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Revue Questions de Communication

Jacques Walter et Béatrice Fleury. Centre de recherche sur les médiations. Communication, langue, art, culture (EA 3476, université de Lorraine/université de Haute-Alsace)

Texte intégral

« Une revue est bien une question de communication »

Jacques Walter et Béatrice Fleury vous êtes cofondateurs et codirecteurs de Questions de communication, mais avant d’en venir à la revue pourriez-vous rapidement présenter le Centre de recherche sur les médiations (Crem) dont vous êtes respectivement directeur et directrice adjointe ?

Rapidement, c’est un peu difficile parce que cette unité s’est beaucoup transformée et que cela a un impact sur la nature de ses activités. Créé en 1994 par quelques enseignants-chercheurs regroupés autour de Noël Nel – un spécialiste de la télévision –, sous le nom Centre de recherche sur les médias, ce qui n‘était qu’un laboratoire reconnu par la seule université de Metz, est devenu en 1998, sous la direction de Jacques Walter, une « jeune équipe », puis en 2002 une « équipe d’accueil », le Centre de recherche sur les médiations. Ce changement de nom marquait une réorientation nette de la politique scientifique : d’une part, ne pas se cantonner à un type d’objet ; d’autre part, mettre l’accent sur des processus info-communicationnel, quitte à ce que ceux-ci soient à l’œuvre dans différents secteurs de la vie sociale.

D’évidence, cette inflexion a eu du succès : très vite, des chercheurs en sciences de l’art nous ont rejoints. Puis des collègues nancéiens du Groupe de recherche en information, communication et propagandes (GRICP), emmenés par Béatrice Fleury qui en était la directrice. Quelques années après, c’est l’université Nancy 2 qui demandait que la quasi-totalité de ses effectifs en sciences de l’information et de la communication intègre le Crem. Entre-temps, à la demande de Claude Nosal, le Crem accueillait des enseignants-chercheurs de l’université de Haute-Alsace. Et, en 2010, à la veille de la fusion entre les universités de Metz et Nancy, les linguistes et les littéraires du Centre d’étude linguistique des textes et des discours (Celted) de l’université de Metz frappaient à la porte du Crem et, outre leurs compétences en analyse de discours ou en ethnocritique, ils apportaient dans leurs bagages la prestigieuse revue Pratiques dont le 40e anniversaire a été célébré en 2014. Tout ceci fait que de la dizaine d’enseignants-chercheurs de 1994 on est passé à une unité de 230 personnes dont 80 enseignants-chercheurs titulaires, autant de doctorants, 67 membres correspondants et 5 personnels d’appui. Les chercheurs viennent de l’université de Lorraine (UL – établissement principal), de l’université de Haute-Alsace (établissement associé), ainsi que d’autres établissements français et étrangers (Bourgogne, Lyon 1, Maine, Reims Champagne-Ardenne, Saint-Étienne, Strasbourg, Upec, Luxembourg, Montréal, Sarre, Stuttgart…).

Au total, 9 sections du Comité national des universités collaborent au sein de l’unité qui est devenue la première de celles du secteur des sciences de l’homme et de la société au sein de l’université de Lorraine : sciences de l’information et de la communication, sciences du langage, langue et littérature française, sciences de l’art, langues et littératures germaniques, langues et littératures romanes, langues et littératures arabes, anthropologie, sociologie. En somme, le Crem est une unité pluridisciplinaire qui, tout en favorisant le travail intra-disciplinaire, promeut à l’occasion de chaque contrat d’établissement un programme interdisciplinaire.

Quelles sont les thématiques principales de recherche que vous y développez ?

Pour faire simple, nous dirons que nous privilégions pendant 5 ans (2013-2017) le programme interdisciplinaire et transversal « Faire public » (par exemple des collègues du Crem contribuent au dossier « Les recherches sur les publics en sciences de l’information et de la communication » de la présente livraison de la Revue française des sciences de l’information et de la communication). Quant à nos équipes, elles sont au nombre de 4 et chacune a ses sujets et terrains ou corpus de prédilection :

  • Pixel : technologies de l’information, de la communication et médiations ;

  • Praxis : médias, communication et médiations ;

  • Praxitèle : arts, cultures et médiations ;

  • Praxitexte : langue, texte, discours et médiations.

