Références bibliographiques du dossier « Croyances et pratiques professionnelles des enseignants »
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Mots-clés :
pratique pédagogique, pratique professionnelle, système scolaire, croyance, contexte culturel, environnement social, enseignantKeywords:
teaching practice, professional practice, belief, cultural context, social environment, education systems, teachersPalabras claves:
práctica pedagógica, práctica profesional, sistema escolar, creencia, contexto cultural, entorno social, docentePlan
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1La question des croyances des enseignants couvre toutes les questions éducatives : elle est en lien avec les disciplines et leur enseignement, avec les manières d’enseigner ou d’évaluer par exemple. Les croyances sont également évoquées dans le cadre d’études sur les inégalités scolaires, sur les modes d’apprentissage des élèves ou sur les biais de genre. Cette sélection bibliographique n’en donne qu’une image parcellaire et n’épuise en rien le sujet. Cependant, les croyances des enseignants ont donné lieu à de nombreux travaux théoriques dont cette bibliographie se fait l’écho, en leur donnant une place relativement importante.
2Nous avons rassemblé, dans un premier temps, quelques références qui offrent des éléments de compréhension sur les différents types de croyances et plus spécifiquement sur l’épistémologie personnelle définie comme un système de croyances. La partie suivante propose une sélection de publications qui font état des recherches sur les croyances des enseignants. La section centrale de la bibliographie est consacrée aux relations entre les croyances professionnelles et l’activité des enseignants en lien avec leur statut et leurs pratiques éducatives. Une partie est consacrée aux conceptions des futurs enseignants en matière d’enseignement et d’apprentissage, fondées le plus souvent sur des croyances. Une dernière partie propose des études de cas traitant de l’effet des croyances sur l’enseignement de disciplines (mathématiques, histoire) ou dans les classes (redoublement, évaluation).
3Les titres proposés dans cette sélection complètent les références proposées par les auteurs des articles du dossier. Les résumés sont, pour l’essentiel, ceux des éditeurs et des revues.
4Bibliographie arrêtée le 24 août 2020.
Croyances et épistémologie personnelle
5BRONNER Gérald, L’empire des croyances, 2003, Paris/Presses universitaires de France, 281 p.
Les progrès de la science – et de la connaissance en général – sont-ils en mesure de faire disparaître les croyances ? Comment comprendre les métamorphoses et les formes actuelles de la croyance ? Pourquoi certaines croyances se diffusent-elles rapidement dans l’opinion publique et d’autres non ? Quels sont les contextes sociaux qui favorisent l’émergence des croyances ? Ce livre propose plusieurs réponses à partir de divers exemples décrivant les logiques qui sous-tendent nos adhésions cognitives et les phénomènes collectifs qui les favorisent.
6BOUDON Raymond, Choisit-on ses croyances ? Conférence prononcée le 13 octobre 2011 à la Maison de la recherche de l’université Paris-Sorbonne, 17 p. Publication sur le portail Liens socio [en ligne]
La question de l’explication des croyances est essentielle pour les sciences humaines. Raymond Boudon, sociologue, distingue quatre types de théories (dualistes, utilitaristes, naturalistes, constructivistes) avant d’exposer la sienne : la théorie de la rationalité ordinaire.
https://bit.ly/2YWymcq
7CLÉMENT Fabrice, « De la nature des croyances collectives », L’Année sociologique, 2010/1, vol. 60, p. 63-91
Les croyances collectives ont constitué dès Durkheim un objet privilégié pour l’analyse sociologique. Certains sociologues pensent qu’elles renvoient essentiellement à des dispositions acquises lors de la socialisation. D’autres qu’elles s’ancrent sur de bonnes raisons que l’analyste doit expliciter. Le pari de cet article consiste à montrer que ces oppositions reposent pour l’essentiel sur le fait que des phénomènes de nature différente se cachent derrière cette notion trop vague. L’identification de différents types de croyances permet alors de montrer comment une approche résolument pluridisciplinaire est susceptible d’enrichir notre compréhension des croyances collectives.
8CRAHAY Marcel, FAGNANT Annick, « À propos de l’épistémologie personnelle : un état des recherches anglo-saxonnes. Note de synthèse », Revue française de pédagogie, oct-nov-déc. 2007, n° 161, p. 79-117 [en ligne]
Les auteurs dressent le profil des grands courants théoriques constituant le champ de recherche de l’épistémologie personnelle, dont celui qui conçoit l’épistémologie personnelle comme un système de croyances plus ou moins indépendantes. Dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier, ce courant théorique a développé un programme de recherche pour mettre en évidence ces croyances et leurs liens avec diverses tâches académiques. Un troisième courant considère l’épistémologie personnelle comme un système de croyances se coordonnant en théories.
https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rfp/830
9KHINE Myint Swe, Knowing, knowledge and beliefs epistemological studies across diverse cultures, New York Springer-Verlag, 2008, 470 p.
