Navigation – Plan du site

AccueilNuméros89Dossier - La santé à l’écoleLes écoles-santé en Pologne : le ...

Dossier - La santé à l’école

Les écoles-santé en Pologne : le rôle des parents et de l’infirmière scolaire

Health-Promoting Schools in Poland: the role of parents and of the school nurse
Las escuelas promotoras de la salud en Polonia: el papel de los padres y de la enfermera escolar
Magdalena Woynarowska
p. 89-98

Résumés

Le programme des « écoles-santé » (ES) existe en Pologne depuis trente ans. La conception polonaise de ces écoles a fait l’objet de modifications, à la suite de l’évolution de cette conception en Europe et en raison de nombreux changements de la structure du système éducatif et des programmes scolaires en Pologne. Actuellement, le programme ES en Pologne concerne environ 3 500 écoles, sur la base du volontariat. Les parents d’élèves et l’infirmière scolaire, seul agent de santé travaillant sur le terrain, y jouent un rôle important et devraient être encouragés à participer plus acti­vement encore à la planification, à la mise en place et à l’évaluation des actions entreprises pour promouvoir la santé à l’école. Leur implication est l’une des conditions de l’efficacité du projet.

Haut de page

Texte intégral

  • 1En anglais Health Promoting School, HPS, en polonais Szkoła Promująca Zdrowie.

1« École-santé »1 (ES) est un programme de promotion de la santé qui souligne l’importance des relations entre l’éducation et la santé ainsi que le rôle de l’école dans la protection et le renforcement de la santé de l’individu et de la société. Il a pour caractéristique d’être un mouvement ascendant (de bas en haut), car c’est la communauté scolaire qui décide volontairement d’entreprendre de façon planifiée et systématique des actions au profit de la santé et du bien-être de ses membres, actions qu’elle met en place et évalue elle-même avec un soutien de l’extérieur.

2Le concept d’ES repose sur les principes suivants :

  • la santé s’inscrit dans la vie quotidienne des personnes, dans tous leurs cadres de vie ; l’un de ces cadres de vie est l’école et sa communauté : enseignants, personnel non enseignant, élèves et familles ;

  • deux types d’actions interdépendantes sont nécessaires : 1) les actions individuelles des personnes afin d’adopter un mode de vie bénéfique pour leur santé ; 2) des actions conjointes de la communauté pour créer un environnement physique et social favorable à la santé de ses membres ;

  • l’efficacité des actions dépend de la participation et de l’engagement du plus grand nombre possible de membres d’une communauté. Les programmes de promotion de la santé sont mis en place « avec les gens » et non « pour les gens ». À l’école, la participation des enseignants, des personnels non enseignants, des élèves (participation réelle, et non fictive) et la coopération avec les parents d’élèves sont indispensables.

Genèse du programme « École-santé » en Europe

3Le concept d’ES est né en Europe dans les années 1980. Le premier document décrivant ses principes fut le rapport The Healthy School (Young et Williams, 1989). La première tentative de mise en pratique fut le projet pilote « École-santé », initié et suivi par le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe (OMS/Europe) dans quatre pays, la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie dans les années 1992-1995. En 1992, l’OMS, la Commission européenne et le Conseil de l’Europe fondèrent le Réseau européen des écoles-santé (European Network of Health Promoting Schools), devenu en 2007 le Réseau d’écoles pour la santé en Europe (Schools for Health in Europe : SHE). En 2021, quarante pays en faisaient partie.

4Cinq conférences européennes ont joué un rôle clé pour la conception et la diffusion du concept d’ES (Thessalonique-Halkidiki, 1997 ; Egmond, 2002 ; Vilnius, 2009 ; Odense, 2013 ; Moscou, 2019). Elles ont réuni des scientifiques, des responsables de la politique en matière d’éducation et de santé, des enseignants et des étudiants des pays membres du réseau. Elles ont abouti à des résolutions définissant les actions pour les années à venir (SHE, s.d.).

Grands principes des écoles-santé

5Le concept d’ES se base sur cinq valeurs fondamentales et cinq piliers, adoptés par le réseau SHE en 2009 (Vilnius Resolution, 2009).

