Notes
Communiqué de l’association Liberté pour l’histoire, 29 février 2012.
Pierre Nora, « Lois mémorielles : pour en finir avec ce sport législatif purement français », Le Monde du 28 décembre 2011.
Pétition qui a donné lieu à la création d’une association du même nom, actuellement présidée par Pierre Nora.
Les premiers signataires étaient Jean-Pierre Azéma, Élisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock.
Le président de la République, Jacques Chirac, venait de confier le 9 décembre au président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, l’organisation d’une commission chargée « d’évaluer l’action du Parlement dans le domaine de l’Histoire et de la mémoire », avant que celle-ci ne se prononce, le 4 janvier 2006, en faveur d’une réécriture de l’article incriminé de la loi du 23 février 2005. L’alinéa litigieux fut abrogé par décret le 15 février 2006.
Les premiers signataires en étaient les chercheurs et universitaires Claude Liauzu, Gilbert Meynier, Gérard Noiriel, Frédéric Régent, Trinh Van Thao et Lucette Valensi.
Les initiateurs de la pétition, comme Claude Liauzu, devaient revenir rapidement sur cette demande d’abrogation totale et ne plus réclamer que la réécriture de son article 4, le reste du texte n’émettant pas de jugement de valeur particulier sur le fait colonial et n’invitant qu’à la reconnaissance des souffrances des victimes des guerres d’indépendance en Afrique du Nord et au développement de la recherche dans ce domaine. Voir Pierre Boilley, « Loi du 23 février 2005, colonisation, indigènes, victimisations. Évocations binaires, représentations primaires », Politique africaine, 98, juin 2005, p. 131-140.
Le texte peut ici être lu comme faisant référence au controversé et critiqué « Appel pour des Assises de l’anticolonialisme postcolonial » du 16 janvier 2005, mieux connu sous le titre de la pétition « Nous sommes les indigènes de la République ! »
« Manifeste du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire », 17 juin 2005, http://cvuh.blogspot.fr/2007/02/manifeste-du-comite-de-vigilance-face.html, mis en ligne le 6 février 2007.
Outre la pétition du 25 mars 2005, la première en date contre ce texte, il faut signaler la motion adoptée à Paris par le Comité national de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG), le 22 mai 2005, contre l’article 4 de la loi Mekachera, demandant « que soit mis fin aux pratiques qui consistent à instrumentaliser l’enseignement de l’histoire au service des “devoirs de mémoire” » et rappelant « que les contenus d’enseignement en histoire et en géographie doivent se fonder sur les acquis de la recherche scientifique, pour laquelle l’Université et le CNRS doivent être dotés de moyens suffisants ». Début décembre 2005 enfin, suite au refus des députés de la majorité d’abroger l’article 4 tant controversé, une nouvelle pétition était lancée à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme et d’un collectif d’historiens, intitulée « Nous n’appliquerons pas l’article 4 de la loi du 23 février stipulant que “les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif” de la colonisation », qui devait recueillir en un mois 1 120 signatures dont 572 d’historiens enseignants et chercheurs. Elle dénonçait une « loi de régression culturelle en ce début de xxie siècle », « imposée par des groupes de pression nostalgiques du colonialisme et revanchards, nourris d’une culture d’extrême droite », et demandait « aux institutions universitaires, aux IUFM, aux associations professionnelles, aux syndicats d’enseignants, aux parents d’élèves d’organiser un vaste mouvement de protestation » contre cette « loi scélérate ». Voir http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1058, dernière consultation octobre 2012.
Gérard Noiriel et Nicolas Offenstadt, « Les historiens et les autres. Sur le rôle des historiens dans les débats publics récents en France. Une lecture », http://cvuh.blogspot.fr/2007/03/les-historiens-et-les-autres-sur-le.html, mis en ligne le 8 mars 2007. Dernière consultation : 1er octobre 2012. (Pour cette citation et les suivantes.)
Soucieux d’apaiser les esprits alors que la contestation avait gagné les élus et habitants des DOM-TOM, et de désensabler sa majorité de droite au Parlement qui ne pouvait se résoudre à perdre la face, Jacques Chirac déclarait publiquement, le 9 décembre 2005 : « Dans la République, il n’y a pas d’histoire officielle. Ce n’est pas à la loi d’écrire l’histoire. L’écriture de l’histoire, c’est l’affaire des historiens ». Le président de la République préparait simultanément les esprits à l’enterrement du fameux article 4, en confiant une commission à ce sujet au président de l’Assemblée nationale (voir note 5).
Lire le texte de Gérard Noiriel, « De l’histoire-mémoire aux “lois mémorielles”. Note sur les usages publics de l’histoire en France », dans ce même dossier.
