Des voix de la séduction : à l’écoute de Macbeth
Résumés
La voix est l'empreinte métonymique de la personne qui s'exprime. Tout à la fois absente et essentielle, elle est le prolongement de l'écriture dramatique qui se mue en gestes et en sons. Ces deux aspects semblent d'ailleurs indissociables. La dimension «kinesthésique» de la voix est particulièrement manifeste au théâtre où les spectateurs se laissent charmer aussi par les mots que l'on « donne à voir ». La polyphonie constituée par les différentes voix dans Macbeth (exemple d'acte II scène 3) est un instrument de séduction qui affecte les personnages et les spectateurs. Mais le dernier mot semble revenir au silence dont la voix s'adresse peut-être plus directement aux émotions. Les jeux de l'amour sont en effet caractérisés par le rejet de la parole et la nécessité de la présence de l'être aimé.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Jean-Louis Claret, « Des voix de la séduction : à l’écoute de Macbeth », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 17 | 1999, 75-88.
Référence électronique
Jean-Louis Claret, « Des voix de la séduction : à l’écoute de Macbeth », Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 17 | 1999, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 16 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/347 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.347
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