le collectif ouvrier dans lequel ils ont longtemps baigné, et le caractère collectif et simultané du chômage ainsi subi. L’entreprise, le milieu de travail, où parents, amis, voisins, parfois conjoints, se côtoient au jour le jour, représentent in fine bien plus qu’un lieu productif. Le temps du travail rythme le temps de la vie, des échanges, des luttes, des sociabilités, etc. C’est probablement le jour où l’usine ferme ses portes que cette fonction d’intégration par le travail se fait le plus ressentir. Et c’est bien en ce sens que les chômeurs de Moulinex forment une catégorie singulière de chômeurs. Le vécu du chômage, de l’assistanat, du temps libéré, ne peut se comprendre ici sans s’en référer au vécu individuel et collectif du travail, au temps long de ce vécu et au caractère « total » (au sens du fait social total) de l’intégration par le travail, et de son envers dans le cas présent, ce que l’auteure appelle « une rupture sociale totale ». Si dans une perspective marxiste, le salariat d’exécution représente le travail aliéné, ici, du point de vue du sens vécu, c’est bel et bien le chômage qui est aliénant. Cette observation est particulièrement prononcée chez les femmes pour qui l’emploi salarié a représenté un moyen essentiel d’autonomisation économique et d’affranchissement des rôles sociaux de sexe qui leur sont traditionnellement dévolus au travers des activités domestiques, et qu’elles retrouveront bon gré mal gré en situation de chômage.

5Nous n’avons probablement pas épuisé ici toutes les sociologies qui parcourent l’ouvrage mais ce sont celles qui, à notre sens, sont les plus constitutives de l’étude et les plus solidaires les unes des autres. De cette solidarité découle en effet un des enseignements majeurs de cette recherche : d’un point de vue objectif comme du point de vue du sens vécu, le chômage est pluriel, en qualité de miroir du travail pluriel, de l’emploi pluriel, des intégrations par le travail plurielles… Ce processus, cette construction sociale du chômage, sont parfaitement mis en récit par l’auteure grâce à une présentation chronologique des faits et des mécanismes sociaux à l’œuvre dans cette situation singulière qui nous fait passer d’un emploi collectif à un chômage collectif. Les trois grandes parties de l’ouvrage correspondent aux trois temps du processus ainsi mis en perspective : les conditions sociohistoriques de l’intégration professionnelle des Moulinex (1re partie), la césure que représentent le licenciement et le basculement dans l’assistance (2e partie), puis enfin les effets sociaux du chômage (3e partie).

Une mise en récit de la désaffiliation

6Une longue introduction plante le décor avec le rappel des faits d’abord – le licenciement collectif des Moulinex survenu en septembre 2001 – et l’ancrage théorique et méthodologique ensuite. De la sociologie du chômage en général et de la référence à la célèbre étude de P. Lazarsfeld, on passe au cas particulier des plans sociaux, lesquels sont appréhendés tels des faits sociaux totaux compte tenu de leur caractère coercitif et de l’échelle à laquelle ils opèrent : « unité de lieu, de temps et d’appartenance » (p. 2). La méthodologie de l’enquête est ensuite présentée : un volet quantitatif avec 830 questionnaires passés en face à face avec d’anciens salariés ; un volet qualitatif composé d’observations et d’entretiens menés « auprès d’une dizaine d’anciens salariés rencontrant des difficultés de réinsertion professionnelle, une fragilité morale, des difficultés économiques parfois importantes et une situation d’isolement social ou familial » (p. 29).

7La première partie, Pour une socio‑histoire de Moulinex, retrace en parallèle la politique de l’entreprise et les conditions et formes de l’intégration professionnelle : des années Mantelet marquées par une organisation paternaliste et fordiste de l’entreprise et au sein de laquelle la sauvegarde des emplois locaux au profit des salariés constitue une priorité et, partant, le support d’une reconnaissance largement partagée de la part des salariés, aux années des restructurations industrielles et organisationnelles (1980‑1990), marquées par une quête effrénée de compétitivité et de profit dans un secteur de plus en plus concurrentiel. À la sauvegarde de l’emploi local succède ainsi l’impératif de rémunération des actionnaires. Une ethnographie de « l’espace Moulinex » nous est ensuite offerte avec une description très bien documentée de l’organisation du travail et de ses effets en matière d’intégration : à la reconnaissance du père (Mantelet) s’ajoute le lien indéfectible à l’usine‑mère : amour du travail bien fait, amour du travail tout court tant qu’il s’exerce dans la maison Moulinex. « Il faut couper le cordon ! » : une analyse et une injonction répétées à l’envi quelques années plus tard par les professionnels chargés du reclassement des anciens salariés…

  • 6 .Granovetter M. S. (1973), « The strength ok weaks ties », American Journal of Sociology, vol. 78, (...)

