Baudelaire, la tour d’ivoire et le « secret de l’art »
Résumés
Baudelaire utilise la métaphore de la « tour d’ivoire » à propos de Delacroix, en 1863. Il en fait alors la prison choisie, où l’artiste s’enferme pour s’éloigner de la foule et préserver « le secret » de son art. Il pense aussi à l’atelier du peintre, où il eut le privilège de le voir travailler, à ce bâtiment tout en hauteur, qui détache du sol l’exercice de l’art et le rapproche de la voûte céleste. L’œuvre de Baudelaire est parcourue, à l’image de la tour, d’un mouvement du bas vers le haut, et du haut vers le bas : on le retrouve dans des poèmes comme « Bénédiction » ou « L’Albatros », ou dans « Le Mauvais Vitrier ».
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Mots-clés :
Baudelaire (Charles), Delacroix (Eugène), art pour l’art, poésie, critique d’art, tour d’ivoireKeywords:
Baudelaire (Charles), Delacroix (Eugène), art for art’s sake, poetry, art criticism, ivory towerTexte intégral
1Baudelaire utilise l’image de la tour d’ivoire à la fin du grand article sur Delacroix qu’il publie entre septembre et décembre 1863 dans L’Opinion nationale. Elle est, dans son esprit, le lieu d’élection où le grand peintre romantique vit et crée. Dans les deux occurrences du syntagme, il le souligne, pour lui donner du relief, comme pour mettre l’image sous les yeux du lecteur :
- 1 Ch. Baudelaire, À propos de Delacroix, dans Id., Œuvres complètes, A. Guyaux et A. Schellino (dir.) (...)
Je connais plusieurs personnes qui ont le droit de dire : « Odi profanum vulgus » ; mais laquelle peut ajouter victorieusement : « et arceo » ? La poignée de main trop fréquente avilit le caractère. Si jamais homme eut une tour d’ivoire bien défendue par les barreaux et les serrures, ce fut Eugène Delacroix. Qui a le plus aimé sa tour d’ivoire, c’est-à-dire le secret ? Il l’eût, je crois, volontiers armée de canons et transportée dans une forêt ou sur un roc inaccessible. Qui a le plus aimé le home, sanctuaire et tanière ? Comme d’autres cherchent le secret pour la débauche, il cherche le secret pour l’inspiration, et il s’y livrait à de véritables ribotes de travail. « The one prudence in life is concentration ; the one evil is dissipation », dit le philosophe américain que nous avons déjà cité.1
2Baudelaire cite Emerson à la fin de ce paragraphe, Emerson qu’en effet, comme il le rappelle, il a déjà cité plus haut dans le même article :
- 2 Ibid., p. 398.
Ce qui marque le plus visiblement le style de Delacroix, c’est la concision et une espèce d’intensité sans ostentation, résultat habituel de toutes les forces spirituelles vers un point donné. « The hero is he who is immovably centred », dit le moraliste d’outre-mer Emerson […]. « Le héros est celui-là qui est immuablement concentré ».2
- 3 « Sur Le Tasse en prison d’Eugène Delacroix », dont il existe un manuscrit daté de février 1844, et (...)
3Ainsi donc, la tour d’ivoire de Delacroix est d’abord une prison, pourvue de « barreaux » et de « serrures », un lieu d’enfermement, coupé du monde extérieur, et que le peintre, pour mieux s’éloigner encore, transporterait volontiers « dans une forêt ou sur un roc inaccessible ». La prison, Delacroix l’a représentée dans Le Tasse en prison, un tableau qui a inspiré un sonnet à Baudelaire3. On y voit le poète incarcéré, comme il l’est dans son génie et dans sa folie ; des feuillets épars jonchent le sol ; ce sont ses manuscrits. Mais la prison-tour d’ivoire où vit Delacroix n’est plus un lieu d’enfermement contraint, mais un lieu d’enfermement choisi, qui dans la suite du paragraphe devient « home, sanctuaire et tanière ». De la « prison » au « home », la tour d’ivoire a glissé de l’image inquiétante à l’image rassurante, pour mieux signifier ce qu’est l’art, croce e delizia.
- 4 Ch. Baudelaire, Théophile Gautier, dans L’Artiste, 13 mars 1859, dans Œuvres complètes, cit., t. I, (...)
- 5 Ch. Baudelaire, Salon de 1859, chap. VI, dans Œuvres complètes, cit., p. 994.