Des études montrent que l’épistémologie personnelle a une influence sur la compréhension, les stratégies pour étudier, le processus d’apprentissage et la performance académique. Rassemblant des praticiens et des chercheurs, ce livre se concentre sur les questions conceptuelles et méthodiques et la compréhension théorique des croyances épistémologiques du point de vue pédagogique et psychologique. Il décrit les progrès récents de la conceptualisation et des études épistémologiques dans diverses cultures.
Les croyances des enseignants : cadre théorique
10BENDIXEN Lisa D., FEUCHT Florian C. (ed.), Personal epistemology in the classroom : theory, research and implications for practice, New York/Cambridge University Press, 2010, 616 p.
L’épistémologie personnelle est l’étude des croyances associées à la connaissance et au savoir. Un grand nombre de théories et de recherches en épistémologie personnelle ont été consacrées aux étudiants mais les croyances épistémiques des enfants, des adolescents et de leurs enseignants ont rarement été examinées en profondeur. Ce livre intègre des travaux théoriques et empiriques relatifs à l’épistémologie personnelle pour ce qui concerne spécifiquement l’apprentissage scolaire et l’enseignement. Il réexamine les cadres conceptuels existants, introduit de nouveaux modèles et envisage des implications éducatives plus larges.
11CRAHAY Marcel, WANLIN Philippe, ISSAIEVA Elisabeth, LADURON Isabelle, « Fonctions, structuration et évolution des croyances (et connaissances) des enseignants », Revue française de pédagogie, 2010, n° 172, p. 85-129 [en ligne]
Les recherches relatives aux croyances et connaissances des enseignants constituent un ensemble assez disparate. La définition même du concept de croyance ainsi que la distinction entre croyance et connaissance sont objets de controverses. En revanche, à la question des catégories de croyances et de connaissances mobilisées par les enseignants dans le cadre de leur métier correspondent des réponses plutôt convergentes. Après avoir résumé les contributions majeures concernant ces thématiques, l’article aborde une problématique cruciale eu égard à la formation des enseignants : les croyances et connaissances des enseignants évoluent-elles et si oui, dans quelles conditions ?
https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rfp/2296
12FIVES Helenrose, GILL Michele Gregoire, (ed.) International handbook of research on teachers’ beliefs, New York-Londres/Routledge, 2014, 502 p.
Les croyances des enseignants jouent un rôle fondamental dans le paysage éducatif. Néanmoins, la plupart des chercheurs en éducation ne font allusion aux croyances des enseignants que dans le cadre d’une étude sur d’autres sujets. L’ouvrage passe en revue les fondements historiques de ce champ d’études et identifie les tendances actuelles de la recherche. Il synthétise les connaissances concernant les croyances spécifiques des enseignants sur le contenu, sur l’enseignement, les élèves et sur la formation.
13HOFER Barbara K., PINTRICH Paul R., Personal epistemology : the psychology of beliefs about knowledge and knowing, London/Routledge, 2004, 442 p.
L’épistémologie personnelle est l’étude de la façon dont l’individu développe une conception du savoir et dont il utilise cette dernière pour comprendre le monde. L’ouvrage cherche à mieux comprendre ce processus et la façon dont il est lié au processus éducatif. Ainsi, la dernière partie du livre explore les perspectives sur les croyances épistémiques spécifiques à deux disciplines d’un point de vue pédagogique. Quatre chapitres abordent les questions et les défis épistémologiques liés à l’enseignement des mathématiques et des sciences, en particulier la comparaison des croyances épistémologiques entre les lycéens américains et chinois.
14RICHARDSON Virginia, « The role of attitudes and beliefs in learning to teach », in SIKULA John P. (Ed). Handbook of Research on Teacher Education, New York : MacMillan, 1996, p. 102-119.
Les attitudes et les croyances sont des concepts importants pour comprendre les processus de pensée des enseignants, les pratiques de classe ou pour apprendre à enseigner. Les résultats des recherches suggèrent que tant les attitudes que les croyances motivent les actions en classe et influencent le processus de changement des enseignants. L’auteure examine les rôles des croyances et des attitudes dans la formation initiale et continue des enseignants.
Le statut de l’enseignant
15DOLTON Peter, MARCENARO-GUTIERREZ Oscar, DE VRIES Robert et al., Global teacher status Index 2018, London/Varkey Foundation, novembre 2018, 105 p. [en ligne]
Comment le statut des enseignants varie-t-il selon les pays ? Et comment se compare-t-il à d’autres professions comme les médecins, les infirmières ou les bibliothécaires ? Existe-t-il une corrélation entre le statut des enseignants et les résultats scolaires des élèves ? En 2013, la Fondation Varkey, une fondation privée anglaise, a réalisé le premier indice mondial du statut de l’enseignant. Cette deuxième édition présente une analyse actualisée avec une enquête dans 35 pays, choisis pour que l’étude couvre tous les continents.
