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Notes de lecture
Langue, discours

Leila Messaoudi, Les Technolectes. Des traits identificatoires aux types savants et ordinaires en contexte plurilingue

Charlène Chaupré Berki
p. 552-559
Référence(s) :

Leila Messaoudi, Les Technolectes. Des traits identificatoires aux types savants et ordinaires en contexte plurilingue, préface de Pierre Lerat, Rabat, Imprimerie Rabat Net, 2023, 193 pages.

Texte intégral

1L’ouvrage de Leila Messaoudi traite des technolectes, des ensembles langagiers spécifiques liés aux savoirs et techniques. Il offre une exploration approfondie et réfléchie de phénomènes linguistiques émergents dans un monde globalisé, interconnecté, multilingue et en constante évolution. L’autrice explore l’interaction entre les langues, la technologie et l’identité linguistique, tout en cherchant à définir et à classifier les technolectes. Elle vise à clarifier leur nature complexe, en examinant leur rôle essentiel dans la communication et la construction identitaire, en particulier dans un environnement multilingue.

2Les technolectes sont des ensembles langagiers spécifiques utilisés dans des domaines de connaissances et de pratiques techniques. Ce terme est peu courant mais utile pour décrire ces langages. La linguiste se réfère principalement au contexte maghrébin, en particulier au Maroc, en utilisant l’arabe standard et le français comme langues de référence pour les technolectes savants, tandis que les dialectes arabes, comme l’arabe marocain, sont illustratifs des technolectes ordinaires. L’ouvrage évoque aussi la diversité linguistique au Maroc, y compris l’amazigh, bien que les exemples à ce sujet soient moins nombreux en raison des enquêtes menées auprès de locuteurs arabophones. L’utilité des technolectes dans le monde du travail est soulignée, tant pour les cadres que pour les collaborateurs, en particulier dans des secteurs tels que la banque, les ministères et les petites ou moyennes entreprises. L. Messaoudi a réalisé de nombreuses sorties de terrain en milieu rural, ce qui a permis de découvrir la richesse des savoirs locaux exprimés en vernaculaire et de comprendre l’importance des technolectes ordinaires. Elle adopte ainsi une approche empirique et privilégie l’utilisation de concepts théoriques seulement lorsque cela est nécessaire pour traiter les données. La linguistique fonctionnelle d’André Martinet est souvent utilisée en raison de ses liens avec la sociolinguistique. Enfin, l’ouvrage inclut une bibliographie sélective avec des auteur·ices établi·es et de jeunes chercheur·euses qui ont contribué au domaine des technolectes. L’introduction annonce le plan de l’ouvrage, structuré en trois parties, chacune subdivisée en sections (ou chapitres).

3Dans la première partie, intitulée « Vers des traits définitoires des technolectes » (p. 21-89), la chercheuse explore les caractéristiques essentielles des technolectes. Elle commence par examiner l’origine du terme « technolecte » et corrige certaines erreurs historiques liées à son utilisation. Ensuite, elle compare le technolecte avec l’argot et le jargon pour mettre en évidence ses particularités distinctes. Elle aborde aussi la nature du vocabulaire spécialisé dans les technolectes, y compris les constructions verbales et la phraséologie. Une section se penche sur la relation entre le technolecte et la langue de spécialité, soulignant que le technolecte utilise une langue naturelle pour décrire des connaissances précises. L’ouvrage aborde encore la notion de domaine dans les technolectes, pointant l’importance des repères documentaires. Puis, il examine la relation entre les signes linguistiques et le cadre communicationnel des technolectes. Une section s’oppose aux approches normatives des langues de spécialité et encourage la traduction pour préserver la diversité linguistique. Enfin, la deuxième partie récapitule les caractéristiques définies du technolecte et annonce le contenu de la troisième partie. L’autrice a mené des recherches pour retracer l’origine du terme et a trouvé sa première utilisation en 1972 par Jean-René Ladmiral et Mario Wandruzka dans le numéro 28 de la revue Langages consacré à la traduction, qui le rapprochent de concepts tels que langue de spécialité, sociolecte, jargon et argot.

