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Notes
Rien de tel encore pour le premier phénix iconographique romain, celui de la taverne d'Euxinus à Pompéi, dont la sacralité se manifeste par un toupet et une barbiche, comme pour les serpents divins ; seules ses couleurs ocre jaune et rouge évoquent sans doute l'éclat solaire. Cette ville montre aussi le seul benu italien dans son temple d'Isis, voir F. Lecocq, « Les premières peintures du phénix, à Pompéi », Actes du XXIXe colloque de l'Association française pour la peinture murale antique (Louvres, 18-19 novembre 2017), J. Boislève, A. Dardenay, F. Monier (éd.), Bordeaux, Ausonius (Collection Pictor), 2018, p. 277-294.
Pline l'Ancien, HN 10.5, voir F. Lecocq, « L’empereur romain et le phénix », in Phénix. Mythe(s) et signe(s), S. Fabrizio-Costa (éd.), Bern, Peter Lang, 2001, p. 27-56.
Voir F. Lecocq, « Deux faces du phénix impérial : Trajan et Hadrien sur l'aureus de 117/118 », in Mémoires de Trajan, mémoires d'Hadrien, S. Benoist, A. Gautier, C. Hoët-Van Cauwenberghe, R. Poignault (éd.), Lille, Septentrion, à paraître en 2020.
Sauf peut-être sur les gemmes magiques gréco-égyptiennes, qui sont d'époque romaine tardive (2e-4e s.), et dont l'iconographie peut avoir été influencée par celle des monnaies impériales au phénix, voir Á. M. Nagy, « Le phénix et l'oiseau-benu sur les gemmes magiques », in Phénix. Mythe(s) et signe(s), S. Fabrizio-Costa (éd.), Bern, Peter Lang, 2001, p. 57-84, et « Magical Gems and Classical Archaeology », in 'Gems of Heaven' : Recent Research on Engraved Gemstones in Late Antiquity, c. AD 200-600, C. Entwistle, N. Adams (éd.), London, The British Museum, 2011, p. 75-81.
Voir G. R. Mermier, « The Phoenix : Its Nature and Its Place in the Tradition of the Physiologus », in Beasts and Birds of the Middle Ages. The Bestiary and its Legacy, W. B. Clark, M. T. McMunn (éd.), Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1989, p. 69-87.
Voir par exemple le cas de Pline l'Ancien dans F. Lecocq, « Kinnamômon ornéon ou phénix ? L’oiseau, la viande et la cannelle », in Prédateurs dans tous leurs états. Evolution, biodiversité, interactions, mythes, symboles, J.-Ph. Brugal, A. Gardeisen, A. Zucker (éd.), Antibes, APDCA, 2011, p. 409-420.
Ce travail de recherche a été présenté oralement sous forme de « notule » en 2013 à l'université de Caen - Normandie, lors de l'hommage rendu à notre collègue Olivier Desbordes à l'occasion de son départ en retraite.
Épiphane, Physiologus, 11, J.-P. Migne (ed.), Patrologia graeca,43, col. 525-528, traduction latine de l'édition de G. Ponce de Leon, Antwerpen, Plantin, 1588 (1e édition Rome, 1587).
Le texte grec dit d'ailleurs non pas « couronne », mais « tiare », mot dont la translittération en latin est attestée chez les auteurs du 1er siècle : c'est un des couvre-chefs royaux perses, ce qui nous rapproche du portrait très oriental de l'oiseau brossé par Claudien dans son poème Phoenix (CM 27). Voir la seconde partie de cet article.
Voir le fac-simile en ligne, p. 42, sur http://spcoll.library.uvic.ca/Digit/physiologum/facsimile/facsimile_img.htm, consulté le 14.05.2018.
D. Badke, en date de 2014, sur http://spcoll.library.uvic.ca/Digit/physiologum/animal/phoenix.htm, consulté le 14.05.2018. Il y a une double glose dans sa traduction puisque la couronne devient une crête ou huppe, bref des plumes - comme effectivement dans d'autres textes, mais certainement pas ici.
Seul un mot grec rapproche la cheville d'un feu métaphorique à propos de la douleur provoquée par la maladie de la goutte (Lucien, Trag.199 : σφυροπρησιπύρα).
