Pratiques de l’intime : écrire, filmer, commenter la sexualité au féminin
Résumés
Dans ce numéro de Sextant, les intervenants s’investissent dans l’analyse d’œuvres créées par des artistes féminines, du XIXe siècle à aujourd’hui, tout en se repositionnant vis-à-vis du lien péjoratif, domestique, qui lie l’intime et le féminin. Une des revendications de cet ouvrage (ainsi que du colloque d’origine qui eut lieu en mai 2009 à l’Université libre de Bruxelles) est ainsi de s’interroger sur la façon dont les femmes, depuis plus d’un siècle, produisent des discours et des œuvres qui réinventent l’intime. Notre cheminement montre les enjeux de ces variations historiques et esthétiques (voire médiatiques), au travers de parcours singuliers et emblématiques, d’auteures (connues ou à découvrir) comme Mireille Havet, Lucie Delarue-Mardrus, Unica Zürn, Valentine Penrose, Annie Ernaux, d’artistes, comme Carolee Scheemann, Sophie Calle, Orlan, de réalisatrices comme Catherine Breillat, ou encore selon certaines thématiques (la représentation de la jouissance, l’érotisme, la pornographie). Il s’agit ainsi, au travers de ces études singulières, de s’interroger sur le contenu des récits et des œuvres intimistes, leurs identités fragmentaires, du XIXe siècle à aujourd’hui, dans une perspective internationale.
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Mots-clés :
intime, sexualité féminine, sexualité, artiste, femme, XIXe siècle, art, XXe siècle, cinéma, photographie, littérature, pornographie, érotismeKeywords:
intimacy, female sexuality, sexuality, women, 19th century, artists, art, 20th century, cinema, photography, literature, pornography, eroticismTexte intégral
- 1 Virginie Despentes, King King Theorie, Paris, Le livre de poche, 2010, p. 75.
- 2 Françoise Simonet-Tenant dans « A la recherche des prémices d’une culture de l’intime » (p. 39-64), (...)
- 3 Jean-Luc Nancy, « Icône de l’acharnement », Trafic, 39, automne 2001, p. 60 ; Didier Anzieu, Le Moi (...)
1Dans Fuses (réalisé entre 1964 et 1967), l’artiste féministe Carolee Schneemann et son compagnon de l’époque, James Tenney, retracent, au travers d’un journal intime filmé, le récit explicite de leur relation sexuelle. En 2006, Virginie Despentes, dans son livre King Kong Théorie compare l’acte de se prostituer et son métier d’écrivaine médiatisée, avançant que « le sentiment de ne pas tout à fait s’appartenir, de vendre ce qui est intime, de montrer ce qui est privé, est exactement le même »1. De ces conceptions, adoptant chacune leur forme artistique propre, naissent clairement deux perspectives sur ce qu’est (ou peut être) l’intime. Entre elles, une série de variations, en évolution constante au fil du temps, des sociétés, modes de communication, supports ou encore des points de vue (genrés) adoptés. Explorer l’intime (terme éminemment labile selon Françoise Simonet-Tenant, et comme l’a démontré Véronique Montémont)2, c’est se poser des questions liées, entre autres, au sujet exposé, à l’identité, au corps, à la sexualité. Mais il s’agit également d’investiguer la façon dont on « s’expeause » (selon la formule de Jean-Luc Nancy, mais aussi de Didier Anzieu qui parle de « moi peau »)3, selon quelles circonstances, quelles mises en scène de son intimité, en tant qu’individu, qu’artiste, théoricienne ou critique.
2Au départ de notre réflexion se dessine le constat évident que dans les pratiques artistiques contemporaines, les écrivaines, réalisatrices et plasticiennes sont de plus en plus nombreuses à décrire l’expérience (objective ou subjective) de l’intime, laissant une place prépondérante aux descriptions d’une sexualité active et explicite. Le point de vue privilégié est souvent exprimé selon la mise en scène d’un « je » féminin, dans un journal, une lettre ou une chronique. Mais loin de se cantonner à des pratiques définies, certaines femmes sortent de ces genres privilégiés pour insuffler ces propos « intimes » dans des formes discursives parfois inattendues, y compris des discours théoriques. Bousculant les usages distanciés de la critique, les théoriciennes du cinéma ont orienté une partie de la recherche vers le cinéma pornographique (comme Linda Williams) ou se sont investies dans une pratique subjective de la théorie mêlant sensations et sexualité (à l’instar de Vivian Sobchack). Dans le domaine littéraire, l’hybridation des discours – critique, théorique et intime – est aussi de mise (chez Nancy Huston, par exemple), provoquant un réaménagement considérable au sein des genres et du genre. L’ensemble de ces formes témoignent dès lors de la visibilité de ces femmes qui, dans leurs domaines respectifs, explorent le filon intimiste, souvent avec une audace et une crudité que leur envient leurs alter ego masculins.
