Jouët Josiane. Numérique, féminisme et société
Jouët Josiane. Numérique, féminisme et société. Paris, Presses des Mines, 2022. ISBN : 978-2-35671-777-1 Prix : 29 €
Texte intégral
1Présenté à la fois comme courant de pensée et mouvement politique, social et culturel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’espace privé et public, le féminisme est au cœur de l’histoire de l’humanité. Il s’entend comme un discours de dénonciation, de déconstruction des imaginaires et des pratiques hégémoniques patriarcales sur les femmes. Actuellement, mis en saillance avec le phénomène MeToo, les luttes féministes ne sont pas pour autant un fait nouveau. Les mouvements de défense contre le sexisme émergent dans l’espace public européen depuis les années 1970 et sont menés par les militantes de la seconde vague. Au cours des décennies 1990-2000, les actions sont plutôt impulsées par les militantes de la troisième vague (p. 17). Cependant, avec l’avènement du numérique et l’explosion tous azimuts des médias sociaux, les revendications féministes bénéficient dorénavant de nouveaux espaces et territoires d’expression, autres que les mainstream médias et l’espace public physique tel que la rue. D’ailleurs, « toutes les pratiques féministes comportent désormais une déclinaison numérique, et recourent à la médiation de divers dispositifs socio-techniques pour faire avancer leurs causes » (p. 14). Comment le numérique reconfigure les mobilisations autour du féminisme ? Quels sont les modes d’appropriation du numérique par des personnes se revendiquant du féminisme ? Quelles sont les formes d’énonciation produites et en circulation dans l’écosystème numérique, à propos du féminisme ?
2L’objet de cet ouvrage consiste justement à analyser les modalités d’usage du numérique à des fins de revendications à caractère féministe. Publié par Josiane Jouët, professeure émérite en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris II et membre du Centre d’Analyse et de Recherche Interdisciplinaire sur les Médias (Carism), l’étude provient d’une recherche ethnographique en ligne réalisée entre 2015 et 2016. Elle a pour objectif principal d’examiner le rapport entre numérique, féminisme et société. Dès le prologue, l’auteure procède à une clarification de l’usage de féminisme. Elle dit utiliser le terme « féminisme » au singulier et ce, malgré « l’emploi, déjà ancien, du pluriel "féminismes" » (p. 13). Selon Josiane Jouët, le recours au terme générique « féminisme » permet d’englober tous les usages numériques contribuant à bousculer l’ordre patriarcal (ibid.).
3Constitué de 272 pages, l’ouvrage est structuré en trois parties se renvoyant l’une à l’autre. La première, intitulée « La déferlante MeToo », appréhende le numérique comme espace d’amplification des luttes féministes ainsi que des violences sexistes et sexuelles. La deuxième avec pour titre « Le numérique : un fil d’émancipation » analyse le Web 2.0 comme espace de prolongement des actions de mobilisations collectives des féministes. Elle fait aussi l’inventaire non exhaustif « des luttes menées par les féminismes contemporains » (p. 16). Enfin, la troisième et dernière partie s’intéresse plus précisément à la thématique suivante : « Technologies numériques et genre : le tournant du xxie siècle ». Elle se présente comme une sorte d’évaluation des luttes féministes et questionne la place du genre dans le numérique (ibid.). De même qu’elle se recentre sur les enjeux économiques et politiques des usages du digital à des fins de revendications à caractère féministe. Cela dit, l’auteure observe d’emblée une démarche prudentielle lorsqu’elle précise que « loin d’une vision utopiste, le numérique n’est pas appréhendé dans cet ouvrage comme le fil d’Ariane susceptible de conduire, sur le long terme, à l’abolition des discriminations de sexe et de genre » (p. 16).