4Ce que Baudelaire dit de Delacroix et de sa tour d’ivoire, il le dit aussi bien, avec d’autres images et d’autres mots, de Gautier. Et pour l’un comme pour l’autre il doit résoudre un apparent paradoxe : ces deux grands artistes furent tous deux très entourés, ils ont eu des disciples, leur conception de l’art s’est répandue autour d’eux, ils ont fait école. On se bousculait dans l’atelier de Delacroix. Et Gautier était un homme accueillant. Leur tour d’ivoire était ouverte. Et du reste leur œuvre va vers le divers, vers la couleur, vers la lumière. Ce paradoxe, Baudelaire le résout comme il le fait pour lui-même : la solitude règne dans la multitude. Les admirateurs de Delacroix viennent sans doute le voir travailler dans son atelier, mais le peintre choisit ceux avec lesquels il s’entretient de son art. Et Gautier, qui paraît tellement attentif à ses interlocuteurs, leur impose, avec la plus parfaite douceur, des sujets de conversation qui ont trait, exclusivement, à son « idée fixe », la beauté. « N’attendez jamais de lui des mémoires », écrit Baudelaire, « non plus que des confidences, non plus que des souvenirs » ; en tant qu’homme, il reste un « inconnu ». Tout se joue « dans la coupole de son cerveau »4. La coupole est l’une de ces métaphores, qui, comme le home, le sanctuaire, la tanière, ou la tour d’ivoire, suggère un enfermement protecteur. Baudelaire parle aussi de « Thébaïde » et de « cellule » : « dans la Thébaïde que mon cerveau s’est faite », écrit-il dans le Salon de 18595.
5Chaque fois que Baudelaire se rapproche d’un artiste, il l’éloigne du monde. S’il s’est intéressé à Charles Méryon et à Constantin Guys, c’est parce qu’ils travaillaient loin des jurys, des systèmes et des modes, et qu’ils vivaient non pas dans le monde mais dans leur monde, jusqu’à la folie ou jusqu’au délire de persécution, comme Le Tasse dans sa prison.
- 6 Ch. Baudelaire, À propos d’Eugène Delacroix, cit., p. 405.
6À la suite du paragraphe où Baudelaire enferme Delacroix dans sa tour d’ivoire et dans son secret, vient un développement autobiographique signalant qu’il eut lui-même le privilège d’être accueilli dans cette prison heureuse : « C’est ainsi que, grâce à la sincérité de notre admiration, nous pûmes, quoique très jeune alors, pénétrer dans cet atelier si bien gardé, où régnait, en dépit de notre rigide climat, une température équatoriale […]6 ». L’information sur la température vient là comme un gage d’authenticité : Baudelaire livre un détail vécu et laisse imaginer que Delacroix le coloriste aux couleurs chaudes, Delacroix le solaire, était frileux et surchauffait son atelier. « Nous », dit Baudelaire, en un pluriel singulier qui laisse entendre un vrai pluriel. L’artiste est seul avec son génie, dans sa tour d’ivoire, mais quelques passeurs d’affinités y sont admis. La solitude de l’art tolère la communauté aristocratique de ceux qui échappent à la loi universelle de l’incommunicabilité.
- 7 « […] et Vigny plus secret / Comme en sa tour d’ivoire, avant midi rentrait », « À M. Villemain », (...)
7Une tour, du reste, est un monument aristocratique, tout en hauteur, et l’ivoire est une matière noble. Sainte-Beuve avait utilisé cette métaphore pour parler de Vigny7, et Vigny est à la fois le théoricien de l’artiste persécuté – dans Stello –, et un aristocrate attaché à ses titres. Le propos de Sainte-Beuve est gentiment ironique : une tour est un bâtiment guerrier, et qu’elle soit d’ivoire lui confère une délicatesse incongrue. La pierre brutale et lourde de l’ancienne féodalité se métamorphose en une matière rare, dans laquelle on sculpte des crucifiés et des bijoux.
- 8 Ch. Baudelaire, Théophile Gautier, cit., p. 92.
- 9 Id., Correspondance, éd. Cl. Pichois, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1973, t. II (...)
- 10 Ibid., p. 611.
8« L’aristocratie nous isole », écrit Baudelaire à propos de Gautier. « Saluons donc, ajoute-t-il plus loin, cette aristocratie qui fait solitude autour d’elle »8. De Leconte de Lisle, il dira que l’« aristocratie intellectuelle » est le « caractère distinctif » de sa poésie. Il y a dans son esprit une nécessité aristocratique dans l’exercice de l’art, qu’il oppose au cliché romantique de l’art populaire. On le surprend, lui qui désespère de tout, à faire le pari d’une communauté élective, mi réelle mi fictive, qui réunirait ceux qui dans l’avenir le liront, et qui rassemble déjà le cercle étroit de ceux avec lesquels il peut s’entendre. Ce postulat apparaît dans sa correspondance, à quelques moments saillants, où il se réclame d’une aristocratie des esprits. « Comment n’avez-vous pas deviné, écrit-il à Flaubert le 31 janvier 1862, que Baudelaire, ça voulait dire : Auguste Barbier, Th. Gautier, Banville, Flaubert, Leconte de Lisle, c’est-à-dire littérature pure9 ? » L’aristocratie élective le protège du reste du monde et de ce qu’il appelle, dans une lettre à Ancelle, le 18 février 1866, « la racaille moderne » : « Excepté Chateaubriand, Balzac, Stendhal, Mérimée, de Vigny, Flaubert, Banville, Gautier, Leconte de Lisle, toute la racaille moderne me fait horreur10 ».
