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Le Roman de formation au féminin

Fragoletta, roman de la formation négative

Fragoletta, novel of the negative formation
Aurélia Cervoni

Résumés

Fragoletta. Naples et Paris en 1799, d’Henri de Latouche, est considéré comme le roman fondateur du motif de l’androgyne au XIXe siècle. Le personnage éponyme projette une image protéiforme de la féminité – guerrière, libertine, mystérieuse – dans laquelle on peut voir une critique de la société d’Ancien Régime et du statut qu’elle assigne à la femme. « Œuvre singulièrement désunie », selon le mot de Michel Crouzet, Fragoletta tient du roman de formation, mais aussi du roman d’aventure et du roman historique, du roman sentimental et du roman noir. Cet article se propose de montrer comment Latouche détourne et subvertit les codes du roman de formation.

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Texte intégral

1Roman fondateur du motif de l’androgyne au XIXe siècle, Fragoletta d’Henri de Latouche, sous-titré Naples et Paris en 1799, est aussi un roman historique, un roman d’aventure, voire un roman noir. Il tient aussi du roman de formation. À travers le personnage de Fragoletta, qui projette une image protéiforme de la féminité, guerrière, libertine et mystérieuse, et dans une moindre mesure, le personnage d’Eugénie, plus conventionnel, Latouche subvertit les topoi du roman de formation au féminin et critique la société d’Ancien Régime et le statut qu’elle assigne à la femme.

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  • 1 H. de Latouche, Fragoletta, Paris, Levavasseur, 1829, t. I, p. 19.
  • 2 Ibidem.
  • 3 Ibidem.
  • 4 Ibid., p. 20.
  • 5 Ibidem.
  • 6 Ibid., p. 23.
  • 7 Ibid., p. 23-24.

2Camille, la jeune orpheline napolitaine que sa mère surnommait Fragoletta dans son enfance, est âgée d’environ quatorze ans. Elle n’a encore « aucune grâce de la femme »1. Au premier chapitre, elle apparaît dans un « accoutrement capricieux », montrant une « parfaite indifférence en matière de coquetterie »2 : une « robe courte », un « mouchoir de soie vert et rouge » noué autour du cou, un « vaste chapeau de paille de riz », et des « guêtres d’étoffe grise » comme « les chevriers du pays »3. S’il invoque l’exotisme de Fragoletta – l’« Italienne »4 – pour justifier le caractère inhabituel de son apparence et de ses comportements, le roman sème aussi des indices de son ambiguïté sexuelle. Les manières de la jeune fille sont empreintes de « violence »5. Le major d’Hauteville relève son « ardeur » pour les « exercices du corps et tous les périlleux plaisirs »6 : elle affectionne les « courses à cheval » et la pêche telle que la pratiquent les Napolitains, « une espèce de trident à la main »7.

  • 8 J.-J. Rousseau, L’Émile, dans Id., Œuvres complètes, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, Paris, Gallimar (...)

3Amazone et néréide, Fragoletta incarne une féminité ambiguë et conquérante. Au chapitre II, perchée sur un figuier, elle lit le troisième tome de l’Émile (1762) de Rousseau, qui contient un chapitre sur l’éducation des femmes, intitulé « Sophie ou la femme ». Cette référence introduit un questionnement sur la place de la femme au sein de la société et sur l’éducation. Sensible à l’esprit « agréable » et « délié » de la femme et à son sens de la parure, Rousseau considère que sa « destination propre » est « d’être mère »8. Elle ne s’accomplit pleinement que dans l’espace du foyer et dans le soutien qu’elle peut fournir à l’homme :

  • 9 Ibid., p. 703.

Toute l’éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance.9

  • 10 H. de Latouche, op. cit., t. I, p. 25.

4La personnalité indépendante de Fragoletta ne correspond pas à ce modèle hérité de l’Ancien Régime. L’héroïne incarne furtivement l’utopie d’un nouvel ordre politique et social qui s’esquisse par ailleurs dans le roman avec l’avènement de la République parthénopéenne, dont l’ambition est de « régénérer un peuple »10. L’œuvre de Latouche prend ainsi une dimension expérimentale, impliquant la mise à l’épreuve d’un modèle féminin alternatif.