Par exemple Claudien, CM 27.21 : (...) Tyrio pinguntur crura ueneno, « (...) la drogue de Tyr colore ses pattes », traduction de J.-L. Charlet, Paris, Les Belles Lettres, 2018.
Une seule exception : l'indication de pieds palmés dans le Physiologus de Vienne, texte que nous examinons dans la seconde partie de cet article ; les pieds palmés n’ont toutefois rien à voir avec les « malléoles ».
Notre traduction. Sur la présence du phénix au paradis, voir F. Lecocq, « The Flight of the Phoenix to Paradise in Literature and Iconography », in Animal Kingdom of Heaven. Anthropozoological Aspects of the Late Antique World, I. Schaaf (éd.), Berlin, De Gruyter, Millennium Studien 80, 2019, p.97-130.
Physiologus syrus, seu Historia animalium XXXII, Rostock, Stiller, 1795, p. 95.
Notre traduction ; voir J. Hubaux, M. Leroy, Le Mythe du phénix dans les littératures grecque et latine, Liège - Paris, Droz, 1939, p. 158, R. van den Broek, The Myth of the Phoenix according to Classical and Early Christian Traditions, Leiden, Brill, 1972, p. 204.
Loci theologici, Steinmann, Jena, 1610-1625, F. R. E. Preuss (rééd.), Schlawitz, Berlin, 1870, tome 8, Locus 26, Tractatus secundus : De mortuorum resurrectione, p. 435 (notre traduction).
F. Sbordone, « La fenice nel culto di Helios », Rivista indo-greco-italica, 19, 1935, p. 1-46, p. 19-20.
Nonnos de Panopolis, Dionys. 40.394 : καὶ ξύλα κηώεντα φέρων γαμψώνυχι ταρσῷ, le phénix « apportant des bois odoriférants dans ses ongles crochus » (traduction de B. Simon, Paris, Les Belles Lettres, Collection des Universités de France, 1999).
Voir le dossier iconographique de l'ouvrage du savant néerlandais (van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 423-464) et notre étude (F. Lecocq, « L’iconographie du phénix à Rome », Schedae [En ligne], 17.2 | 2009 : Images de l’animal dans l’Antiquité, p. 107-130). Les fils de Constantin frappent, en alternance avec le phénix au globe, un phénix sur un entassement pyramidal de ce qui semble des rochers, dont l'interprétation n'est pas assurée (c'est le sujet de notre communication « Les réinterprétations textuelles et symboliques des attributs iconographiques du phénix, de l'Égypte ancienne à nos jours », colloque Images sources de Textes, Textes sources d’Images, 18-20 juin 2018, Université de Saint-Étienne, Y. Dureau, S. Coin-Longeray dir., à paraître).
Voir van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 234, n. 4.
Seule la mosaïque de la basilique d'Aquilée montre le phénix avec les pattes non en feu, mais dans le feu (van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : pl. XXI).
Voir C. O. Zuretti, « Per la critica del Physiologus greco », Studi italiani di Filologia classica, 5, 1897, p. 113-219, p. 153, texte 2. Le même manuscrit comporte aussi vers la fin une seconde notice sur cet oiseau, sans description (Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : 154, texte 3). Le ms F 68 est en ligne sur http://www.internetculturale.it : la phrase en question est à la p. 158v de la pagination en rouge = p. 170v de la pagination en noir ; consulté le 09.04.2018).
Voir F. Lecocq, « Un bilan de la recherche contemporaine sur le mythe du phénix », Roda da fortuna [En ligne] 1 | 2015, p. 257-273, et « Inventing the Phoenix : a Myth in the Making through Words and Images », in Animals in Greek and Roman Religion and Myth, P. A. Johnston, A. Mastrocinque, S. Papaioannou (éd.), Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, 2016, p. 449-478 (consulter de préférence la version en ligne, exempte des fautes de l'éditeur).
Traduction de Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XXXV-XXXVI.
Voir van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 296.
Comme par exemple sur la tunique de Saqqâra, voir F. Lecocq, « L’oiseau bénou-phénix et son tertre sur la tunique historiée de Saqqâra. Une interprétation nouvelle », ENiM [En ligne] 12, 2019, p. 247-280.
