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Notes de lecture

Hélène Chéronnet, Aurélie Fillod-Chabaud, Thomas Léonard et Astrid Hirschelmann [dir.], Jeunesses en situation de délinquance. Parcours, désistance

Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2024, 282 p.
Ilona Cler
Référence(s) :

Hélène Chéronnet, Aurélie Fillod-Chabaud, Thomas Léonard et Astrid Hirschelmann [dir.], Jeunesses en situation de délinquance. Parcours, désistance, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2024, 282 p.

Texte intégral

1Comment les parcours individuels des jeunes peuvent-ils s’orienter vers la désistance ? Comment les institutions socio-judiciaires infléchissent-elles, de manière positive ou négative, ce processus ? Ces deux questions sont au cœur de l’ouvrage collectif Jeunesses en situation de délinquance. Parcours, désistance, publié en 2024 sous la direction d’Hélène Chéronnet, Aurélie Fillod-Chabaud, Thomas Léonard et Astrid Hirschelmann. Cette publication vise à saisir les enjeux scientifiques et institutionnels de la désistance dans une perspective pluridisciplinaire : sociologues, politistes, psycho-criminologues, professionnels de la protection de l’enfance livrent leurs analyses à la suite des journées des 17 et 18 janvier 2021 organisées à l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et intitulées « Situations de délinquance, Parcours, Désistance ». Les dix contributions rassemblées ici proposent des réflexions théoriques et méthodologiques sur la notion de désistance, tout en examinant la réception des travaux sur cette notion dans le contexte français.

  • 1 Chercheure HDR en sociologie à l’ENPJJ et membre du Clersé (université de Lille).
  • 2 Marwan Mohammed, Les sorties de délinquance : Théories, méthodes, enquêtes, Paris, La Découverte, 2 (...)

2L’introduction, présentée par Hélène Chéronnet1, porte sur la notion de désistance et ses implications théoriques et politiques. Elle se structure autour de deux axes de problématisation : il s’agit d’analyser la tension entre, d’une part, les injonctions politiques et institutionnelles de prévention et gestion des risques et, d’autre part, le soutien vers les sorties de délinquance. L’auteure examine d’abord les apports d’un certain nombre de travaux anglo-saxons et les différentes acceptions de la notion de désistance. Elle reprend la définition du sociologue Marwan Mohammed, qui préface l’ouvrage : il s’agit d’un « processus qui se met en œuvre lorsque les individus s’engagent progressivement dans des relations stables, avec la société dite conventionnelle ; lesquelles mènent à une participation sociale2 » (p. 11). Ainsi, la désistance n’est pas l’inverse de la récidive, puisqu’elle ne se limite pas à une conception institutionnelle de la sortie de délinquance. Analyser le processus de désistance suppose alors de prendre en compte à la fois l’absence de nouveaux faits, mais aussi l’initiation d’une intégration sociale, tout en considérant la dimension subjective du processus, c’est-à-dire l’interprétation que les individus font de leur sortie de délinquance. La sociologue souligne ainsi l’importance de mettre les individus au cœur d’une analyse des parcours de sortie de délinquance tournés vers la désistance.

  • 3 Conférence de consensus relative à la prévention de la récidive (2013).
  • 4 L’observatoire de la récidive et de la désistance peine à être installé. Il est créé par le décret (...)

3Cette notion soulève plusieurs enjeux théoriques mais aussi politiques rappelés dans l’introduction : l’utilisation du terme de désistance traduit un « changement de paradigme dans les politiques publiques de sécurité » et l’accent est mis sur le développement d’outils censés favoriser l’individualisation des méthodes de prise en charge des personnes sous main de justice3 (p. 12). Mais si les analyses de la désistance se sont développées depuis une dizaine d’années en France, elle reste un thème sous-investi dans la littérature scientifique : le retour des préoccupations sécuritaires et la focalisation des politiques publiques sur la récidive et la gestion des risques plutôt que sur la réinsertion4, tout comme les logiques propres aux sciences sociales, qui s’intéressent davantage aux modalités d’entrée dans la délinquance plutôt qu’aux sorties, peuvent l’expliquer.

4Cet ouvrage se concentre donc sur le processus de socialisation des individus étiquetés comme délinquants qui s’engagent vers un parcours de désistance. Il considère les étapes institutionnelles de ce dernier et souligne la manière dont il peut redessiner les trajectoires biographiques.

5La première partie, intitulée « Parcours de jeunes et conséquences sur les modalités de désengagement de la délinquance », réunit quatre contributions qui mettent en évidence l’importance d’articuler le poids des catégorisations institutionnelles sur la structuration des parcours des jeunes avec l’expérience des individus et leur réflexivité dans le processus de désistance.

