Shakespeare et le Théâtre de la Cruauté d’Antonin Artaud
Résumés
Synthèse inédite de la fête populaire, du drame religieux médiéval et de la tragédie sénéquienne, le théâtre élisabéthain se présente comme l’ancêtre direct du Théâtre de la Cruauté. Antonin Artaud s’y réfère plus souvent qu’à aucune autre période de l’histoire dramatique. Or, sur les vingt pièces élisabéthaines qu’il évoque au cours de son oeuvre, treize sont de Shakespeare. Macbeth prend un relief particulier du fait que cette tragédie est la seule dans le corpus shakespearien dont Artaud projette la mise en scène. En outre, Artaud fait une « lecture-jouée » de Richard II en vue de trouver des commanditaires au même moment où il termine une monographie sur la vie de l’empereur romain Héliogabale. Il s’agit donc de déterminer en quoi ces deux drames participent d’un mythique théâtre de la cruauté qu’Artaud s’applique à ressusciter sous de nouvelles formes.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Jonathan Pollock, « Shakespeare et le Théâtre de la Cruauté d’Antonin Artaud », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 18 | 2000, 131-158.
Référence électronique
Jonathan Pollock, « Shakespeare et le Théâtre de la Cruauté d’Antonin Artaud », Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 18 | 2000, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 13 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/614 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.614
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