Alain Touraine (1925-2023)
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- 1 Anni Borzeix et Gwenaële Rot, 2010, Sociologie du travail. Genèse d’une discipline, naissance d’une (...)
1Grâce à Anni Borzeix et Gwenaële Rot1, nous n’ignorons rien de la création de Sociologie du travail par Michel Crozier, Alain Touraine, Jean-René Tréanton et Jean-Daniel Reynaud. Nous n’ignorons rien des différences qui s’esquissaient déjà entre les élèves de Georges Friedmann, mais peut-être sous-estimons-nous aujourd’hui ce qui pouvait les unir. Tous avaient le goût des recherches de terrain dans une période où, pour bien des intellectuels, les représentations idéologiques de la classe ouvrière comptaient nettement plus que les enquêtes empiriques. Tous avaient le sentiment que la société française n’entrait pas vraiment dans la modernité et qu’elle ne comprenait pas les changements qui l’emportaient. Tous connaissaient les grandes enquêtes faites aux États-Unis et savaient ce qui passait ailleurs dans le monde. Sans le dire exactement de cette manière, tous pensaient que le travail, l’organisation du travail et les conflits du travail sont le cœur de la vie sociale, des rapports de classes et de la transformation de la société. Dans les années 1950 et 1960, la sociologie du travail était une sociologie générale : elle deviendra la sociologie des organisations, des modes de régulation et des mouvements sociaux, mais toutes ces sociologies sont nées du travail. Depuis, le « champ » de la sociologie n’a pas cessé de se fractionner en objets, sous-objets et théories ciblées.
Le travail
2Alain Touraine a décrit sa rencontre avec le travail et la sociologie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce fut d’abord le goût de la « vraie vie » qui l’a conduit en Hongrie puis dans les mines du Valenciennois afin d’échapper au monde « hors du temps » des khâgnes et de la rue d’Ulm. Ce fut ensuite le goût de l’histoire. Il a préparé l’agrégation d’histoire avec son ami Jacques Le Goff, mais l’histoire qu’il aimait n’était pas exactement celle des historiens. C’était l’histoire en train de se faire dans les mouvements sociaux, dans les conflits, dans les mutations culturelles, l’histoire que les sociologues pouvaient voir à l’œuvre. Toute sa vie, Touraine a été obsédé par cette histoire-là, par le changement social et plus encore par la capacité que nous avons de faire l’histoire et de la maîtriser dans les mouvements sociaux mais aussi dans la vie ordinaire. Cette passion pour le changement, pour les conflits et les évolutions profondes des sociétés explique le fait que Touraine, pourtant porté sur la théorie, n’a pas construit une fois pour toutes un modèle décliné sur plusieurs objets. Il n’a jamais cessé d’aller des idées aux enquêtes, aux « faits » et à l’histoire en reformulant sans cesse sa pensée. Pour rendre compte de son œuvre, il n’est pas d’autre chemin que celui de l’histoire de son travail.