4La première partie est consacrée au mouvement MeToo et à ses ramifications jusqu’à l’espace numérique. La déferlante MeToo, pour reprendre l’appellation de Josiane Jouët, fait référence à la « quatrième vague » se traduisant par des usages et appropriations des Technologies de l’information et de la communication et dispositifs socio-numériques pour des actions de revendications féministes (chapitre 1). Selon l’écrivaine, « l’un des traits saillants de MeToo est la conjonction de l’agentivité déployée par trois catégories d’actrices : les femmes "sans voix", les professionnelles et les militantes » (p. 14). Il apparaît donc que ce mouvement a donné une autre allure aux revendications féministes. La chercheure fait observer que MeToo a déclenché une libération de la parole des femmes, transformant le numérique en caisse de résonnance et en outil de communication dont se sont approprié des collectifs féministes. Ainsi, l’énorme masse de témoignages de violences sexuelles et sa large couverture médiatique ont ainsi envahi l’espace public numérique et provoqué un véritable séisme notamment en France, dès l’automne 2017. Les interpellations et condamnations de violences subies au quotidien par des femmes ont connu un retentissement dans toute la société française. L’auteure souligne que les mobilisations autour des conditions et droits de la femme ont transformé les luttes féministes en problème public. Cet « entrelacs de cris » a été au cœur de grandes manifestations de rue et à part la suite favorisée la résurgence d’autres causes féministes telles que les luttes contre les féminicides, le consentement, l’inceste, etc. (p. 21). Josiane Jouët explique en effet que l’ampleur prise par ce type de combats est légitimée par l’explosion dès les années 2000 d’internet et des réseaux sociaux et l’émergence d’une nouvelle génération de féministes, s’emparant des outils numériques pour diffuser plus largement la cause des femmes (p. 21-22).
5Après avoir montré la chronologie du mouvement féministe notamment en France, l’auteure met l’emphase sur la dimension pragmatique du mouvement. Celle-ci se traduit par « l’interpellation des instances politiques ». Selon elle, ces instances se sont montrées plus offensives dans la sensibilisation des publics sur des questions préoccupantes d’harcèlement moral, celles d’« égalité femmes-hommes » comme une « grande cause du quinquennat » du président Emmanuel Macron (p. 30). Le phénomène MeToo a créé comme un nouvel élan et même ravivé la « flamme » des revendications féministes. Au-delà des actions de mobilisation (collages d’affiches de rue, marches publiques) et de médiatisation (débats dans les médias classiques avec notamment les actrices féministes et les expert.e.s), il est surtout question dans les revendications féministes de revoir l’arsenal juridique autour de la condition des femmes (chapitre 2). L’auteure revient ainsi sur plusieurs abus commis sur les femmes et précise que parfois les auteurs et mis en cause ne font pas face à la rigueur de la loi. Des initiatives consistant à recueillir des témoignages sur les abus sexuels et sexistes (p. 48) sont tout de même perceptibles, soutient l’auteure.
6Révélateur du caractère systémique des violences faîtes aux femmes, la professeure de sciences de l’information et de la communication s’emploie à tirer des enseignements du phénomène de « l’écosystème de MeToo » (chapitre 3). S’il est difficile de considérer au niveau conceptuel MeToo comme un « mouvement social » (p. 61), Josiane Jouët reconnaît néanmoins qu’on peut y déceler, l’amorce d’une nouvelle régulation de la violence, sous l’égide de la loi et de mesures de prévention, à défaut de nouvelles mœurs et de rapports sociaux égalitaires entre les sexes (p. 55). Aussi, s’interroge-t-elle si le numérique est à considérer comme un simple révélateur des doléances des femmes, voire un levier des luttes actuelles et à venir, ou encore un agent de refondation des relations entre les genres (ibid.). L’appréhension de Josiane Jouët à propos de MeToo se veut donc protéiforme. Selon elle, ce mouvement n’est pas seulement un cri de ralliement, mais il apparaît surtout, au niveau politique, comme un marqueur générique du féminisme, c’est-à-dire une « puissance d’agir des femmes » (p. 65). Elle conclut que « MeToo s’inscrit comme un marqueur temporel dans l’histoire de la lutte des femmes » (ibid.). Le mouvement s’étend également à d’autres pays, à l’instar des USA, ce qui lui donne « une fibre globale » (chapitre 4).