  • Valeurs : égalité, durabilité, inclusion, autonomisation et capacité d’action, démocratie.

  • Piliers : approche holistique de l’école en matière de santé, participation, qualité de la transmission du savoir à l’école, données disponibles, école et société.

6Le concept d’ES s’est beaucoup développé grâce aux travaux sur l’évaluation des résultats, et en particulier la recherche d’indicateurs de réussite susceptibles de fournir aux écoles et aux décideurs des preuves que leurs actions sont efficaces (Barnekow et al., 2006). Il n’a pas été établi de modèle « universel » de l’ES en Europe car, tout comme il n’existe pas de définition universelle de l’ES, chaque pays doit contextualiser l’ES en fonction de son propre système éducatif, de ses propres facteurs culturels, sociaux et économiques, en adoptant les principes de base d’une telle école (Jensen et Simovska, 2002). En 2019, le réseau SHE a développé des standards et des indicateurs européens en matière de planification, de mise en place et de suivi/évaluation des actions entreprises par les écoles de ce type (Bada et al., 2019).

Conception et mise en place des écoles-santé en Pologne

7L’essor de l’ES en Pologne a commencé en 1990, avec la traduction, la publication et la diffusion dans toutes les écoles du rapport The Healthy School par le ministère de l’éducation nationale. C’était la première édition nationale de ce rapport en Europe. En 1991, la Pologne a accepté la proposition de l’OMS/Europe de participer au projet pilote et 15 écoles primaires sélectionnées sur 382 établissements volontaires ont rejoint le projet.

8Le développement de la conception polonaise de l’ES est étroitement lié à l’évolution de ce concept en Europe et en même temps il prend en compte la spécificité du pays. Sa mise en place s’est déroulée au cours de trente années de transition, lors de changements politiques, économiques et sociaux importants ainsi que de nombreux changements de la structure du système éducatif et des programmes scolaires. Il a donc fallu la modifier et l’adapter continuellement. C’est lors de la dernière modification en 2019 que la définition nouvelle de l’ES, ses standards et son modèle ont été établis.

9Ainsi, l’ES polonaise est une école qui, en coopération avec les parents d’élèves et la communauté locale :

  • crée de façon systématique et planifiée un environnement social et physique propice à la santé et au bien-être de la communauté scolaire ;

  • soutient le développement des compétences des élèves et du personnel pour prendre soin de la santé tout au long de leur vie.

10Quatre standards ont été définis, avec leurs dimensions (tableau 1) et indicateurs (sous forme d’énoncés précisant les caractéristiques qui font l’objet d’une évaluation dans une dimension donnée). Ils décrivent la spécificité de l’ES et représentent une base pour la planification de l’évaluation (afin de vérifier dans quelle mesure l’école se rapproche du niveau qui pourrait être considéré comme « optimal »).

11Dans le modèle de l’ES (figure 1), trois niveaux ont été pris en compte. Le niveau 1 (inférieur) concerne les conditions nécessaires à la création de l’ES et c’est le standard I qui lui correspond. Le niveau 2 (central) présente les principaux domaines d’actions de l’ES spécifiés dans les standards II, III et IV. Aucun standard n’a été fixé pour le niveau 3 (supérieur) « Effets attendus ». Cependant, son évaluation a été introduite : auto-évaluation du bien-être à l’école par tous les membres de la communauté scolaire et auto-évaluation des changements pro-santé apportés au cours de la dernière année dans leur mode de vie par les élèves et par le personnel scolaire (les parents n’ont pas été interrogés à ce sujet). On a supposé que cela pourrait fournir la preuve que non seulement il se passe beaucoup de choses à l’école, mais que ces activités ont un impact réel sur l’amélioration du bien-être des élèves et du personnel et sur leurs actions pour renforcer leur santé.

12Comme la stratégie polonaise de création des ES est partie du principe que de telles écoles devraient fonctionner efficacement, des règles détaillées pour construire un plan d’action basé sur les résultats du diagnostic ont été élaborées, ainsi qu’une procédure et des outils pour l’auto-évaluation des actions entreprises par les écoles (Woynarowska, 2013).