4Le concept de sociolecte, qui se réfère aux variétés linguistiques liées au statut social d’un individu, est aussi discuté, car ce domaine peut se chevaucher avec les technolectes dans le cas de certaines professions. Ces notions ont donc des points de convergence, mais elles présentent des différences significatives en termes de contenu et d’objectifs qu’il est important de souligner. En ce qui concerne les vocabulaires spécialisés, définis comme des vocabulaires utilisés dans des domaines scientifiques et techniques, ils se distinguent par leur spécificité, leur aspect statistique (moins fréquents que les termes courants), leur évolution rapide, leur tendance à l’emprunt, leur lien direct avec la réalité, et leur néologie en relation avec l’évolution de cette réalité. Ces caractéristiques sont étroitement liées à la terminologie, qui peut avoir trois acceptions différentes : l'ensemble des termes d'un domaine, les méthodes de collecte et de classement des termes, et une discipline pluridisciplinaire liée à la linguistique, la logique, l'ontologie, la classologie et l'informatique. Par ailleurs, le terme « technolecte » est introduit comme synonyme de terminologie, mais il englobe à la fois les termes normalisés et les expressions phraséologiques spécifiques à un domaine. Il est ensuite question de la terminologie, qui peut avoir trois acceptions différentes : l’ensemble des termes d’un domaine, les méthodes de collecte et de classement des termes, et une discipline pluridisciplinaire liée à la linguistique, la logique, l’ontologie, la classologie et l’informatique. En définitive, le terme « technolecte » est privilégié pour désigner tout ensemble langagier spécialisé, qu’il soit écrit ou oral.

5Quant à la notion de domaine, l’autrice cite des statistiques contradictoires sur le nombre de spécialités existantes et montre que la notion en question dépend de nombreux facteurs, tels le niveau considéré, le point de vue adopté et des facteurs socio-culturels. L’identification d’un domaine pour un technolecte donné n’est donc pas toujours évidente en raison de l’interdisciplinarité croissante et des multiples influences dans la production linguistique. Par ailleurs la relation des technolectes avec le cadre communicationnel est abordée selon deux conceptions complémentaires pour les identifier : la première considère qu’ils sont utilisés dans des situations de communication spécifiques, tandis que la seconde les voit comme des réponses linguistiques à des besoins langagiers spécifiques. L’autrice souligne l’importance des facteurs extralinguistiques dans la définition des technolectes, comme celle de la relation entre le langage et l’expérience. Elle met en avant les critères d’identification des technolectes, leur nature monothématique, leur référentialité et le profil spécifique des locuteurs. Elle souligne aussi l’interaction entre ces éléments dans la communication spécialisée.

6L’ouvrage aborde ensuite de l’utilisation des langues dans le domaine scientifique et technique, et de la question de savoir si toutes les variétés linguistiques peuvent être utilisées pour l’expression scientifique. Si certains chercheurs prônent l’adoption d’une langue internationale unique pour faciliter les échanges entre spécialistes à l’échelle mondiale, d’autres estiment que la science est internationale et peut s’exprimer dans différentes langues. L. Messaoudi mentionne que l’anglais est devenu la langue dominante dans le domaine scientifique et technique, reléguant d’autres langues au second plan, malgré les efforts de promotion de langues nationales. Elle suggère que l’enseignement dans les langues nationales pourrait être une solution pour contrer cette hégémonie et évoque l’importance de documenter ainsi que d’étudier les langages spécialisés, utilisés dans différents domaines scientifiques et techniques, qui peuvent être incompréhensibles pour les non-initiés.

7À la fin de cette première partie (p. 81-83), l’autrice se penche sur le contexte complexe du plurilinguisme et explore les dynamiques linguistiques qui influencent la formation des technolectes et dans lesquelles ils émergent. Dans cette optique, L. Messaoudi examine de près comment les langues interagissent et s’influencent mutuellement, et met en évidence les facteurs socioculturels et technologiques qui façonnent ces interactions. Elle souligne ainsi la nature dynamique de ces phénomènes, tout en abordant les implications socioculturelles de leur émergence, de même que la manière dont les langues évoluent à travers des échanges interculturels.