3S’investir dans l’analyse d’œuvres créées par des artistes féminines, du XIXe siècle à aujourd’hui, comme le font les intervenants de ce numéro de Sextant, tient également de la nécessité de se repositionner vis-à-vis du lien péjoratif, domestique, qui lie l’intime et le féminin. Une des revendications de cet ouvrage (ainsi que du colloque d’origine qui eut lieu en mai 2009 à l’Université libre de Bruxelles) est ainsi de s’interroger sur la façon dont les femmes, depuis plus d’un siècle, produisent des discours et des œuvres qui réinventent l’intime. En effet, comme tend à le prouver ce parcours analytique, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces pratiques ne sont pas le propre de notre époque contemporaine. Même si le contexte socioculturel mondial actuel semble le lieu idéal des épanchements personnels et de l’exhibition de l’intériorité grâce à l’apparition et la prolifération des réseaux de communication et d’explosion des supports médiatiques, ces pratiques existent grâce à une affirmation progressive de discours déjà présents dès le XIXe siècle. Notre cheminement montre les enjeux de ces variations historiques et esthétiques (voire médiatiques), au travers de parcours singuliers et emblématiques, d’auteures (connues ou à découvrir) comme Mireille Havet, Lucie Delarue-Mardrus, Unica Zürn, Valentine Penrose, Annie Ernaux, d’artistes, comme Carolee Scheemann, Sophie Calle, Orlan, de réalisatrices comme Catherine Breillat, ou encore selon certaines thématiques (la représentation de la jouissance, l’érotisme, la pornographie).
4Il s’agit ainsi, au travers de ces études singulières, de s’interroger sur le contenu des récits et des œuvres intimistes, leurs identités fragmentaires, du XIXe siècle à aujourd’hui, dans une perspective internationale. Les différentes modalités discursives qui véhiculent ces visions de l’intime (des journaux écrits, réels ou fictifs, des correspondances, des photographies, des films documentaires, expérimentaux ou de fiction) représentent naturellement un autre pôle d’intérêt, que ce soit au niveau de discours spécifiques ou dans la perspective d’une étude comparée de pratiques (puisque certaines personnalités travaillent sur l’articulation de deux formes de discours différents). Au-delà de l’examen de cas particuliers, la plupart des textes se penchent enfin sur les raisons de l’émergence contemporaine d’un tel phénomène, mais surtout de la spécificité (avérée ou non) d’un discours « féminin » par rapport à cette problématique.
5Les textes repris dans ce volume sont donc autant de possibilités d’envisager l’intime au féminin dans une diversité des approches, des contextes et des formes (littéraires, plastiques, cinématographiques). Mais ils s’articulent également comme une série de fils croisés, engendrant des réseaux créatifs et thématiques, qui résonnent en écho ou s’organisent comme des points de vue parfois radicalement contrastés. Le fait de trouver les mots (ou non) du désir, mais plus encore plus précisément, de la jouissance féminine, est au cœur des recherches d’Annik Houel. Dans un parcours diachronique, elle propose une réflexion qui pose d’emblée la question du droit à la jouissance, mais aussi de l’évolution de l’écriture, la difficulté d’écrire les faits (George Sand), à la description de la (re)naissance des corps dans le plaisir des sensations (Simone de Beauvoir), jusqu’à la description technique de l’extase (chez Catherine Millet). La description des émois physiques (d’une adolescente cette fois) revient de façon spécifique dans l’analyse de Sombre printemps d’Unica Zürn (1971) par Eléonore Antzenberger. Dans cette étude de l’éveil des sens où se met en place l’élaboration d’une image-désir où prédominent violence et cruauté, Zürn pose les limites étrangement floues entre souvenirs et fiction, faisant de l’écriture un espace de médiation entre le corps et la figuration.
6La question du désir est également liée à la violence dans les écrits de l’auteure juive de langue allemande, Gertrud Kolmar. Mettant en lumière les écrits peu connus de Kolmar, Mireille Tabah révèle dans son oeuvre à la fois l’expression paradoxale d’un érotisme passionnel mais aussi un discours dénonçant les normes socioculturelles masculines qui privent les femmes de leur jouissance. Mais la violence liée à l’intimité se retrouve aussi, au début du XXe siècle dans le roman de Lucie Delarue-Mardrus, Marie, fille-mère, analysé par Anne-Marie Van Bockstaele ; viol, déni de grossesse, affres de l’accouchement sont autant de visages de l’intime qui s’articulent en parallèle avec la découverte de la sexualité et la recherche du plaisir.
