Navigation – Plan du site

AccueilNuméros44Débats, chantiers et livresFlorian Louis, De la géopolitique...

Débats, chantiers et livres

Florian Louis, De la géopolitique en Amérique

Hugo Cupri
p. 203-208
Référence(s) :

Florian Louis, De la géopolitique en Amérique, Paris, Presses universitaires de France, 2023, 435 pages

Texte intégral

1L’ouvrage de Florian Louis, au titre pastichant la verve tocquevillienne, est un livre important en ce qu’il remet en perspective une matière à prétention scientifique formalisée à Munich dans les années 1920 – la Geopolitik et sa prétendue disparition après la Seconde Guerre mondiale, condamnée pour sa compromission avec le régime nazi –, puis reçue et reconstruite aux États-Unis lors du déclenchement des hostilités en Europe. En exhumant les multiples réceptions outre-Atlantique de la Geopolitik, catégorie d’études au statut étrange pour l’époque, car prédictive, farfelue, partiale et grandiloquente, l’auteur s’attaque à une « légende noire » concernant les origines et le devenir d’une « discipline » – c’est ainsi que la nomme l’auteur – supposément disparue en même temps que ses principaux promoteurs allemands – dont Karl Haushofer (1869-1946), fondateur de la Zeitschrift für Geopolitik en 1924, constituerait le parangon, voir le seul et principal instigateur. Or Florian Louis nuance cet état de choses en insistant sur l’accueil d’abord timoré de cette science allemande et nazie (1925-1939) aux États-Unis.

2L’ouvrage, dans sa qualité et ses précisions, insiste sur un laps de temps circonscrit, celui de la Seconde Guerre mondiale en son théâtre européen (1939-1942). Ici, les réceptions et la vogue de la Geopolitik sont si nombreuses, contrastées et critiques que l’on pourrait parler, à leur endroit, d’une réception-recréation de sa version allemande – et dans une moindre mesure de ses précédents anglophones. C’est pourquoi, et même si l’auteur ne nous le dit pas en ces termes, la Geopolitik est née deux fois. Une fois autour de Haushofer et de ses disciples quelque part à Munich dans les années 1920. Une seconde fois aux États-Unis tant les réceptions autour de 1939-1942 ont considérablement ajouté un fonds mythique à l’affaire et modifié sa trajectoire dans sa perception internationale – depuis, tous les pays du monde veulent leur géopolitique… encore que différente de la Geopolitik.

  • 1 La réforme récente du baccalauréat et l’arrivée sur le devant de la scène d’un programme scolaire (...)
  • 2 Il existe un Institut français de géopolitique universitaire depuis 2002 rattaché à l’université P (...)

3Dans une époque comme la nôtre où tout est propice à devenir « géopolitique », Florian Louis a le mérite d’apporter de la distanciation critique et historique à l’endroit d’un vocable décidément vertigineux : de quoi ce mot est-il le symptôme autant que le nom ? Et pourquoi tant de groupes sociaux divers (journalistes, reporters, sociologues, cartographes, politistes et géographes états-uniens) se sont-ils mis, à ce moment précis, à en parler abondamment, à le combattre ou à l’intégrer dans leur arsenal savant, à l’insérer en tête des titres de leur revue grand public, voire dans les actualités cinématographiques, alors même que cette Geopolitik existait depuis bientôt seize ans ? Que nous dit, au final, ce mot, dans ses mobilisations et usages du moment, quels tourments, craintes, hésitations, déséquilibres exprime-t-il ? Avec, en creux, cette impérieuse question : quelle place pour la géographie (universitaire) états-unienne de l’époque dans ce champ de forces informe ? Si aujourd’hui, à tout le moins en France, on peut être perplexe face à l’inflation terminologique qui caractérise ce mot passé dans le langage commun et qui essaime sur de multiples scènes sociales (lycée1, mais aussi théâtre, université2, discours politiques, médias), il y a soixante-dix ans, aux États-Unis, la géopolitique constituait déjà une étiquette au contenu doctrinaire et pratique flou. Il y a cette idée en germe qui parcourt l’ouvrage que l’on s’invente géopoliticien.

  • 3 Louis, 2019.

4L’ouvrage, une somme d’érudition qui force l’admiration, est issu d’une thèse de doctorat en histoire, soutenue à l’École des hautes études en sciences sociales3. L’auteur suit un plan chronologique avec, dans chacun des chapitres, une succession temporelle qui décline l’ensemble des productions états-uniennes portant, de près ou de loin, sur la Geopolitik allemande ou bien qui traitent, à sa suite, des possibilités d’une Geopolitics capable de répondre aux attentes de l’oncle Sam. C’est là le seul grief que je ferai au livre, au demeurant fouillé et documenté : sa construction par trop linéaire et juxtaposée, et l’éparpillement des textes qu’il soumet à l’examen. Ainsi, Florian Louis série souvent les documents l’un après l’autre sans toujours trop les relier entre eux. Partant, certaines parties s’apparentent à un catalogue passant en revue un certain nombre de protagonistes, leurs œuvres, et les vues qu’elles contiennent, avec de nombreuses citations à l’appui, mais sans autre fil conducteur que de nous en restituer la teneur dans un mouvement paraphrastique assez redondant – surtout vrai pour le chapitre 5 : « Burnham, Renner, Spykman : des Geopolitiker américains ? ».