https://bit.ly/2YTqh8x
16FARGES Géraldine, GUIDI Pierre, METAIS Julie (coord.), « Les conditions enseignantes : politiques éducatives, statuts sociaux et reconfigurations du travail », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs, 2018, n° 17, 307 p. [en ligne]
Faisant l’objet de fortes injonctions institutionnelles, les enseignant(e)s usent de leur autonomie et peuvent opposer une certaine résistance, plus ou moins explicite et revendiquée, aux prescriptions de l’État. À travers sept articles portant sur la France, la Guinée-Conakry, le Niger et le Mexique, ce dossier vise à interroger les évolutions des pratiques du métier, des statuts et conditions de travail des enseignant(e)s, ainsi que leurs identités professionnelles et sociales, tant assignées que vécues et expérimentées.
https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cres/3287
17FARGES Géraldine, Les mondes enseignants : identités et clivages, Paris/Presses universitaires de France, 2017, 240 p.
Le métier d’enseignant en France correspond à des statuts différents et des niveaux de rémunération et de diplômes variés. L’auteure analyse la façon dont se constitue cette hétérogénéité des « conditions enseignantes » et dont elle transforme, sur le plan professionnel, la valeur accordée à la profession. Elle compare les groupes professionnels enseignants en trois temps. Elle analyse tout d’abord les inégalités en matière de statuts puis elle aborde la question de la valeur accordée à l’enseignement et se penche sur le travail réel. Enfin, l’auteure étudie les sociabilités et les pratiques culturelles des enseignants.
18OCDE, Résultats de TALIS 2018 : des enseignants et chefs d’établissement en formation à vie : volume 1, Paris : OCDE, 2019, 238 p. [en ligne]
TALIS est une enquête internationale initiée par l’OCDE et qui donne la parole aux enseignants et aux chefs d’établissement sur leurs pratiques professionnelles et les conditions d’exercice de leur métier. Les premiers résultats de l’enquête portent plus particulièrement sur l’évolution des pratiques en lien avec le paysage éducatif changeant, les motivations à devenir enseignant, la satisfaction professionnelle et la formation des enseignants.
http://bit.ly/2Z5C5ml
19OCDE, Résultats de TALIS 2018 : des enseignants et chefs d’établissement comme professionnels valorisés : volume 2, Paris : OCDE, 2020, 266 p. [en ligne]
Ce volume offre une analyse approfondie des perceptions des enseignants et des chefs d’établissement dans leur environnement de travail. Il offre également une description des dispositions contractuelles des enseignants et chefs d’établissement ainsi que des possibilités qui s’offrent à eux de s’engager dans des tâches professionnelles comme le travail en équipe, la prise de décision autonome, et les pratiques d’encadrement.
https://bit.ly/3gQmJtP
20PEREZ-ROUX Thérèse, SALANE Fanny (coord.), « Identités professionnelles en crise(s) ? : dossier », Recherche et formation, 2013, n° 74, 128 p.
Confrontés à une diversification des missions, des publics auxquels ils s’adressent, à une complexification et à un alourdissement des tâches, les acteurs de l’éducation expriment une forme de brouillage identitaire qui affecte l’image du soi professionnel et la relation à autrui. Ce dossier ouvre une réflexion sur les tensions qui traversent le monde de l’éducation, sur les transactions qui s’opèrent entre individu, groupe(s) et institution et sur les remaniements identitaires.
21TARDIF Maurice, BORGES Cécilia, AUBIN Anne-Sophie et al., « Devenir enseignante ou enseignant aujourd’hui », Apprendre et enseigner aujourd’hui, printemps 2020, vol. 9, n° 2, p. 4-61 [en ligne]
Depuis quelques années déjà, le Québec découvre, comme bien d’autres sociétés, qu’il souffre d’une pénurie d’enseignants qualifiés. Il est donc essentiel de mieux comprendre la situation et la trajectoire des personnes qui embrassent la carrière enseignante aujourd’hui. Pourquoi ont-elles choisi l’enseignement comme profession ? Comment ont-elles été formées et de quelle manière cette formation les soutient-elle, en début de carrière ? Comment se déroule leur insertion professionnelle ? Quelle expérience vivent-elles au travail ? Quel sens donnent-elles à leur engagement professionnel ? Ce numéro, qui porte également sur la Belgique, la France et la Suisse, vise à mieux comprendre ce que signifie devenir enseignant(e) aujourd’hui.
https://bit.ly/3lDVZ3h
Le métier d’enseignant et ses pratiques
22ALTET Marguerite, « Enseignants (pratiques professionnelles des) », in Van ZANTEN Agnès, RAYOU Patrick (éd.), Dictionnaire de l’éducation, Paris/Presses universitaires de France, 2017 (2e édition), p. 336-341
L’auteure passe en revue les recherches en éducation qui ont essayé, ces dernières décennies, de décrire, de caractériser et de comprendre la mise en œuvre de l’activité enseignante au travail, afin de tenter d’expliquer le fonctionnement des processus d’enseignement-apprentissage en jeu.