Hérodote n'avait pas signalé l'homonymie avec phoinix, « palmier », si fructueuse par la suite dans l'enrichissement et l'imagerie du mythe, non seulement chez les auteurs grecs, mais même et surtout chez les auteurs latins (pour qui « palmier » se dit palma) grâce à leur bilinguisme : par exemple Ovide, Mét. 15.396, Pline l'Ancien, HN13.42, Lactance, De aue phoen. 69-70). La brève interpretatio proposée par le Physiologus du Ps. Épiphane ne fait apparaître l'homonyme végétal de l'oiseau que dans une citation partielle du Psaume 91.13 : Iustus ut phoenix florebit, ut cedrus in Libano multiplicabitur, traduit du grec Δίκαιος ὡς φοῖνιξ ἀνθήσει, ὡσεὶ κέδρος ἡ ἐν τῷ Λιβάνῳ πληθυνθήσεται, « Le juste grandira comme un palmier, il poussera comme un cèdre du Liban » ; cette citation est reprise de Tertullien qui joue sur l'ambiguïté du mot grec à la double signification, oiseau et arbre (Tertullien, De res. mort. 13.2) ; voir F. Lecocq, « Y a-t-il un phénix dans la Bible ? À propos de Job 29.18, de Tertullien, De resurrectione carnis 13, et d’Ambroise, De excessu fratris 2, 59 », Kentron, 30, 2014, p. 55-81.
Voir K. Olbrich, « Athanasius, die Kaiser und der Anbruch einer neuen Ära : Propaganda und Münzprägung um 343 n. Chr. », Klio, 86.2, 2004, p. 415-441.
Nous pensons ici plutôt à un autre cas d'erreur textuelle, dont la source serait une notice sur Taprobane, c'est à dire Ceylan, la patrie de la cannelle indienne, l'aromate préférentiel du phénix depuis sa confusion avec l'oiseau cannelle (voir n. 6). Cette notice parle de ses animaux et de ses palmeraies - mais pas du phénix : « l'île dans la grande mer, celle qu'ils appellent Taprobane, possède des palmeraies merveilleusement plantées en ligne » (Élien, Hist. an., 16.180 : ἡ τοίνυν νῆσος ἡ ἐν τῇ μεγάλῃ θαλάττῃ, ἣν καλοῦσι Ταπροβάνην, ἔχει φοινικῶνας μὲν θαυμαστῶς πεφυτευμένους ἐς στοῖχον, traduction d'A. Zucker, Élien, La personnalité des animaux, Livres X à XVIII, Paris, Les Belles Lettres, « La roue à livres », 2002). Les trois mots que nous avons soulignés se retrouvent en effet dans la phrase du Physiologus de Vienne, et « Athanase » y serait donc un avatar de θαλάττῃ ; un avatar certes curieux, mais pas improbable : dans notre édition de l'Hortus sanitatis, œuvre qui est une compilation de même type que le Physiologus, nous avons trouvé l'auteur Trebius Niger (attesté dans Pline l'Ancien, HN 9.80-81), transformé en un imaginaire poisson noir, le trebius niger (Hortus sanitatis : Livre IV, Les Poissons, C. Jacquemard, B. Gauvin, M.-A. Lucas-Avenel (éd.), avec la collaboration de C. Février et F. Lecocq, Caen, Presses universitaires, Collection Fontes & Paginae, 2013, chap. 4.93). Notre proposition d'une mélecture conduisant à l'apparition d'Athanase dans le texte du Physiologus ne remet cependant pas en cause l'indice de datation de l'œuvre que constitue la mention de ce nom (voir S. Lazaris, Le Physiologus grec, vol. I, La réécriture de l'histoire naturelle antique, Firenze, SISMEL, Edizioni del Galluzzo, 2016, p. 22).
Voir N. Wazana, « Anzu and Ziz : Great Mythical Birds in Ancient Near Eastern, Biblical, and Rabbinic Traditions », Journal of the Ancient Near Eastern Society, 31, p. 111-135, p. 113-116.
Voir R. Ronzitti, « Il gallo nell’Avesta, nel Veda e in Leopardi », Rivista italiana di linguistica e di dialettologia, 14, 2012, p. 29-64, p. 30-34.