  • 4 Ginsburger, 2015a et b ; 2023a et b.
  • 5 Robic, 2014 ; 2023.

5L’ouvrage a néanmoins d’immenses mérites. Observons d’abord qu’il s’inscrit dans un cycle éditorial français au long cours, quoique sporadique, soucieux en tout cas de rendre compte, dans une perspective critique et réflexive, des développements historiques de la géographie dite « politique », ou de la « géopolitique » en France comme à l’étranger. Autant le dire, l’ouvrage de Florian Louis se situerait à mi-chemin entre Géopolitique et histoire (1995) de Claude Raffestin – en son temps préoccupé de comprendre les filiations, inspirations et formalisations scientifiques de la Geopolitik allemande – et les travaux de Nicolas Ginsburger4, dans une moindre mesure ceux de Marie-Claire Robic5, attentifs quant à eux aux réceptions françaises de figures scientifiques allemandes, dont celle de Friedrich Ratzel (1844-1904), a fortiori celle de Karl Haushofer et sa Geopolitik. Ainsi, Florian Louis associe, à mon sens, ces deux volets méthodologiques : « En [nous] intéressant à la Geopolitik allemande sous l’angle de ses réceptions américaines, c’est-à-dire en l’étudiant sous un prisme à la fois inter- et transnational, nous verrons en effet qu’elle ne constitue pas tant une racine originelle que l’une des ramifications d’un rhizome qui la subsume, lui préexiste et lui survit » (p. 17), l’auteur affichant une attention particulière aux « mutations » et à la « coconstruction par hybridation » d’un concept « en perpétuel déplacement » : celui de « géopolitique » (p. 18).

  • 6 Voir les positions du politologue Sigmund Neumann (1904-1962) ou celles d’Isaiah Bowman (1878-1950 (...)

6En fait, plus qu’une « discipline » ou un « concept » en tant que tel, c’est l’histoire intellectuelle et cognitive d’un mot pris dans un va-et-vient des idées charriées de part et d’autre de l’Atlantique qui nous est offerte, une fenêtre ouverte sur les chassés-croisés, les malentendus et les interprétations entre Allemands et Américains dans une perspective historique résolument dialogique. L’histoire, en somme, d’un mot malléable, susceptible de toutes les appropriations contradictoires aux États-Unis, un mot qui s’épanouit dans un climat intellectuel occidental bien plus intéressé par le fait d’accoler à la géopolitique les notions de puissance et d’hégémonie à l’échelle mondiale que de lui prêter un quelconque effet ou pouvoir dans la fabrique de la paix. On doit aussi à Florian Louis d’avoir reconstitué toutes les dissensions propres à un champ universitaire très partagé quant à l’irruption de la « géopolitique en Amérique ». Si le monde académique reste réservé, voire inquiet sur cette « mode de la géopolitique »6, il n’est pas rare qu’on l’accueille avec entrain et réjouissance dans certains autres cercles.

  • 7 L’effort prosopographique apporté par l’auteur est aussi à souligner : Florian Louis tente toujour (...)
  • 8 Pourtant, vers 1942, on lui supplante la figure britannique de Halford J. Mackinder (1861-1947), d (...)

7L’un des plus grands mérites du livre7 réside également dans un travail méthodique de sape d’un mythe historiographique qui a la peau dure et reste étrangement commun à un ensemble de traditions géographiques européennes – France, Espagne et Royaume-Uni en tête –, au point que le livre aurait pu prendre pour sous-titre « Pour en finir avec le mythe haushoférien ». Chacun des dix chapitres de l’ouvrage apporte son lot d’arguments susceptibles in fine de balayer d’un revers de la main ce lieu commun, quoique devenu, à force de répétition, le seul récit autorisé et que l’on aime à se raconter parmi les praticiens de géographie politique ou de géopolitique aujourd’hui ; ce topos voulant que la géopolitique soit une invention nazie et qu’elle ait orchestré la stratégie militaire de l’état-major allemand. En d’autres termes, ils sont nombreux à croire que la figure controversée de Karl Haushofer ait été la seule, sinon la plus féconde inspiratrice des projets de « politique extérieure », comme on disait déjà à l’époque, du Troisième Reich. Cette idée, on la doit aux réceptions tardives de la Geopolitik allemande de l’autre côté de l’Atlantique, à cette Geopolitics fever qui avait touché les États-Unis aux premières heures du conflit mondial8. La Geopolitik de Haushofer fut bien, à en croire ses contempteurs français (les travaux de Nicolas Ginsburger en attestent), états-uniens (brillamment convoqués dans ce livre) et britanniques d’époque, une pseudo-science pratique éprise d’un nationalisme grossier, destinée à légitimer l’idéologie du pangermanisme et l’accomplissement plus large du Lebensraum – bien que les liens entre le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) et Haushofer soient ténus, affirme Florian Louis.