23CRINON Jacques, MULLER Alain (coord.), « Savoirs et normes pour enseigner : dossier », Recherche et formation, 2018, n° 88, p. 9-130
Si les pratiques enseignantes quotidiennes reposent sur des savoirs et sur des normes, la nature de ceux-ci tels qu’ils sont redéfinis par les enseignants eux-mêmes, leurs écarts avec les savoirs savants et avec les normes institutionnelles, la manière dont ils se constituent et se pérennisent, en lien avec des valeurs, avec la perception de ce qui est possible et de ce qui peut faciliter l’exercice du métier, méritent d’être analysés. Ce numéro propose de telles analyses à partir de différentes approches méthodologiques, à différents niveaux de la scolarité, dans les systèmes éducatifs de plusieurs pays francophones.
24DEMAILLY Lise, « Contribution à une sociologie des pratiques pédagogiques », Revue française de sociologie, 1985, vol. 261, p. 96-119 [en ligne]
L’analyse de la genèse individuelle et sociale des postures pédagogiques fait apparaître des familles de stratégies s’organisant en un espace de positions, de conflits et d’alliances qui ont pour enjeu la définition du métier d’enseignant. La construction de cet espace de positions et l’étude de cette genèse des pratiques professionnelles sont ici tentées sur la base d’une enquête menée auprès d’enseignants de français au collège. Apparaissent ainsi les succès et la fragilité d’un courant « moderniste » tendant à la mise en place d’une pratique « traditionnelle-modernisée » et porté par des modifications qui affectent les attitudes des enseignants, celles des publics scolaires et le champ culturel.
https://bit.ly/3301Jv
25FORTIER Sylvie, THERRIAULT Geneviève, « Entre croyances et pratiques d’enseignants. Soutenir le développement professionnel d’enseignants débutants : premières assises d’un dispositif d’accompagnement pour l’arrimage entre les croyances et les pratiques », Éducation et formation, décembre 2019, n° e-315, p. 113-127 [en ligne]
Cet article se présente comme le prolongement d’une réflexion émanant de l’analyse transversale de trois études sur les croyances épistémologiques et les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage de futurs enseignants. Ces travaux témoignent de vives tensions entre les croyances, les conceptions et les pratiques effectives des enseignants. À la suite d’une clarification concernant l’épistémologie personnelle, les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage et leurs effets sur l’enseignement, les conceptions et les pratiques d’enseignants débutants sont présentées.
http://revueeducationformation.be/
26KAHN Sabine, DELARUE-BRETON Catherine, FERONE Georges (coord.), « Les enseignants et leur métier : entre doxas et incertitudes : dossier », Éducation et formation, novembre 2018, n° e-310, p. 9-100 [en ligne]
Les recherches sur la pensée des enseignants (teacher thinking) et sur leurs croyances ont permis de pointer les dilemmes rencontrés par les enseignants : quelle flexibilité dans la planification ? Viser l’excellence pour quelques-uns ou la réussite de tous ? Donner la priorité à l’avancée du temps didactique ou à l’avancée des élèves ? Privilégier la réponse « correcte » ou la participation de tous ? La visée d’apprentissage ou la libre expression des élèves ? Ce dossier cherche à mieux comprendre la manière dont les enseignants, quand on les y invite, s’emparent (ou ne s’emparent pas) de ces dilemmes, et les conceptions, doxas ou représentations qui les sous-tendent.
https://bit.ly/34Z41hv
27SAUSSEZ Frédéric, YVON Frédéric (sous la direction de), Analyser l’activité enseignante : des outils méthodologiques et théoriques pour l’intervention et la formation, Québec/Presses de l’Université Laval, 2010, 344 p.
L’ouvrage dresse un état des lieux des approches qui se sont développées, depuis plus de dix ans, en mettant à profit l’analyse de l’activité pour étudier le travail enseignant. L’ouvrage plaide pour une thèse forte : une approche centrée sur l’activité des enseignants est de nature à renouveler les rapports entre intervention, recherche et formation en éducation. Plusieurs options méthodologiques et théoriques sont présentées pour analyser l’activité concrète des enseignants afin de les accompagner dans la transformation de leurs pratiques.
28VINATIER Isabelle, ALTET Marguerite (sous la direction de), Analyser et comprendre la pratique enseignante, Rennes/Presses universitaires de Rennes, 2008, 190 p.
Comment analyser et comprendre, dans la pratique enseignante, la complexité des processus interactifs enseignement-apprentissage en situation ? Après une introduction qui porte sur les analyses de la pratique et de l’activité de l’enseignant, neuf chercheurs confrontent leur cadre d’analyse pluriel selon des approches disciplinaires différentes, afin de comprendre le fonctionnement d’une pratique enseignante : une séance de débat scientifique.
Croyances et formation initiale des enseignants
29ALTET Marguerite, DESJARDINS Julie, RICHARD Étienne et al. (sous la direction de), Former des enseignants réflexifs : obstacles et résistances, De Boeck Université/ Bruxelles, 2013, 286 p.