Marcel Dorigny, « Lettre adressée à la rédaction de la revue L’Histoire (2 janvier 2006) et restée inédite ». La lettre ne fut pas publiée par L’Histoire mais est consultable sur http://cvuh.blogspot.fr/search?q=dorigny. Voir aussi la « Lettre adressée le 14 décembre 2005 à un signataire de l’appel des 19 historiens », par Bruno Belhoste, sur http://cvuh.blogspot.fr/2007/03/lettre-adressee-le-14-decembre-2005-un.html. Textes également cités par Gérard Noiriel et Nicolas Offenstadt dans le dossier « Histoire et politique autour d’un débat et de certains usages » de la revue Nouvelles FondationS, 2006/2 - no 2, p. 65-75.
« Appel pour une vigilance sur les usages publics de l’histoire », par Michel Giraud, Gérard Noiriel, Nicolas Offenstadt et Michèle Riot-Sarcey, http://cvuh.blogspot.fr/2007/03/appel-pour-une-vigilance-sur-les-usages.html, mis en ligne le 9 mars 2007.
« Urgence : l’abrogation de la loi du 23 février 2005 contre l’indépendance de l’histoire », 4 janvier 2006, http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1119. Les signataires, dont une majorité d’historiens, étaient Hélène d’Almeida-Topor, Jean Baubérot, Esther Benbassa, Alban Bensa, Jean-Pierre Chrétien, Fanny Colonna, Alice Conklin, Myriam Cottias, Georges Dupon-Lahitte, Marcel Dorigny, Mohammed Harbi, Jean Jamin, Claude Liauzu, Patricia Lorcin, Gilles Manceron, Gilbert Meynier, Pap Ndiaye, Gérard Noiriel, Jean-Marc Régnault, Frédéric Régent, Michèle Riot-Sarcey, Jean-Pierre Sainton et Patrick Weil.
François Azouvi et René Rémond, Quand l’État se mêle de l’Histoire, Paris, Stock, 2006. Ce livre reprenait l’argumentation déjà développée dans René Rémond, « L’Histoire et la Loi », Études, 2006/6, p. 763-773. Pour un compte-rendu critique, voir Boris Adjemian, « Quelques questions sur les “lois mémorielles” et la demande de leur abrogation », http://cvuh.blogspot.fr/2007/11/quelques-questions-sur-les-lois.html.
F. Azouvi et R. Rémond, op. cit., 2006, p. 33.
Bernard Accoyer, Rassembler la Nation autour d’une mémoire partagée, Rapport d’information de la mission d’information sur les questions mémorielles, Paris, Assemblée nationale, Novembre 2008, 480 p., p. 11.
Id., 2008, p. 26, 46.
L’argumentation du rapport tend à suggérer que le « caractère mémoriel » des articles d’une loi est avéré lorsque ceux-ci ont un caractère déclaratif, et non pas normatif. Id., 2008, p. 32.
Id., 2008, p. 67, 91.
Pierre Nora, « Malaise dans l’identité historique », initialement publié dans la revue Le Débat, 2006/4, no 141, p. 44-48, également reproduit dans P. Nora et F. Chandernagor, Liberté pour l’histoire, Paris, CNRS Éditions, 2008.
B. Accoyer, op. cit., 2008, p. 210-211.
Il s’agit de la proposition de loi déposée par le député Didier Migaud au nom du groupe socialiste, le 12 avril 2006, visant à punir des mêmes peines que celles prévues par la loi Gayssot les personnes qui auraient contesté publiquement l’existence du génocide de 1915. Les sénateurs refusèrent toutefois par deux fois d’inscrire ce texte, adopté par l’Assemblée nationale en première lecture le 12 octobre 2006, à l’ordre du jour du Sénat.
B. Accoyer, op. cit., 2008, p. 54.
Id., 2008, p. 80-81.
Lire Laurence de Cock, Suzanne Citron et Jean-Pierre Chrétien, « Virer l’Afrique de l’histoire de France, il paraît que C dans l’air du temps », http://cvuh.blogspot.fr/2010/09/virer-lafrique-de-lhistoire-de-france.html, mis en ligne le 24 novembre 2010. Jean-Pierre Chrétien, « À propos du texte de Benoît Rayski, diffusé sur le site Atlantico, “De Vercingétorix à Napoléon : dans les poubelles de l’histoire” », http://cvuh.blogspot.fr/2011/09/propos-du-texte-de-benoit-rayski.html, mis en ligne le 8 septembre 2011.
C’est le point de vue défendu par exemple par Françoise Chandernagor face à Christiane Taubira dans le Nouvel Observateur du 23 février 2006.
F. Azouvi et R. Rémond, op. cit., 2006, p. 34-36.
Id., 2006, p. 52-53.
Id., 2006, p. 81.
Id., 2006, p. 82-83.
Id., 2006, p. 41-42.