13La conception actuelle de l’ES en Pologne comprend des actions pour la santé et le bien-être des enseignants et autres personnels de l’école (administration, personnel de service, de cantine scolaire). La promotion de la santé ne doit pas se limiter à celle des élèves, il faut l’étendre à l’ensemble de la communauté scolaire, car la santé et le bien-être de tous ses membres sont également importants. L’investissement dans la santé des personnels devrait ainsi contribuer à leur bien-être, à leur meilleur fonctionnement au travail et à l’extérieur, à la réduction de la fréquence des maladies et de l’absentéisme ainsi qu’à l’augmentation de la motivation à prendre soin de la santé. Cela aura un impact positif sur la santé et le bien-être des élèves, sur leurs résultats scolaires et sur l’ensemble des tâches à réaliser à l’école. L’inclusion de la promotion de la santé des personnels dans les actions de l’ES est une spécificité d’une telle école, qui la distingue des autres écoles.

Tableau 1. Standards et dimensions de l’ES en Pologne

Tableau 1. Standards et dimensions de l’ES en Pologne

Source : Woynarowska et Woynarowska-Sołdan, 2019.

14Dans chaque ES, un coordinateur de promotion de la santé et une équipe de promotion de la santé scolaire sont nommés. Chaque équipe se compose de représentants des enseignants, du personnel non enseignant, des élèves et de leurs parents ainsi que de l’infirmière scolaire. Pour soutenir les actions des écoles, le ministre de l’éducation nationale a nommé un coordinateur national. Il existe des réseaux régionaux d’ES dans chacune des seize voïvodies. Chaque réseau comprend un coordinateur (issu du secteur de l’éducation) et une équipe consultative (avec des représentants du secteur de la santé). Fin 2021, ces réseaux comptaient près de 3 500 écoles (environ 10 % des écoles polonaises). Depuis 2010, le ministre de l’éducation nationale délivre le certificat national d’école-santé et, depuis 2017, le certificat national école maternelle-santé. À ce jour, 454 établissements l’ont reçu.

Figure 1. Modèle de l’ES en Pologne

Figure 1. Modèle de l’ES en Pologne

Source : Woynarowska, Woynarowska-Sołdan, 2019.

Participation des parents à la création d’écoles-santé en Pologne

15La participation des parents à la vie et au travail de l’école est l’une des conditions de base pour l’apprentissage efficace des enfants et des adolescents et pour la mise en place des tâches de l’école, y compris celles liées à l’éducation pour la santé ainsi qu’à la protection et à la promotion de la santé des élèves et des personnels. Selon la conception de l’ES, les parents d’élèves sont des membres importants de la communauté scolaire. Ils doivent être des alliés de l’école, des partenaires de la planification et de la réalisation d’actions dans le domaine de la promotion de la santé. La tâche de l’école est de créer pour les parents des opportunités de participer aux actions entreprises et d’établir de bonnes relations avec eux. Ainsi, dans une ES, les parents d’élèves :

  • participent à la prise de décisions concernant la création de l’ES, le diagnostic des besoins, la planification des actions, leur mise en œuvre et leur évaluation ;

  • sont membres de l’équipe de promotion de la santé de l’école ;

  • sont informés de la mise en place de l’éducation à la santé des élèves à l’école et sont encouragés à pratiquer à la maison ce que leurs enfants apprennent à l’école ; le conseil des parents est consulté sur la mise en œuvre de projets sur divers aspects de la santé offerts à l’école par diverses organisations (non) gouvernementales ;

  • participent à l’auto-évaluation des activités entreprises à l’école en remplissant un questionnaire. Les parents y sont invités à indiquer dans quelle mesure ils sont d’accord avec les énoncés concernant les quatre standards et les effets des actions : oui, plutôt oui, plutôt non, non, je ne sais pas (tableau 2) et ils répondent à deux questions ouvertes : « Qu’est-ce qui fait que vous vous sentez bien à l’école de votre enfant ? Qu’est-ce qui fait que vous vous sentez mal à l’école de votre enfant ? »

Tableau 2. Auto-évaluation des actions de l’ES : items du questionnaire destiné aux parents

Tableau 2. Auto-évaluation des actions de l’ES : items du questionnaire destiné aux parents

Source : Woynarowska et Woynarowska-Sołdan, 2019.