L’ouvrage collectif s’attache à mieux comprendre les rapports des étudiants à leur formation, notamment aux dispositifs qui visent à développer chez eux une posture réflexive. Cette prise de recul et de conscience ne va pas de soi et engendre le plus souvent scepticisme et résistance d’une partie des étudiants, des stagiaires et parfois des formateurs eux-mêmes. Les contributeurs partent de différentes hypothèses pour expliquer ces phénomènes ; ils font le constat de formes diverses de résistances et l’illustrent dans des contextes géographiques différents.
30BORAITA Fanny, « Les croyances des futurs enseignants sur le redoublement au regard de leurs connaissances sur ses effets et de leurs conceptions psychopédagogiques », Revue des sciences de l’éducation, 2015, vol. XLI, n° 3, p. 483-508 [en ligne]
L’objectif de cette étude est d’explorer de façon quantitative l’existence, chez les futurs enseignants, de liens entre leurs croyances et connaissances sur le redoublement et leurs conceptions générales de l’enseignement. Les résultats montrent que c’est la connaissance des recherches sur les effets du redoublement qui explique le plus la croyance en défaveur de la pratique du redoublement et inversement. Cette donnée est essentielle pour la formation initiale ou continue des enseignants, puisqu’elle témoigne de la nécessité et de l’importance des savoirs théoriques.
https://bit.ly/2GjMUwv
31BORAITA Fanny, CRAHAY Marcel, « Les croyances des futurs enseignants : est-il possible de les faire évoluer en cours de formation initiale et, si oui, comment ? », Revue française de pédagogie, juin 2013, n° 183, p. 99-158 [en ligne]
L’objet de cette note de synthèse est d’approfondir la question de l’évolution des croyances en s’interrogeant sur l’efficacité des programmes de formation initiale à faire évoluer les croyances des futurs enseignants. Dans un premier temps, l’auteure recense les études portant sur l’évolution des croyances des enseignants en formation initiale en tenant compte de leur cadre respectif. Elle s’intéresse ensuite aux solutions invoquées par les chercheurs pour pallier la résistance des croyances aux effets de la formation initiale.
https://bit.ly/3lD2Ud5
32BROCCOLICHI Sylvain, JOIGNEAUX Christophe, MIERZEJEWSKI Stéphan (éd.), Le parcours du débutant. Enquêtes sur les premières années d’enseignement à l’école primaire, 2018, Lille : Artois Presses Université, 232 p.
Une école plus juste et bienveillante, une efficacité et des satisfactions professionnelles croissantes, les professeurs des écoles (PE) débutants veulent y croire. Pourquoi sont-ils sujets à tant de désillusions ultérieures ? Qu’est-ce qui peut les en prémunir ? Pour le savoir, une série de suivis croisant observations, entretiens et questionnaires à grande échelle a été réalisée depuis 2010. Les résultats mettent en lumière les épreuves qui minent de manière récurrente les parcours et les aspirations initiales des PE débutants. Au regard des missions qui leur incombent, leur formation initiale s’avère notamment très insuffisante.
33BUZNIC-BOURGEACQ Pablo, GERARD Laetitia (sous la direction de), L’apprentissage du métier d’enseignant : constructions implicites ? Espaces informels et interfaces de formation, Caen : Presses universitaires de Caen, 2015, 249 p.
De la maternelle à l’université, à l’école publique ou privée, face aux apprenants, parmi les collègues ou en formation, en France, en Suisse, en Belgique, en Tunisie ou au Canada, les textes qui composent cet ouvrage collectif proposent des regards croisés sur l’apprentissage du métier d’enseignant. Afin d’embrasser la diversité et l’étendue de cet apprentissage, trois orientations sont mises à l’étude : les constructions implicites, les espaces informels et les interfaces de formation.
34CHAN Kwak-Way, ELLIOTT Roberts G., « Relational analysis of personal epistemology and conceptions about teaching and learning », Teaching and teacher education, vol. 20, n° 8, novembre 2004, p. 817-831
Quatre croyances épistémologiques et deux dimensions de la conception de l’enseignement et de l’apprentissage ont été identifiées à partir d’une enquête menée auprès d’un échantillon de futurs enseignants en formation initiale de Hong Kong. L’analyse a montré l’effet causal possible des croyances épistémologiques sur les conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage. Toutes ces analyses tendent à étayer les vues suggérées dans la littérature, selon lesquelles les conceptions des enseignants sur l’enseignement et l’apprentissage sont fondées sur des croyances. Des implications ont été tirées pour les recherches futures sur la formation des enseignants en ce qui concerne la relation entre les croyances épistémologiques et les conceptions d’enseignement / apprentissage dans différentes cultures.