3« Fasciné » par le livre de Georges Friedmann, Problèmes humains du machinisme industriel, Alain Touraine est entré au CNRS en 1950, en même temps qu’Edgar Morin, pour étudier la conscience ouvrière aux usines Renault. L’étude est devenue si classique que nous pourrions avoir perdu de vue ce qui en faisait l’originalité dans un monde dominé intellectuellement et politiquement par le marxisme, et scientifiquement par le fonctionnalisme. Pour Touraine, la conscience de classe ouvrière n’est pas seulement le sentiment d’appartenance à une communauté de modes de vie. Elle n’est pas réductible non plus au sentiment d’exploitation, et moins encore à l’adhésion à un parti voulant incarner, à la fois, les intérêts des travailleurs et le sens de l’histoire. La conscience ouvrière est le conflit entre la volonté d’autonomie du travailleur et l’organisation du travail, elle est le conflit entre un acteur qui veut être un sujet, et le système. Il n’y a de mouvement social que parce que la domination n’est pas totale, que dans la mesure où le travailleur, surtout quand il est professionnel, se défend et rêve d’un autre monde. Si la conscience de classe est au cœur de la société industrielle, ce n’est pas seulement en raison des inégalités, c’est parce qu’elle est à l’articulation d’un modèle culturel et d’un mode d’investissement, de l’adhésion commune à la science, la technique et la rationalité, et de l’opposition aux maîtres du travail qui décident de l’investissement et de la répartition des richesses. Pour le dire d’une manière plus simple, le mouvement ouvrier adhère à la société industrielle et s’oppose au capitalisme au nom de l’autonomie des travailleurs, et pas seulement contre le partage inégal des richesses. La sociologie du travail n’est donc pas une sociologie particulière puisqu’elle met en jeu l’historicité des sociétés. Cette thèse, qui sera prolongée par le travail de Serge Mallet sur La nouvelle classe ouvrière, est une théorie générale de l’action et des mouvements sociaux dont il faut comprendre le caractère paradoxal puisqu’elle affirme la priorité de la lutte des classes, tout en s’opposant au marxisme « structuralisé » qui a dominé les années 1960 et 1970.
Les nouveaux mouvements sociaux
4À la fin des années 1960, Alain Touraine est le sociologue de la société industrielle qui en annonce les mutations et le déclin. À ses yeux, Mai 68 est la coexistence, plus que l’intégration, d’une crise universitaire, d’une critique culturelle portée par la jeunesse, et d’une grève ouvrière. Quand beaucoup basculent vers une rhétorique gauchiste de l’intégration, on dirait convergence aujourd’hui, de ces luttes, Touraine y voit, à côté d’une grève ouvrière « classique », les prémisses de la formation d’une société programmée, d’une société post-industrielle dans laquelle les maîtres de la technique, des connaissances et de l’information ne dominent pas seulement le travail, mais déterminent et contrôlent la vie ordinaire des individus et les identités sociales bien au-delà des seuls murs de l’usine. Le mouvement ouvrier ne disparaît pas, mais Touraine se donne pour tâche l’étude des nouveaux mouvements sociaux s’opposant à ces pouvoirs, instaurant de nouveaux conflits et ouvrant de nouveaux enjeux démocratiques.
5Ce type d’hypothèse pouvait sembler prophétique. Mais, aussi longtemps qu’il l’a pu, Touraine a été un sociologue de terrain, un homme d’enquêtes cherchant obstinément à tester ses hypothèses. Directeur d’études à l’EHESS en 1958, il a créé le Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS) en 1970, laboratoire ouvert quand les laboratoires étaient souvent soudés autour d’un mandarin et de sa pensée, laboratoire où travaillaient ensemble des chercheurs assez différents mais dans un esprit de tolérance et d’innovation. Touraine a dirigé bien des thèses qui n’étaient pas « tourainiennes » dans un Centre où travaillaient, parmi bien d’autres, des marxistes comme Jean Lojkine et Manuel Castells, et des jeunes chercheurs qui découvraient l’ethnométhodologie et le pragmatisme comme Louis Quéré. Dans ce centre d’abord, puis au Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS), il a constitué une équipe restreinte afin d’étudier les nouveaux mouvements sociaux avec une méthode originale. La méthode de l’intervention sociologique partait du postulat selon lequel il est possible de distinguer les diverses significations d’une lutte en organisant des débats entre des militants, des adversaires et des alliés des luttes, les sociologues soumettant aux militants leurs interprétations du travail de ces groupes. Le moins que l’on puisse dire est que la méthode n’était pas des plus routinières. Entre 1978 et 1982, et au prix d’un travail intense, plusieurs interventions ont été conduites sur les luttes étudiantes, le mouvement occitan, la lutte anti-nucléaire, le mouvement ouvrier, et sur Solidarnosc en Pologne en 1981. Parfois soupçonnée d’être prophétique et autocréatrice, cette méthode a surtout montré qu’il y avait loin des hypothèses les plus optimistes de Touraine au matériau constitué par les interventions. Le mouvement social « à l’état pur » était en réalité englobé dans une multitude de logiques et de significations éloignant les luttes du mouvement social dont nous faisions l’hypothèse. La plupart des livres ont été nettement plus pessimistes que les hypothèses qui les portaient : les luttes étudiantes restaient enfoncées dans la crise de l’université, le mouvement occitan semblait se replier sur la seule défense de la langue, les écologistes balançaient entre les communautés exemplaires et le refus de la science, Solidarnosc annonçait la fin de la société communiste, mais le mouvement s’affaiblissait déjà sous la force du nationalisme… Il faut accorder à Touraine le courage d’avoir construit une méthode de recherche capable d’invalider ou de nuancer fortement ses propres hypothèses, vertu assez rare pour être soulignée quand on s’accommode de voir les chercheurs interpréter les discours et les conduites des acteurs comme s’ils n’étaient que le produit de la domination et des intérêts masqués, et comme si les sociologues avaient le monopole du sens.
