Bibliographie
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Webb, James Francis, The Age of Bede, Londres, 4e éd., 1998.
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Notes
Mt 22.30. Les citations bibliques seront faites d’après la Vulgate : Biblia sacra iuxta vulgatam versionem, éd. R. Weber, Stuttgart, Deutsche Bibelgesellschaft, 4e éd., 1994. Les abréviations des livres bibliques sont celles de la Bible de Jérusalem.
Lc 24.36-43.
Je renvoie aux réflexions esquissées dans Gautier (2014).
Ladaria (1995), ici p. 445.
Le Goff (1981), ici p. 889.
Ladaria (1995), p. 446-448 ; Carozzi (1994), p. 90-95.
Le Goff (1981), 1re partie : « Les Au-delà avant le purgatoire », p. 793-925 ; Carozzi (1994).
Le Goff (1981), p. 911 ; Carozzi (1994), p. 208 sq, p. 243 sq.
Je renvoie, entre autres discussions de cette question, aux articles de Schmitt (2001), en particulier « Une histoire religieuse du Moyen Âge est-elle possible ? » (p. 31-41), « La croyance au Moyen Âge » (p. 77-96), et surtout « Les traditions folkloriques dans la culture médiévale » (p. 129-152), où l’auteur montre que c’est au xiiie siècle que commence le processus de constitution par les literati eux-mêmes de la « culture populaire » en tant qu’objet séparé (et donc rejeté) de la culture officielle.
Gautier (2006), p. 234-241 ; Gautier (2011) ; Gautier (2017).
On retrouve dans ce mot la racine du mot anglais contemporain heaven.
Le mot wang signifie « prairie » ; le sens du premier composant pourrait signifie « non proche », mais cela reste discuté. Le terme est aussi utilisé pour décrire le paradis terrestre du début de la Genèse : Magennis (1996), p. 145 ; Hordis (2015).
Kabir (2001).
Magennis (1999), p. 137.
Albert (1991).
Solignac (1983).
Aldhelm, Prosa de Virginitate, ch. 30, éd. R. Ehwald R., Aldhelmi Opera, MGH Auct. Ant., XV, Berlin, 1919, p. 269 : « supernorum convivia […] glorificarentur. »
Collectanea Pseudo-Bedae, § 388, éd. M. Bayless et M. Lapidge, Scriptores Latini Hiberniae, XIV, Dublin, Dublin Institute for Advanced Studies, 1998, p. 196 : « Et perduc me ad conuiuium epularum tuarum, ubi epulantur tecum omnes amici tui. »
Alcuin, Ep. 34, éd. E. Dümmler, Alcuini sive Albini epistolae, MGH Ep., IV, Berlin, 1895, p. 75-76 : « huius te calicis mero inebrierare » ; « delectationes corporis. »
Alcuin, Quaestiones in Genesim, § 266, dans J.-P. Migne, PL, C, col. 515-566 : « Quomodo de viro sancto Joseph intellegere debemus, quod inebriasset fratres suos ? (Gn 43.34) — Ebrietas secundum Hebræam linguam pro satietate ponitur, sicut in psalmo : Visitasti terram et inebriasti eam. Et iterum : Inebriantur ab ubertate domus tuæ. »
Alcuin, Carmen 32, v. 7-12, éd. E. Dümmler, Poetae Latini Aevi Carolini, MGH Poet., I, Berlin, 1881, p. 249-250 : « solidos sumere cibos », « fortia potere Falerna ».
Alcuin, Ep. 158, op. cit., p. 256-257 : « Curremus simul, donec introducat nos rex in cellam vinariam ordinans in nobis suae caritatis suavitatem. »
Sur cette pratique, cf. par ex. Bischoff (1967).
Ct 1.3 : « introduxit me rex in cellaria sua ».
Magennis (1986b).
Wulfstan, Homilies, V (« The Last Days »), l. 114-120, éd. D. Bethurum, The Homilies of Wulfstan, Oxford, Clarendon Press, 1957, p. 141.