Comment est née votre revue ? Quel a été le levier de création ?

La revue a été créée en 2001. Elle est le fruit de la collaboration entre des chercheurs lorrains, alors en poste dans deux universités – Metz et Nancy 2. Ces chercheurs étaient membres soit du Crem soit du GRICP. Comme nous l’avons mentionné, Jacques Walter était directeur du premier, le second était dirigé par Béatrice Fleury. Actuellement, les chercheurs concernés font tous partie du Crem et sont en poste en Lorraine ou en Haute-Alsace.

Quel en était le levier ou plutôt quels en étaient les leviers ? L’échec de deux revues qui avaient été lancées dans la région en était un, faire mentir l’adage « Jamais deux sans trois » en était un autre. Mais, plus sérieusement, nous avions la volonté d’unir les forces vives de deux unités dont l’histoire et, il faut bien le dire, des collègues plus anciens s’efforçaient d’entretenir la concurrence. Ce qui était préjudiciable au développement de la discipline. Qui plus est, toujours par héritage, l’activité scientifique se déployait surtout selon des logiques d’attention à des objets, ne varietur, et moins selon des problématisation à plus large portée. Sans compter une trop faible prise en compte des facteurs socio-historiques dans les analyses. Bref, il s’agissait de renouveler des modes d’approche et d’ouvrir des perspectives tant épistémologiques que culturelles en s’ouvrant à des collaborations avec des collègues étrangers. Et ce, pour composer le comité de correspondants et piloter des dossiers ou rédiger des articles. Autrement dit, si l’ambition était née dans un territoire donné avec ses spécificités organisationnelles et scientifiques, elle dépassait très largement ces contingences. D’autant que, en région comme ailleurs en France, la jeunesse de la discipline lui valait une faible considération de la part de collègues des disciplines voisines. Conquérir et affirmer une légitimité n’était pas pour rien dans notre entreprise. D’où aussi une barre d’emblée placée très haut. Pour cela, nous avons pu compter sur le soutien du Conseil régional de Lorraine qui avait immédiatement compris que l’information-communication était un enjeu important du développement territorial et du paysage académique.

En résumé, le projet consistait à créer une revue différente de celles, peu nombreuses, qui existaient déjà en donnant plus de place au débat sur un mode pacifique et constructif. C’est ainsi que la rubrique « Échanges » fait la part belle aux discussions sur des thématiques de société qui sont aussi des thématiques heuristiques (la vulgarisation des expérimentations, la dérive des universités, les Cultural Studies, le plagiat…). En outre, nous souhaitions que les notes de recherche soient moins des varia que des papiers à dominante théorique et/ou méthodologique (un pari difficile à tenir…). Enfin, nous aspirions au fait que les ouvrages du domaine soient chroniqués systématiquement. Ils étaient plus nombreux qu’on ne l’imaginait et, surtout, nous ne voulions en aucun cas que les notes de lecture soient des 4e de couverture améliorées. Dans la logique de promotion de la discipline ou des travaux connexes, nous avons sollicité de véritables comptes rendus de lecture dont certains sont de mini-papiers. Le rythme de croisière est désormais d’une cinquantaine d’ouvrages commentés par livraison. Les éditeurs ne s’y sont pas trompés et nous recevons des centaines d’ouvrages chaque année.

Questions de communication a donc fait ses preuves. Nous avons fêté nos 10 ans par un numéro spécial prospectif, intégralement rédigé par des chercheurs étrangers, et, 14 ans après sa création, nous estimons – non sans fierté – avoir démontré le bien-fondé du projet initial. Au demeurant, la programmation des dossiers, ceux-ci étant toujours montés par une équipe, est bouclée jusqu’en 2019.