Voir R. E. Buswell Jr., D. S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2013, s. V., p. 249-250.
Voir Wazana, « Anzu and Ziz », 2008 : 119-124.
Voir E. Frojmovic, « A Sense of Order : Text and Image in some of the Earliest illuminated Hebrew Manuscripts from Ashkenaz », in Zu Bild und Text im jüdisch-christlichen Kontext im Mittelalter (Erfurter Schriften zur Jüdischen Geschichte, vol. 3), F. Bussert, S. Laubenstein, M. Stürzebecher (éd.), Jena - Quedlinburg, Bussert & Stadeler, 2014, p. 48-65, p. 62-64 et fig. 3.
Tractate Berakhot, fol. 57b, British Library, vers 1280. Bar Iokni est généralement identifié comme une autruche (dont les pattes ont deux doigts non palmés).
Dans ces deux œuvres, l'arbre tire son nom de l'oiseau ; Isidore écrit que tous deux partagent une longue durée de vie.
Lactance, De aue phoen.65-66 : Dirigit in Syriam celeres longaeua uolatus, / Phoenices nomen cui dedit ipsa vetus, « Vif en dépit des ans, il s'envole en Syrie / Qui reçut de l'oiseau son nom de Phénicie » (traduction de Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XVII, aux vers numérotés 45-46). C'est aussi la Phénicie qu'il faut reconnaître dans les diverses appellations de « Syrie » (Lactance, De aue phoen. 65), et même d'« Assyrie » (Ovide, Mét. 15.393), ou encore de « Liban » dans le Physiologus (avec, là, un jeu de mots de plus entre le terme géographique latin et le nom grec de l'encens : λίβανος, et / ou une référence biblique au pays des cèdres, voir F. Lecocq, « L’œuf du phénix. Myrrhe, encens et cannelle dans le mythe du phénix », Schedae [En ligne], 6.1 | 2009 : L‘animal et le savoir, p. 73-106, et Lecocq, « Inventing the Phoenix », 2016 : 456 et 470-471.
Φοῖνιξ renverrait à la couleur du sang versé (cf. φόνος « meurtre », φόνιος « sanglant », φονικός « meurtrier »), voir N. Guilleux, « L'étymologie de phénix : un état des lieux », in Phénix. Mythe(s) et signe(s), S. Fabrizio-Costa (éd.), Bern, Peter Lang, p. 9-27, p. 22 ; la couleur du plumage de l'oiseau correspond aussi à celle des fruits mûrs du palmier-dattier. Pour le nom égyptien de l'oiseau benu, « celui qui surgit », voir N. Beaux, « Le fruit et l'oiseau - Écriture de bn dans les Textes des Pyramides », Études et Travaux XXVI.1, Institut des cultures méditerranéennes et orientales de l'Académie polonaise des sciences, Warszawa, 2013, p. 104-119, p. 114-117.
Texte et traduction (aménagée) de Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XXXVI.
Voir A. Zucker, Physiologos, le bestiaire des bestiaires, Grenoble, Jérôme Millon, 2004, p. 83 et 86-87.
Voir F. Cumont, « Le coq blanc des Mazdéens et les Pythagoriciens », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 86, 1942, p. 284-300, p. 290-291 et 297-299.
Fragment 16, v. 246-247, traduction de P. Lanfranchi, L'Exagoge d'Ézéchiel le Tragique. Introduction, texte, traduction et commentaire, Leiden - Boston, Brill, 2006, p. 273.
On trouve la même précision dans la traduction grecque de la Septante pour Job 29. 18, faite environ un siècle auparavant : Εἶπα δέ ἡ ἡλικία μου γηράσει, ὥσπερ στέλεχος φοίνικος πολὺν χρόνον βιώσω, « Et j’ai dit : Mon âge vieillira, comme la souche du palmier je vivrai longtemps » (notre traduction), voir Lecocq, « Y a-t-il un phénix dans la Bible ? », 2014 : 58-59.
Traduction de N. Séguier de Saint-Brisson, Paris, Gaume Frères, 1846.
Citation tirée d'Ézéchiel le Tragique, Ex., fragment 17, v. 258, 263 et 265 (notre traduction d'après Lanfranchi, L'Exagoge, 2006 : 283-284).