Une sociologie de l’action
6Durant plus de trente ans, Alain Touraine a construit une théorie de l’action se démarquant fortement de ses concurrentes. Il rejetait deux grandes traditions théoriques. La première, qui va d’Émile Durkheim à Pierre Bourdieu en passant par Talcott Parsons et en se rigidifiant au cours du siècle, vise à identifier l’acteur au système : c’est la société tenue pour un tout qui parle et agit à travers l’individu ; l’action collective est le fruit des contradictions et des crises, le sociologue est en position de surplomb et d’extériorité. L’autre tradition est celle du choix rationnel et de la vie sociale conçue comme l’agrégation plus ou moins stable des choix. Tout en acceptant comme une évidence que les acteurs sociaux sont socialisés et ont des intérêts, Touraine affirme que, individuel ou collectif, l’acteur n’est jamais homogène et que les systèmes d’action historique, notamment la modernité, proposent une définition de la créativité humaine, une définition de ce que Touraine nomme le sujet. Aussi, l’action sociale n’est jamais une et n’est jamais adéquate aux « lois » et aux contraintes des systèmes. Le sujet est toujours défini par les conflits et les tensions et il se construit lui-même dans l’action. Parmi bien d’autres raisons, notamment celle de pacifier la vie sociale, la démocratie est vitale parce qu’elle combine l’universalité de la raison et de la science, avec l’affirmation des droits et des identités, avec la possibilité toujours ouverte d’être l’auteur de sa vie. Contre les sociologies de l’ordre et celles du marché, Touraine avait une conception tragique de la vie sociale. Distant du Michel Foucault structuraliste de la « mort du sujet », il se sentait sans doute beaucoup plus proche du Foucault du Souci de soi.
7Au fil des années, Touraine a radicalisé ses conceptions. Avec la mondialisation des échanges, avec le déploiement de la communication, avec la multiplication des outils et des techniques de gestion et de contrôle, la sociologie ne peut plus être la science de la société. En ce sens, Touraine retrouve l’inquiétude, voire l’angoisse, des pères fondateurs comme Émile Durkheim et Max Weber : la solidarité est fragile, la rationalisation du monde est déchirée, la société n’est pas aussi solide qu’on pourrait le croire... Alors que la société était définie comme l’emboîtement relativement stabilisé d’une culture nationale, plus ou moins homogène, avec une économie nationale et sous l’autorité d’un État souverain et d’institutions puissantes, cette société n’est plus. La capacité de vivre ensemble devient une production, un ensemble de conflits, de débats et de compromis dans lesquels l’affirmation du sujet est essentielle, pendant que montent les pensées et les mouvements conservateurs et populistes en appelant sans cesse au retour d’un monde perdu. Après avoir été la science et la philosophie sociale de « la société », la sociologie doit être celle de l’action débarrassée de l’idée de société. Pour Touraine, le retour à l’action et aux acteurs n’est pas seulement une option intellectuelle, elle est une nécessité puisque tout est à la fois domination et conflit, tout est contrôle et lutte pour l’autonomie, tout est identité imposée et identité choisie... De ce point de vue, la conception tourainienne du travail revient sur la scène comme nous le voyons aujourd’hui ; elle est le cœur de la lutte pour la reconnaissance, de la même manière que l’affirmation de ce que l’on est, de son identité contre les identités imposées, est la seule manière de « vivre ensemble avec nos différences ».