35PEREZ-ROUX Thérèse, « Évolution des représentations et des pratiques dans la formation initiale des enseignants : éléments de construction d’une identité professionnelle à l’échelle du temps », Éducation et formation, 2008, n° 287, p. 7-19 [en ligne]
La contribution s’intéresse aux processus de construction des savoirs professionnels durant la formation initiale en éducation physique et sportive. L’étude du cas de Léa, conduite sur une durée de trois ans, permet de comprendre les types d’articulation entre normes de la formation, représentations et valeurs personnelles. Elle rend compte de permanences et d’évolutions repérables dans le discours, éclairées par des pratiques professionnelles contextualisées. Les résultats soulignent l’évolution des représentations et des pratiques et plus largement, du sens donné à la formation.
https://bit.ly/3jDnicn
36PERRENOUD Philippe, ALTET Marguerite, LESSARD Claude, PAQUAY Léopold, Conflits de savoirs en formation des enseignants. Entre savoirs issus de la recherche et savoirs issus de l’expérience, 2008, De Boeck/Bruxelles, 274 p.
Les différents contributeurs abordent un problème central de la formation des enseignants : les rapports difficiles entre savoirs des praticiens et savoirs issus de la recherche. Leur alliance ne va pas de soi, car ces savoirs diffèrent par leurs origines, leur langage et leur degré d’abstraction, leur rapport à l’action et leurs critères de validité. Ils sont portés par des acteurs différents, les enseignants et les chercheurs. Les formateurs d’enseignants sont souvent des médiateurs entre ces deux mondes. Cet ouvrage analyse les obstacles qui rendent difficiles les métissages entre savoirs.
37PORTELANCE Liliane, PEREZ-ROUX Thérèse (coord.), « La formation à l’enseignement : soutien au processus de professionnalisation des enseignants ? », Éducation et formations, avril 2016, n° e-305, 100 p.
L’enseignant est un professionnel. La formation dont il bénéficie doit lui permettre de s’approprier des techniques, des méthodes et des outils pour « mieux » faire apprendre. Elle doit aussi l’amener à développer une démarche réflexive en vue de s’adapter à la complexité des situations rencontrées dans l’expérience du travail. Ce numéro porte sur l’apport de la formation à la professionnalisation des enseignants. Quelle est la place des savoirs ? Les étudiants exercent-ils leur sens critique à cet égard ? Comment intègrent-ils les concepts lors des stages ? Quelles tensions existent entre les conceptions spontanées et scientifiques ?
38SAUSSEZ Frédéric, PAQUAY Léopold, « Tirer profit de la tension entre concepts quotidiens et concepts scientifiques. Quels espaces de formation et de recherche construire ? », in LESSARD Claude, ALTET Marguerite, PAQUAY Léopold et al., Entre sens commun et sciences humaines. Quels savoirs pour enseigner ? Bruxelles : De Boeck, 2004, p. 115-138.
Quelle est la nature des connaissances professionnelles de l’enseignant ? Comment se construisent-elles ? Quels dispositifs de formation favorisent leur développement ? Deux hypothèses d’analyse fondent cette contribution. Les auteurs considèrent a priori que les connaissances professionnelles constituent les outils de base d’un enseignant professionnel pour réfléchir sur sa pratique et pour porter un jugement professionnel. Les connaissances professionnelles, quant à leur nature, semblent consister en un amalgame de connaissances diverses, dont des croyances (concepts quotidiens) et des connaissances scientifiques (concepts scientifiques). Comment s’articulent les concepts quotidiens et les concepts scientifiques à propos des savoirs à/pour enseigner dans les dispositifs de formation ?
39VINCENT Valérie, CARNUS Marie-France (sous la direction de), Le rapport au(x) savoir(s) au cœur de l’enseignement : enjeux, richesse, pluralité, Bruxelles/De Boeck Université, 2015, 215 p.
Qu’est-ce que le rapport au(x) savoir(s) dans les institutions de formation et d’enseignement et en quoi est-il utile à un futur enseignant, enseignant et chercheur ? En quoi le rapport au savoir de l’enseignant diffère-t-il de celui de l’apprenant ? Quels sont les impacts des dimensions et des logiques du rapport au savoir d’un enseignant sur ses pratiques d’enseignement ? Comment le rapport au savoir de l’apprenant se construit-il ? La première partie de l’ouvrage traite du rapport au(x) savoir (s) des enseignants.
Croyances pédagogiques et disciplinaires des enseignants
40ARCHAMBAULT Isabelle, JANOSZ Michel, CHOUINARD Roch, « Teacher beliefs as predictors of adolescents’ cognitive engagement and achievement in mathematics », Journal of Educational Research, 2012, n° 105, p. 319-328.
Les auteurs ont étudié l’effet modérateur des attentes des enseignants et du sentiment général d’efficacité sur la relation entre les résultats des élèves et leur engagement cognitif et leur réussite un an plus tard à partir d’un échantillon de 79 professeurs de mathématiques et de leurs 1 364 élèves du secondaire provenant de 33 écoles desservant des communautés défavorisées au Québec. Les résultats indiquent que les croyances déclarées par les enseignants ont directement influencé l’expérience scolaire des élèves. Cependant, elles n’ont pas influencé les élèves peu performants de manière plus importante que les élèves performants. Ces résultats suggèrent que dans les écoles desservant des élèves de faible statut socio-économique, les enseignants devraient être sensibilisés au rôle que leurs attitudes peuvent jouer sur l’engagement cognitif et les résultats des élèves.