  • 5 Professeure adjointe à l’École du travail social (université de Montréal).

6La contribution de Marie Dumollard5 revient sur l’articulation des différentes temporalités « en actes » (p. 44) dans la construction des parcours de sorties de délinquance des jeunes suivis par la justice des mineurs. À partir d’une recherche doctorale menée entre juillet 2018 et janvier 2019, la sociologue retrace les parcours de 15 jeunes hommes et une jeune femme, de 17 à 19 ans, au Québec. Pour analyser leurs sorties de délinquance, elle considère leur subjectivité et les enjeux de la cohabitation entre différents âges (chronologique, statutaire et vécu) au moment de la transition vers l’âge adulte. Au cours de celle-ci, la majorité s’avère un moment qui marque de manière significative les biographies des jeunes, tout en impliquant d’éventuels changements dans le suivi institutionnel.

  • 6 Maitre de conférences en sociologie à l’INSPÉ académie de Poitiers, membre du Gresco (université de (...)

7Dans la deuxième contribution, Guillaume Teillet6 souligne également l’importance de considérer la carrière déviante comme une des modalités du parcours biographiques. En s’appuyant sur des matériaux issus d’une enquête ethnographique menée en unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) entre 2014 et 2017, il analyse neuf cas ethnographiques pour rendre des conditions du « désétiquetage » institutionnel des jeunes après un placement pénal. Il souligne ainsi que les sorties de délinquances sont bien souvent conditionnées et structurées par les institutions pénales elles-mêmes, qui se dessaisissent des suivis en orientant les individus vers d’autres affiliations institutionnelles et déterminent ainsi en partie les modalités d’intégration sociale des jeunes, sur le marché du travail notamment.

8Hélène Chéronnet examine la possibilité de sortir de la délinquance quand les ruptures biographiques s’enchaînent. Elle centre le propos de sa contribution autour du cas biographique de Kilian, âgé de 20 ans lors d’un premier entretien, reconduit un an après. Après plusieurs rappels théoriques sur les ruptures biographiques et la notion de parcours, elle souligne l’importance d’une analyse fine du parcours afin de saisir les étapes de transition vers la désistance – laquelle ne suppose pas une conversion radicale de la délinquance vers de nouvelles affiliations sociales. Saisir le processus de désistance implique alors de prêter attention aux relations avec les agents institutionnels en charge du suivi des jeunes et qui contribuent à construire des projets crédibles de réinsertion. La sociologue souligne ainsi l’intérêt de concilier une approche en termes de « carrières », classique en sociologie de la déviance, qui met notamment l’accent sur les rencontres avec les institutions du contrôle social et les modalités de désignation, et l’analyse sociologique des parcours qui met, elle, l’accent sur l’interprétation par les individus des événements qui structurent leur trajectoire ainsi que sur l’importance des interrelations entre les différentes scènes de leur vie sociale.

  • 7 Éducatrice au service éducatif auprès du tribunal de Bobigny (PJJ).

9La dernière contribution de cette partie diffère des trois précédentes : issue du mémoire de validation de la formation d’éducateur à la PJJ d’Andréa Lauret7, elle donne un aperçu des leviers éducatifs qui favorisent les sorties de délinquance de jeunes engagés dans le trafic de drogue. L’auteure revient d’abord sur la manière dont la sociologie présente ces leviers, avant de proposer trois modalités permettant leur mise en pratique. Elle présente les différentes étapes qui permettent d’engager un processus de désistance, et supposent notamment « une restructuration des valeurs individuelles » (p. 110), une « réévaluation du rapport à la rue et au groupe » et « l’ouverture vers d’autres statuts » (p. 111). En pratique, l’accompagnement dans le processus de désistance suppose d’abord une identification des compétences des adolescents. Le concept d’habitus déviant est également mobilisé pour mettre en avant le travail éducatif qui peut encadrer la conversion de dispositions acquises lors d’une activité délinquante, en compétences conformes aux attentes dominantes, afin d’initier l’entrée sur le marché du travail et de se tourner vers une activité professionnelle licite. Enfin, l’importance d’un travail sur la gestion des émotions avec les adolescents est soulignée. L’exemple d’un stage de citoyenneté, qui clôt la contribution, met en exergue les enjeux éducatifs autour de l’éventuelle conversion des dispositions. Cette conversion suppose la construction d’un projet crédible et enviable par rapport aux situations dans lesquelles se trouvent les jeunes suivis.

