Twelfth Night ou les noces de la nuit et de la fête : du théâtre à l’écran
Résumés
La comparaison entre trois versions filmées de Twelfth Night montre la récurrence d’un certain nombre de problèmes de transposition. Le théâtre filmé s’oppose au cinéma en extérieur, et le décor a son rôle à jouer dans ce choix, autant que l’accessoire. Toutefois le cinéma lorsqu’il est tourné en extérieur possède une liberté que le théâtre n’a pas. Le cinéma se caractérise par l’ubiquité spatio-temporelle du spectateur. Le discours de la transposition peut se ramener à deux grands axes : l’ellipse et la scène. Toutefois le corps de l’acteur au théâtre possède une réalité privilégiée. Par contre le cinéma joue sur davantage de registres du spectaculaire et, en contrôlant bien davantage que le théâtre l’oeil du spectateur exerce un pouvoir d’envoûtement beaucoup plus fort.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Raphaëlle Costa de Beauregard, « Twelfth Night ou les noces de la nuit et de la fête : du théâtre à l’écran », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 16 | 1998, 37-55.
Référence électronique
Raphaëlle Costa de Beauregard, « Twelfth Night ou les noces de la nuit et de la fête : du théâtre à l’écran », Actes des congrès de la Société française Shakespeare [En ligne], 16 | 1998, mis en ligne le 01 novembre 2007, consulté le 07 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/shakespeare/195 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/shakespeare.195
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