9À l’image de la tour d’ivoire, Baudelaire associe le secret : « Qui a le plus aimé sa tour d’ivoire, c’est-à-dire le secret ? » écrit-il de Delacroix. L’artiste s’enferme pour créer, et pour protéger son « secret », qu’il « épanche à regret », comme dans ces vers du « Guignon » :
Mainte fleur épanche à regret
Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.
- 11 G. de Nerval, Sylvie, chap. I, dans Id., Œuvres complètes, dir. J. Guillaume et Cl. Pichois (dir.), (...)
- 12 Ch. Baudelaire, Œuvres complètes, cit., t. II, p. 828 et 830.
10Comme les « solitudes » du « Guignon », la tour d’ivoire est un de ces lieux séparés du monde où l’artiste cache son secret, comme l’alchimiste ou le savant qui ne dévoilent pas leurs recettes. Mais parmi toutes les métaphores de l’enfermement, elle a un privilège particulier : la hauteur. « Il ne nous restait pour asile », écrit Nerval dans Sylvie, « que cette tour d’ivoire des poètes, où nous montions toujours plus haut pour nous isoler de la foule »11. On connaît, au-delà de son acception guerrière, le rôle de la tour comme signe de pouvoir, de domination. Elle n’est pas seulement un lieu fermé, elle est un lieu élevé, où l’on peut monter pour atteindre la hauteur qui éloigne de « la foule », comme dit Nerval. La tour rapproche du ciel, des astres, des nuages, du soleil lui-même. Et il y a des tours dans l’œuvre de Baudelaire, des tours lumineuses, qui éclairent et qui guident : ce sont les phares du poème qui porte ce titre, des phares qui désignent les grands artistes qui illuminent l’humanité. Parmi les projets non aboutis du Spleen de Paris et que nous ne connaissons que par l’énoncé d’un titre, il en est un : « Prisonnier d’un phare », qui rassemble l’idée de hauteur et d’enfermement12.
- 13 Id., Mon cœur mis à nu, f. 19, ibid., p. 486.
- 14 Id., Théophile Gautier, art. cit., ibid., t. I, p. 936.
11L’œuvre de Baudelaire est traversée par un mouvement du bas vers le haut et du haut vers le bas. Ce sont les « deux postulations simultanées » de Mon cœur mis à nu13, l’une, ascendante, vers Dieu, l’autre, descendante, vers Satan. C’est la logique de « La Chambre double », dans Le Spleen de Paris, où le narrateur descend de la chambre du rêve vers la chambre de la réalité. Ce sont les oiseaux des Fleurs du Mal, le cygne et l’albatros, privés de leurs ailes et tombés parmi les hommes, et les hiboux, qui « se tiennent rangés », figés comme des tours, et dardant leur « œil rouge », comme des phares. « Le poète est semblable au prince des nuées », dit Baudelaire au moment, dans « L’Albatros », de donner son sens à l’allégorie. Les hauteurs sont le lieu de la poésie, de celle de Gautier, par exemple, qui ne s’intéresse pas à la vie terrestre et « se complaît dans les hauteurs moins fréquentées que la rue des Lombards14 ». Et Baudelaire lui-même, lorsqu’il se représente en plein travail de composition, au début de « Paysage », se figure « couché auprès du ciel, comme les astrologues », et regardant la ville « du haut de sa mansarde ».
- 15 Id., « Perte d’auréole », dans Le Spleen de Paris, ibid., t. II, p. 920.
12Trois poèmes, placés au début des Fleurs du Mal, « Bénédiction », « L’Albatros » et « Élévation », se lisent comme des animations du bas vers le haut et du haut vers le bas. La seconde direction, du haut vers le bas, est une réplique de la chute originelle. Lorsque Baudelaire fait tomber un oiseau ou lorsque, dans un poème du Spleen de Paris, le poète perd son auréole, nous assistons à un remake de la Chute, à un recommencement du commencement : « Tout à l’heure, comme je traversais le boulevard, en grande hâte, et que je sautillais dans la boue, à travers ce chaos mouvant où la mort arrive au galop de tous les côtés à la fois, mon auréole, dans un mouvement brusque, a glissé de ma tête dans la fange du macadam »15. Et lorsque, dans un autre poème en prose, il précipite les verres incolores d’un « mauvais vitrier » avant de faire chuter le vitrier lui-même, il semble se venger de ce qui lui arrive lorsqu’il perd son auréole ou lorsque, comme l’albatros, il est contraint de quitter les hauteurs célestes.