  • 9 Brunet, 2019 [1980].

8Mais un tel récit n’est-il pas utilisé parfois et présentement à d’autres fins ? Car insister sur l’opprobre prétendument jeté sur une discipline géographique devenue après mai 1945 la « honte-de-la-famille9 » permet bien souvent de souligner après coup le formidable recul, désintérêt et désamour des géographes pour la géopolitique – a fortiori la géographie politique – dans une période qui irait de 1945 aux années 1970. Ainsi, les géographes de toute obédience et de tous les pays auraient proscrit la « géopolitique » – et du même coup tout raisonnement « politique » en géographie –, la marginalisant dans les instituts de géographie ou universités aussi bien parisiennes, new-yorkaises que londoniennes. Et un tel mythe de légitimer ex post, à tout le moins en France, un sauvetage in extremis à partir des années 1970, où l’on aurait, comme par magie, ressorti la géopolitique de sous le boisseau, une vieille discipline interdite jusqu’alors. Force est de reconnaître à quel point le travail de Florian Louis nuance cet état de choses en dévoilant, avec l’appui de l’exemple états-unien, combien cette « discipline » connaît un intérêt continu, tantôt grandissant, tantôt plus tari, avant et après le second conflit mondial. Son ouvrage s’inscrit en faux contre ces récits narratifs univoques – par exemple, ceux du géographe Yves Lacoste – qui utilisent le mythe haushoférien à des fins d’autocélébration ou qui versent, et plus souvent, dans la seule légende noire d’une science vite disparue, car compromise avec le régime nazi.

9En outre, l’ouvrage offre de petites réjouissances et curiosités : celle d’un Jean Gottmann (1915-1994), géographe français alors émigré aux États-Unis, qui formule le vœu pieux dans une lettre adressée à son père adoptif Michel Berchin en mars 1942 de « faire un bouquin qui serait “La Géographie politique” vue par l’école de géographie française, morceaux choisis de grands auteurs : Vidal de La Blache, de Martonne, Demangeon, Sion, Brunhes, Gautier et aussi de plus jeunes : Gourou, Robequain, Monod, Weulersse, Ancel » (p. 148) – or, on a longtemps affublé la géographie vidalienne d’un apolitisme patenté. Et aussi cette idée-force démontrée au chapitre 6 que la guerre constitue, en elle-même, un formidable accélérateur de carrières : la participation des géographes à l’effort de guerre (dans les services géographiques de l’armée, dans la formation des recrues, etc.) redore leur blason, eux qui ont longtemps été marginalisés dans le champ académique états-unien. Et enfin, ces répliques nouvelles qui affleurent à la fin de l’ouvrage, qui laissent deviner un antagonisme d’un nouvel ordre : les géographes américains et soviétiques s’accusant mutuellement, à partir des années 1950, d’être les continuateurs, par leurs travaux fantaisistes qui prédisent la domination du monde à l’âge des bombes atomiques, du déjà mort Haushofer (voir p. 338 et suivantes).

10Enfin, l’auteur le note lui-même dans sa conclusion, l’intérêt, les réceptions contrastées, la fièvre et l’engouement géopolitique aux États-Unis recèlent un dernier élément sans doute plus anthropologique : c’est l’indice manifeste d’un peuple ou de ses dirigeants se sentant appelés à faire régner l’ordre à travers le monde. À telle enseigne que si la géopolitique reste, chez eux, le moyen de connaître ou de prédire les voies d’accès à la puissance à l’échelle mondiale, c’est que cette matière était un moyen ad hoc pour mieux projeter l’idée qu’ils se faisaient d’eux-mêmes dans le concert des nations de l’époque.

11Ce travail stimulant, fouillé et documenté de Florian Louis est appelé à devenir une référence sur le sujet, s’inscrivant plus largement dans une histoire globale du politique en géographie (universitaire) que d’aucuns, dont je fais partie, voudraient moins hagiographique, téléologique ou légendaire, et davantage critique. Force est de reconnaître que l’auteur a brillamment relevé le défi.

Haut de page

Bibliographie

Brunet, R., 2019 [1980], « Préface de l’édition originale de 1980 », dans Pour une géographie du pouvoir, éd. établie par C. Raffestin, A.-L. Amilhat Szary, Y. Calbérac, Lyon, ENS Éditions, p. 39-45, DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.enseditions.7629.