Pour l'identification de l'oiseau avec un aigle, voir B. Z. Wacholder, S. Bowman, « Ezechielus the Dramatist and Ezekiel the Prophet : Is the Mysterious ζῷον in the Ἐξαγωγή a Phoenix ? », Harvard Theological Review, 78, 3/7, 1985, p 253-277.
Ps. Eustathe, Comm. in Hex., PG 18, 729C-732A.
Citation tirée d' Ézéchiel le Tragique, Ex., fragment 17, v. 260-262, notre traduction d'après Lanfranchi, L'Exagoge, 2006 : 283-284 (sur la restitution et la rareté du mot κοττός « coq », voir p. 287). On entend littéralement un « cocorico » dans les nombreuses allitérations en κ-.
Voir F. Lecocq, « ‘Le sexe incertain’ du phénix : de la zoologie à la théologie », Laurence Gosserez (éd.), Le phénix et son Autre. Poétique d’un mythe, Rennes, Presses Universitaires, 2013, p. 189-210, p. 193-195.
On trouve φέναξ, avec une déformation volontaire (Aristophane, Acharn. 89), phoenix en latin, phinix dans la langue tardive (Grégoire de Tours, Du cours des étoiles, 12, qui offre un résumé du poème de Lactance), et fenix sur le sceau du diacre Sicirius, et encore fins en syriaque (transcription phonétique) sur la mosaïque funéraire d'Edessa (voir van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : pl. XXX et XIII pour ces deux derniers documents).
Voir E. Almagor, « Ctesias and the importance of his writings revisited », Electrum 19, 2012, p. 9-40, p. 19 et n. 76.
Cette référence n'a pas été repérée par Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939, ni par van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972.
Les compatriotes, dans Athénée, Deipn. 14.655b.
Mais il faut bien sûr une traduction qui puisse correspondre à un nom de plat : on a proposé par exemple le « faisan farceur » (A. Bernand, « Les lapsus d'un diplomate [Aristophane, les Acharniens, v. 82] », Métis, 6.1-2, 1991, p. 115-117). Le jeu de mots se prolonge sur le vers suivant et la pièce fait également plus loin référence à Phénix le précepteur d'Achille (Aristophane, Acharn.421-422).
P.Mil.Vogl. I 20, col. i, 11-17 (D. Colomo, « The avis phoenix in the Schools of Rhetoric: P.Mil.Vogl. I 20 and P.Lond. Lit. 193 revisited », Segno & Testo 11, 2013, p. 29-78, p. 32 : [καὶ ἔν τινι παρ’] Αἰγυπτίοιϲ ἑ̣ο̣ρ̣τ̣ῇ̣ / [ᾔδετο, ἵν’ ὁ φοῖ]νιξ φα̣νείη· ‘ὦ φοῖ- / [νιξ ποικιλό]π̣τερε, καὶ ἀηδόνων / [ἀοιδότερε κ]α̣ὶ κύκνων μο̣υ̣ϲι- / [κώτερε, χρύ]ϲ̣ε̣[ο]ϲ̣ τὸ ϲχῆμα / [c. 5]ω̣ϲ μηδὲ ἀκαίρωϲ̣ φα- / [νείηϲ…’] (notre traduction, d'après celle de D. Colomo).
Dexippe emploie le verbe deux fois dans sa courte phrase sur l'oiseau (in Syncellus, Chronographia, 334c) : ἐν τούτοις τοῖς χρόνοις ἐφάνη τὸ ὄρνεον ὁ φοῖνιξ, καθὼς ἱστοροῦσιν Αἰγύπτοι πρὸ † χν' δὲ ἔτων φανείς, ὡς καὶ Δέξιππος συμφωνεῖ, « en ces temps apparut l'oiseau phénix, apparaissant à ce que racontent les Égyptiens avant † 650 ans, comme Dexippe aussi s'accorde à le dire » (notre traduction).
Il faut ici comprendre « les païens ».