O’Keefe (1990), p. 191.
Bède, Histoire ecclésiastique du peuple anglais, IV, 22, éd. A. Crépin et M. Lapidge, trad. P. Monat et P. Robin, Paris, Cerf (« Sources chrétiennes », vol. 489-491), t. II, p. 330-341 [désormais HEGA].
Murphy (1989) ; Magennis (1985a).
Magennis (1986b).
Le Goff (1981), p. 893-894 ; Carozzi (1994), p. 99-138 ; Kabir (2001), p. 85-86. La vision de Fursy, d’abord incluse dans la Vita sancti Fursei du milieu du viie siècle (mais omise dans l’édition des deux versions de la vita par B. Krusch, MGH SRM, IV, Hanovre, 1902), est rapportée par Bède, HEGA, III, 19, t. II, p. 104-107. La Visio Fursei est éditée par Carozzi (1994), p. 679-692.
Navigatio sancti Brendani, éd. G. Vincent, sur le site « Bibliotheca Augustana » [en ligne, http://www.hs-augsburg.de/~harsch/Chronologia/Lspost10/Brendanus/bre_navi.html] (page consultée le 24/6/2017). Trad. angl. J. F. Webb, « The Voyage of St Brendan », dans Webb (1998), p. 231-267.
Ibid., ch. I : « terra repromissionis sanctorum », « ante portam Paradisi ».
Dont le nom rappelle étrangement celui du moine Barontus, l’un des visionnaires de l’Au-delà au viie siècle : Carozzi (1994), p. 139 sq.
Ibid., ch. I : « sine cibo et potu », « Ibi in tantum habuimus de satietate corporali ut ab aliis videbamur repleti musto ».
Ibid., ch. XXXVII (ch. 28 chez Webb) : « Accipiebant tantum de pomis et de fontibus bibebant ».
Ibid., ch. XXV (ch. 18 chez Webb) : « Ita per XL dies reficiebantur de uvis et herbis seu radicibus fontium. »
Annales Bertiniani, s. a. 839, éd. F. Gras, J. Vieillard et S. Clémencet, Paris, Société de l’Histoire de France, 1964, p. 28. Cette « Visio presbyteri » est traduite et commentée par Dreillard 2011).
Carozzi (1994), p. 66-69.
Marrou (1985), p. 102-103 ; Février (1977).
Par exemple dans l’Apocalypse de Paul, texte du iiie siècle analysé par Le Goff (1981), p. 817-820.
Boniface, Ep. X, éd. M. Tangl, Die Briefe des Heiligen Bonifatius und Lullus, MGH Ep. Sel., I, Berlin, 1916, p. 7-15 ; Carozzi (1994), p. 199 ; Sims-Williams (1990).
Le Goff (1981), p. 907.
Bède, HEGA, V, 12.1, t. III, p. 68-85, ici p. 68 : « quidam aliquandiu mortuus ad uitam resurrexit corporis ».
Le Goff (1981), p. 886.
Carozzi (1994), p. 210.
Ibid., p. 250.
Ibid., p. 239.
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Kabir (2001), p. 147-149.
Hume (1974) ; Gautier (2006), p. 180-185.
Bède, Vita Cuthberti metrica, v. 141 et v. 204, éd. W. Jaager, Bedas metrische Vita sancti Cuthberti, Leipzig, Mayer & Müller, 1935 p. 68 et 73.
Hume (1974).
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Ap 21.1-27.
Riché (1976).
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Christ III, v. 1027-1028, ASPR, vol. 3, p. 31 : « Þonne eall hraðe Adames cynn onfehð flæsce ».
Judgment Day II, v. 258, ASPR, vol. 6, Londres, Routledge, 1942, p. 65 : « oððe hunger oþþe þurst oððe heanlic slæp ».
Lee (1972), passim.
Fates of the Apostles, v. 32-33, ASPR, vol. 2, Londres, Routledge, 1932, p. 52 : « swegle dreamas », « beorht boldwela ».
Ap 4.4.
Magennis (1986a).
