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Notes
« Le 9 juillet 1903, Jacques d’Adelswärd est arrêté dans sa garçonnière au 18, avenue Friedland à Paris par M. Hamard, chef de la Sûreté de la Préfecture de Police de Paris. Il est accusé d’attentats à la pudeur, d’excitation de mineurs à la débauche et soupçonné d’avoir organisé des orgies homosexuelles au cours desquelles des mineurs ont été violés » (M. Rosenfeld, Formes et figures de l’amour entre hommes dans le discours social, les écrits personnels et la littérature en France et en Belgique de 1870 à 1905, thèse de doctorat en lettres, Paris-Louvain, Université Sorbonne nouvelle – Université catholique de Louvain, 2020, p. 397).
Voyez, par exemple, « Messes noires... », Le Matin, 7075, 10 juillet 1903, p. 2 (« Les magistrats se transportèrent ensuite aux garçonnières des avenues de Friedland et Mac-Mahon. Le lit en forme d’autel fut saisi, ainsi que les peignoirs dont se servaient les adeptes du singulier rite, les encensoirs et les autres instruments mis à la disposition des amis de MM. d’Ardouzet [d’Adelswärd-Fersen] et de W... [de Warren]. M. de Valles a également emporté des liasses de lettres qu’il sera toujours impossible de reproduire, et des photographies pornographiques ») ou L. Peltier, « Un gros scandale », Gil Blas, 8738, 11 juillet 1903, p. 2 (« M. Hamard a saisi toute la défroque dont s’affublaient ces névrosés : des tuniques de lin, des couronnes de muguet artificiel... Il a emporté aussi tout un lot de photographies obscènes et des lettres de style mystique, mais d’une signification trop précise »).
A. Tardieu, Étude médico-légale sur les attentats aux mœurs, Paris, Baillière, 1859 [1857], p. 131.
Ibid.
« Avec l’époque napoléonienne, on assiste, le 12 février 1810 à la mise en place du nouveau Code pénal de 1810, remplaçant celui de 1791. À cette occasion, plusieurs délits sont définis comme l’outrage public à la pudeur et l’incitation de mineurs à la débauche, l’outrage aux mœurs par voie de presse. À travers ces notions, l’homosexuel masculin devient susceptible d’être visé en premier lieu » (Th. Pastorello, « L’arsenal juridique en matière d’homosexualité dans la première partie du XIXe siècle : de l’abolition du crime de sodomie à l’outrage aux mœurs », in Sodome à Paris. Fin XVIIIe-milieu XIXe siècle : l’homosexualité masculine en construction, 2011, p. 205-206).
« La littérature cède également à cette mode “éphébophile” avec les romans d’Achille Essebac (né en 1868) : Dédé (1901), Luc (1902) ou L’Élu (1903) présentent les amours homosexuelles chastes entre adolescents âgés de seize à vingt ans environ » (R. Revenin, Homosexualité et prostitution masculine à Paris. 1870-1914, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 72).
Je traduis C. Leslie, Wilhelm von Gloeden Photographer. A Brief Introduction to his Life and Work, New York, Soho Photographic Publishers, 1977, p. 68.
Fl. Tamagne, Histoire de l’homosexualité en Europe. Berlin, Londres, Paris, 1919-1939, Paris, Seuil, 2000, p. 299.
N. Canet, Wilhelm von Gloeden – Wilhelm von Plüschow – Vincenzo Galdi. Beautés siciliennes. Portraits nus, 1880-1915, Paris, Galerie Au Bonheur du Jour, 2014, p. 6.
Pour une étude sur l’influence des photographies de von Plüschow et de von Gloeden sur la littérature anglaise, je renvoie notamment à St. Arcara, « Hellenic Transgressions, Homosexual Politics. Wilde, Symonds and Sicily », Studies in Travel Writings, 16, 2012, p. 135-147.