Quelle est sa place dans votre laboratoire et dans les recherches que vous menez ? Comment la revue fédère-t-elle en interne ?

Questions de communication n’étant pas une revue de laboratoire tout en étant dirigée et animée par des membres du Crem, cette interrogation ne correspond pas tout à fait à son identité. En effet, seul un groupe de chercheurs (21 précisément) en est partie prenante et les contenus ne sont jamais discutés au sein de l’unité. Qui plus est, les collègues du Crem qui souhaitent publier dans la revue (dossiers ou notes de recherche) sont soumis aux mêmes règles et contraintes que ceux des autres unités. On ne peut donc parler ni d’une place spécifique de la revue par rapport aux recherches conduites dans l’unité ni de la capacité de Questions de communication à fédérer scientifiquement l’unité.

Néanmoins, la revue joue un rôle important. D’abord, pour tous les membres du Crem en sciences de l’information et de la communication, elle est une sorte d’étendard. Ensuite, pour les membres du comité de rédaction, qui ont certes changé depuis la date de création, elle est presque une école ou un lieu de socialisation. On y apprend à lire des textes avec plus d’acuité et sans œillère. Aussi bien parce que les textes soumis proviennent de diverses disciplines, courants théoriques ou de l’étranger, ou encore parce que l’on considère de façon égale les travaux de doctorants ou de personnalités scientifiques reconnues (du reste, dans les papiers publiés, les qualités des auteurs ne sont pas mentionnées). Par ailleurs, on y découvre aussi les pratiques d’évaluation externe qui, il faut bien le dire, varient beaucoup suivant les individus et les traditions disciplinaires (de quelques lignes sans appel à l’exposé méthodique de critiques accompagnées de suggestions). Pour de jeunes collègues, c’est là un moyen de découvrir rapidement certaines des arcanes de la vie scientifique. Et aussi d’apprendre à écrire dans d’autres revues : plus de 90 % des auteurs des dossiers, « Échanges » et notes de recherche sont extérieurs au Crem. La revue et les collègues qui y consacrent une part de leur énergie sont ainsi au service de la discipline. Au-delà de ces considérations institutionnelles, participer à la fabrication de la revue est un outil de culture scientifique de premier plan : on ne cesse de lire des textes qui, tous, ont leur intérêt. Y compris quand ils ne correspondent pas à notre projet éditorial. En ce cas, dans la mesure de nos possibilités, nous orientons les auteurs vers d’autres revues. Ajoutons que nous ne dissocions pas recherche et formation. En l’espèce, nombre d’enseignants-chercheurs membres du Crem utilisent Questions de communication comme support de leurs cours. Ou y renvoient en complément de ceux-ci. Un geste facilité par la mise en ligne de la revue. Cette dernière fut d’abord « artisanale », non sans aléas, avant que nous ne passions avec bonheur à Revues.org et à Cairn.

Quel est son fonctionnement éditorial ? Par exemple, y impliquez-vous des jeunes chercheurs, des doctorants de votre unité ?

Le comité de rédaction lit au fil de l’eau toutes les notes de recherche qui lui sont adressées et se prononce sur l’opportunité ou non de les envoyer en expertise. En cas, d’avis négatif, il fournit souvent des préconisations aux auteurs pour qu’ils améliorent cette mouture. Au vu de la multiplication des tâches administratives qui ont envahi indûment les universités, nous avons été obligés de limiter les réunions au profit d’échanges par courriel. Toutefois, a minima, une fois par an, ce comité se réunit en séance plénière et discute du projet éditorial (dossiers et « Échanges » à venir, évolutions envisagées).