Participation de l’infirmière scolaire à la création de l’école-santé

16Depuis 1992, l’infirmière scolaire est le seul agent de santé travaillant dans les locaux des écoles. Elle n’est pas une employée de l’école, mais signe une convention avec le directeur de l’école pour fournir des soins de santé aux élèves de l’établissement. Elle est rémunérée pour ce travail par le Fonds national de santé. Une infirmière scolaire prend soin de 880 à 1 000 élèves. Ce nombre est moins important dans les écoles professionnelles qui comprennent des ateliers, dans les écoles de sport et les écoles spéciales.

17C’est un médecin de famille dans une clinique médicale ou un centre de santé qui fournit des soins médicaux aux élèves. Les élèves mineurs y viennent accompagnés de leurs parents, et les élèves majeurs y viennent seuls en cas de maladie, pour les vaccinations préventives et pour les examens de prévention obligatoires (contrôles/bilans de santé). Ces derniers sont effectués trois fois avant la première classe de l’école primaire, puis en 3e et 7e classes de l’école primaire (qui comprend huit classes) ainsi qu’en première et dernière classes de l’école secondaire (qui comprend quatre ou cinq classes). L’infirmière effectue une série de tests de dépistage à l’école et note leurs résultats dans une « carte d’examen préventif ». Elle transmet cette carte aux parents de l’élève qui la complètent en y ajoutant des informations sur les maladies et autres problèmes de santé de l’enfant, sur les traitements suivis par l’enfant, etc. Le médecin y décrit les résultats de l’examen médical et les recommandations, avant de la remettre aux parents qui, à leur tour, la transmettent à l’infirmière scolaire.

18Le tableau 3 présente les standards dans les soins de santé assurés par l’infirmière scolaire aux élèves. Selon la loi (2019), l’infirmière scolaire doit jouer le rôle d’une personne intégrant les actions de tous les agents de santé prenant soin des élèves (médecin de famille, dentiste) et de leurs parents. C’est une tâche difficile pour elle.

Tableau 3. Standards dans les soins de santé des élèves assurés par l’infirmière scolaire

Tableau 3. Standards dans les soins de santé des élèves assurés par l’infirmière scolaire

Source : Oblacińska et Ostręga, 2003.

19Il est attendu de l’infirmière qui met en place le programme ES qu’elle agisse non seulement conformément à ces standards, mais aussi qu’elle soit une véritable partenaire et conseillère médicale de la communauté scolaire en matière de la promotion de la santé. Elle devrait :

  • coopérer avec le coordinateur scolaire de la promotion de la santé ;

  • être membre de l’équipe de promotion de la santé de l’école, et si cela n’est pas possible, en raison de son faible temps de travail dans une école (cela dépend du nombre d’élèves), prendre part à des réunions de cette équipe ;

  • participer à la planification, à la mise en place et à l’évaluation des résultats des actions dans le domaine de la promotion de la santé ;

  • mener une éducation pour la santé des élèves en coopération avec les enseignants réalisant cette éducation dans le cadre des programmes de leurs matières ;

  • participer à des ateliers ou à d’autres actions de formation destinées au personnel scolaire sur les façons de prendre soin de la santé et le développement des compétences personnelles et sociales.

20Toutes ces actions aident à valoriser l’infirmière à l’école et contribuent à son sentiment d’épanouissement et de satisfaction professionnels.

Difficultés rencontrées

21Dans le cadre du programme ES, ni au niveau national, ni au niveau régional, on ne dispose de résultats de recherches qui permettraient d’évaluer objectivement la participation des parents et de l’infirmière scolaire à la création de l’ES. On n’a pas non plus de données indiquant si la mise en place de ce programme augmente cette participation. En règle générale, on ne compare pas les ES entre elles ou avec d’autres écoles. On reconnaît que chaque école a ses spécificités, ses propres conditions de travail et qu’elle opère dans un contexte différent. De plus, la situation dans chaque école est dynamique : les personnes, les circonstances et les besoins changent. Pour cette raison, aucun jugement général ne peut être porté. Chaque ES fonctionne pour elle-même et sa communauté.