10La deuxième partie revient sur les enjeux méthodologiques de la notion de désistance. Intitulée « Comment mesurer et observer les sorties de délinquances des jeunes ? Outils, accès aux sources, catégories d’évaluation », elle comprend trois contributions.

  • 8 Chargée d’étude et de recherches, département d’études, de recherches et d’observation (DERO), Asso (...)
  • 9 Chercheur en sciences politiques et en sociologie, ENPJJ, associé au CERAPS (université de Lille).
  • 10 Les analyses de cette contribution reviennent sur une enquête dirigée par Hélène Chéronnet. Voir «  (...)
  • 11 Le logiciel Cassiopée enregistre l’ensemble des délits et crimes des juridictions au pénal ainsi qu (...)

11Dans la première, Juliette Halifax8 et Thomas Léonard9 reviennent sur les apports et limites méthodologiques d’une approche quantitative pour retracer les parcours de délinquances des jeunes10. Il et elle décrivent ainsi les biais des bases de données quantitatives dans l’analyse des parcours délinquants, du fait notamment de l’activité de professionnels et professionnelles qui ne sont pas toujours sensibilisés aux enjeux de la recherche et peuvent avoir des réticences à l’enregistrement de ces données. Les auteurs pointent également les limites des bases de données existantes, notamment les logiciels Cassiopée et Game11, qui ne donnent pas d’indications sur les caractéristiques sociodémographiques des individus par exemple. L’analyse des données quantitatives produites par les institutions doit, selon eux, être complétée par une approche qualitative des parcours pour comprendre plus finement les enjeux de la désistance et ne pas concevoir les sorties de délinquance comme le simple arrêt d’infractions repérées par les institutions judiciaires.

12Dans la contribution suivante, Aurélie Fillod-Chabaud12 conduit un entretien avec Jean-Yves Orlandi, chargé de mission applications métier à la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et Sylain Renault, chef du bureau des systèmes d’information et du contrôle de gestion à la DPJJ. Les échanges permettent de retracer la genèse du logiciel PARCOURS. Mis en place en mai 2021, il constitue « un dossier unique de personnalité dématérialisé du mineur13 », afin de renseigner des éléments sur le parcours et permettre la circulation de ces informations entre différents professionnels et professionnelles de la PJJ. Cette contribution revient sur les injonctions à une modernisation numérique des services publics, incarnées par le plan quinquennal de transformation numérique (2017-2022). Cette inflexion traduit la volonté de numériser et synthétiser les informations de manière à faciliter leur circulation dans le suivi judiciaire. Cet entretien propose également quelques pistes d’amélioration du logiciel, qui pourrait notamment être ouvert au service associatif habilité.

  • 14 Entretien réalisé lors des Journées de valorisation de la recherche des 27 et 28 janvier 2021.
  • 15 Docteure en sociologie, associée au CESDIP.
  • 16 Docteure en sociologie, associée au Clersé (université de Lille).
  • 17 Maître de conférences en sociologie, Iris (université Sorbonne Paris Nord).

13La troisième contribution, de Thomas Léonard, consiste en la formalisation d’un échange14 avec trois sociologues : Rita Carlos15, Saïda Houadfi16 et Arthur Vuattoux17 mobilisent leurs enquêtes respectives afin de revenir sur les différentes catégorisations sociales des jeunesses déviantes. Il et elles soulignent ainsi le poids du genre mais aussi d’autres rapports sociaux, notamment de « race », sur les catégories sociales et institutionnelles qui circulent entre les différentes institutions et structurent les pratiques professionnelles. Les éléments décrits éclairent ainsi des tensions au sein d’institutions (centres éducatifs fermés, tribunaux, etc.) qui promeuvent souvent un discours égalitariste et/ou antiraciste, mais qui reproduisent pourtant ces rapports sociaux, recourant parfois à des représentations stéréotypées des jeunes. Ces rapports structurent ainsi les activités des professionnels et professionnelles et par là même, les sorties de délinquance, comme pour les mineurs non accompagnés (MNA), orientés vers des formations qui conduisent souvent à des positions sociales dominées.

14La dernière partie de l’ouvrage, « Qu’est-ce que sortir de la délinquance ? Un processus qui s’engage à partir du cadre institutionnel, du travail clinique avec les professionnels et des alternatives de vie crédibles et signifiantes », rassemble trois contributions qui reviennent sur les changements de nature psychologique que la désistance suppose chez les jeunes accompagnés, changements initiés en partie par les professionnels et professionnelles qui les accompagnent.