Les doctorants peuvent envoyer des papiers. Ils sont assez peu nombreux à le faire en raison des contraintes éditoriales (les notes de recherche doivent proposer des avancées théorique et/ou méthodologiques). En revanche, plusieurs d’entre eux sont des chroniqueurs réguliers d’ouvrages ayant un rapport avec leurs sujets de thèse. C’est là un excellent galop d’essai pour s’approprier les travaux des pairs et en restituer la substance. En revanche, les doctorants membres de l’Association des jeunes chercheurs du Crem (AJC Crem) bénéficient de l’accès à la série Actes de Questions de communication qui sert à publier des travaux collectifs. À dire vrai, nos colonnes sont finalement davantage investies par de jeunes docteurs.

Combien de chercheurs sont impliqués dans le comité éditorial et de lecture ?

Si l’on inclut les deux directeurs de la revue, le comité de rédaction (nous n’utilisons pas le terme de comité éditorial) comprend 21 chercheurs. Tous font partie du Crem. Pour sa part, le comité scientifique regroupe 28 collègues – français et étrangers – dont les compétences sont susceptibles de couvrir l’ensemble des thématiques traitées par la revue. Ils peuvent apporter un éclairage particulier en suscitant des propositions de dossiers et ou de notes de recherche. Enfin, le comité de lecture change à chaque livraison. Il comprend entre 20 et 30 chercheurs qui donnent leur avis (en suivant le protocole du double aveugle) sur tous les textes publiés ou non. Ces chercheurs sont sollicités pour leur savoir « pointu » et peuvent donc faire partie de disciplines différentes afin d’être les plus à même d’évaluer la pertinence des articles soumis.

Ce travail ne pourrait aboutir si nous ne bénéficions pas des services d’un ingénieur d’étude qui, dans l’unité, est chargé spécifiquement des publications, dont Questions de communication. Non seulement, il assure la mise en forme de la version papier et échange avec les auteurs à ce sujet, mais il gère la mise en ligne sur Revues.org. et Cairn. Sans lui, il aurait été impossible de continuer à s’engager dans ce projet, tant la revue a pris de l’ampleur. Intégrer un professionnel de l’édition (en l’occurrence, un ancien de l’une de nos licences…) était une nécessité absolue.

Comment s’effectue le choix des thématiques des dossiers ?

Si les thématiques des dossiers sont à l’initiative d’un groupe ou d’un réseau de chercheurs, le comité éditorial peut susciter des dossiers ou aiguiller des collègues sur un terrain qui lui semble fécond au regard des thématiques pouvant intéresser les lecteurs. Ainsi les dossiers ne font-ils pas l’objet d’un appel à articles, mais ils s’inscrivent dans une perspective de valorisation de recherches en cours ou en phase de finalisation. Leur-s coordinateur-s a – ou ont – pour consigne d’ouvrir de s’adjoindre– si cela n’a pas été spontanément le cas – des chercheurs étrangers qui offrent une ouverture ou un contrepoint aux tendances hexagonales. Cette ouverture peut prendre la forme d’un entretien, d’une traduction ou d’une collaboration au sens plein du terme.

Par ailleurs, nous constatons un phénomène roboratif et porteur d’espoir : Questions de communication intéresse de plus en plus de jeunes chercheurs qui y publient des dossiers sur des thématiques portant aussi cette empreinte générationnelle. Ce qui veut dire, pour répondre à votre question, que « choisir » un dossier résulte d’une interaction entre une équipe et le résultat d’un regard et d’une sensibilité scientifiques propres à celui ou ceux qui le coordonne-nt. Enfin, les dossiers sont prévus trois années avant qu’ils ne paraissent. Leur préparation n’est donc pas un effet d’aubaine. Elle permet aux auteurs de maturer et peaufiner leur projet. Compte tenu de la solidité de ceux-ci, à la sortie, ils ne sont pas « dépassés ». Au contraire. D’ailleurs, certains craignent peu la concurrence. Et les accepter peut avoir été un véritable pari comme, par exemple, les deux qui concernaient la mort.

Quel est l’impact de la revue sur la visibilité de votre laboratoire ? Sur les recherches et les thématiques du laboratoire ?