13L’autre direction, du bas vers le haut, est présente elle aussi : c’est l’argument de l’« Épilogue » resté inachevé de la seconde édition des Fleurs du Mal. Le poète va chercher sur les hauteurs de la ville le regard surplombant qui est celui de sa dignité retrouvée, une fois l’œuvre accomplie :
Le cœur content, je suis monté sur la montagne
D’où l’on peut contempler la ville en son ampleur.
14« Je contemplais d’en haut le globe en sa hauteur », lit-on dans « Le Goût du néant ». Dans « Sisina », Baudelaire imagine, en phase avec l’histoire et la légende, Théroigne de Méricourt « mont[ant], sabre au poing, les royaux escaliers ». Le comportement exalté de la fameuse héroïne révolutionnaire est le reflet d’une pulsion conquérante, qui est l’antidote du spleen.
- 16 Id., Notes nouvelles sur Edgar Poe, ibid., t. I, p. 635.
- 17 Ibid., p. 634.
15La tour d’ivoire a trois qualités : elle est fermée, elle est haute et elle est blanche. Et c’est son charme de rassembler ces trois qualités en une seule image. Elle est aussi, dans le contexte où Baudelaire la fait apparaître, un lieu réel : elle est l’atelier de Delacroix, rue Notre-Dame de Lorette, et l’immeuble est blanc ivoire. Elle est enfin, allusivement, la métaphore de l’autonomie de l’art. De l’art ou de la poésie, car la poésie est chez elle dans le huis clos et dans la hauteur. « La poésie […] n’a d’autre but qu’elle-même », affirme Baudelaire dans la préface aux Nouvelles histoires extraordinaires16. Il formule à plusieurs occasions cette idée, qui est son « idée fixe » à lui, mais c’est dans ce grand texte, auquel il met la dernière main en février 1857, au moment où il livre le manuscrit des Fleurs du Mal, qu’il la développe avec le plus d’éloquence, en dénonçant « l’hérésie de l’enseignement » et ses « corollaires inévitables »17, la passion, la vérité et la morale. Et dans cette guerre de tranchées, où la beauté défend son territoire, on imagine que la poésie, elle aussi, se réfugie dans sa tour d’ivoire.
Notes
1 Ch. Baudelaire, À propos de Delacroix, dans Id., Œuvres complètes, A. Guyaux et A. Schellino (dir.), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2024, t. II, p. 404.
2 Ibid., p. 398.
3 « Sur Le Tasse en prison d’Eugène Delacroix », dont il existe un manuscrit daté de février 1844, et que Baudelaire publiera vingt ans plus tard, en mars 1864, dans la Revue nouvelle – donc après l’article sur Delacroix –, et qu’il recueillera ensuite, en février 1866, dans son dernier livre, Les Épaves.
4 Ch. Baudelaire, Théophile Gautier, dans L’Artiste, 13 mars 1859, dans Œuvres complètes, cit., t. I, p. 919-920.
5 Ch. Baudelaire, Salon de 1859, chap. VI, dans Œuvres complètes, cit., p. 994.
6 Ch. Baudelaire, À propos d’Eugène Delacroix, cit., p. 405.
7 « […] et Vigny plus secret / Comme en sa tour d’ivoire, avant midi rentrait », « À M. Villemain », dans Sainte-Beuve, Pensées d’août [1837], dans Id., Les Consolations. Pensées d’août. Notes et sonnets. Un dernier rêve, Paris, Michel Lévy, 1863, p. 231.
8 Ch. Baudelaire, Théophile Gautier, cit., p. 92.
9 Id., Correspondance, éd. Cl. Pichois, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1973, t. II, p. 225.
10 Ibid., p. 611.
11 G. de Nerval, Sylvie, chap. I, dans Id., Œuvres complètes, dir. J. Guillaume et Cl. Pichois (dir.), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1993, t. III, p. 538.
12 Ch. Baudelaire, Œuvres complètes, cit., t. II, p. 828 et 830.
13 Id., Mon cœur mis à nu, f. 19, ibid., p. 486.
14 Id., Théophile Gautier, art. cit., ibid., t. I, p. 936.
15 Id., « Perte d’auréole », dans Le Spleen de Paris, ibid., t. II, p. 920.
16 Id., Notes nouvelles sur Edgar Poe, ibid., t. I, p. 635.
17 Ibid., p. 634.
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Référence électronique
André Guyaux, « Baudelaire, la tour d’ivoire et le « secret de l’art » », Revue italienne d’études françaises [En ligne], 14 | 2024, mis en ligne le 15 novembre 2024, consulté le 23 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rief/12985 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12oys
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