Notre traduction. Il est difficile de trouver en français des mots de même racine pour toutes les occurrences du radical de φανερός, comme nous avons essayé de le faire. Le problème se posait déjà en latin, où les expressions que nous avons relevées sont rendues par : conspicuam mortuorum resurrectionem, resurrectionem ostendit, in urbe conspicua, moritur palam (J.-P. Migne (éd.), Patrologia graeca,33, col. 1026, traduction latine reprise d'Antoine Augustin Touttée, Paris, 1720). Nous n'avons à ce jour relevé qu'un seul texte, non littéraire, où est employé le verbe latin apparere au sujet du phénix, mais il n'est pas certain que le jeu de mots bilingue y soit conscient vu la nature épigraphique du document : dans les Fasti Vindobonenses priores, on lit pour la prétendue exhibition de l'oiseau à Rome en 48 sous Claude à l'occasion du 800e anniversaire de la ville, Vitellio II et Publicola his cons. phenix apparuit primum, « Sous les consuls Vitellius (son second consulat) et Publicola, le phénix apparut pour la première fois » (notre traduction), voir van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 116, n. 3).
Texte cité et traduit par S. Lazaris, Le Physiologus grec, 2016, p. 3 et 114.
Là encore, ce jeu de mots est propre à la langue grecque et nécessite une explication en latin. Rufin d'Aquilée glose ainsi : Phaneta[m] (...) ab apparendo, « Phanès (...) de ‘apparaître’ » (Rufin, Recogn. 10.17).
Voir D. Côté, « La figure d'Éros dans les Homélies pseudoclémentines », in Coptica – Gnostica – Manichaica. Mélanges Funk, P.-H. Poirier, L. Painchaud (éd.), Québec - Louvain, Presses de l’Université Laval - Peeters, 2005, p. 135-165.
Voir S. Quirke, The Cult of Ra. Sun-Worship in Ancient Egypt, London, Thames & Hudson, 2001, p. 27-30, et F. Lecocq, « Les sources égyptiennes du mythe du phénix », in L’Égypte à Rome, Cahiers MRSH-Caen, n° 41, F. Lecocq (éd.), 2e éd. augmentée 2008 (1e éd. 2005), p. 211-266, p. 212-220.
À partir de la restitution hypothétique du vers 163 du poème de Lactance avalisée par Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XX (avec une traduction qui ne correspond pas au texte latin retenu), eux-mêmes suivis par Van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 364-365 et 374-375, et par L. Brisson, Le sexe incertain. Androgynie et hermaphrodisme dans l'Antiquité gréco-romaine, Paris, Les Belles Lettres, 1997, p. 24-37. Contra, voir F. Lecocq, « ‘Le sexe incertain’ du phénix », 2013 : 199-201.
Sur le relief de Modène, Phanès sort d'un œuf environné de flammes et entouré par les douze signes du zodiaque (CIMRM 695, dans M. J. Vermaseren, Corpus Inscriptionum et Monumentorum Religionis Mithriacae, Den Haag, Martinus Nijhoff, 1956-1960).
Orphicorum Fragmenta, 56, O. Kern (éd.), Berlin, Weidmann, 1922, p. 134, traduction d'A. Le Boulluec, Écrits apocryphes chrétiens, P. Geoltrain et J.-D. Kaestli (éd.), Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade n° 516, 2005, t. 2, p. 1354. Voir J.-M. Roessli, « La cosmo-théogonie orphique du roman pseudo-clémentin : Note sur ses sources et son utilisation dans les Homélies et les Reconnaissances », Les Études Classiques, 76, 1, 2008, p. 83-94, p. 90.
Voir F. Lecocq, « Deux faces du phénix impérial : Trajan et Hadrien sur l'aureus de 117/118 », in Mémoires de Trajan, mémoires d'Hadrien, S. Benoist, A. Gautier, C. Hoët-Van Cauwenberghe, R. Poignault (éd.), Lille, Septentrion, à paraître 2019.
7.1, notre traduction.
Traduction de Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XXIX-XXXI. L'Hénoch slave, autre pseudépigraphe juif, montre des créatures composites géantes tirant le char du soleil ; elles sont appelées « chalkydri » et « phénix » (2Enoch, 12. 1, voir Wazana, « Anzu and Ziz », 2008 : 125-129, et A. Kulik, « The Mysteries of Behemoth and Leviathan and the Celestial Bestiary of 3Baruch », Muséon, 122.3-4, 2009, p. 307-345, p. 339). Plus loin, les « phénix » du sixième ciel ne sont qu'une mélecture de l'hébreu ophanim « roues » (2Enoch, 19. 3, voir E. Turdeanu, « Notule I. Une curiosité de l'Hénoch slave : les phénix du sixième ciel », Revue des études slaves, 47, 1968, p. 53-54).