P. Marcoz, « Le Ganymède incertain d’un militant homosexuel de la première heure : Jacques d’Adelswärd-Fersen », in V. Gély (dir.), Ganymède ou l’échanson. Rapt, ravissement et ivresse poétique, Nanterre, Presses universitaires de Paris-Nanterre, 2008, p. 217-229.
L’édition que j’ai consultée (Achille Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, Paris, Ambert, s.d. [1902]), physiquement présente à la Bibliothèque nationale de France (site de l’Arsenal), n’est ni datée ni numérotée, contrairement aux éditions reproduites en microfiches (sur le site François-Mitterrand), où la mention « seconde édition » figure en page de titre. Alors que le Journal général de l’imprimerie et de la librairie date ce roman de « 1903 » (A.-J.-Q. Beuchot, Journal général de l’imprimerie et de la librairie, Paris, Cercle de la librairie, 1903, p. 118), le Catalogue général de la librairie française indique « 1903 [1902] » (O. Lorenz et D. Jordell, Catalogue général de la librairie française, Paris, Kraus reprint, Nendeln, 1908, v. XVIII, p. 563) : l’édition que j’ai consultée serait l’édition princeps du roman, publiée en 1902 (contrairement à ce qu’indique le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale).
« N’est-il pas temps, en somme, de songer à articuler la littérature autour de ses relations à l’espace, de promouvoir une géocritique, poétique dont l’objet serait non pas l’examen des représentations de l’espace en littérature, mais plutôt celui des interactions entre espaces humains et littérature » (B. Westphal, La Géocritique mode d’emploi, Limoges, Presses de l’Université de Limoges, 2000, p. 17).
E. Kosofsky Sedgwick, Épistémologie du placard, Paris, Amsterdam, 2008 [1990], p. 36.
Pour une étude plus approfondie sur les rapports entre littérature et photographie homoérotique dans Partenza... Vers la beauté !, je renvoie à mon article : N. Duriau, « D’une homosexualité fin-de-siècle : le voyage d’Achille Essebac parmi les clichés de l’Italie. Regards sur Partenza... Vers la beauté ! (1898) d’Achille Essebac », Romantisme, 185, 2019, p. 122-136.
J.-Cl. Féray, Achille Essebac, romancier du désir, Paris, Quintes-feuilles, 2008, p. 114.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Partenza... Vers la beauté !, Paris, Chamerot et Renouard, 1898, p. 181-182.
J.-Cl. Féray, op. cit., 2008, p. 152.
« Pierre Pélissier n’avait pas, sans remords, quitté Paris, puis Meiras en Savoie, abandonnant au château du vieil oncle Anthelme-Gilbert de Meiras sa petite sœur Gilberte ! Il lui avait fallu oublier, dans une radicale transformation de son existence, la peine tenace de n’avoir pas obtenu en mariage celle qu’il désirait, plus qu’il ne l’aimait sincèrement sans doute : Céline Delhostel, la fille du père Delhostel, le richissime entrepreneur de terrassements. Elle avait préféré à sa douceur de presque gamin – à vingt-deux ans Pierre paraissait sortir du collège – la robustesse brutale et fanfaronne d’Yves Le Hel » (A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 8-9).
Ibid., p. 296.
Sh. McCutcheon, « Un pédéraste érudit : masculinité et homoérotisme chez Johann Joachim Winckelmann », Cahiers d’histoire, 32, 1, 2013, p. 142.
« Pierre et Jean, Pierre surtout, mieux accessible aux frissons de cette beauté qui jamais à ses regards ne s’était offerte ainsi, abondante et libre, Pierre voulut chercher de quelles exclamations caressantes son enthousiasme allait envelopper cet éphèbe capable par sa beauté non seulement d’égaler – où le mérite serait médiocre – mais de surpasser même par son visage autant que par les formes de son corps la perfection d’une vierge » (A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 55).
Sh. McCutcheon, op. cit., p. 140-146.
M. Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, Paris, Gallimard, 1978, p. 160.