  • 2  L’échantillon de parents participant à l’auto-évaluation dépend de la taille de l’école. Il est re (...)

22L’analyse des résultats d’auto-évaluation effectuée par les ES, qui mettent en place ce programme depuis de nombreuses années, montre que la majorité des parents2 évaluent positivement les activités de l’école, les incitant à participer à la création d’une telle école. Cela peut être considéré comme une preuve de l’efficacité de ces activités.

23Il semble cependant qu’en Pologne, il existe des obstacles à l’implication des parents dans la création de l’ES, notamment :

  • les enseignants n’y sont pas suffisamment préparés et ne trouvent pas pour cela assez de temps ; il n’existe pas de système de formation dans le domaine de la promotion de la santé pour les directeurs d’école et les coordinateurs scolaires ;

  • de nombreux parents d’élèves ne comprennent pas la nécessité et les avantages de la co-création de l’ES ainsi que leur rôle dans ce processus.

24Il faut encourager les ES à rechercher de nouvelles façons d’impliquer les parents dans la création de l’ES et à partager entre elles des exemples de bonnes pratiques. Il vaut la peine de souligner que des changements positifs dans ce domaine nécessitent du temps (processus pluriannuel) et des actions systémiques, entre autres dans le domaine de la formation et du perfectionnement des enseignants.

25Des observations faites par les réalisateurs du projet « Promotion de la santé du personnel d’école-santé » (Woynarowska-Sołdan, 2018) ont montré que de nombreuses infirmières de l’ES ne participaient pas activement ou n’étaient pas invitées par les écoles à participer à la vie scolaire quotidienne ni au travail mené. Le nombre insuffisant d’infirmières intéressées par le travail à l’école et leur manque de préparation pour entreprendre des actions dans le domaine de la promotion de la santé constituent un grand obstacle à la coopération école-infirmière. Souvent, les enseignants ne perçoivent pas l’infirmière comme leur alliée ni comme une participante active et ils n’établissent pas de relation plus étroite avec elle. Ces difficultés sont également dues à une coopération insatisfaisante entre le secteur de l’éducation et le secteur de la santé.

26Un obstacle supplémentaire, apparu au cours des deux dernières années, a été la pandémie de Covid-19, qui a limité les contacts entre les membres de la communauté scolaire, y compris les parents d’élèves et l’infirmière.

27Malgré les difficultés signalées, il convient de souligner que le programme ES est reconnu par les ministres de l’éducation nationale qui se sont succédé depuis trente ans. Il est toujours mis en place par de nouvelles écoles, qui en voient les bénéfices pour les membres de leur communauté et pour le fonctionnement de leur établissement. L’ES est une idée qui doit être poursuivie, mais il n’est pas possible d’atteindre son stade « idéal ».

Haut de page

Bibliographie

BADA E., DARLINGTON E., MASSON J. et SANTOS R. M. (2019). European Standards and Indicators for Health Promoting Schools. Haderslev : Schools for Health in Europe Network Foundation. En ligne : https://bit.ly/3ApQTQ2 (consulté le 28 décembre 2021).

BARNEKOW V., BUIJS G., CLIFT S., JENSEN B.B., PAULUS P., RIVETT D. et YOUNG I. (2006). Health-Promoting Schools: A Resource for Developing Indicators. Copenhagen : WHO Regional Office for Europe.

JENSEN B.B. et SIMOVSKA V. (eds) (2002). Models of Health Promoting Schools in Europe. Copenhagen : WHO Regional Office For Europe.

OBLACIŃSKA A. et OSTRĘGA W. (red.) (2003). Standardy i metodyka pracy pielęgniarki i higienistki szkolnej [Standards et méthodologie du travail de l’infirmière et de l’hygiéniste scolaire]. Warszawa : Instytut Matki i Dziecka.

SHE (s.d.). SHE Members Country. En ligne : https://bit.ly/3xtESJM (consulté le 28 décembre 2021).