De l'oiseau dans la version slavonique (voir Kulik, « The Mysteries of Behemoth », 2009 : 310).
A. Semoglou pense voir une illustration de ce texte dans la mosaïque de la coupole de la Rotonde Saint-Georges à Thessalonique, où un phénix lacunaire, mais reconnaissable à son nimbe radié, accompagne des anges, apparemment tous en vol (« Le phénix de Saint-Georges (la Rotonde) à Thessalonique et l’Apocalypse grecque de Baruch », Jahrbuch für Antike und Christentum, 57, 2014, p. 101-111, p. 102-106).
C'est-à-dire un dieu des sciences occultes et un adepte d'Harpocrate, divinité gréco-égyptienne d'un culte à mystères. L'ouvrage est prétendument traduit du syriaque en grec.
Voir A.-J. Festugière, La révélation d’Hermès Trismégiste. I. L’astrologie et les sciences occultes, 1944-1949, rééd. rev. et aug., Paris, Les Belles Lettres, 2014, p. 217-232 [201-216] ; L. Delatte, Textes latins et vieux français relatifs aux Cyranides, Liège-Paris, Droz, 1942 ; M. Wellmann, Marcellus von Side als Arzt und die Koiraniden des Hermes Trismegistos, Leipzig, Dieterich, 1934 (Philologus, Supplbd. 27, Heft 2).
Voir F. Lecocq, « Deux oiseaux solaires en un : le coq, le phénix et l'héliodrome », in Inter litteras et scientias. Mélanges C. Jacquemard, B. Gauvin et M.-A. Lucas-Avenel (éd.), Caen, Presses universitaires, 2019, p. 81-95.
Texte grec des Lapidaires grecs de F. De Mély, Paris, E. Leroux, 1902, traduction (aménagée) de Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : 7-8 (le texte grec cité par ces derniers omet involontairement quelques mots).
Voir n. 73.
Un terme rare, où l'on a voulu voir des hermaphrodites, voir n. 65. La graphie correcte de l'adjectif est d'ailleurs ἀρρενοθήλεα, et sa forme contracte ἀρρενοθήλη.
Voir F. Lecocq, « Le roman indien du phénix ou les variations romanesques du mythe du phénix », in Présence du roman grec et latin, R. Poignault, S. Dubel (éd.), Caesarodunum XL-XLI bis, Clermont-Ferrand, Centre Piganiol, 2011, p. 405-429.
Ce chiffre a là un autre symbolisme, en référence au nombre des tribus d'Israël, voir P. Lanfranchi, L'Exagoge d'Ézéchiel le Tragique : 278-279.
De aue phoen. 8, 28, 37 = 73, 38 = 74 (Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XI-XIII).
De aue phoen.3-34 : compagnon du soleil, 44-46 (=80-82) : chant matinal, et 55-56 (= 35-36) : indication des heures (Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : XI-XIII).
Carmina Minora, 27 : Phoenix, voir F. Lecocq, « Le phénix dans l'œuvre de Claudien : la fin d'un mythe », in Claudien. Mythe, histoire et science, F. Garambois-Vasquez (éd.), Saint-Étienne, Presses universitaires, 2011, p. 113-157, p. 117-123. Pour une comparaison avec le poème de Lactance, voir F. Lecocq, « L’oiseau Phénix de Lactance : uariatio et postérité (de Claudien au poème anglo-saxon The Phoenix) », in La uariatio : l’aventure d’un principe d’écriture, de l’Antiquité au XXIe siècle, H. Vial (éd.), Paris, Garnier, 2014, p. 185-201, p. 192-197.
Cons. Stil. 2.416-419 et 422-423. Voir F. Lecocq, « Le phénix dans l'œuvre de Claudien », 2011 : 117-124.