7La deuxième partie se penche sur les reconfigurations prises par les luttes féministes à l’ère du numérique. Elle s’ouvre par une précision qui s’avère capitale : « la polyphonie des paroles féministes sur le web fait écho à la pluralité des féminismes » (p. 81). Josiane Jouët souligne que le début du xxie siècle est marqué par une densification de la mosaïque féministe. Ce qui rend difficile l’exercice de typologisation relativement aux tendances féministes. Cependant, dans cette partie, l’auteure se penche plus spécifiquement sur les aspects se rapportant notamment à la cybermisogynie, au cyberharcèlement, à la cyberviolence et au cybersexisme. Elle estime que le féminisme numérique (chapitre 5) se caractérise par une multiplicité de causes, de groupes, des pratiques d’auto-publication, d’initiatives durables ou ponctuelles (p. 85). Ces actions du féminisme numérique font face à quelques écueils et pesanteurs. Selon l’auteure, la visibilité des féminismes sur la toile se heurte à la montée de la cyber-haine. Josiane Jouët précise, pour le regretter, que les féministes restent la cible des misogynes et des courants conservateurs. Dans le même temps, le cybersexisme ne cesse de faire des ravages auprès des femmes. La prise de paroles en ligne s’accompagne le plus souvent de diverses formes de représailles, témoignant d’un enjeu de pouvoir (p. 85). L’auteure constate que « les violences en ligne se déroulent majoritairement sur les réseaux sociaux » (p. 94). Mais elles ne sont pas forcément engendrées par la technologie Internet en tant que telle, car elles trouvent leur source dans les fractures et les pathologies du corps social. Dans son développement, Josiane Jouët révèle que les attaques contre les femmes prennent majoritairement une forme sexualisée, voire pornographique (p. 96). Elles ciblent le plus souvent des minorités sexuelles (à l’instar des LGBTQ), religieuses et racialisées ainsi que les transgenres (chapitre 6). À l’ère numérique, les luttes féministes participent inexorablement à la déconstruction des identités sexuées. Ce qui débouche par exemple sur la quête de nouveaux droits et la lutte contre les minorités sexuelles occupant désormais la scène publique et numérique (p. 107).
8De nos jours, certaines formes de féminismes sont en effet plus portées vers « le combat des marginalités sexuelles » (p. 115). Josiane Jouët fait remarquer que le numérique a ouvert un espace alternatif afin d’exprimer le besoin de reconnaissance des féministes et leur pouvoir d’agir (chapitre 7). Les luttes des féministes exigeant le respect de leurs origines s’opèrent entre autres sur des sites d’information, des blogs, des podcasts et sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’autant de canaux de communication numériques qui compensent leur invisibilité dans les médias et dans la sphère publique (p. 129). Ce qui amène l’auteure à se pencher sur le féminisme matérialiste, c’est-à-dire celui qui consiste à militer sur le plan citoyen et à revendiquer l’égalité en droit (chapitre 8). Selon Josiane Jouët, les combats des femmes pour l’accès à l’égalité avec les hommes durent depuis les siècles (p. 145). Elle rappelle que les sempiternelles batailles concernent notamment la question des droits des femmes, les inégalités salariales, la parité, etc. Cependant, les discours féministes sur internet présentent une grande diversité de formes d’énonciation (chapitres 9 et 10). Celles-ci vont du militantisme à des récits personnalisés reposant sur une auto mise en scène des jeunes femmes rejetant les inégalités et les normes conventionnelles du genre. Cet « empouvoirment numérique » (p. 161) a vocation à agir tant au niveau social qu’au niveau numérique (ibid.).
- 1 Selon Josiane Jouët (2022), « le genre est une notion faisant référence à la construction des ident (...)
