La France des Plantagenêts et l’emblème héraldique du lion dans les pièces historiques de Shakespeare
Résumés
Dans la saga historique shakespearienne, de King John à Henry VIII, les fiefs plantagenêts, conquis, perdus, reconquis, définitivement abandonnés, demeurent une obsession commune aux souverains anglais en succession. L’emblème héraldique du lion, associé au semis de fleurs de lys, orne le blason des successeurs de Richard Coeur de Lion. Les rites de la chevalerie, en usage au cours des guerres de France, perdurent jusqu’à la démise de Richard II, qui scelle le début de l’ère moderne. La guerre fratricide des Deux Roses qui s’ensuit conduit à la perte de l’héritage angevin, en même temps que disparaissent les règles chevaleresques et la signification symbolique du bestiaire héraldique. Par ironie, sur la scène shakespearienne, les rois d’Angleterre continuent de se réclamer du lignage plantagenêt, alors même que l’héritage d’Aliénor d’Aquitaine est perdu à jamais.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Raymond Gardette, « La France des Plantagenêts et l’emblème héraldique du lion dans les pièces historiques de Shakespeare », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 18 | 2000, 89-108.
Référence électronique
Raymond Gardette, « La France des Plantagenêts et l’emblème héraldique du lion dans les pièces historiques de Shakespeare », Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 18 | 2000, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 06 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/566 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.566
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