5La formation de Fragoletta culmine au chapitre IV, lorsque la jeune fille a la révélation de son identité sexuelle, à l’occasion d’une visite au musée des Studii (l’actuel musée archéologique de Naples), qu’elle parcourt avec le major d’Hauteville. Dans l’une des salles, elle découvre l’Hermaphrodite de Polyclès :

  • 11 Ibid., p. 87-88.

D’Hauteville fit le tour de la statue et ne put tout à coup retenir une exclamation de surprise. Camille le suivait ingénument, elle s’arrêta, ainsi que lui, considéra un moment le marbre, puis le Français, comme pour l’interroger sur son étonnement ; mais celui-ci avait déjà détourné la tête afin de cacher un sourire.11

  • 12 Ibid., p. 93-94.

6Fragoletta est moins surprise par l’œuvre de Polyclès que par la réaction du major d’Hauteville. Latouche évoque rapidement le trouble de l’héroïne, silencieuse et agitée : « Son esprit semblait, depuis peu d’instants, tombé dans quelque préoccupation pénible, et on eût dit qu’elle cherchait à s’arracher violemment à une pensée qui l’obsédait »12. Mais l’intériorité du personnage reste inaccessible au lecteur. Le roman fait l’impasse sur les conséquences de sa confrontation avec l’Hermaphrodite. Éludant l’analyse des tourments de Fragoletta, il lui substitue un hommage à l’épicurisme antique, par opposition à l’austérité des sociétés chrétiennes, à travers un dialogue entre d’Hauteville et la poétesse Eleonora Pimentale sur l’esthétisme de la figure de l’androgyne et sur l’amour païen comme communauté de corps et d’esprit :

  • 13 Ibid., p. 91-92.

[…] vous demandez ce qu’a voulu Polyclès ? Personnifier l’union des corps, représenter cette alliance de deux êtres que l’amour précipite en un seul. Eh mon ami, tandis que les hommes de votre pays se perdent dans le dédale de la pensée, dans les infirmités de la métaphysique, nous jouissons ! nous offrons un culte à la beauté, à ce printemps d’une éternelle jeunesse, qu’ici le ciseau caractérise par l’absence des muscles, des veines et de tous les attributs d’une existence vulgaire.13

  • 14 Voir F. Kerlouégan, « Une relecture de l’androgyne romantique : la quête du genre dans Fragoletta, (...)
  • 15 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 43.
  • 16 Ibid., p. 82.
  • 17 Ibid., t. I, p. 20.
  • 18 Voir M. Crouzet, « Monstres et merveilles : poétique de l’Androgyne. À propos de Fragoletta », dans (...)

7Le récit de la formation de Fragoletta s’interrompt brutalement à la fin du chapitre IV, comme s’il ressortait à l’indicible14. L’héroïne est séparée du major d’Hauteville par le moine Saverelli. On ne la retrouve qu’au chapitre XI, à Paris, sous une identité masculine, celle du cavaliere Philippe Adriani. Entre le volet napolitain du roman et son volet parisien, « un an » s’est écoulé15. Le regard de Philippe/Fragoletta, qui considère Eugénie, la sœur du major d’Hauteville, avec des « yeux ardents de volupté »16, suggère que le personnage a fait entre-temps l’apprentissage du désir et du plaisir charnel. Mais la métamorphose de la « singulière »17 jeune fille des premiers chapitres reste une énigme : les zones d’ombres suggestives qui font le charme du roman reflètent aussi son échec18.

  • 19 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 46-47.

8La formation d’Eugénie, la sœur du major d’Hauteville, offre un contrepoint au récit de la formation de Fragoletta. Âgée de seize ans environ, « charmante », « belle et modeste »19, Eugénie correspond au modèle féminin dont Rousseau fait la promotion dans l’Émile. Le roman met l’accent sur son éducation sentimentale. Au chapitre XI, à l’occasion d’un dialogue avec le major d’Hauteville, elle évoque, avec des accents qui rappellent La Nouvelle Héloïse, l’amour naissant que lui inspire Philippe/Fragoletta :

  • 20 Ibid., p. 65.