Je renvoie, par exemple, à R. Revenin, « Conceptions et théories savantes de l’homosexualité masculine en France, de la Monarchie de Juillet à la Première Guerre mondiale », Revue d’histoire des sciences humaines, 17, 2007, p. 23-45 ou à J. Mazaleigue-Labaste, « Perversions parisiennes. La psychopathologie sexuelle en France, entre 1872 et 1897 », Histoire, médecine et santé, 12, 2017, p. 18-39.
Voyez, par exemple, Ch. Ribeyrol, « Chapitre XII. L’artiste et son modèle », in Étrangeté, passion, couleur. L’hellénisme de Swinburne, Pater et Symonds (1865-1880), Grenoble, Université Grenoble Alpes, 2013, p. 201-213.
B. Vouilloux, « Le roman de l’artiste aux frontières des genres et des représentations », Revue de littérature comparée, 358, 2016, p. 161-172.
M. Sartre, « Virilités grecques », in A. Corbin et al. (dir.), Histoire de la virilité. L’invention de la virilité. De l’Antiquité aux Lumières, Paris, Seuil, 2011, vol. 1, p. 45-55.
Je renvoie notamment à B. Vouilloux, op. cit., p. 161-168 et à L. Brogniez, « Figurations de la femme artiste dans le roman belge (1850-1930) : autour de quelques chefs-d’œuvre inconnus », in A. Lebarbier, Fabula Colloques. Les chefs-d’œuvre inconnus au XIXe siècle, 2021. https://www.fabula.org/colloques/document6920.php
B. Vouilloux, op. cit., p. 162.
« L’Operator, c’est le Photographe » (R. Barthes, La Chambre claire : notes sur la photographie, Paris, Gallimard-Seuil, 1980, p. 22).
« [L]’adjuvant [...] recouvre deux personnages, le helper [l’auxilliaire] et le donor (= provider) [le donateur] » (A. J. Greimas, Sémantique structurale, Paris, Presses universitaires de France, 2002 [1966], p. 179).
V. Rodriguez, « L’atelier institué en portrait de l’artiste moderne dans la littérature du XIXe siècle », Racar. Revue d’art canadienne. Canadian Art Review, 26, 1999, p. 9.
É. Reverzy, Portrait de l’artiste en fille de joie. La littérature publique, Paris, CNRS, 2016, p. 222.
J.-Cl. Féray, op. cit., p. 153.
G. Dall’Orto, « Istantanea di Wilhelm von Plüschow (1852-1930) », La Gaya scienza, http://www.giovannidallorto.com/gloeden/pluschow/biopluschow.html (consulté le 4 juillet 2022).
N. Canet, op. cit., p. 127-128.
« Dès son retour à Rome il [von Plüschow] continue ses prises de vue avec des garçons, des scènes plutôt érotiques, et les amateurs acheteurs de tous milieux et tous pays viennent lui rendre visite. Ils sont aussi attirés par la jeunesse présentée et proposée pour des services sexuels. Son appartement ressemblait alors plus à un “bordel d’hommes” qu’à un studio photographique et il eut des problèmes avec la justice » (ibid., p. 129).
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 56-58.
J. Baetens, « Sémiotique et photographie, 1961-2006 », Recherches sémiotiques. Semiotic Inquiry, 28, 2008, p. 24.
J.-Cl. Féray, op. cit., p. 13.
Ibid., p. 42.
Ibid., p. 27.
R. Peyrefitte, L’Exilé de Capri, Paris, Flammarion, 1959, p. 61.
N. Canet, op. cit., p. 13.
M. Rosenfeld, « Essebac, Achille. Biographies des contributeurs à Akademos par ordre alphabétique », in N. Albert et P. Cardon (éds), Akademos, mode d’emploi, Montpellier, GayKitschCamp, 2022, p. 478.