SHE (s.d.). Conferences Statements. En ligne : https://bit.ly/3ItNZMP (consulté le 28 décembre 2021).

Vilnius Resolution (2009). Better Schools through Health: The Third European Conference on Health Promoting Schools [Résolution de Vilnius : améliorer l’école par la santé]. En ligne : https://bit.ly/3GTrfFG (consulté le 30 décembre 2021).

WOYNAROWSKA B. (2013). « Preparing and planning for the health promoting schools development in Poland ». Dans O. Samdal et L. Rowling (eds). The Implementation of Health Promoting Schools: Exploring the Theories of What, Why and How. London/New York : Routledge, p. 126-137.

WOYNAROWSKA-SOŁDAN M. (2019). « Implementation trial of school staff health promotion: Polish experiences ». Health Promotion International, vol. 34, no 5, p. 47-58. doi : 10.1093/heapro/day068

WOYNAROWSKA B. et WOYNAROWSKA-SOŁDAN M. (red.) (2019). Szkoła promująca zdrowie. Podręcznik dla szkół i osób wspierających ich działania w zakresie promocji zdrowia [École-santé. Manuel pour les écoles et les personnes de soutien des actions dans le domaine de la promotion de la santé]. Warszawa : ORE.

YOUNG I. et WILLIAMS T. (1989). The Healthy School. Edinburgh: Scottish Health Education Group. Version polonaise (1990) Zdrowa szkoła, B. Woynarowska (trad.), Warszawa : Instytut Matki i Dziecka.

Haut de page

Notes

1En anglais Health Promoting School, HPS, en polonais Szkoła Promująca Zdrowie.

2  L’échantillon de parents participant à l’auto-évaluation dépend de la taille de l’école. Il est recommandé que les questionnaires d’évaluation soient remplis par les parents d’élèves des classes 3, 5 et 7 des écoles primaires et les parents d’élèves des avant-dernières classes des écoles secondaires.

Haut de page

Table des illustrations

Titre Tableau 1. Standards et dimensions de l’ES en Pologne
Crédits Source : Woynarowska et Woynarowska-Sołdan, 2019.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/docannexe/image/12350/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 412k
Titre Figure 1. Modèle de l’ES en Pologne
Crédits Source : Woynarowska, Woynarowska-Sołdan, 2019.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/docannexe/image/12350/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 183k
Titre Tableau 2. Auto-évaluation des actions de l’ES : items du questionnaire destiné aux parents
Crédits Source : Woynarowska et Woynarowska-Sołdan, 2019.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/docannexe/image/12350/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 551k
Titre Tableau 3. Standards dans les soins de santé des élèves assurés par l’infirmière scolaire
Crédits Source : Oblacińska et Ostręga, 2003.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/docannexe/image/12350/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 304k
Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Magdalena Woynarowska, « Les écoles-santé en Pologne : le rôle des parents et de l’infirmière scolaire »Revue internationale d’éducation de Sèvres, 89 | 2022, 89-98.

Référence électronique

Magdalena Woynarowska, « Les écoles-santé en Pologne : le rôle des parents et de l’infirmière scolaire »Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 89 | avril 2022, mis en ligne le 01 avril 2023, consulté le 15 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ries/12350 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ries.12350

Haut de page

Auteur

Magdalena Woynarowska

Magdalena Woynarowska est professeure des universités en sciences sociales, pédagogue, ancienne enseignante de français. Chercheuse et maîtresse de conférences à l’Institut de santé publique de la faculté des sciences de la santé de l’université de médecine de Varsovie, elle est co-autrice d’outils d’autoévaluation pour les établissements scolaires promouvant la santé ; autrice et réalisatrice du projet « Promotion de la santé du personnel d’écoles promouvant la santé » ; co-éditrice/co-autrice de manuels pour les écoles promouvant la santé (écoles maternelles, écoles primaires et secondaires, écoles spéciales pour les élèves ayant une déficience intellectuelle). Elle a signé plus de soixante publications sur la santé des enseignants et du personnel non pédagogique de l’école, ainsi que sur l’éducation à la santé. Courriel : magdalena.woynarowska[at]wum.edu.pl

Haut de page

Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search