7Comme le démontre Emmanuelle Retaillaud-Bajac, l’écriture de la sexualité s’inscrit dans le journal intime de Mireille Havet au cœur du Paris des années vingt. Affranchie d’un destinataire (son journal n’était pas destiné à la publication), refusant les conventions de regards masculins, Havet s’engage dans une description analytique de sa nature sexuelle. Emmanuelle Retaillaud-Bajac établit des liens serrés entre sa liberté de ton, son audace, sa désinhibition et la question de son homosexualité. Si l’homosexualité féminine apparaît aussi chez Claude Cahun, ce n’est que de façon implicite, comme le souligne Charlotte Maria. Cette dernière met à jour, dans la série des textes qui constituent Héroïnes et qui s’articulent sur des figures de la mythologie occidentale, une mise en scène de la sexualité qui ne relève pas du récit intime d’une expérience vécue, mais bien d’une vision extérieure. Jouant sur l’éclatement vis-à-vis des normes dans des discours au style souvent parodique, Cahun subvertit les codes et propose une hétérogénéité sexuelle renvoyant à ce qui correspond à des « perversions sexuelles » de l’époque.
8Même si elles rejoignent cette idée de mise en scène extérieure de Cahun, les pratiques sexuelles transgressives prennent une autre forme, plus radicale encore, chez Valentine Penrose dans son roman La comtesse sanglante (1962). Andrea Oberhuber s’attarde, dans l’étude de ce cas particulier, sur les pratiques sexuelles transgressives liées au sadisme féminin et à une violence érotique. Si les approches de corpus contemporains de Barbara Obst et de Emilie Guillerez confirment une mise en scène de la sexualité, elles partagent avec le cas de Penrose l’idée de violence tout en adoptant des accents beaucoup plus explicites. Barbara Obst interroge ainsi la réappropriation par des écrivaines d’un genre extrêmement codifié (le polar) et profondément modifié par la sexualité explicite qui y est insufflé au travers de la représentation crue des corps ; envisagé selon un regard post-pornographique, exploitant un fond parodique et subversif, la violence liée à la sexualité est, dans les œuvres de Théa Dorn, Virginie Despentes et Helen Zahavé, le point de départ d’un nouveau type de criminalité. Emilie Guillerez, quant à elle, examine, dans un contexte socio-historique précis (la Chine contemporaine), la façon dont des écrivaines revendiquent leur liberté au travers d’une écriture qui fait l’étalage de pratiques sexuelles et se dissocie radicalement du féminisme d’Etat en pratique jusqu’en 1995. Ici encore, la volonté de subversion est bien visible, lisible et sert, cette fois, à affirmer une individualité sexuelle.
9Si l’écriture de l’intime joue sur l’évocation d’une multitude d’images et de sensations, les œuvres filmiques et plastiques se heurtent à la difficulté de représenter de façon effective cette intimité. Véronique Danneels propose ainsi une relecture féministe d’un parcours historique reliant l’art intimiste du XIXe siècle, qui a vu naître les premières artistes féminines, et les plasticiennes/théoriciennes engagées des années 1960 et 1970. Brassant à la fois le point de vue social, les mouvements esthétiques et théoriques, elle rend explicites les transformations de l’intime aussi bien au niveau des pratiques, que de son étude lorsqu’il est abordé en milieu universitaire. Prolongeant ces questionnements suscités dans les années soixante-dix, Luc Schicharin se penche sur la post-pornographie moderne de l’artiste Anne Sprinkle, et met en lumière les stratégies féministes qui déjouent l’hégémonie des rapports hétérosexuels castrateurs entre les genres dans les pratiques de l’intime entre les spectateurs et l’artiste. Carolee Shneemann propose elle aussi de repenser la pornographie au travers de Fuses, film conçu avec son amant, de 1964 à 1967. Dans une étude comparée, Sandrine Ferret confronte son expérience de journal intime filmé, source de plaisir, avec celle de Sophie Calle et de son amant, en 1992, source cette fois de déception ; les deux exemples trahissent non seulement une différence de traitement esthétique pour représenter la relation sexuelle (ou son absence dans le cas de Calle), mais aussi un positionnement ancré historiquement vis-à-vis du féminisme.
- 4 Elizabeth Lebovici, « L’intime et ses représentations », in E. Lebovici (dir.), De l’intime, Paris, (...)
- 5 Françoise Simonet-Tenant & Anne Coudreuse, renvoyant à Serge Tisseron dans L’intimité surexposée (2 (...)