Je renvoie à D. Delille, « L’œil inverti. Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos », Images Re-vues, 17, 2020 et à D. Delille, « Les visions artistiques et esthétiques dans la revue Akademos », in N. G. Albert et P. Cardon (éds), Akademos, mode d’emploi, Montpellier, GayKitschCamp, 2022, p. 147-173.
A. Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, décembre 1909, p. 1562-1565, Montpellier, GayKitschCamp, 2022.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Album de photographies originales, s.l., ca 1900, n.p., reproduit par A. Caussé et J. Desse (éds), L’Autre Amour. Livres et documents uniques, Paris, Libraires associés, 2014, n.p.
A. Caussé et J. Desse (éds), ibid.
Pour certaines des photographies attribuées à Essebac, voyez N. Canet, « Achille Essebac », Au Bonheur du Jour, mis en ligne le 15 juillet 2021. https://www.aubonheurdujour.net/achille-essebac/
Ph. Artières et Cl. Thomson, Fières Archives : documents et images autobiographiques d’homosexuels « fin-de-siècle », Neuilly, Atlande, 2017, p. 23.
F. Moulinat, « Les Amours grecques : homosexualité et représentations, du Léonidas de Jacques-Louis David (1799-1814) au Swimming Hole de Thomas Eakins (1885) », 159, 2013, p. 73.
Ph. Artières et Cl. Thomson, op. cit., p. 20-24.
X. Galmiche, William Ritter voyage en Slovaquie (1903-1914). Images d’un pays rêvé, Paris, Eur’Orbem, 2019, vol. 1, p. 110-120.
Ibid., p. 118.
D. Delille, op. cit., 2020.
P. Tabet, La Grande Arnaque. Sexualité des femmes et échange économico-sexuel, Paris, L’Harmattan, 2004, p. 17.
W. Benjamin, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2003 [1935], p. 45.
N. Canet, op. cit., p. 129.
A. Corbin, Les Filles de noce. Misère sexuelle et prostitution, Paris, Flammarion, 2015, p. 485.
J.-Cl. Féray, op. cit., p. 99.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 119.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Dédé, Paris, Ambert, 1901, p. 8.
R. Courapied, « Modélisation fictionnelle – Achille Essebac : la misogynie au service de l’amitié idyllique », in Le Traitement esthétique de l’homosexualité dans les œuvres décadentes face au système médical et légal. Accords et désaccords sur une éthique de la sexualité, thèse en littérature française, Université de Rennes 2, 2014, p. 185-201.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 88.
Je traduis X. Mayne (pseud.) [E. Prime-Stevenson], The Intersexes. A History of Simisexualism as a Problem in Social Life, s.l.n.d., p. 485-486. Sous la plume d’E. Prime-Stevenson, il est question d’un photographe appelé « P – » : l’évocation d’un lien familial entre « P – » et un autre artiste installé près de Taormina, dont on peut penser qu’il s’agit de W. von Gloeden, permet d’identifier W. von Plüschow.
G. Dall’Orto, op. cit.
Je traduis « L’Arresto d’un fotografo », Il Messaggero, 134, 15 mai 1907, p. 4.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Partenza… Vers la beauté !, op. cit., p. 113.
« Garçon très joli, très polisson » (je traduis, Partenza… Vers la beauté !, Paris, Ambert, 3e éd., 1903 [1898], p. 115-116).