8La seconde partie nous fait passer du temps du licenciement – son annonce, l’émoi que cela a suscité, la question du reclassement qui très tôt se pose – au temps nouveau de la recherche d’emploi, et de l’assistanat pour ceux qui n’en retrouveront pas. La rupture professionnelle partage très clairement la population des anciens salariés en deux sous‑groupes : ceux pour qui cette rupture est une cassure car sans issue de réinsertion professionnelle, et ceux pour qui elle est transitionnelle, une occasion de rebondir, de changer de voie… Le niveau de qualification et le genre opèrent particulièrement comme variables déterminantes de ce processus de transition : les femmes, âgées, peu qualifiées et peu diplômées, sont les plus affectées par le chômage et/ou la qualité des emplois pourvus. La mobilisation de la sociologie des réseaux et notamment la thèse de la force des liens faibles de Mark S. Granovetter6, permet de bien montrer dans quelle mesure les anciens salariés faiblement qualifiés sont égaux et se neutralisent les uns et les autres dans la quête des informations conduisant à l’emploi (p. 169). Plus globalement, lorsque l’on situe et que l’on rapporte la question de la recherche d’emploi au temps long de la carrière professionnelle des anciens Moulinex, deux logiques s’opposent de manière assez frontale : d’un côté, une logique économique de fidélisation des salariés (un emploi à vie, sous la forme du CDI) et de productivité horaire (salariat d’exécution, sous la forme de l’OST) synonyme ici d’inertie relative dans la gestion de la carrière professionnelle ; de l’autre, une logique économique de mobilité professionnelle, de formalisation et de transfert des compétences, repérable de nos jours dans un curriculum vitae et nécessaire dans un processus de réinsertion. Quand la première logique a opéré pendant plus de 20 ou 25 ans, la seconde est bien difficile à mettre en œuvre, au grand dam des professionnels de l’insertion et du reclassement… En 2003, deux ans après leur licenciement, 30 % des enquêtés sont à la recherche d’un emploi, 38 % sont concernés par des mesures d’âge (préretraite, allocation chômeur âgé, allocation équivalent retraite, dispense de recherche d’emploi) et 32 % sont en emploi. Huit ans après le licenciement, 10 % sont allocataires du Revenu Minimum de l’Insertion ou de l’Allocation de Solidarité Spécifique. Un statut d’assisté difficile à vivre tant il tranche avec le modèle longtemps vécu du travail laborieux et valorisé.

9La troisième partie, enfin, traite plus avant des effets sociaux du chômage, effets décrits sous le dénominateur commun de la rupture : rupture des liens sociaux, ruptures dans les modes de vies, dans les pratiques budgétaires et les habitudes de consommation, dans l’état de santé. On apprend, sur ce point, que 28,4 % des interviewés avouent deux ans après le licenciement être sous anxiolytiques. Ces perturbations émotionnelles, psychologiques, viennent alors renforcer un processus de désaffiliation initié une première fois par la perte de l’emploi. « Dans le processus de désintégration sociale, l’humiliation ressentie et la course à un emploi raréfié conduisent les personnes à se détourner de leurs anciennes relations d’amitié ou de travail et des lieux de sociabilités qui sont aussi des lieux de participation sociale. Les méfaits du chômage se répondent entre eux » (p. 293). Comme indiqué plus haut, une division sexuelle et sociale du chômage ressort clairement de l’étude, les femmes étant et se sentant beaucoup plus perdantes qu’on aurait pu le croire en se référant à une prétendue reproduction fonctionnelle des rapports sociaux de sexe. Cette troisième et dernière partie, construite autour de la notion de « rupture sociale totale », constitue ainsi la thèse principale de l’étude, laquelle vient alors répondre comme en écho aux analyses pionnières de P. Lazarsfeld ou encore celles de D. Schnapper dont l’auteure se réclame explicitement. On peut alors se demander si un des effets de cette filiation théorique n’a pas été de surinvestir la thèse de la rupture sociale totale et, parallèlement, de laisser un peu plus dans l’ombre les diverses formes d’appropriation de la perte d’emploi (p. 299) : de la rupture à la transition professionnelle en passant par les « sorties aménagées » du marché du travail offertes par les mesures d’âge, la palette semble pourtant suffisamment riche pour ne pas clore l’analyse sur une thèse univoque.

Penser les chômages pour repenser les politiques d’insertion

  • 7 . Schehr S. (1999), La Vie quotidienne des jeunes chômeurs, Paris, Puf ; Drancourt N. & Roulleau‑Be (...)
  • 8 . Faure‑Guichard C. (2000), L’emploi intérimaire : trajectoires et identités, Rennes, PUR.
  • 9 . Paugam S. (1993), La société française et ses pauvres, l’expérience du revenu minimum d’insertion(...)
  • 10 . Roinsard N. (2007), La Réunion face au chômage de masse. Sociologie d’une société intégrée, Renne (...)
  • 11 . Demazière D. (1992), Le chômage en crise ? La négociation des identités des chômeurs de longue du (...)
  • 12 . Castra D. (2003), L’insertion professionnelle des publics précaires, Paris, Puf.

