1Les nombreux messages de sympathie, de soutien, de reconnaissance et d’amitié reçus dès la mise en ligne du premier numéro de la RFSIC ne sont pas à prendre à la légère : ils consacrent le passage de notre revue dans la sphère publique. Ce moment inaugural vaut pour toute production intellectuelle ou culturelle : une mise en scène, un concert, une chorégraphie… Le public décide, en dernière instance, de leur pérennité ou, plus simplement, de leur sérieux. Voilà bien notre ambition : être pris au sérieux. Il nous faut donc à nouveau réunir toutes les conditions qui devraient garantir la crédibilité et, donc, la pérennité éditoriale de notre revue au profit de notre communauté et dans le respect des missions de Revues.org : veille scientifique pour l’exploration de problématiques émergentes, délégation, distribution et coordination rigoureuses des tâches scientifiques, maîtrise de la périodicité, qualité graphique…

2Nous y revenons : ce pacte éditorial, nous l’avons respecté. À ce jour, une planification de publication à deux ans, nous la jugeons réaliste : les thèmes futurs de nos rubriques sont en gestation, les équipes se mettent en place et au travail et, surtout, tous les processus complexes et invisibles de l’édition progressivement se déroulent en cohérence, conformes aux objectifs prévus dans le cadre des commandes et des cahiers des charges professionnels. Sont mobilisés, pour accompagner les équipes scientifiques, des secrétaires de rédaction, des correcteurs, des metteurs en pages et en ligne, des graphistes, des webmasters, bref, tous les métiers de l’édition, en l’occurrence numérique, qui concourent au succès de notre entreprise. Certes, l’invisibilité n’est pas un statut. Elle est plutôt l’effet de ce qui échappe, comme toute boîte noire, à l’attention de l’utilisateur, un algorithme professionnel, en somme, qui aura largement contribué à la réussite de notre projet. Merci à Norbert Congard, notre styleur et metteur en ligne, à François Grosdemouge, chargé d’édition à Revues.org, à Cyril Masselot, membre du Conseil d’administration de la SFSIC et webmaster de notre société scientifique. Ils sont les garants de notre assiduité éditoriale. Merci aux auteurs de notre second sommaire. Ils auront été patients, ponctuels et fidèles. Et s’agissant de fidélité, la leçon nous est donnée par Anne-Marie Laulan, à l’initiative de ce thème majeur : communication et diversité culturelle.