[…] je te dirai donc que la première fois que je le vis, je fus troublée. Il me sembla que nous étions seuls à l’Opéra, où lui et moi nous nous étions regardés. Quand je revins ici, j’étais plus légère et plus grande. Je boudai ma bonne qui m’avait parlé du même ton que le matin ; et pourtant je lui donnai, l’un après l’autre, tous mes oiseaux, mon émigrant, mes livres d’images ; et chaque nuit, en ouvrant ma fenêtre, je trouvai l’air plus pur et plus doux.20

  • 21 Ibid., p. 67.
  • 22 Ibid., p. 68.
  • 23 Ibid., p. 64 : « Elle [Mme d’Hauteville, la mère d’Eugénie] me traite quelquefois de miss Harlowe, (...)

9La découverte du sentiment amoureux s’accompagne d’un éveil des sens : Eugénie confesse que les audaces de Philippe/Fragoletta, qui l’embrasse et lui enserre la taille, lui procurent « un grand bonheur »21, si bien que le major d’Hauteville la met en garde contre la « faute irréparable » qu’elle pourrait commettre22. Eugénie se retrouve ainsi confrontée à un dilemme topique de la tradition romanesque : préserver sa vertu sans renoncer à l’amour. Invoquant le modèle de la Clarissa Harlowe de Richardson23, Latouche prédestine Eugénie à devenir l’archétype de l’innocence outragée, la victime idéale et convenue d’un avatar pour le moins singulier de Lovelace.

  • 24 Au chapitre VIII, Saverelli est chargé de juger et d’exécuter les partisans de la République parthé (...)

10Fragoletta puise dans la tradition du roman noir pour subvertir les topoi du roman de formation. L’héroïne entretient une relation complexe avec le moine Saverelli, personnage taciturne et inquiétant, lointain cousin du Moine de Lewis, qui s’imagine être son père (on découvre à la fin du roman que ce n’est pas le cas). Figure de la répression politique24, Saverelli joue un rôle néfaste dans la formation de Fragoletta. Au chapitre III, pétri de jalousie, il tente d’assassiner le père adoptif de la jeune fille, le signor Lillo, tandis qu’au chapitre IV, il tire sur le major d’Hauteville pour l’éloigner d’elle.

  • 25 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 42.
  • 26 Ibid., p. 43.
  • 27 Ibid., p. 145.
  • 28 Ibid., p. 146.
  • 29 Ibid., p. 180.
  • 30 Ibid., p. 182.

11Est-ce sous l’influence délétère de Saverelli que Camille se transforme, à la faveur de son ambiguïté sexuelle, en séducteur vampirique ? Quoi qu’il en soit, l’hermaphrodisme se place sous le signe du mal. Au chapitre XI, Philippe/Fragoletta est décrit comme un « très jeune homme »25, dont l’expression présente « quelque chose de sardonique et de profondément malicieux »26. Au chapitre XIII, à l’occasion d’un voyage en voiture, il/elle enlace Eugénie dans la pénombre, enveloppant le « sein palpitant » de la jeune fille, qui en est « glacée »27. Et Latouche de comparer l’hermaphrodite à un « ange du mal qui sème l’enchantement et les remords »28. La dimension satanique du personnage apparaît nettement dans la scène où le « perfide et terrible enfant »29 blasphème – « Ton Dieu ? qui se joue de ses propres lois et du supplice de ses créatures? »30 – avant de profaner l’innocente Eugénie, tourmentée par l’idée du péché, et qui, telle une autre Clarissa Harlowe aux prises avec un autre Lovelace, lui résiste :

  • 31 Ibid., p. 185.

Adriani hésita pourtant : il voulut un moment respecter la victime encore pure ; les gémissantes supplications de la pauvre et tendre fille devraient ébranler une âme humaine. Mais soit involontaire mouvement de tendresse, soit convulsion d’effroi, il crut sentir un bras d’Eugénie le retenir et l’étreindre. Alors… tout son sang épuisé et la menace des peines éternelles eussent été trop peu pour le séparer de son idole. Il resta.31

  • 32 Ibid., p. 329.
  • 33 Voir F. Vasarri, « Olivier : la versione di Latouche », dans Rhesis. International Journal of Lingu (...)