L’Amérique latine
8Parti en 1956 au Chili pour y faire une enquête sur les mineurs de charbon, rejoint par Edgar Morin et Jean-Daniel Reynaud pour y ouvrir un centre de recherche, Alain Touraine n’est jamais véritablement revenu d’Amérique latine. Il est devenu un peu chilien grâce à Adriana, son épouse. Il a parcouru toutes les universités et connu un très grand nombre de chercheurs, il a consacré plusieurs livres à l’Amérique latine et son influence y a été considérable. Il a mis en évidence le fait que la dépendance entraînait une désarticulation des sociétés, comme si plusieurs mondes et plusieurs économies cohabitaient. Les fractures sociales sont considérables, les classes moyennes dépendent largement de la politique, les idéologies sont hypertrophiées, la violence y est une ressource politique, le nationalisme ne parvient pas à éteindre les identités indigènes… Plusieurs types de sociétés se juxtaposent en une et l’État, pourtant faible, y joue un rôle central. Touraine suivait de près la vie politique. Il a vécu comme un drame personnel la chute d’Allende et le triomphe de Pinochet, comme il a pesé sur les stratégies de sortie des dictatures afin d’éviter le pire. En Amérique latine, Touraine bénéficiait d’une aura que la France, à ses yeux, ne lui accordait guère. Mais, comme en France, bien des chercheurs, qui n’ont pas été strictement « tourainiens » pour autant, ont été formés par lui.
9À l’heure où l’on critique à juste titre le « nationalisme méthodologique », il faut rappeler que Touraine a parcouru la planète, physiquement, mais aussi intellectuellement. Il a écrit sur le système universitaire américain, sur les mouvements sociaux en Pologne, sur les populismes latino américains, sur le mouvement zapatiste… Il connaissait les histoires nationales, il ne lisait pas que les sociologues, il discutait avec ses collègues anglais, allemands, américains, tchèques, polonais, italiens… et japonais pour peu qu’ils parlent l’anglais ou l’espagnol. Comment ne pas être impressionné par un sociologue qui « savait tout », qui lisait ce qu’il fallait lire et pour lequel le comparatisme était une seconde nature ? Touraine croyait au travail et d’abord pour lui-même. De ce point de vue, disait-il, il était un homme de la société industrielle, plus qu’un individu de la société post-industrielle et de l’épanouissement expressif.
Quel intellectuel ?
10Un normalien français entré en sociologie dans les années Sartre ne pouvait pas ne pas être un intellectuel intervenant dans le débat public. Alain Touraine a beaucoup parlé dans les médias, il a beaucoup écrit dans les revues et les journaux, mais il n’a pas été un intellectuel de type sartrien, compagnon de route des partis et des États révolutionnaires. Proche de Michel Rocard et d’Edmond Maire, il se reconnaissait dans la deuxième gauche, dans la recherche d’une alliance entre les mouvements sociaux et la responsabilité politique. Il pensait qu’il faut plus de courage pour faire des réformes que pour en appeler aux ruptures révolutionnaires qui n’adviennent pas ou qui se trahissent en détruisant les mouvements qui les ont portées. Il a soutenu la gauche sans être enthousiasmé par François Mitterrand, il soutenu les luttes étudiantes tout en souhaitant un profonde réforme du système universitaire, il a cru à l’urgence des mouvements écologiques sans devenir militant. Ce mélange de conviction et de prudence vient sans doute de ce que Touraine était trop sociologue pour ne pas se méfier des indignations d’autant plus radicales qu’elles sont sans conséquences. Il a toujours soutenu les mouvements et les luttes sans ignorer leurs faiblesses et leurs contradictions. Il s’enthousiasmait pour des causes sans en être totalement dupe.