« Les entremetteurs se nomment proprement “ruffiani” ; mais quand on veut parler poliment, on les appelle “commissionieri”. Il ne faut pas confondre le “ruffiano” et celui qui “vive sopra le donne” [sic] comme les nôtres, ils se font entretenir par les femmes publiques, leurs maîtresses, et ne diffèrent guère d’apparence et d’allure de ceux qu’on voit à Paris sur les boulevards extérieurs. Au contraire, l’état de ruffiano est une position ; le ruffiano est un homme correctement habillé, qui a l’air d’un petit marchand ou d’un petit bourgeois ; il sait plusieurs langues, du moins assez pour offrir sa marchandise ; il reconnaît du premier coup d’œil la nationalité des étrangers, et les aborde pour leur faire dans leur langue ses offres de service ; il leur laisse sa carte imprimée, et les prie fort honnêtement de ne pas donner leur clientèle à un concurrent » (G. Hérelle, « Italie, Belgique et Hollande, Russie, Asie, Afrique et Amérique centrale », Fonds Georges Hérelle, ms. 3392, Bibliothèque de Troyes, France, 1890-1891, cité par Cl. Thomson, « Chapitre II. Notes de voyages et enquêtes sur la prostitution masculine en Italie », in Georges Hérelle : archéologue de l’inversion sexuelle « fin de siècle », Paris, Éditions du Félin, 2014, p. 105).
J.-Cl. Féray, op. cit., p. 156.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 72, p. 104 et passim.
Ibid., p. 201.
Ibid., p. 104.
Ibid., p. 102.
« – Oui, oui, c’est Luigi De Simone. Povero ! Il ne voulait rien dévoiler de lui mais il a eu foi et m’a raconté un peu de sa pauvre existence... S’il voulait poser nu ce serait à coup sûr le plus beau de tous mes modèles. – Il ne veut pas ? ajouta Pierre ensemble rassuré et désappointé. – Non monsieur, dit simplement Peterson, et à voir sa résistance actuelle je ne prévois pas qu’il cède jamais sur ce point. Luigi est un petit jeune homme très distingué qui ne veut pas être confondu avec les birichini » (ibid., p. 51).
Ibid., p. 72.
Ibid., p. 40-41.
« Pierre contint mal son trouble et se reprocha cette émotion qu’il jugeait ridicule, bien que ce petit être qui répondait sans savoir à toutes ses sympathies, fût un type émouvant de grâce et de perfection. En outre, la honte lui apparut de son désir ; il lui sembla sacrilège si cet enfant foulait aux pieds sa jeune pudeur pour le seul gain de quelques piécettes qui lui permissent de ne pas mourir de faim. Pierre allait s’opposer à ce que Luigi se déshabillât. Il ne l’aimait pas pour cette nudité qui ne pouvait rien ajouter à son amour » (ibid., p. 72).
É. Reverzy, op. cit., p. 25.
Ph. Lejeune, « Autobiographie et homosexualité en France au XIXe siècle », Romantisme, 56, 1987, p. 88-89.
« Le souteneur demande cinquante lires, en donne deux au garçon et garde le reste » (je traduis Georges Hérelle, ms. cité, 1890-1891, ff. 1-8, cité par Cl. Thomson, op. cit., p. 107).
Georges Hérelle, op. cit., p. 123-124.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 112.
Chr. Taraud, « La virilité en situation coloniale, de la fin du XVIIIe siècle à la Grande Guerre », in A. Corbin et al. (dir.), Histoire de la Virilité. Le triomphe la virilité. Le XIXe siècle, Paris, Seuil, 2011, vol. 2, p. 331-347.
Y. Clavaron, Le Génie de l’Italie. Géographie littéraire de l’Italie à partir des littératures américaines, britanniques et françaises, 1890-1940, Saint-Denis, Connaissances et savoirs, 2017, p. 11.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Partenza... Vers la beauté !, op. cit., p. 170.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., p. 71.
Ibid., p. 76.
Ibid., p. 84.
L. Rosier, De l’insulte... aux femmes, Bruxelles, 180 degrés, 2017, p. 76.
J. A. Boone, The Homoerotics of Orientalism, New York, Columbia University Press, 2014, p. 223-254.
« La fortune de l’Italie est inséparable du sort de la Beauté dont elle est mère. Gabriele d’Annunzio » (A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], L’Élu, op. cit., n.p.).