Ginsburger, N., 2015a, « Géographes actifs, géographie politique : portraits comparés et croisés de Wolfgang Hartke et Jean Dresch au milieu des années 1950 », L’Espace géographique, 44 (4), p. 349-360.

Ginsburger, N., 2015b, « Ne pas “perdre entièrement de vue la géographieˮ. Diversités des géographies politiques française et allemande dans les années 1950 », L’Espace géographique, 44 (4), p. 361-368.

Ginsburger, N., 2023a, « De l’expertise à la géopolitique : origines, traces et mémoires des traités de paix au prisme de l’internationale géographique dans l’entre-deux-guerres », dans Davion, I., Jeannesson, S. (dir.), Les traités de paix, 1918-1923. La paix les uns contre les autres, Paris, Sorbonne Université Presses, p. 141-156.

Ginsburger, N., 2023b, « Ratzel contre la géopolitique ? Référence allemande et géographie politique dans la géographie française de l’entre-deux-guerres », Geographica Helvetica, 78 (1), Resonanz und Rezeption. Werk und Wirkung Friedrich Ratzels im internationalen Vergleich, p. 65-74, DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.5194/gh-78-65-2023.

Louis, F., 2019, La science de l’ennemi. La réception de la Geopolitik en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis (années 1920-années 1950), thèse de doctorat en histoire et civilisations, Paris, École des hautes études en sciences sociales.

Robic, M.-C., 2014, « La réception de Friedrich Ratzel en France et ses usages au temps de l’installation de la géographie à l’Université (années 1880-1914) », Revue germanique internationale, 20, p. 13-39, DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/rgi.1485.

Robic, M.-C., 2023, « Friedrich Ratzel, géographie et sciences sociales en France (1890-1918) – Centralité et distanciations », Geogaphica. Helvetica, 78 (1), Resonanz und Rezeption. Werk und Wirkung Friedrich Ratzels im internationalen Vergleich, p. 157-167, DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.5194/gh-78-157-2023.

Raffestin, C., Lopreno, D., Pasteur Y., 1995, Géopolitique et histoire, Lausanne, Payot.

Haut de page

Notes

1 La réforme récente du baccalauréat et l’arrivée sur le devant de la scène d’un programme scolaire faisant la part belle à cette spécialité en témoigneraient volontiers.

2 Il existe un Institut français de géopolitique universitaire depuis 2002 rattaché à l’université Paris-8 Vincennes Saint-Denis, et un autre indépendant d’« études de géopolitique appliquée » depuis 2015 (Institut EGA).

3 Louis, 2019.

4 Ginsburger, 2015a et b ; 2023a et b.

5 Robic, 2014 ; 2023.

6 Voir les positions du politologue Sigmund Neumann (1904-1962) ou celles d’Isaiah Bowman (1878-1950), qui dans un article intitulé « Geography vs. Geopolitics » (paru dans la revue Geographical Review en 1942) critique cette « pseudo-science », son caractère prédictif et sa propension à la spéculation théorique, voire son goût trop prononcé pour la cartographie à grand spectacle. Voir également l’exemple du géographe George T. Renner (1900-1955), qui publie « Des cartes pour un monde nouveau » en juin 1942 et qui déchaîne, à l’instar de Nicholas Spykman (1893-1943) et son livre America’s Strategy in Worlds Politics paru la même année, l’ire de ses collègues. On leur reproche de cautionner la Geopolitik allemande et, partant, de faire le jeu du nazisme.

7 L’effort prosopographique apporté par l’auteur est aussi à souligner : Florian Louis tente toujours de replacer le protagoniste étudié dans sa trajectoire biographique, en analysant la réception de ses travaux ou de sa doctrine dans le champ social plus large auquel il ressortit. Par ailleurs, le livre dispose d’un index recensant, auteur par auteur, quelques jalons biographiques bienvenus.

8 Pourtant, vers 1942, on lui supplante la figure britannique de Halford J. Mackinder (1861-1947), dont les écrits avaient été quasiment ignorés par ses pairs au moment où ils étaient parus. Le voilà remis au goût du jour avec la réédition de son Democratic Ideals and Reality (1919) aux États-Unis en 1942.

9 Brunet, 2019 [1980].

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Hugo Cupri, « Florian Louis, De la géopolitique en Amérique »Revue d’histoire des sciences humaines, 44 | 2024, 203-208.

Référence électronique

Hugo Cupri, « Florian Louis, De la géopolitique en Amérique »Revue d’histoire des sciences humaines [En ligne], 44 | 2024, mis en ligne le 28 mai 2024, consulté le 19 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rhsh/9590 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11qto

Haut de page

Auteur

Hugo Cupri

Équipe EHGO (Épistémologie et histoire de la géographie), université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search