  • 18 Professeure des universités en psychologie clinique et pathologique, LPCN, EA 7452 (université de C (...)
  • 19 Professeure des universités en psychologie clinique et pathologique, LIP/PC2S, EA 4145 (université (...)

15La première contribution, d’Astrid Hirschelmann18 et Catherine Blatier19, expose les conditions psychologiques pour s’engager dans un processus de désistance. Les auteures parlent d’un « travail sur soi » et discutent trois dispositifs mis en place en milieu carcéral avec des adultes. Elles reviennent dans un premier temps sur l’expérience des quartiers pour peines aménagées (QPA) en centre de détention. Ce dispositif, qui repose sur le volontariat, suppose un accompagnement individualisé afin d’éviter la récidive. Les chercheures présentent également le programme RESPIRE, qui repose sur une sensibilisation aux émotions, dans le but de travailler la « gestion des conflictualités » (p. 203) et de questionner le rôle de ces émotions dans les conduites à risque. Enfin, un troisième programme est analysé : la médiation animale qui se développe dans certaines prisons, dans le but de « promouvoir le raccord à soi et aux autres grâce à l’animal » (p. 208). La présentation de ces dispositifs est l’occasion pour les auteures de souligner l’importance d’un ajustement des suivis institutionnels à la variation des temporalités psychologiques individuelles, pour favoriser l’engagement dans la désistance.

  • 20 Docteur en psychologie, psychologue, psychothérapeute, EPSM Charcot/USMP/US-CP.

16Pascal Le Bas20 met ensuite en avant le rôle d’une co-construction de dispositifs et d’espaces institutionnels pour organiser la désistance. Le travail des professionnels et professionnelles en quartier pour mineurs illustre la manière dont les relations entre les équipes de santé mentale, l’administration pénitentiaire, les moniteurs pénitentiaires d’éducation physique et sportive, l’éducation nationale et la PJJ encadrent l’accompagnement des jeunes détenus et la construction de leur projet de sortie. Différents facteurs (le dossier judiciaire, les conditions de vie familiale, l’antériorité du suivi, etc.) influencent de manière positive ou négative l’attitude des professionnelles et professionnels ainsi que l’adhésion des jeunes à la construction d’un projet de sortie de délinquance. Ces facteurs structurent les pratiques professionnelles et provoquent une différenciation des parcours.

  • 21 Docteur en psychologie, directeur général du service de criminologie ARCA, référent officiel de jus (...)
  • 22 Docteure en psychologie, référente internationale officielle du GLM en Nouvelle-Zélande.
  • 23 Docteure en psychologie, enseignante (université Victoria de Wellington, Nouvelle-Zélande).
  • 24 Directeur du développement des pratiques professionnelles et de la clinique pour le « Becket Family (...)
  • 25 Professeure associée en psychologie (université d’Auckland), référente internationale du GLM en Nou (...)
  • 26 Professeur de psychologie (université Victoria de Wellington), créateur du GLM.

17La dernière contribution est un chapitre collectif proposé par Erwan Dieu21, Marys Barnaio22, Roxanne Heffernan23, David Prescott24, Gwenda Willis25 et Tony Ward26, centré sur le Good Lives Model intégré (GLM-I). Les enjeux d’une application de ce modèle aux situations des jeunes délinquants sont explicités. Le programme vise à construire des projets de vie en mobilisant les premiers concernés : les personnes condamnées. Comme d’autres modèles, le GLM-I intègre la question de la gestion et de la prévention du risque de récidive, mais considère aussi le bien-être comme un élément essentiel permettant la construction d’un projet de sortie de la délinquance pérenne. « Comprendre la place des besoins primaires du jeune dans un plan futur global au sein duquel il peut être heureux sans recourir à l’infraction » (p. 249) est nécessaire pour replacer les individus au centre de la construction de la désistance.

18L’ouvrage se termine en suggérant des pistes de recherche à court et long terme sur la désistance. Les auteurs et auteures suggèrent d’envisager une étude comparative sur la durée des données disponibles afin d’évaluer l’effet du contexte socio-économique sur les verdicts judiciaires et ainsi d’envisager la variation de l’impact de ces décisions sur la désistance. À plus long terme, les éléments présentés dans l’ouvrage suggèrent de construire de nouvelles bases de données statistiques afin d’analyser plus finement les parcours de désistance.