10Deux éléments abordés en conclusion par l’auteure retiendront, pour conclure à notre tour, toute notre attention : la diversification des formes de chômage d’une part (pp. 291‑ 295) et, d’autre part, la nécessaire individualisation des réponses apportées en matière d’accompagnement des demandeurs d’emploi (pp. 298‑301). Deux observations solidaires l’une de l’autre qui, esquissées ici, appellent cependant à de véritables développements. Si M. Roupnel‑Fuentes rappelle et souligne que les figures du chômage se sont transformées et démultipliées au cours des dernières décennies, il n’aurait pas été inutile de formaliser plus avant cette pluralité en situant la singularité du chômage des Moulinex – une situation de primo‑expérience du chômage chez des « stables déstabilisés » – dans l’ensemble des chômages sociologiquement observés à l’échelle nationale, soit le cadre d’intervention des politiques publiques de l’emploi. Pensons, par exemple, au chômage des jeunes7, au chômage transitionnel particulièrement prononcé sur le marché du travail secondaire8, au chômage des assistés9, au chômage dû à des formes de discrimination à l’embauche9, au chômage Outre‑Mer10, etc., qui sont autant de figures singulières du chômage en France, mais qui pour autant ne font pas systématiquement l’objet de traitements singuliers. Il semble donc important, sinon urgent, de poursuivre la réflexion sur le sens contemporain du chômage dont on peut dire avec D. Demazière qu’il est en crise11 – au sens d’une crise de sens – du fait de la multiplication et de la complexification des situations qui se construisent et s’articulent autour de la perte et/ou de la privation d’emploi. De ce travail de production de sens et de catégorisation sociologique découle alors une autre urgence, de nature politique cette fois‑ci, qui consiste à repenser les modes d’accompagnement des chômeurs en France. Des modes qui, pour l’heure, ne déconstruisent pas suffisamment cette pluralité du chômage et qui aboutissent de fait à un traitement homogénéisant et, partant, bien souvent contre‑productif. Absents de la bibliographie proposée par l’auteure, les travaux de D. Castra12 sur l’échec et les travers des politiques d’insertion menées en France, « la dictature du projet », l’accent mis sur l’économie interne de la personne au détriment d’une approche systémique des causalités sociales du chômage et des manières d’en sortir, sont autant de pistes de réflexion et d’ingénierie sociale que le cas des Moulinex vient très clairement conforter en écho. À l’heure où les seniors – au même titre que les jeunes depuis les années 1980 – figurent parmi les publics cibles des politiques de l’emploi, à l’heure où se multiplient dans l’industrie française les cas de fermetures d’usines et de plans sociaux, l’ouvrage de M. Roupnel‑Fuentes reste d’une actualité criante et d’un intérêt manifeste pour repenser et démultiplier les modalités d’accompagnement des chômeurs et assurer en retour, via notamment une refonte des droits encadrant la formation et les périodes d’inactivité, la sécurisation de trajectoires professionnelles de plus en plus discontinues.

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Notes

2 . Schnapper D. (1981), L’épreuve du chômage, Paris, Gallimard.

3 . Boltanski L. & Chiapello è. (1999), Le nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard.

4 . Castel R. (1995), Les Métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, Paris, Fayard.

5 . Lazarsfeld P., Jahoda M. & Zeisel H. (1981), Les Chômeurs de Marienthal, Paris, Minuit.

6 .Granovetter M. S. (1973), « The strength ok weaks ties », American Journal of Sociology, vol. 78, n° 6, pp. 1360‑1380.

7 . Schehr S. (1999), La Vie quotidienne des jeunes chômeurs, Paris, Puf ; Drancourt N. & Roulleau‑Berger L. (2002), L’insertion professionnelle des jeunes en France, Paris, Puf, 2002.

8 . Faure‑Guichard C. (2000), L’emploi intérimaire : trajectoires et identités, Rennes, PUR.

9 . Paugam S. (1993), La société française et ses pauvres, l’expérience du revenu minimum d’insertion, Paris, Puf ; Benarrosh Y. (2003), « Les trappes d’inactivité : chômage volontaire ou chômage de résistance ? », Travail et Emploi, n° 95 ; Duvoux N. (2009), L’autonomie des assistés. Sociologie des politiques d’insertion, Paris, Puf.

10 . Roinsard N. (2007), La Réunion face au chômage de masse. Sociologie d’une société intégrée, Rennes, PUR.

11 . Demazière D. (1992), Le chômage en crise ? La négociation des identités des chômeurs de longue durée, Lille, Presses universitaires de Lille ; Demazière D. (2003), Le chômage. Comment peut‑on être chômeur ?, Paris, Belin.

12 . Castra D. (2003), L’insertion professionnelle des publics précaires, Paris, Puf.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Nicolas Roinsard, « Les chômeurs de Moulinex », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2013, mis en ligne le 02 novembre 2013, consulté le 22 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sociologie/1986

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Auteur

Nicolas Roinsard

nicolas.roinsard@univ‑bpclermont.fr
Maître de conférences en sociologie, Université Blaise Pascal, Clermont‑Ferrand – CRESPPA (UMR 7217), équipe GTM – 59‑61 rue Pouchet – 75017 Paris

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