8Dans la deuxième partie, « Technolectes et ressources linguistiques » (p. 91-135), L. Messaoudi se concentre sur les aspects métalinguistiques des technolectes. Elle examine les différents niveaux linguistiques impliqués (p. 93-100), en insistant sur la définition des mots. Ensuite, elle traite des procédés formels dans les technolectes et la distinction entre ce qui est universel ou non (p. 102-108). Une section analyse les processus de dérivation, de composition et les constructions complexes dans les technolectes. L’autrice explore les modes de désignation dans les technolectes, comme l’iconique, l’indiciel et le symbolique. Enfin, elle aborde le mode de signification et les distinctions entre différents types de signification.

9L’autrice traite des procédés linguistiques de dérivation et de composition (p. 109-115), qui sont présents dans de nombreuses langues. Elle les examine notamment dans les langues naturelles, en mettant en évidence leurs distinctions et leurs similitudes, tout en soulignant leur importance dans la création lexicale et la formation des mots, en donnant ces exemples (p. 144) : « ana n’soug sicrape » (« moi, je conduis le scraper » [mot d’origine anglaise désignant l’engin qui racle le terrain]) […] « n’tal’ou safotache » (« on monte l’échafaudage ») « […] Djabna toufna le’remblai » (« nous avons ramené le tout-venant pour le remblai »). L’autrice fait remarquer qu’il existe « un écart entre l’usage spécialisé des ingénieurs et celui plurilingue, non normé des ouvriers » (ibid.). Elle démontre l’utilisation fréquente de la dérivation paradigmatique en arabe standard et dialectal, en particulier pour la création de termes techniques, et fait remarquer que les schèmes les plus courants en technolectes sont ceux utilisés pour désigner des outils. De fait, L. Messaoudi souligne que, bien que de nombreux termes soient partagés entre l’arabe standard et l’arabe marocain en raison de leur parenté linguistique, le lexique agricole des technolectes comprend des termes spécifiques à la région étudiée. Les constructions complexes en syntaxe sont ensuite abordées, en mettant en évidence les différents types de relations syntaxiques, tels que la détermination simple, la juxtaposition et la coordination, et comment ces constructions complexes sont couramment utilisées dans les technolectes arabes standards. De même, la chercheuse examine les mixonymes, des mots formés à partir de deux éléments, et mentionne leur utilisation dans les technolectes. De fait, L. Messaoudi souligne que, bien que de nombreux termes soient partagés entre l'arabe standard et l'arabe marocain en raison de leur parenté linguistique, le lexique agricole des technolectes comprend des termes spécifiques à la région étudiée. Les constructions complexes en syntaxe sont ensuite abordées, en mettant en évidence les différents types de relations syntaxiques, tels que la détermination simple, la juxtaposition et la coordination, et comment ces constructions complexes sont couramment utilisées dans les technolectes arabes standards. De même, la chercheuse examine les mixonymes, des mots formés à partir de deux éléments, et mentionne leur utilisation dans les technolectes.

10La question de l’emprunt linguistique intervient, avec les ressources linguistiques dites « exogènes », qui peuvent concerner des mots, des morphèmes ou des expressions, et sont généralement limitées au lexique, avec toutefois des emprunts de structures possibles, appelés « calques ». Particulièrement courant dans les domaines techniques et professionnels, où de nouveaux termes émergent fréquemment, il peut s’étendre à la verbalisation de ces termes empruntés. Il s’agit enfin, selon l’autrice, d’un phénomène linguistique dynamique qui enrichit les langues en intégrant des éléments d’autres langues, pouvant avoir un impact significatif sur leur évolution et adaptation, en particulier dans des contextes techniques et spécialisés. L. Messaoudi fait remarquer que les mots empruntés peuvent subir des adaptations phonétiques, morphologiques et syntaxiques pour s’adapter à la langue d’accueil.