41BERGER Jean-Louis, GIRARDET Céline, VAUDROZ Cynthia, CRAHAY Marcel, « Teaching experience, teachers’ beliefs, and self-reported classroom management practices: A coherent network », SAGE Open, janvier-mars 2018, p. 1-12 [en ligne]
La gestion de la classe est un sujet important de la formation des enseignants car elle a un fort impact sur l’engagement des élèves. En utilisant les données d’une enquête menée auprès de 154 enseignants de l’enseignement professionnel participant à la formation des enseignants, cette étude a examiné les associations entre les pratiques de gestion de classe, l’expérience d’enseignement et les croyances des enseignants (croyances pédagogiques générales, croyances sur la motivation des élèves et croyances sur l’efficacité personnelle). Les résultats ont mis en évidence des associations entre les différents types de croyances et entre les croyances et pratiques des enseignants.
https://bit.ly/31OCVYe
42DEMERS Stéphanie, ETHIER Marc-André, « Rapprochement entre curriculum, savoirs savants et pratiques enseignantes en enseignement de l’histoire : l’influence de l’épistémologie pratique », Éducation et didactique, 2013, vol. 7, n° 2, p. 95-113 [en ligne]
Les pratiques enseignantes sont décrites par les recherches comme stables et persistantes, en dépit d’injonctions curriculaires renouvelées. Dans le contexte de l’implantation d’un nouveau programme d’histoire et éducation à la citoyenneté, quelles influences l’épistémologie personnelle et les finalités des enseignants québécois de cette discipline au secondaire peuvent-elles avoir sur la relation entre leurs pratiques enseignantes et les finalités prescrites par le programme ? Une étude multi-cas a permis de dégager des motifs communs dans les pratiques de sept enseignants, ainsi que les facteurs médiateurs des relations qu’elles entretiennent avec le curriculum et certains éléments culturels professionnels et sociaux.
https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/educationdidactique/1743
43GOFFIN Christelle, MONSEUR Christian, FAGNANT Annick, « Les croyances relatives au redoublement, les conceptions de l’intelligence et le sentiment d’auto-efficacité des futurs enseignants du secondaire supérieur : quelle articulation ? », Communication présentée au congrès d’Actualité de la recherche en éducation et formation (AREF), Montpellier, août 2013, 15 p. [en ligne]
De nombreuses études portant sur les conceptions relatives au redoublement montrent l’attachement des enseignants à cette pratique, en dépit de résultats de recherche démontrant sa faible efficacité et son caractère préjudiciable pour l’image de soi des élèves. L’étude présentée ici s’appuie sur une enquête menée auprès de futurs enseignants du secondaire en Belgique francophone. Un questionnaire visant à évaluer leur sentiment d’auto-efficacité, leurs conceptions de l’intelligence et leurs croyances relatives au redoublement leur a été soumis au tout début de leur formation pédagogique et en fin d’année. L’architecture de leurs croyances s’avère très cohérente en début de formation. En fin de formation, ce sont les conceptions relatives au redoublement qui ont le plus évolué ainsi que, dans une moindre mesure, le sentiment d’efficacité générale.
https://bit.ly/31NpnfC
44HEYDER Anke, WEIDINGER Anne F., CIMPIAN Andrei, STEINMAYR Ricarda, « Teachers’ belief that math requires innate ability predicts lower intrinsic motivation among low-achieving students », Learning and instruction, vol. 65, février 2020 [en ligne]
De nombreux élèves trouvent les mathématiques difficiles, mais ceux qui sont intrinsèquement motivés apprennent et réussissent même lorsqu’ils font face à des obstacles. Les auteurs examinent un facteur environnemental qui pourrait affecter la motivation des élèves en mathématiques, à savoir les croyances des enseignants sur la réussite en mathématiques. Ces derniers perçoivent-ils les mathématiques à l’école élémentaire comme un domaine qui requiert une capacité innée, et cette croyance est-elle liée à la motivation des élèves en mathématiques ? L’étude a exploré ces questions dans un échantillon de 830 élèves allemands de quatrième année et leurs 56 enseignants. Les enseignants ont signalé des croyances plus fortes dans le rôle de la capacité innée pour les mathématiques que pour la maîtrise de la langue allemande. En outre, plus les enseignants croyaient que les mathématiques exigeaient des capacités innées, plus la motivation des élèves d’un niveau scolaire faible était réduite.