12La phrase finale : « Il resta », suggère que l’hermaphrodite suborneur abuse d’Eugénie. À la fin du roman, néanmoins, Philippe/Fragoletta dément avoir attenté à la vertu de sa victime : « Il est douteux que l’offense ait été commise. Ah ! si elle avait pu l’être ! »32. Ces propos ont pu être interprétés comme un aveu d’impuissance sexuelle33. Latouche avait déjà traité le thème dans Olivier (1826). L’hermaphroditisme de Fragoletta est-il incomplet ? N’est-il qu’une mascarade du saphisme ?

  • 34 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 186-187.

13Latouche recourt encore à l’imagerie gothique pour dépeindre Eugénie, retrouvée évanouie, semblable à « une de ces statues blanches qui reposent sur un cénotaphe, et aux pieds desquelles le capricieux ciseau de l’artiste a quelquefois sculpté, en marbre noir, l’éternel emblème des tristesses fidèles »34. Exploitant le fond du roman noir, Fragoletta glisse vers le surnaturalisme pour mieux mettre en évidence la monstruosité de Camille/Philippe, mais aussi pour interroger les fondements de l’ordre social et moral.

  • 35 Ibid., p. 328.

14Dans le dernier chapitre, confrontée au major d’Hauteville, qui lui demande justice pour l’honneur d’Eugénie, morte de honte et de chagrin, Fragoletta dénonce les « préjugés du monde » et la tyrannie des apparences35. Elle définit la vertu comme une construction intellectuelle issue de la civilisation chrétienne :

  • 36 Ibid., p. 329.

Eugénie n’a peut-être été victime que des visions et des épouvantements que vos préjugés inspirent au nom de la vertu. Vous la dépeignez si terrible dans l’enfance de la raison, qu’elle devient le bourreau des consciences pures. Croire un mal accompli est comme l’accomplissement de ce mal.36

  • 37 Voir ci-dessus, note 13.
  • 38 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 328.

15Dans le sillage du plaidoyer d’Elena Pimentale en faveur de l’épicurisme antique37, Fragoletta s’érige contre la censure du désir et la culpabilisation de l’individu exercée par la religion chrétienne. « La liberté vous échappe en toute chose »38, lance-t-elle au major d’Hauteville. Latouche souligne aussi la vanité d’un topos du roman de formation – le dogme de la vertu féminine – et l’obsolescence d’un modèle romanesque illustré par les romans de Richardson et de Rousseau.

  • 39 Voir J.-C. Berchet, « Latouche, romancier de la Révolution : Fragoletta », dans Bulletin de la Soci (...)
  • 40 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 328-329.
  • 41 Ibid., p. 333.
  • 42 Ibid., p. 332.

16Le dénouement de Fragoletta est une leçon de philosophie politique39. La mort de l’héroïne éponyme suggère que les utopies révolutionnaires sont vouées à l’échec : elle intervient peu après la chute de la République parthénopéenne et coïncide avec la fin du Directoire, lequel, malgré ses défaillances, était un régime républicain. Une morale amère se dégage des dernières paroles de Fragoletta, qui reflètent l’impossibilité pour l’individu, et en particulier pour l’individu de sexe féminin, de se construire une identité et un destin en dehors des normes édictées par la société : « Qu’y a-t-il de commun entre moi et les créatures humaines ? Je ne suis pas de leur espèce »40 ; « Ôtez-moi, comme un fardeau, cette vie qui m’a tourmenté sans but ; aidez-moi à sortir d’un monde où je ne puis être aimé »41. Créature hybride, à l’image de la sirène Parthénope, à laquelle l’éphémère République de Naples doit son nom, Fragoletta invite d’Hauteville à la rejoindre dans la « mer profonde »42, qui semble ironiquement le seul refuge possible pour les exclus, les utopistes et les amours maudites :

  • 43 Ibidem.

Là, notre destin peut changer ; là, le premier embrassement peut vous être permis ; et la mort n’est peut-être qu’une vie inconnue, où le bonheur est moins impossible que dans cet horrible univers.43

  • 44 Ibid., t. I, p. 14.