11Cette deuxième partie de l’ouvrage se referme avec le traitement de l’analyse des modes de désignation et de signification – lien entre signifiés et référents – dans les technolectes sous-tendus par trois relations logico-sémantiques : équative, attributive et substitutive. L’autrice se penche sur les relations sémantiques intrasignes/intersignes et explique que les sèmes spécifiques et génériques peuvent aider à décrire les différences entre les unités technolectales.

12La troisième partie, intitulée « Technolectes savants et ordinaires » (p. 137-169), explore l’état actuel de la recherche sur les technolectes, en mettant l’accent sur les technolectes ordinaires, moins étudiés. Une section examine l’enseignement et l’apprentissage des technolectes savants, surtout dans les filières universitaires, et souligne les défis liés au vocabulaire scientifique et à la phraséologie. L’autrice propose une réflexion sur la transmission des savoirs et l’importance de la collaboration entre spécialistes de la discipline concernée et linguistes spécialisés en technolectes. Cette partie, au cœur de l’ouvrage, traite ainsi des caractéristiques distinctives des technolectes. L. Messaoudi tente de les classifier en types savants et ordinaires, tout en reconnaissant les défis inhérents et les limites de ce procédé, invitant à une réflexion plus nuancée. Par ailleurs, elle illustre son propos en se fondant sur des exemples concrets et sur des cas pratiques qui mettent en évidence la diversité des traits identificatoires et des données linguistiques.

13Pour commencer, L. Messaoudi traite de l’importance des technolectes savants dans l’enseignement et l’apprentissage (p. 139-150), en mettant l’accent sur les besoins des étudiants en matière de compréhension et d’utilisation de ces technolectes dans des domaines spécialisés. Un premier volet présente les résultats d’enquêtes menées dans des filières universitaires marocaines et montre que les étudiant·es éprouvent des difficultés à comprendre les cours de spécialité en raison de la terminologie et du discours scientifique spécifique à leur domaine. Un deuxième volet aborde le concept de technolecte transversal ou inter-technolecte, qui pourrait être commun à plusieurs disciplines scientifiques, et la nécessité de l’enseigner pour faciliter l’intégration professionnelle des étudiants. Un troisième volet mentionne une expérience menée par des chercheurs roumains utilisant des Massive Open Online Course (MOOC) pour l’enseignement des technolectes, et souligne les avantages de cette approche, surtout en termes d’accessibilité à un plus grand nombre d’étudiants. La chercheuse fait ainsi ressortir l’importance des technolectes savants dans l’enseignement en domaine spécialisé, les besoins des étudiants pour les comprendre et les méthodes innovantes telles que les MOOC pour les enseigner de manière plus efficace. De plus, l’autrice explore la manière dont les technolectes savants sont liés aux identités professionnelles (p. 150-164). L. Messaoudi analyse comment l’utilisation de technolectes spécifiques peut indiquer l’appartenance à des milieux professionnels, à une communauté de praticien·nes ou à un domaine de connaissance spécifiques. Cependant, une discussion plus approfondie sur la manière dont ces choix linguistiques influencent la participation sociale et l’inclusion aurait renforcé cette section. Elle souligne que ces technolectes, bien qu’ils aient été largement négligés par les chercheurs en linguistique, ont une grande utilité pratique pour l’enseignement professionnel et l’alphabétisation fonctionnelle des personnes travaillant dans ces domaines. Le texte mentionne des exemples de technolectes agricoles ordinaires chez les populations berbères locales, telles que les Jbala, les Zaër, ainsi que dans certaines régions, montrant comment ces langages sont utilisés pour décrire des objets, des machines, des métiers et des techniques spécifiques à l’agriculture. En fin de compte, le chapitre suggère que l’alphabétisation fonctionnelle basée sur ces technolectes pourrait faciliter l’apprentissage de l’arabe standard ou du français, les langues principales de l’enseignement au Maroc. L’exploration du sujet se poursuit par l’examen des technolectes ordinaires et leur rôle dans la construction des identités sociales. L’autrice montre comment les choix linguistiques peuvent refléter des affiliations à des groupes sociaux et contribuer à la création d’identités. Néanmoins, une analyse plus approfondie des mécanismes d’inclusion et d’exclusion, et de la manière dont ces identités linguistiques façonnent la participation sociale, aurait renforcé l’argumentation.

