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Machiavélisme et raison d’État dans la tragédie historique : Shakespeare et Chapman

Gilles Bertheau
p. 25-44

Résumé

À dix ans d’intervalle, William Shakespeare et George Chapman s’emparent d’un sujet dont l’actualité, sous Élisabeth Ière ou sous Jacques Ier, ne fait aucun doute : la construction de l’État moderne. En écrivant respectivement Henry IV et The Conspiracy and Tragedy of Byron, les deux dramaturges montrent que les « rois modernes » s’affranchissent de l’influence et du pouvoir des grands seigneurs en recourant au principe de la raison d’État, servie par un machiavélisme assumé. La conquête de la liberté du monarque ne peut se faire précisément que dans un conflit qui l’oppose à ceux qui revendiquent leur propre liberté : les seigneurs comme Hotspur et Byron.

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Pour citer cet article

Référence papier

Gilles Bertheau, « Machiavélisme et raison d’État dans la tragédie historique : Shakespeare et Chapman »Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 20 | 2002, 25-44.

Référence électronique

Gilles Bertheau, « Machiavélisme et raison d’État dans la tragédie historique : Shakespeare et Chapman »Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 20 | 2002, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 06 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/759 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.759

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Auteur

Gilles Bertheau

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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