Magennis (1999), p. 59-64.
Gautier (2006), p. 62. Voir aussi Sansterre (2009).
The Dream of the Rood, v. 139-143, ASPR, vol. 2, p. 65 (ma traduction) : « Þær is blis mycel, / dream on heofonum, þær is dryhtnes folc / geseted to symle, þær is singal blis, / ond me þonne asette þær ic syþþan mot / wunian on wuldre, well mid þam halgum / dreames brucan. »
Lapidge (1999), p. 6.
Æthelwulf : De abbatibus, éd. A. Campbell, Oxford, Clarendon Press, 1967, p. xxiii.
Howlett (1975).
Carozzi (1994), p. 304-310.
Une telle description semble relativement classique ; à la fin du viie siècle, Valerius du Bierzo décrit déjà une cellula d’or dans le paradis : voir Carozzi (1994), p. 76-77.
De abbatibus, v. 720 : « aula marmore premira ».
De abbatibus, v. 721-722 et 775-787 (ma traduction) : « Ast pauimenta domus medii sub culmine templi / aurea mirifice portabant munera mense […]. / Hinc ergo me sensim, prisco comitante magistro, / conuerti ad culmen cellae, que respicit Arcton, / plurima qua miris micuerunt uascula gemmis. / Ast alia ex auro uariato lumine uibrante, / ornatuque suo mundi superare metalla, / omnia iam poterant, pretioso germine facta. / Haec inter dapibus diuersio mensa refecta / omnigenisque aepulis escarum munera profert. / Sumpserat hinc calicem uitrei de uena metalli, / hauserat et manibus uenerandi dona liquoris, / sanctificansque piis precibus potumque ministrat. / Ast ubi preceperam mirandi uina saporis, / in celos domino laudes gratesque rependi. »
Ap 21.18-23 : les remparts de la Jérusalem céleste sont fait de nombreuses pierres précieuses.
Gautier (2006), p. 125.
Enright (1996), p. 75-77.
C’est le cas après la vision de Dryhthelm chez Bède, ou après celle de Maximus chez Valerius du Bierzo.
Bède, Vita Cuthberti prosaica, ch. 28, éd. B. Colgrave, Two Lives of St Cuthbert, Cambridge, 3e éd. 1985, p. 248-249 : « Qui dum sese alterultrum coelestis sapientiae poculis debriarent. »
Magennis (1985b).
Citation de 1P 2.9.
Alcuin, Ep. 286, op. cit., p. 244-245 : « Vero filii estis sanctorum, vos nobile genus et regale sacerdotium, in ecclesia Christi nutriti. »
Goscelin, Liber confortatorius, éd. C. H. Talbot, « The Liber confortatorius of Goscelin of Saint Bertin », Studia Anselmiana, 37, Analecta Monastica, 5e série, 1955, p. 1-117, ici p. 90 : « Talis cibo Christum cum sanctis angelis conuiuam habitura […] non eris solitaria, sed in fortitudine cibi celestis transibis letabunda ad eterne pacis conuiuia. »
Soul and Body I, v. 142-143, ASPR, vol. 2, p. 58 : « Gefyldest me godes lichoman, gastes drynces. »
Ibid., v. 39-41, p. 55 : « Ic ofþyrsted wæs godes lichoman, gastes drynces. »
Ibid., v. 112-126, p. 57-58.
Bède, HEGA, V, 14, t. III, p. 90-95.
Irving (1992), p. 133 et p. 150.
Bède, HEGA, IV, 22, t. II, p. 330-341.
Ibid., IV, 22.4, p. 336 : « mundum animal ».
Lv 11.3 ; cf. aussi Dt 14.6.
Bède, HEGA, IV, 22.5, p. 340.
Ibid. : « Placidam ego mentem, filioli, erga omnes Dei famulos gero ».
Sur cette idée de « payer pour son hydromel », que l’on retrouve dans la poésie galloise et dans la poésie anglo-saxonne, voir par ex. Rowland (1990).
Magennis (1999), p. 64.
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