« 31 avenue de Neuilly. Neuilly-sur-Seine. Monsieur et cher Maître, Avec une courtoisie et un à-propos charmant, Jules Lemaître rappelait dans “l’Écho de Paris” du 30 septembre les notes émouvantes que vous avez écrites sur la Mort de Venise. De telles pages doivent vous consoler et nous consolent des “barbares” contre lesquels, hélas, aucun signe ne se montre dans le ciel. Tandis que je faisais lire, dans mon entourage, cette “Mort de Venise” pieusement conservée dans les colonnes du “Journal” j’apprenais l’existence d’autres études italiennes de vous, Monsieur, notamment sur les “Jardins de Lombardie”. Mais les libraires – qui sont surtout marchands – ne purent me renseigner sur l’époque où parurent ces dernières pages et les recueils de revues qui les publiaient. Je viens vous prier, Monsieur, de bien vouloir suppléer à l’ignorance des négociants en livres. En vous remerciant mille fois à l’avance, je m’excuse de la liberté grande de cette démarche et vous supplie, d’agréer, Monsieur et cher Maître, l’hommage de mon admiration et de mon respect. Achille Essebac. 3-10-01 » (A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], « Correspondance générale, Eandi-Ézeurra, Essebac », in Correspondances. Lettres reçues par Maurice Barrès, Paris, Bibliothèque nationale de France, 3 octobre 1901, NAF 28210).
B. Westphal, La Géocritique : réel, fiction, espace, Paris, Minuit, 2007, p. 235.
R. Revenin, op. cit., p. 103.
E. Saïd, L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, Paris, Point, 2013 [1978], p. 66.
J. K. Puar, Homonationalisme. La politique queer après le 11 septembre, Paris, Amsterdam, 2012 [2007], p. 42.
Voyez, par exemple, J. Gleeson White, « The Nude in Photography: with some Studies taken in the Open Air », The Studio. An Illustrated Magazine of Fine Arts and Applied Arts, 3, 1893, p. 103-108.
J.-Cl. Féray, op. cit., 2008, p. 151.
« Le texte ne renvoie pas directement au réel mais à une “expérience du réel” : il ne faut pas oublier que l’espace humain n’existe que dans les modalités de cette expérience qui, devenue discursive, est créatrice du monde (“géo-poiétique”). Toute œuvre, aussi éloignée de la réalité sensible, aussi paradoxale qu’elle paraisse, participe du réel – et, peut-être participe au réel » (B. Westphal, op. cit., 2007, p. 142-143).
É. Reverzy, op. cit., p. 50.
E. Illouz, La Fin de l’amour. Enquête sur un désarroi contemporain, Paris, Seuil, 2020 [2018], p. 282.
R. Revenin, op. cit., p. 28.
E. Illouz, « Le capitalisme scopique et l’émergence d’une incertitude ontologique », op. cit., p. 139-199.
Ibid., p. 150.
M.-Fr. David-de Palacio, Reviviscences romaines. La latinité au miroir de l’esprit fin-de-siècle, Berne, Peter Lang, 2005, p. 7.
A. Essebac (pseud.) [H.-L. A. Bécasse], Partenza... Vers la Beauté, op. cit., p. 182-183.
A. Grand d’Esnon, « Lire et interpréter le désir et le (non-)consentement de personnages de fiction. Le problème de la psychologie des personnages », communication en ligne sur le site du projet Malaises dans la lecture, 14 février 2019. https://malaises.hypotheses.org/546
« La fin des années trente voit en outre des tentatives assez sérieuses de pénalisation de l’homosexualité masculine qui n’aboutiront finalement que sous Vichy. De 1942 à 1982, les relations entre personnes de même sexe seront ainsi pénalisées si l’un des participants se trouve avoir moins de 21 ans. Cette législation crée une discrimination de fait entre les sexualités qu’on appelle de plus en plus fréquemment “homosexuelles” et celles qu’on nomme “hétérosexuelles” » (R. Jaouen, L’Inspecteur et l’« inverti ». La police face aux sexualités masculines à Paris, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018, p. 23).
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