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Recension de « Vanina d’Ornano, par Mme *** [Lattimore-Clarke] », anonyme, Journal des débats politiques et littéraires, 27 septembre 1825.
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Notes
Recension de « Vanina d’Ornano, par Mme *** », anonyme, Journal des débats politiques et littéraires, 27 septembre 1825.
Marie Baudry, Lectrices de romans, lectrices romanesques. Différence des sexes, pratique et théorie de la lecture dans le roman (XIXe-XXe siècles), thèse de doctorat soutenue à Paris III, sous la direction de Daniel-Henri Pageaux, 2007, p. 388-473.
S’inscrivant dans le courant des cultural studies, Janice Radway a étudié les pratiques de lecture du roman sentimental par les femmes aux États-Unis dans Reading the romance : Women, Patriarchy and Popular Litterature, North Carolina, University of North Carolina Press, 1991.
Nous empruntons cette terminologie aux gender studies qui étudient les « rapports sociaux de sexe ». Le « genre » est une traduction de l’anglais gender qui désigne la construction sociale de la hiérarchie entre les sexes alors que le terme sex réfère à la naturalité de cette différence. Pour les définitions, voir Nicole-Claude Mathieu, « Sexe et genre », dans Héléna Hirata, Dictionnaire critique du féminisme, Paris, PUF, 2000 ; Marie-Claude Hurtig, Sexe et Genre, Paris, CNRS Éditions, 2002 ; Dominique Fougeyrollas-Schwebel, Le genre comme catégorie d’analyse. Sociologie, histoire, littérature, Paris, L’Harmattan, 2003.
Elle souligne que les stratégies discursives à l’œuvre dans les médias correspondent à des « stratégies de contention à travers lesquelles les discours se constituent en technologies du pouvoir » visant à « maintenir le contrôle des clivages primordiaux entre […] féminin et masculin ». Marie-Joseph Bertini, Ni d’Ève ni d’Adam, Défaire la différence des sexes, Paris, Max Milo éditions, « L’inconnu », 2009, p. 63.
Dominique Pasquier met au jour la mise en avant du critère du féminin dans l’argumentaire des garçons interrogés pour dénigrer les séries sentimentales. Cf. Dominique Pasquier, « Performances collectives : la réception des séries sentimentales par les jeunes téléspectateurs », Protée, vol. 30, n° 1, 2002, p. 67-78.
Voir aussi la mise en évidence de la sous-représentation des femmes dans l’art et la littérature, Émilie Notéris, Gender Surprise, TINA, n° 8, Ère, 2011.
Audrey Lasserre, « Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ? », LHT, n° 7, Dossier publié le 01 janvier 2011 [En ligne], URL : http://www.fabula.org/lht/7/index.php?id=209. Voir aussi Delphine Naudier, « Les écrivaines et leurs arrangements avec les assignations sexuées », Sociétés contemporaines, n° 78, Presses de Science Po, 2010, p. 39-63.
Voir notre recherche bibliographique : Amélie Legrand, Les Romancières sous la Restauration : réception, genre, histoire du roman, thèse soutenue le 3 décembre 2010 à l’Université de Paris IV – Paris-Sorbonne, sous la direction de Pierre Glaudes, à paraître aux éditions Classiques Garnier.
Nous nous inscrivons ici dans la lignée des réflexions d’Éric Maigret et d’Éric Macé sur la nécessité de « décloisonner études des médias, de la culture et des représentations » et de penser « les cultures comme des supports des démarches identitaires de publics divers qui se façonnent au contact des médias de masse ». Éric Macé, Éric Maigret, Penser les médiacultures, nouvelles approches de la représentation du monde, Paris, Armand Colin, « Médiacultures », 2005.
Ruth Amossy, Anne Herschberg-Pierrot, Stéréotypes et clichés, Paris, Nathan, « 128 », 1997.
C’est ce qu’explique Franco Moretti dans son ouvrage : Atlas of the European Novel, 1800-1900, Londres, Verso, 1998.
Margaret Cohen, The Sentimental Education of the Novel, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, 1999.
Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, « Libre examen », 1992.
Nous empruntons cette formule à Christine Planté, La Petite sœur de Balzac, Paris, Seuil, « Libre à elles », 1989.
Myriam Maître, Les Précieuses. Naissance de la femme de lettres en France au XVIIe siècle, Paris, Champion, « Lumière classique », 1999.
Les œuvres des femmes ont été abordées en lien avec une conception essentialiste de l’« identité féminine », par exemple dans les travaux d’Hélène Cixous ou de Béatrice Didier. Certaines de ces études ont également cherché à constituer une tradition de l’« écriture féminine » et en particulier du « roman de femmes ». Voir Sandra Gilbert et Susan Gubar, The Mad Woman in the Attic, New-Haven, Yale University Press, 1979.
Geneviève Fraisse et Michèle Perrot, Le XIXe siècle, dans Georges Duby et Michèle Perrot, Histoire des Femmes en Occident, Paris, Plon, 1991.
André Lagarde et Laurent Michard, XIXe siècle. Les Grands auteurs français. Anthologie et histoire littéraire, Paris, Bordas, 1953.
Daniel Bergez, Précis de littérature française, Paris, Nathan université, 1995.