9La troisième et dernière partie de l’ouvrage s’intéresse à la question du rapport entre les technologies numériques et le genre. L’auteure parle même d’un tournant du xxie siècle dans les mouvements féministes, recourant aux dispositifs sociotechniques. Mais sauf que jusque-là, constate-t-elle, on assiste à des controverses portant sur le genre et les technologies. Ce d’autant plus que « l’acculturation et l’appropriation des technologies de communication demeurent sexuées » (p. 193). Josiane Jouët developpe une réflexion pertinente autour de la problématique du lien entre le genre1 et les technologies numériques (chapitre 11). Son argumentaire consiste à passer en revue les travaux à propos des analyses critiques sur la domination des hommes sur le corps féminin, ceux sur le modèle patriarcal et sur l’infériorisation des femmes dans toutes les sphères de la société (famille, travail, école, médias, etc.) (p. 197). L’auteure arrive à la conclusion selon laquelle le high-tech (chapitre 12) demeure un « inébranlable bastion masculin » (p. 205). Si « la technologie en soi n’a certes pas de sexe » (ibid.), Josiane Jouët s’appuie sur des travaux des historiennes ou des sociologues des sciences et des techniques qui ont démontré que la construction sociale de la technique était éminemment masculine (ibid.). Cependant, le début du xxie siècle correspond selon la chercheure à un « user turn » marqué par l’autonomisation des femmes (chapitre 13). Elle observe que « quasi exclues de la conception des infrastructures numériques, les femmes n’en sont pas moins devenues de grandes utilisatrices » (p. 219). Au-delà de « la perpétuation du marquage de genre » (chapitre 14), l’espace numérique offre de multiples opportunités pour les opérations de communication des femmes, associations et organismes militant pour les conditions de femmes. Les activistes féministes procèdent dorénavant à des usages stratégiques du numérique pour leur combat. Josiane Jouët, cite en exemple, l’émergence des pratiques d’auto-publication, déployées par des féministes en vue de s’affranchir des contraintes pesant sur elles dans les discussions usuellement dominées par les hommes (p. 234). Il en est aussi des artistes (chanteuses, peintres, humoristes…) qui créent des sites personnels ou des blogs afin d’y assurer la promotion des discours féministes. Des youtubeuses populaires, quant à elles, procèdent par des mises en scène, ou recourent au « buzz » dans l’optique de la valorisation d’un univers féminin traditionnel (la mode, la beauté, le maquillage, les régimes alimentaires) (p. 235). L’auteure précise d’ailleurs que les activités de cette catégorie d’acteurs leur permettent, parfois moyennant rémunération, de faire du placement de produits ou de vendre leurs propres confections. Même si Josiane Jouët ne le précise pas explicitement, il ressort que les luttes féministes s’inscrivent dans une sorte de jeu au sens bourdieusien, c’est-à-dire un espace où des acteurs opèrent à des fins collectives et parfois individuelles.
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10La lecture de ce volumineux ouvrage soulève néanmoins des questionnements d’ordre épistémologique. Ainsi, peut-on arguer sans risque de sombrer dans le déterminisme technologique que les dispositifs numériques influencent et transforment les identités sociales et la sexuation des pratiques culturelles ? Les technologies de l’information et de la communication favorisent-elle en leur sein les identités de genre ou sont-elles devenues par essence des espaces de conscientisation sur les violences faîtes aux femmes ? Ou encore participent-elles à la déconstruction des rôles sociaux, voire à l’inversion de la « logique phallocratico-patriarcale gouvernant la société »2 ? Au-delà de ces questions, il apparaît que l’ouvrage fait exclusivement référence au féminisme mainstream et occulte l’émergence de nouvelles formes de féminismes notamment dans le contexte français. Nous faisons référence ici à des mouvements afroféministes initiés par les afrodescendantes et afropéennes3. Les mouvements cités revêtent un caractère d’intersectionnalité, c’est-dire qu’ils prennent en compte l’interaction entre plusieurs catégories de différences (genre, race, etc.) dans les vies individuelles, les pratiques sociales, les dispositions institutionnelles et les idéologies culturelles. Il en est, par exemple, sur le plan médiatico-numérique, de l’action de certaines femmes se revendiquant « influenceuses », voire afro-féministes telles que Rokhaya Diallo, Amandine Gay, Fatou Ndiaye, Adeline Rapon, etc. Dans le champ littéraire, nous pouvons citer les afropéennes à l’instar de Léonora Miano dont les procédés énonciatifs dans les espaces publics participent à la visibilisation et l’amplification des revendications des femmes Noires. Au niveau conceptuel, la chercheure ne précise pas si les revendications féministes en ligne relèvent d’une forme de « néo-féminisme » au sens d’Hélène Breda4. Si l’ouvrage porte sur le féminisme et la manière dont le numérique est utilisé à des fins de publicisation de la cause des femmes, Josiane Jouët n’aborde pas fondamentalement l’aspect relatif au militantisme en ligne, bien au-delà des répertoires d’action tels que les hashtags, retweets et commentaires. Aussi la mobilisation d’une analyse (socio)biographique5 portant sur le cas de quelques féministes aurait permis de se faire une idée sur les trajectoires socio-politiques des actrices dudit combat.
