77 | 2010
Le devenir-roman des Mythologies de Barthes
Les Mythologies de Roland Barthes appartiennent aux années 1950, à la France mouvementée de la IVe République, dont elles donnent une vision critique (la sémioclastie) et sensible à la fois. Inscrit dans son époque, le livre de Barthes nous parle encore, cinquante ans plus tard, par la permanence des sujets, par la pertinence d’un regard qui met les outils de la linguistique au service d’une passion de l’intelligibilité. On connaît mal une autre forme de postérité, il est vrai plus inattendue : le roman. En quoi peut-on parler d’un « devenir-roman » des Mythologies ? Depuis Les Choses de Perec, clairement inscrites dans le sillage de Barthes, le remarquable renouvellement des formes romanesques à la fin du XXe siècle en France témoigne de la fécondité du livre paru en 1957 : des écrivains comme Toussaint, Vargas, Echenoz dialoguent, peu ou prou, avec la sémiologie barthésienne et font du roman l’espace privilégié d’une interrogation sur les mots et les choses.
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Présentation [Texte intégral]
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Des Mythologies au roman
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Les indices du mythe [Texte intégral]
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Les Choses, un devenir-roman des Mythologies ? [Texte intégral]
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Des Mythologies aux romans
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Mythologies du réel : récits de fiction et discours critiques [Texte intégral]
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« Décourager la réalité » ? [Texte intégral]Du discours démystifiant à un nouveau mythe du réel dans trois romans de Jean-Philippe Toussaint
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Les Mythologies au miroir du temps futur [Texte intégral]
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Mythes et démystification dans le roman policier de Fred Vargas [Texte intégral]
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