Nous l’avons déjà indiqué, le Crem est une unité pluridisciplinaire. Questions de communication correspond donc aux recherches d’une composante, la revue Pratiques en représente une autre (linguistique et littérature). Indéniablement, ces deux revues ont un fort impact sur la visibilité de l’unité. Pour Questions de communication, la visibilité a trait à la place et au rôle du Crem dans ce que l’on peut qualifier une forme de structuration de la discipline et, au-delà, des recherches du domaine. Et ce, avec un résultat appréciable : des historiens, des géographes, des économistes, des politistes, des sociologues, des philosophes, des gestionnaires, des littéraires, etc. collaborent à la revue pour le plus grand profit des lecteurs. Une telle richesse ne manque pas de nourrir les travaux des membres de l’unité et d’inspirer des programmes de recherche ou la tenue de colloques sur l’un ou l’autre thème. De toute façon, les propositions reçues par la rédaction, tout comme les ouvrages, fonctionnent comme des indicateurs des priorités de l’agenda de la recherche ou de thèmes qui sont en passe de le devenir. En cela, une revue est un bel observatoire des pratiques scientifiques.

Vous venez de passer votre revue sur le portail Revues.org. Pourquoi cette décision ? Quel est l’impact sur la revue ? Sur le lectorat ?

Comme pour toutes les revues, le passage à la version numérique et à la lecture en ligne sont une étape incontournable de leur parcours. Pourquoi avoir fait ce choix ? La réponse tient en une lapalissade : il ne pouvait en être autrement aujourd’hui. Pour autant, à la différences d’autres, nous n’avons pas fait le choix du tout numérique, quand bien même cette éventualité est-elle très présente dans les discussions du comité éditorial. Pour l’heure, la coprésence de la version papier et de la version numérique permet de répondre à des attentes plurielles. Le numérique offre la possibilité à Questions de communication de toucher un nombre de lecteurs considérablement plus important que si ces derniers devaient se procurer une version papier. Elle facilite aussi la recherche par mots clés et contribue grandement à faire connaître les travaux publiés. Questions de communication ne serait pas ce qu’elle est si elle n’avait pas fait le choix du numérique. Un exemple : nous avons eu la surprise d’apprendre que l’article d’une doctorante publié dans le dossier de la livraison 26 était l’un des 10 les plus lus de l’ensemble des articles du portail Cairn traitant de l’information-communication. Une bonne nouvelle pour cette jeune chercheuse…

Comment voyez-vous la valorisation des revues dans le cadre de l’évaluation par le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) ?

Nous sommes partisans d’une révision régulière de la liste des revues reconnues. Aussi bien pour intégrer de nouvelles revues que pour vérifier la conformité des plus anciennes aux exigences de l’HCERES. En outre, pour ce qui concerne notre discipline, nous souhaitons que, sur la question des revues, prévale un accord entre les instances représentatives de celle–ci : la 71e section du Conseil national des universités (CNU), la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC) et la Conférence permanente des directeurs de laboratoires de sciences de l’information et de la communication (CPdirSIC). Chacun des sites de ces instances pourrait d’ailleurs afficher la liste commune. Et surtout, il faudrait joindre nos efforts pour parvenir à deux résultats au moins : le premier, que l’évaluation des revues ne soit pas fondée que sur des critères formels et que les contenus soient effectivement pris en compte. Ce qui suppose un temps de lecture. Le second, tout bonnement faire en sorte que le lectorat augmente ! Ce n’est pas à vous que nous allons apprendre que faire vivre une revue est chronophage. Et si celle-ci est à certains égards le miroir d’une institution, on ne saurait se contenter d’un plaisir narcissique. Si nous investissons à ce point dans une telle production c’est que certes nous y « croyons », mais que d’abord nous sommes convaincus que le savoir est fait pour circuler, questionner et ne cesser de stimuler de nouvelles approches. Au fond, une revue est bien une question de communication.

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Pour citer cet article

Référence électronique

« Revue Questions de Communication »Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 7 | 2015, mis en ligne le 30 septembre 2015, consulté le 21 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rfsic/1575 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/rfsic.1575

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