- 6 Simon Ngono (2018), « Les formes numériques de mobilisation dans des situations post autoritaires. (...)
11Au-delà des points de réserves soulevés, il n’en demeure pas moins vrai que cet ouvrage est d’une richesse incommensurable tant sur le plan théorique que méthodologique. La réflexion proposée par Josiane Jouët apporte une plus-value scientifique majeure dans le champ disciplinaire des sciences de l’information et de la communication, de la sociologie des « formes numériques de mobilisation »6 et participe à l’actualisation des analyses sémio-pragmatique et des énonciations féministes dans le contexte contemporain. Nous pouvons tirer comme enseignements que le numérique vient bouger les lignes et permet ainsi de toucher des femmes non engagées. Il ouvre d’autres espaces de discussion, d’échange, de luttes pour la condition des femmes. Enfin, il apparaît que les mouvements féministes viennent modifier le discours sur le ou les genre(s) et la condition des femmes, de manière générale. Destiné aux étudiant·e·s, doctorant·e·s, et enseignant.e.s-chercheur.e.s, cet ouvrage pourrait également intéresser des féministes, soucieuses de s’imprégner des réflexions.
Notes
1 Selon Josiane Jouët (2022), « le genre est une notion faisant référence à la construction des identités sexuées par les représentations, et les pratiques sociales et culturelles, en opposition à la distinction biologique du sexe ». Cf. Josiane Jouët (2022), Numérique, féminisme et sociétés, Paris, Presses des Mines, col. « Sciences sociales », p. 197.
2 Flora Amabiamina (2018), « La déconstruction des rôles sociaux dans la chanson féministe camerounaise : l’émergence des femmes indociles », colloque interdisciplinaire international Pleins feux sur les femmes (in)visibles, 22-23 novembre 2018, Nancy, Université de Lorraine, France.
3 Ce mot-valise renvoie au fait d’être noir et né ou grandi en Europe. Il met l’accent sur la multi-appartenance
4 Hélène Breda (2022), Les féminismes à l’ère d’internet. Lutter entre anciens et nouveaux espaces médiatiques, Paris, INA, 160 p.
5 Bernard Idelson & Igor Babou (dir.) (2018), Lire des vies. L’approche biographique en lettres et en sciences humaines et sociales, Saint-Denis de La Réunion, Presses Universitaires Indianocéaniques, 314 p.
6 Simon Ngono (2018), « Les formes numériques de mobilisation dans des situations post autoritaires. Cas de la mobilisation des Camerounais autour de l’affaire Éva », actes du 5e colloque scientifique international (Le Havre, 6-8 juin 2018), p. 455-465, in Sami Zlitni & Fabien Liénard (dir.), Réseaux sociaux, traces numériques, communication électronique, Le Havre , Université Le Havre Normandie, 883 p.
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Référence électronique
Simon Ngono, « Jouët Josiane. Numérique, féminisme et société », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 26 | 2023, mis en ligne le 01 mai 2023, consulté le 13 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/rfsic/14554 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/rfsic.14554
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