19Cet ouvrage se frotte à l’exercice délicat du dialogue entre plusieurs disciplines autour du concept de désistance : s’adressant aux membres du milieu académique, comme aux professionnels et professionnelles, ces contributions offrent un espace de discussion plutôt rare autour de cet objet. Pour autant, le passage d’une perspective théorique à une autre peut parfois déstabiliser le lecteur ou la lectrice, en particulier en ce qui concerne la troisième partie. Il aurait pu être intéressant d’approfondir la discussion entre plusieurs disciplines au sein même des contributions. Il n’en demeure pas moins que la variété des écrits, en matière de terrains d’enquête, de méthodologies, de sujets et de points de vue, permet d’avoir un aperçu des enjeux scientifiques mais aussi pratiques d’accompagnement vers la désistance. Les nombreux éléments théoriques autour de cette notion, mais aussi d’autres concepts sociologiques (de parcours, carrière, ruptures biographiques, etc.) justifient et appuient la cohérence de la présentation des différentes contributions. L’ouvrage soulève ainsi des éléments essentiels à la compréhension des sorties de délinquance.

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Notes

1 Chercheure HDR en sociologie à l’ENPJJ et membre du Clersé (université de Lille).

2 Marwan Mohammed, Les sorties de délinquance : Théories, méthodes, enquêtes, Paris, La Découverte, 2012.

3 Conférence de consensus relative à la prévention de la récidive (2013).

4 L’observatoire de la récidive et de la désistance peine à être installé. Il est créé par le décret du 1er août 2014 pour être finalement supprimé en décembre 2020.

5 Professeure adjointe à l’École du travail social (université de Montréal).

6 Maitre de conférences en sociologie à l’INSPÉ académie de Poitiers, membre du Gresco (université de Poitiers).

7 Éducatrice au service éducatif auprès du tribunal de Bobigny (PJJ).

8 Chargée d’étude et de recherches, département d’études, de recherches et d’observation (DERO), Association pour la professionnalisation, la recherche, l’accompagnement, le développement en intervention sociale (APRADIS).

9 Chercheur en sciences politiques et en sociologie, ENPJJ, associé au CERAPS (université de Lille).

10 Les analyses de cette contribution reviennent sur une enquête dirigée par Hélène Chéronnet. Voir « Carrières » délinquantes et parcours de jeunes en institutions, rapport de recherche, ENPJJ (2022).

11 Le logiciel Cassiopée enregistre l’ensemble des délits et crimes des juridictions au pénal ainsi que les procédures qui y sont associées. Le logiciel GAME est un outil de suivi du parcours des mineurs du secteur public.

12 Sociologue, responsable adjointe du laboratoire de recherche et d’innovation pour la direction de l’administration pénitentiaire.

13 Pour plus de détails en ligne : https://www.cours-appel.justice.fr/nancy/la-transformation-numerique-du-ministere-de-la-justice

14 Entretien réalisé lors des Journées de valorisation de la recherche des 27 et 28 janvier 2021.

15 Docteure en sociologie, associée au CESDIP.

16 Docteure en sociologie, associée au Clersé (université de Lille).

17 Maître de conférences en sociologie, Iris (université Sorbonne Paris Nord).

18 Professeure des universités en psychologie clinique et pathologique, LPCN, EA 7452 (université de Caen).

19 Professeure des universités en psychologie clinique et pathologique, LIP/PC2S, EA 4145 (université Grenoble-Alpes).

20 Docteur en psychologie, psychologue, psychothérapeute, EPSM Charcot/USMP/US-CP.

21 Docteur en psychologie, directeur général du service de criminologie ARCA, référent officiel de justice restaurative en France, référent international francophone officiel du GLM.

22 Docteure en psychologie, référente internationale officielle du GLM en Nouvelle-Zélande.

23 Docteure en psychologie, enseignante (université Victoria de Wellington, Nouvelle-Zélande).

24 Directeur du développement des pratiques professionnelles et de la clinique pour le « Becket Family of Service » aux USA, référent international officiel du GLM et de l’autorégulation aux USA.

25 Professeure associée en psychologie (université d’Auckland), référente internationale du GLM en Nouvelle-Zélande.

26 Professeur de psychologie (université Victoria de Wellington), créateur du GLM.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Ilona Cler, « Hélène Chéronnet, Aurélie Fillod-Chabaud, Thomas Léonard et Astrid Hirschelmann [dir.], Jeunesses en situation de délinquance. Parcours, désistance »Sociétés et jeunesses en difficulté [En ligne], 31 | Automne 2024, mis en ligne le 01 décembre 2024, consulté le 21 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sejed/12727

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Auteur

Ilona Cler

Doctorante en sociologie au Clersé (UMR 8019) à l’université de Lille. Elle a commencé en 2023 une thèse qui traite des centres éducatifs renforcés sous la direction de Gilles Chantraine et de Nicolas Sallée.

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