17Avec Fragoletta meurt aussi le fantasme d’une résurrection du monde antique. Ce discours sombre recoupe les sinistres pressentiments du major d’Hauteville, qui, dans une méditation nourrie par la pensée contre-révolutionnaire, observe au début du roman la fragilité de la République parthénopéenne : « Qu’attendre de générations élevées dans l’ignorance de leurs droits ? […] Ce ne sont pas des hommes que des sujets d’hier ; la liberté n’est encore pour eux que la vengeance »44. Le pessimisme politique de Latouche, largement partagé par la génération romantique, transparaît dans ces lignes, qui dressent un constat sévère : la destruction de l’Ancien Régime n’a pas permis l’émergence d’une société viable.

*

18Fragoletta est un roman de la formation létale : les deux personnages féminins meurent au sortir de l’adolescence. Fragoletta, rebelle et hybride, subit le même sort qu’Eugénie, conformiste et soumise. Dans les deux cas, l’expérience du désir se révèle particulièrement destructrice. L’identité féminine ne parvient pas à s’affranchir du poids de l’histoire et des contraintes imposées par la société. Sensible aux limites des types féminins véhiculés par la tradition romanesque, Latouche problématise la difficulté d’élaborer de nouveaux modèles, reflétant la complexité de l’époque moderne.

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Notes

1 H. de Latouche, Fragoletta, Paris, Levavasseur, 1829, t. I, p. 19.

2 Ibidem.

3 Ibidem.

4 Ibid., p. 20.

5 Ibidem.

6 Ibid., p. 23.

7 Ibid., p. 23-24.

8 J.-J. Rousseau, L’Émile, dans Id., Œuvres complètes, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1959-1995, t. IV, 1969, p. 698.

9 Ibid., p. 703.

10 H. de Latouche, op. cit., t. I, p. 25.

11 Ibid., p. 87-88.

12 Ibid., p. 93-94.

13 Ibid., p. 91-92.

14 Voir F. Kerlouégan, « Une relecture de l’androgyne romantique : la quête du genre dans Fragoletta, Sarrasine et Mademoiselle de Maupin », dans Insignis, 1, mai 2010, p. 34-50 ; J. Gallant, « Henri de Latouche et la figure de l’androgyne », dans M.-A. Beaudet, L. Bonenfant et I. Daunais (dir.), Les Oubliés du romantisme, Montréal, Nota Bene, « Convergences », 2004, p. 313-326.

15 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 43.

16 Ibid., p. 82.

17 Ibid., t. I, p. 20.

18 Voir M. Crouzet, « Monstres et merveilles : poétique de l’Androgyne. À propos de Fragoletta », dans Romantisme, 45, 1984, p. 25-42.

19 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 46-47.

20 Ibid., p. 65.

21 Ibid., p. 67.

22 Ibid., p. 68.

23 Ibid., p. 64 : « Elle [Mme d’Hauteville, la mère d’Eugénie] me traite quelquefois de miss Harlowe, de fille sentimentale ».

24 Au chapitre VIII, Saverelli est chargé de juger et d’exécuter les partisans de la République parthénopéenne.

25 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 42.

26 Ibid., p. 43.

27 Ibid., p. 145.

28 Ibid., p. 146.

29 Ibid., p. 180.

30 Ibid., p. 182.

31 Ibid., p. 185.

32 Ibid., p. 329.

33 Voir F. Vasarri, « Olivier : la versione di Latouche », dans Rhesis. International Journal of Linguistics, Philology and Literature, 10.2, 2019, « Literature », p. 138-150 ; Id., « Rossori e umiliazioni nella Francia postrivoluzionaria : una rassegna », dans Archivi delle emozioni, 1, n. 1, janvier 2020, p. 7-20.

34 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 186-187.

35 Ibid., p. 328.

36 Ibid., p. 329.

37 Voir ci-dessus, note 13.

38 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 328.

39 Voir J.-C. Berchet, « Latouche, romancier de la Révolution : Fragoletta », dans Bulletin de la Société Chateaubriand, XXVIII, 1985, p. 107-115.

40 H. de Latouche, op. cit., t. II, p. 328-329.

41 Ibid., p. 333.

42 Ibid., p. 332.

43 Ibidem.

44 Ibid., t. I, p. 14.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Aurélia Cervoni, « Fragoletta, roman de la formation négative »Revue italienne d’études françaises [En ligne], 13 | 2023, mis en ligne le 15 novembre 2023, consulté le 12 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rief/10498 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/rief.10498

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Aurélia Cervoni

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