11Cette manière d’intervenir lui a valu bien des incompréhensions et des hostilités. Libéral pour les uns, social-libéral pour d’autres, gauchiste pour certains, Touraine était un intellectuel public relativement indifférent aux modes qui ne tiennent que le temps d’une émotion. Au fond, il était un sociologue radical et un intellectuel prudent parce qu’il savait les difficultés du chemin qui va des convictions aux responsabilités. En cela, il toujours été le militant de la sociologie, non pour défendre une discipline et une corporation, mais pour défendre une manière de penser le monde nécessaire à toute vie démocratique.
L’influence et le pouvoir
12L’influence intellectuelle tient sans doute à la force d’une œuvre, comme le croyait Touraine. Mais nous sommes trop sociologues pour ignorer qu’elle tient aussi aux capacités stratégiques de son auteur, à sa volonté de tenir des positions, de contrôler les comités, les carrières, les revues, les disciples... Touraine voulait avoir de l’influence, mais le pouvoir ne l’intéressait guère — en tout cas pas assez pour qu’il y consacre beaucoup de temps.
13Quand je l’ai rencontré il y a près de cinquante ans, Touraine était un « patron », il avait l’autorité, l’œuvre, les réseaux et le « charme », on dit le charisme, d’un patron. Il vous expliquait ce qu’il fallait faire et comment, ce qui était créatif et ce qui était trivial, il faisait comme si vous aviez tout lu, il vous poussait vers le haut. Il avait tout pour faire des disciples répétant la pensée du maître, le citant à tout propos, contrôlant les comités de rédaction et la conformité des thèses. Touraine avait tout pour faire École… Or, si Touraine pouvait avoir la dent dure, il n’a jamais demandé à ses collaborateurs les plus proches, à ceux qui sont devenus ses amis, de devenir des disciples et des clones. Il voulait que chacun grandisse et travaille à sa manière ; plus que tout, il voulait que la discussion continue… Ce mélange d’autorité et de détachement, cette obsession pour le travail et les idées, ont parfois été perçus comme une attitude hautaine, froide et vaguement aristocratique. En réalité, Alain Touraine aimait trop la liberté pour en priver les autres, comme il aimait trop l’amitié, celle de Cornelius Castoriadis, Edgar Morin, Claude Lefort…, et celle des anciens élèves, Manuel Castells, François Dubet, Anne-Marie Guillemard, Farhad Khosrokhavar, Michel Wieviorka…, pour la mêler aux « affaires ». Il a préféré les risques de l’influence aux sécurités du pouvoir, quitte à en souffrir parfois.
Bibliographie sommaire
14Sociologie de l’action, 1965 ; La Conscience ouvrière, 1966 ; La société post-industrielle, 1969 ; Production de la société, 1973 ; La voix et le regard, 1978 ; La parole et le sang, 1988 ; Critique de la modernité, 1992 ; La fin des sociétés, 2013. Évidemment, on pourra se référer à bien d’autres livres, notamment ceux qu’il a consacrés aux nouveaux mouvements sociaux.
Notes
1 Anni Borzeix et Gwenaële Rot, 2010, Sociologie du travail. Genèse d’une discipline, naissance d’une revue, Presses universitaires de Paris Nanterre.
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Référence électronique
François Dubet, « Alain Touraine (1925-2023) », Sociologie du travail [En ligne], Vol. 65 - n° 3 | Juillet-Septembre 2023, mis en ligne le 25 août 2023, consulté le 17 mai 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sdt/43728 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/sdt.43728
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