https://bit.ly/2DmZppY
45ISSAIEVA Elisabeth, YERLY Gonzague, PETKOVA Iliana et al., « Conceptions et prises de position des enseignants face à l’évaluation scolaire dans quatre systèmes éducatifs européens : Quel est le reflet des cultures et politiques évaluatives ? », in COEN Pierre-François, BELAIR Louise M. (sous la direction de), Évaluation et autoévaluation : quels espaces de formation ?, Louvain-la-Neuve/De Boeck Supérieur, 2015, p. 73-98
Le changement des pratiques évaluatives en classe se heurte souvent à des résistances qui s’expliquent par la tension entre les attentes de différents protagonistes (parents, enseignants, autorités politiques, etc.). De nouvelles pratiques peuvent être imposées sans tenir compte des croyances des enseignants et des conditions dans lesquelles ils pratiquent. Les auteurs offrent une photographie de la manière dont les enseignants du cycle primaire provenant de contextes différents (Belgique francophone, Bulgarie, Suisse, Turquie) s’approprient les conceptions théoriques de l’évaluation scolaire, développées au cours de ces dernières décennies.
46LAFORTUNE Louise, DEAUDELIN Colette, DOUDIN Pierre-André, MARTIN Daniel (éd.), Conceptions, croyances et représentations en maths, sciences et technos, Québec : Presses de l’Université du Québec, 2003, 316 p.
L’ouvrage offre une analyse des croyances dans un très large spectre. Les études traitent des croyances des élèves, des étudiant(e)s en formation initiale, des enseignants ainsi que des parents à travers la perception qu’ont leurs enfants de leurs croyances. La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée aux sciences. Deux chapitres traitent pour l’un des croyances et des représentations d’étudiant(e)s à l’égard de l’épistémologie de la science et pour l’autre des représentations de futurs enseignant(e)s de sciences à propos des caractéristiques du scientifique et de son travail. Des réflexions sur le rapport au savoir des étudiant(e)s en formation à l’enseignement et sur les principes pouvant guider la construction des pratiques professionnelles du personnel scolaire sont également au cœur de cet ouvrage.
47LEVESQUE-GUILLEMETTE Rebecca, BOUFFARD Thérèse, VEZEAU Carole, « Les liens entre le jugement de l’enseignant sur les biais d’autoévaluation de compétence de l’élève et la qualité de leur relation », Revue des sciences de l’éducation, 2015, vol. XLI, n° 2, p. 179-197 [en ligne]
Cette étude s’inscrit dans un projet sur le développement des biais d’autoévaluation de compétence de l’élève et sur la qualité de la relation élève/enseignant. L’intérêt des auteures s’est porté sur les croyances des enseignants à propos du caractère approprié ou non d’une sur-évaluation et d’une sous-évaluation de leur compétence par les élèves. L’étude a été réalisée en milieu scolaire à l’aide de questionnaires auprès de 49 enseignants de sixième année du primaire et de leurs 277 élèves.
https://bit.ly/2EE6rY9
48VAUSE Anne, « Les croyances et connaissances des enseignants de l’école primaire : à propos de l’acte d’enseigner. Vers un cadre d’analyse », Les cahiers de recherche en éducation et formation, avril 2009, n° 66, p. 3-32 [en ligne]
Depuis la fin des années 1980, de nombreuses recherches se sont intéressées aux croyances et connaissances sous-jacentes aux pratiques pédagogiques des enseignants. L’hypothèse principale soutenue par ces recherches est que les croyances et connaissances des enseignants influencent leur manière d’enseigner. Pour l’auteure, il s’agit d’une part d’appréhender ces connaissances et croyances et de comprendre comment elles se construisent et évoluent et d’autre part d’étudier la manière dont elles influencent les pratiques en classe.
https://bit.ly/34TbHli
49WANLIN Philippe, CRAHAY Marcel, « Les enseignants utilisent-ils leurs connaissances ou perceptions des élèves lorsqu’ils donnent cours ? », Les dossiers des sciences de l’éducation, 2011, n° 26, p. 51-64 [en ligne]
Après une brève revue de questions portant sur la pensée des enseignants (teacher thinking) ainsi que sur les croyances et connaissances des enseignants, ce texte se penche sur la place que les élèves occupent dans les pensées et les conduites interactives. Les résultats de l’enquête (questionnaire, interviews, observation en classe) indiquent que les enseignants restent fidèles à leurs planifications en calibrant l’avancement de l’enseignement sur les élèves qui ont compris. Pour ce faire, ils prennent en compte les difficultés momentanées des élèves durant l’interaction plutôt que le jugement général qu’ils portent sur leurs compétences ou leurs connaissances les concernant.
https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/dse/1087
Pour citer cet article
Référence papier
Bernadette Plumelle, « Références bibliographiques du dossier « Croyances et pratiques professionnelles des enseignants » », Revue internationale d’éducation de Sèvres, 84 | 2020, 163-174.
Référence électronique
Bernadette Plumelle, « Références bibliographiques du dossier « Croyances et pratiques professionnelles des enseignants » », Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 84 | septembre 2020, mis en ligne le 01 septembre 2020, consulté le 04 novembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/9693 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ries.9693
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