Les voix de Gobbo ou le nécessaire détour par l’absurde
Résumés
Quel besoin pousse le clown Lancelot Gobbo à présenter son désir de quitter son maître, le Juif Shylock, comme un conflit qui se joue entre sa Conscience et le Démon, alors qu’aucun obstacle ne s’oppose dans Le Marchand de Venise à son départ pour Belmont à la suite de Bassanio ? Pourtant, les hésitations du personnage comique prennent dans son monologue de la cinquième scène une forme des plus sérieuses. Elles ne se résoudront ni par une pirouette, assortie de quelque maladresse de langage, ni par un constat de faiblesse naturelle, ni par une gigue. Car Gobbo sait écouter les voix qui l’interpellent et c’est en les harmonisant subtilement les unes avec les autres qu’il trouvera bien sûr sa propre voie.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Claudine Defaye, « Les voix de Gobbo ou le nécessaire détour par l’absurde », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 17 | 1999, 119-130.
Référence électronique
Claudine Defaye, « Les voix de Gobbo ou le nécessaire détour par l’absurde », Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 17 | 1999, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 07 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/363 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.363
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