Pierre Nora, « Liberté pour l’histoire ! », Le Monde du 11 octobre 2008. Voir aussi, du même, « Gare à la criminalisation générale du passé ! », Le Figaro du 17 mai 2006, et « L’histoire, la mémoire et la loi en France (1990-2008) », communication présentée lors du xxe congrès des sciences historiques, Amsterdam, 23 août 2010, http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=159%3Apierre-nora-qlhistoire-la-memoire-et-la-loi-en-france-1990-2008q&catid=53%3Aactualites&Itemid=170&lang=fr, mis en ligne le 14 janvier 2011. Voir également, entre autres, Jacques Julliard, « Les poisons de la mémoire », Le Nouvel Observateur du 22 décembre 2005. Françoise Chandernagor, « Lois mémorielles : un monstre législatif », Le Figaro du 29 décembre 2011. F. Azouvi et R. Rémond, op. cit., 2006, p. 32.
B. Accoyer, op. cit., 2008, p. 50, 94-96.
Lire par exemple la position du CVUH, qui avait refusé de s’associer à la demande d’abrogation de la loi de 2001 mais qui a exprimé son opposition au vote de la loi présentée par Valérie Boyer devant l’Assemblée nationale, critiquant un texte qui relevait d’une instrumentalisation de l’histoire pour des motifs idéologiques et électoralistes : http://cvuh.blogspot.fr/search/label/g%C3%A9nocide%20arm%C3%A9nien, mis en ligne le 30 décembre 2011.
Communiqué de presse de Pierre Nora au nom de Liberté pour l’Histoire, 24 janvier 2012, http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=171%3Acommunique-de-presse-de-pierre-nora-au-nom-de-liberte-pour-lhistoire&catid=5%3Acommuniques&Itemid=15&lang=fr, consulté le 5 octobre 2012.
Ibid.
Pierre Nora, « Lois mémorielles : pour en finir avec ce sport législatif purement français », Le Monde du 28 décembre 2011.
R. Faurisson avait déclaré sur une antenne de radio que « le prétendu gazage et le prétendu génocide juif ne sont qu’un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international ».
Madeleine Rebérioux, « Le génocide, le juge et l’historien », L’Histoire, no 138, novembre 1990.
Pierre Vidal-Naquet, Les assassins de la mémoire. « Un Eichmann de papier » et autres essais sur le révisionnisme, Paris, La Découverte, 1991 [1987].
Il faut d’ailleurs souligner que, contrairement à ce qui est souvent avancé par les détracteurs des « lois mémorielles », par exemple Marc Ferro devant la mission d’information parlementaire de 2008, les propos de cet historien ne tombaient nullement « sous le coup de la loi “Taubira” » et « d’une vérité officielle nouvelle » qu’elle aurait instaurée (cf. B. Accoyer, op. cit., 2008, p. 218, 221), la loi déclarant seulement que l’esclavage et la traite furent des crimes contre l’humanité.
Pierre Nora, « Gare à la criminalisation générale du passé », Le Figaro du 17 mai 2006. Voir aussi le point de vue de Pierre Vidal-Naquet dans Le Monde du 3 février 1999, « Sur le négationnisme imaginaire de Gilles Veinstein ». Sans doute l’accusation de « négationnisme » à son endroit était-elle excessive et contreproductive, comme le faisait justement observer Michel Cahen dans une tribune intitulée : « Négationnisme : ne nous trompons pas », Libération du 31 décembre 1998. Dans un article qui plaide en faveur d’un approfondissement des savoirs sur le génocide de 1915, Vincent Duclert remarque aussi que ce type de mise en accusation peut accroître la difficulté de travaux sur la destruction des Arméniens, « dans la mesure où le doute méthodique et la critique des sources qui caractérisent la pratique de l’historien pourraient être brutalement assimilés à des comportements négationnistes », conduisant du même coup à un rejet du savoir potentiellement apporté par les turcologues, alors que « les formes d’adhésion au discours officiel doivent être analysées avant d’être stigmatisées ». Voir Vincent Duclert, « Les historiens et la destruction des Arméniens », Vingtième siècle. Revue d’histoire, 81, janvier-mars 2004, p. 137-153, (cf. p. 143-144). L’article de Gilles Veinstein n’en reprenait pas moins, malheureusement, des arguments constitutifs de la négation institutionnalisée en Turquie depuis des décennies, se fondant au passage sur l’ouvrage de Kâmuran Gürün, Le dossier arménien (1984), qui fait sourire les spécialistes et dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne répond pas vraiment aux exigences minimales de la critique historique. Voir Gilles Veinstein, « Trois questions sur un massacre », L’Histoire no 187, avril 1995, p. 40-41. L’attitude la plus cohérente, et la plus juste peut-être, eût été de refuser de participer à la rédaction du dossier sur le « massacre des Arméniens » publié par L’Histoire, sachant que l’exposé du génocide serait mis en balance, « thèse » contre « thèse », avec un article dont l’auteur s’évertuait – en toute bonne foi probablement – à demander des preuves supplémentaires, à la demande d’ailleurs du magazine qui avait souhaité lui attribuer ce rôle du « discutant ».