10Enfin, dans sa conception contemporaine où elle est, selon les mots d’Elizabeth Lebovici, tout à la fois « enfouie et fouillée, dedans et dehors »4, l’intimité se définit dans ses relations complexes avec « l’extime ». Terme que l’on retrouve chez Michel Tournier ou Jacques Lacan, il suggère qu’en « surexposant son intimité, en mettant en avant une partie intime de sa vie, physique ou psychique, le sujet contemporain attend qu’elle soit validée par le regard d’autrui »5. Les textes de Camille Delon sur le projet d’Annie Ernaux, L’usage de la photographie, et de Fabrice Bourlez sur les films de Catherine Breillat, se penchent sur l’idée de post-intimité, à l’instant où l’espace privé envahit la sphère publique dans un processus de médiatisation qui altère profondément l’intime, n’en laissant que des traces. Camille Delon, au travers de l’exemple d’Annie Ernaux, interroge les limites du corps, le partage entre la sexualité et la maladie. Fabrice Bourlez prolonge cette réflexion en montrant comment Breillat ne livre pas, mais délivre de l’intimité afin de panser ses maux. Ces derniers textes révèlent enfin le lien ténu, intrinsèque et essentiel entre l’intimité et sa réception. Car les pratiques de l’intime (ou de l’extime) mettent en cause non seulement ceux qui se livrent ou livrent un discours sur la sexualité, mais aussi ceux qui s’y confrontent. En acceptant de poser un regard sur ces écrits ou sur ces créations visuelles, on participe en réalité à l’élaboration du discours, y projetant sa propre intimité.
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11Cet ouvrage et ses interrogations sont liés à un contexte particulier dans notre Université. En effet, « Pratiques de l’intime » a été le premier colloque international d’un groupe de recherches sur le genre, SAGES (Savoirs, Genre et Sociétés), que nous avons créé en 2009 au sein de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles. L’idée de constituer un centre de recherche sur le genre est née d’une envie de regrouper et de confronter des recherches pluridisciplinaires (philosophique, historique, littéraire, cinématographique), toutes influencées par une perspective genrée, au sein de notre Faculté. Une des priorités de ce Centre est de créer un pôle de rencontres, dégageant à la fois des spécificités disciplinaires (de sujets, de perspectives, de méthodologies), mais surtout dessinant des lignes de convergence (et de cohérence), permettant un dialogue interdisciplinaire éclairant et laissant derrière soi les clivages habituels. C’est aussi l’objectif de cet ouvrage et du colloque qui l’a précédé, puisque l’ouverture et la confrontation des champs de recherches à d’autres disciplines permettent de mettre en lumière des terrains d’investigation communs, des regards croisés, afin d’apporter un éclairage souvent neuf sur nos recherches respectives.
12Nous tenons à remercier tous les membres de SAGES et plus particulièrement Laurence Brogniez et Mireille Tabah, la plateforme « Normes, Genre et Sexualités », le Fonds national de la recherche scientifique pour leur encadrement financier, Nadine Plateau, Catherine Wallemack et Lisa Wouters de Sophia pour leur aide et soutien précieux dans la mise sur pied du colloque à l’origine de cette publication. Nos remerciements vont également à Emilienne Pizzolon, Alice Forrest, Laura Di Spurio, Esther Tchogninou et Anne Gailly, pour leur aide indispensable dans l’organisation du colloque. Nous remercions aussi Martine Beugnet, Kristien Hemmerechts, Elizabeth Lebovici et Alexandra Pontzen d’avoir accepté notre invitation comme conférencières plénières.
13Enfin, nous tenons tout particulièrement à remercier la photographe Sophie Langohr pour nous avoir permis d’utiliser une de ses merveilleuses photographies comme emblème si « parlant » et signifiant de notre colloque et de cette publication.
Notes
1 Virginie Despentes, King King Theorie, Paris, Le livre de poche, 2010, p. 75.
2 Françoise Simonet-Tenant dans « A la recherche des prémices d’une culture de l’intime » (p. 39-64), et Véronique Montémont, « Dans la jungle de l’intime : enquête lexicographique et lexicométrique (1606-2008) » (p. 15-38) repris dans Pour une histoire de l’intime et de ses variations, sous la direction d’Anne Coudreuse & Françoise Simonet-Tenant, Paris, L’harmattan, 2009.
3 Jean-Luc Nancy, « Icône de l’acharnement », Trafic, 39, automne 2001, p. 60 ; Didier Anzieu, Le Moi-peau, Paris, Dunod, 1995.
4 Elizabeth Lebovici, « L’intime et ses représentations », in E. Lebovici (dir.), De l’intime, Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 2004 (édit. originale 1998), p. 20.
5 Françoise Simonet-Tenant & Anne Coudreuse, renvoyant à Serge Tisseron dans L’intimité surexposée (2002), « Préambule », in Pour une histoire de l’intime et de ses variations, op. cit., p. 9.
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Référence papier
Muriel Andrin et Stéphanie Loriaux, « Pratiques de l’intime : écrire, filmer, commenter la sexualité au féminin », Sextant, 29 | 2012, 7-12.
Référence électronique
Muriel Andrin et Stéphanie Loriaux, « Pratiques de l’intime : écrire, filmer, commenter la sexualité au féminin », Sextant [En ligne], 29 | 2012, mis en ligne le 31 janvier 2012, consulté le 26 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sextant/3290 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/sextant.3290
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