Philippe Berthier et Michel Jarrety, Histoire de la France littéraire, Paris, PUF, 2006.
Dominique Rincé et Bernard Lecherbonnier, Littérature, textes et documents, XIXe siècle, Paris, Nathan, « Henri Mitterand », 1994.
Cela rejoint la démonstration de Marie-Joseph Bertini qui explique que les femmes sont systématiquement discréditées par le recours à cinq figures auxquelles le discours médiatique les ramène : la muse, la madone, la mère, l’égérie et la pasionaria. Marie-Joseph Bertini, Femmes : le pouvoir impossible, Paris, Pauvert / Fayard, « Essai », 2002.
On a noté plus haut que Mme de Staël était présentée comme composante du « cercle » Chateaubriand dans ce manuel. C’est aussi le cas de Claire de Duras ou d’Hortense Allart dont le souvenir a été conservé dans la critique à travers leurs relations avec le romancier.
Pour cette période, le manuel de chez Nathan par exemple retient certains romanciers : Constant, Nodier, Chateaubriand, Vigny ou encore Stendhal, pour la publication d’Armance qui n’est édité qu’une seule fois en 1827. Ourika et Édouard, deux romans de Claire de Duras – qui n’est quant à elle pas évoquée –, connaissent en revanche plus de dix rééditions selon le catalogue de la BNF.
Brigitte Louichon, Romancières Sentimentales, 1789-1825, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2009, p. 7.
Marguerite Ikanayan qualifie aussi cette production d’« ennuyeuse ». Cf. Marguerite Ikanayan, The Idea of the Novel in France: the Critical Reaction 1815-1848, Genève, Droz, 1961, p. 52-53.
Cette opposition a notamment été théorisée par Albert Thibaudet dans « Le Liseur de romans », Essais sur le roman, Paris, Gallimard, 1938, p. 243.
Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant (sous la dir. de), Presse et Plumes, Journalisme et Littérature au XIXe siècle siècle, Paris, Nouveau monde éditions, 2004. L’ouvrage met en évidence la révolution médiatique que connaît le XIXe siècle avec l’invention de la presse moderne.
Cette bipartition s’observe également dans le développement d’une presse féminine à cette époque. Voir Évelyne Sullerot, La Presse féminine, Paris, Armand Colin, 1964 et Jeanne Brunereau, Presse féminine et critique littéraire de 1800 à 1830. Leurs rapports avec l’histoire des femmes, Paris, Ève, « Les Cahiers d’Ève », 2000.
Rachel Sauvé analyse en effet comment l’éloge apparent de qualités féminines dans les œuvres de femmes se retourne en une infériorisation de ces œuvres dans le discours critique. Cf. Rachel Sauvé De l’Éloge à l’exclusion : les femmes auteurs et leurs préfaciers au XIXe siècle, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, « Culture et société », 2000. Voir aussi notre étude du discours critique sous la Restauration : Amélie Legrand, « La représentation de l’écriture féminine », op. cit.
Recension de « Vanina d’Ornano, par Mme *** [Lattimore-Clarke] », op. cit.
Louis-Simon Auger, Notice, dans Marie-Madeleine de Lafayette, Claudine de Tencin et Marie de Fontaines, Œuvres Complètes, Paris, Mme Veuve Lepetit, vol. 1, p. 24-25.
Voir l’étude de Jean Sgard, « Collections pour dames », dans Catherine Mariette-Clot et Damien Zanone (sous la direction de), La Tradition des romans de femmes, XVIIIe-XIXe siècles, Paris, Champion, « Littérature et genre », 2012.
Charles-Augustin Sainte-Beuve, « De la Littérature industrielle », Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1839. Le critique déplore la perte de la tradition des « belles œuvres » faites d’« idées de libéralité et de désintéressement » au profit d’une littérature dégradée tant par la multiplication d’écrivains professionnels que par l’extension du lectorat aux classes populaires.
Geneviève Sellier et Éliane Viennot montrent que la fracture entre culture d’élite et culture de masse s’est intensifiée d’une association entre culture de masse et féminin d’une part et culture d’élite et masculin d’autre part surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle dans de nombreux domaines (comme la littérature, le théâtre, le cinéma et la presse). Cf. Geneviève Sellier et Éliane Viennot, Culture d’élite, culture de masse et différence des sexes, Paris, L’Harmattan, « Bibliothèque du féminisme », 2004.
L’étude de l’usage des pseudonymes, permettant aux auteur-e-s un jeu sur les identités sexuées, est à ce titre très révélateur. Voir notre analyse des « stratégies de légitimation des romancières », Amélie Legrand, op. cit.
Au XIXe siècle, le mythe de l’écrivain romantique se construit sur cette représentation d’une création artistique exclusivement masculine. Voir Michelle Coquillat, La Poétique du mâle, Paris, Gallimard, 1982.
Jules Barbey d’Aurevilly, Les Bas-bleus, Genève, Slatkine Reprints, 1968.
Christine Planté, La Petite sœur de Balzac, op. cit.
Quatrième de couverture, Dominique Rincé et Bernard Lecherbonnier, Littérature, textes et documents, XIXe siècle, op. cit.
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