Une plainte déposée au pénal dans les mêmes circonstances avait en effet été rejetée, les juges estimant que la loi Gayssot, invoquée par les plaignants, ne pouvait faire l’objet d’une interprétation extensive et servir à réprimer la contestation d’autres crimes que ceux reconnus par le Tribunal international de Nuremberg en 1945. C’est finalement sur la bas de l’article 1382 du code civil que Bernard Lewis fut condamné à verser des dommages aux plaignants, pour s’être exprimé « sans nuance » sur un sujet sensible en ayant « occulté les éléments contraires à sa thèse » et avoir, à cette occasion, tenu des propos « fautifs » susceptibles de « raviver injustement la douleur de la communauté arménienne ».
« Un entretien avec Bernard Lewis », propos recueillis par Jean-Pierr Langellier et Jean-Pierr Peroncel-Hugoz, Le Monde du 16 novembre 1993. Ces affirmations furent critiquées dans un texte collectif signé par 35 personnes, dont André Chouraqui, Jacques Ellul, Alain Finkielkraut, André Kaspi, Yves Ternon et Jean-Pierre Vernant, et paru dans Le Monde du 27 novembre 1993 sous le titre « Cela s’appelle un génocide ». En réponse, Bernard Lewis fit une mise au point, dans les mêmes colonnes, le 1er janvier 1994, en concluant : « il n’existe aucune preuve sérieuse d’une décision et d’un plan du gouvernement ottoman visant à exterminer la nation arménienne ».
Madeleine Rebérioux, « Les Arméniens, le juge et l’historien », L’Histoire, no 192, octobre 1995.
« Un entretien avec Bernard Lewis », propos recueillis par Jean-Pierre Langellier et Jean-Pierre Peroncel-Hugoz, Le Monde du 16 novembre 1993.
http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=47&Itemid=14&lang=fr. Il a été signé par de nombreux historiens, dont certains n’avaient pourtant pas soutenu l’appel du 12 février 2005 qui exigeait l’abrogation des « lois mémorielles ».
Comme le faisaient remarquer les historiens Catherine Coquery-Vidrovitch, Gilles Manceron et Gérard Noiriel dans « Les historiens n’ont pas le monopole de la mémoire », Le Monde du 7 novembre 2008.
Lire Nicolay Kopozov, « Le débat russe sur les lois mémorielles », sur le site de Liberté pour l’Histoire : http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=73&Itemid=181&lang=fr, mis en ligne le 5 juillet 2009.
Bruno Chaouat, « Lois mémorielles : l’indignation sélective de Pierre Nora », Le Monde du 30 décembre 2011.
F. Azouvi et R. Rémond, op. cit., 2006, p. 17.
Sur les circonstances de ces votes et des débats au Parlement sur l’opportunité d’une reconnaissance du génocide des Arméniens passant par la loi, lire Olivier Masseret, « La reconnaissance par le parlement français du génocide arménien de 1915 », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 73, janvier-mars 2002, p. 139-155.
C’est ce qui est arrivé à l’historien Jean-Pierre Chrétien et au journaliste Jean-François Dupaquier, poursuivis pour diffamation par l’ancien ambassadeur de France au Rwanda pour la période 1990-1994, dont ils avaient critiqué le recours à la thèse du « double génocide » (entre Hutu et Tutsi) comme un argument habituel des négationnistes du génocide des Tutsi de 1994. Voir la pétition de soutien signée en leur faveur par les chercheurs du Centre d’études des mondes africains et de la revue Politique africaine, notamment sur http://www.ldh-france.org/IMG/pdf/Pour_la_liberte_d_expression_des_chercheurs.pdf, mis en ligne le 25 octobre 2011.
Tribunal Permanent des Peuples, Le Crime de silence. Le génocide des Arméniens, Paris, Flammarion, 1984, p. 15. Également dans P. Vidal-Naquet, op. cit., 1991, p. 61.
Communiqué de presse de Pierre Nora, au nom de Liberté pour l’Histoire, le 24 janvier 2012.
Communiqué de Liberté pour l’Histoire, 29 février 2012.
F. Azouvi et R. Rémond, op. cit., 2006, p. 30-31, 79-80.
B. Accoyer, op. cit., 2008, p. 211.
Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian et Yves Ternon, « Appel pour l’Histoire du génocide des Arméniens », Libération du 25 janvier 2012.
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