Claudien, CM27.18-19 : rutilo uertice (...) cristatus apex, « un appendice en forme de crête à pointe(s) rouge(s) » (traduction littérale). La périphrase cristatus ales (ou auis) est fréquente en poésie pour désigner le coq (par exemple Ovide, Mét.11.597 et F.1.455 ; Martial, Ép.9.68.3 et 14.223.2). On donne à ce dernier une crête d'un « rouge phénicien » (Théocrite, Id.22.72 : φοινικόλοφος). Pline l'Ancien décrit autrement la tête de l'oiseau, avec une aigrette ou huppe, mais son expression cristis fauces pourrait désigner les caroncules du coq, puisque l'oiseau porte littéralement des « crêtes » à la gorge (Pline l'Ancien, HN10.3).
Claudien suit en cela la description du coq d'Aristophane, Ois.481-486 : « D’abord je vous citerai le coq, qui était tyran et commandait aux Perses, avant tous, les Darieos et Mégabazos, si bien qu’on l’appelle oiseau de Perse, en raison de cette antique souveraineté. – C’est donc pour cela que maintenant encore, pareil au Grand Roi, il fait de grands pas, et sur sa tête, seul de tous les oiseaux porte la tiare droite » (traduction d'H. Van Daele, Paris, Les Belles Lettres, Collection des universités de France, 1928, rééd. 1967). Sur la tiare comparée à une crête de coq, voir C. Tuplin, Persian Responses : Political and Cultural Interaction With(in) the Achaemenid Empire, Swansea, Classical Press of Wales, 2007, p. 68-73, et M. Daumas, « Aristophane et les Perses », Revue des Études Anciennes, 87, 3-4, 1985, p. 289-305, p. 292-293. Telle qu'on la voit sur un tétragramme du 1er s. avant notre ère, la coiffe de Tigrane II, roi d'Arménie d'origine perse, présente de fait une couronne dentelée ornée de deux aigles et d'une étoile (le soleil ?), avec des pans de tissu rabattus sur les oreilles, très semblables aux crête et caroncules du coq ; si le tissu était rouge, la similitude deviendrait frappante (voir F. Duyrat, « Tigrane en Syrie : un prince sans images. Suivi d’un catalogue des monnaies de Tigrane le Grand dans les collections du Département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France », Cahier des études anciennes, 49, 2012, p. 167-209).
Voir G. M. Pintus, « Storia di un simbolo : il gallo », Sandalion, 8-9, 1985-1986, p. 243-286, p. 261-267.
Ambroise, Hymnus Aeterne rerum conditor, strophes 5 et 6, Prudence, Cath. I., Ad galli cantum, qui est un long hymne de 100 vers (voir L. Gosserez, Poésie de lumière. Une lecture de Prudence, Peeters, Louvain - Paris, 2001, p. 67-76).
Voir J. P. Peters, « The Cock », Journal of the American Oriental Society, 33, 1913, p. 363-396, p. 366-370).
Contrairement à ce que pensent Hubaux, Leroy, Le mythe du phénix, 1939 : 9-13, suivis par A.- J. Festugière, « Le symbole du Phénix et le mysticisme hermétique », Monuments Piot, 38, 1941, p. 147-151, p. 147-148.
Dans l'Apocalypse grecque de Baruch, c'est un griffon qui tient ce rôle de coursier du soleil, voir van den Broek, The Myth of the Phoenix, 1972 : 272, 292 et 303, Kulik, « The mysteries of Behemoth », 2009 : 335, et plus généralement, J.-C. Picard, Le Continent Apocryphe. Essai sur les littératures apocryphes juive et chrétienne, Brepols, Steenbrugge-Turnhout, 1999, Chap. « Le phénix, la tour et les hybrides : syncrétisme et comparatisme », p. 107-122. Sur le griffon, voir J. Leclercq-Marx, « Drôles d’oiseaux. Le caladre, le phénix, la sirène, le griffon et la serre dans le Physiologus, les Bestiaires et les grandes encyclopédies du XIIIe siècle. Mise en perspective », in Déduits d'oiseaux au Moyen Âge, C. Connochie-Bourgne (éd.), Aix-en-Provence, Publications de l’université de Provence (« Senefiance » 54), 2009, p. 163-178.
Cet article a malheureusement été publié avec plusieurs fautes dues aux éditeurs; voir de préférence la version originale en ligne sur notre page d'academia.edu ou de researchgate.edu.
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