14L’ouvrage (p. 165-168) se termine par une synthèse des points essentiels abordés et en soulignant l’importance croissante des technolectes dans la communication contemporaine. L. Messaoudi offre des pistes pour de futures recherches, encourageant une exploration plus détaillée des implications culturelles, éthiques et politiques des technolectes. Elle appelle à une compréhension plus approfondie des interactions entre langues, technologie et identité dans un monde en mutation et soulève des questions fondamentales sur l’adaptation des langues aux différents environnements, ainsi que sur la manière dont les individus naviguent au sein de ces dynamiques linguistiques : comment les langues évoluent-elles pour s'adapter aux besoins et aux contextes changeants ? Quels mécanismes linguistiques sont à l'œuvre dans cette adaptation ? Comment ces adaptations influencent-elles la communication et les interactions sociales ? Et, concernant la manière dont les individus naviguent au sein de ces dynamiques linguistiques, elle invite à poursuivre la réflexion, pour comprendre : comment les individus gèrent-ils les multiples langues et variétés linguistiques auxquelles ils sont exposés dans un monde de plus en plus connecté ? Comment ces dynamiques linguistiques façonnent-elles l'identité individuelle et collective ? Quels sont les défis et les opportunités rencontrés par les locuteurs multilingues dans leur vie quotidienne et professionnelle ?

15L. Messaoudi ajoute que l’étude des technolectes savants en français, en arabe standard et en anglais est importante, surtout dans le contexte de l’enseignement scientifique et technique au Maghreb. Elle propose de créer des licences et des masters spécialisés pour professionnaliser l’étude des technolectes, suggère l’utilisation du e-learning pour faciliter l’apprentissage et mentionne l’importance de recueillir des données sur les technolectes ordinaires, afin d’aider à mieux comprendre les savoirs locaux et traditionnels, surtout dans des domaines tels que l’agriculture et l’artisanat. Selon elle, ces données pourraient être utilisées pour créer des glossaires et des manuels didactiques afin d’aider les jeunes à s’insérer dans ces secteurs. Il s’agirait de préserver les technolectes ordinaires en parallèle avec les technolectes savants, car ils contiennent un savoir-faire précieux qui pourrait se perdre s’il n’est pas documenté. L’autrice appelle à une exploration plus poussée des aspects interactionnels des technolectes dans des contextes réels de travail.

16En conclusion, l’ouvrage de L. Messaoudi offre une exploration stimulante et complète de ces phénomènes linguistiques émergents – en raison de leur caractère évolutif et de leur manifestation dans un contexte contemporain de mondialisation linguistique, car ces technolectes se développent au sein de communautés spécialisées où des connaissances techniques sont nécessaires, où les langues interagissent et se transforment pour répondre aux besoins spécifiques des domaines de connaissances et des secteurs professionnels – et propose une analyse minutieuse des technolectes dans un monde en constante évolution linguistique. Cependant, certaines sections auraient bénéficié d’une plus grande clarté et d’une discussion plus approfondie des implications sociopolitiques, des aspects auraient pu être approfondis et certains concepts clarifiés. Pour autant, l’ouvrage reste une contribution précieuse pour les chercheur·euses, les étudiant·es et les professionnel·les intéressés par la linguistique, la sociolinguistique et les études plurilingues.

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Pour citer cet article

Référence papier

Charlène Chaupré Berki, « Leila Messaoudi, Les Technolectes. Des traits identificatoires aux types savants et ordinaires en contexte plurilingue »Questions de communication, 45 | -1, 552-559.

Référence électronique

Charlène Chaupré Berki, « Leila Messaoudi, Les Technolectes. Des traits identificatoires aux types savants et ordinaires en contexte plurilingue »Questions de communication [En ligne], 45 | 2024, mis en ligne le 09 juillet 2024, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/questionsdecommunication/35918 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11wym

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Auteur

Charlène Chaupré Berki

Cirlep, Université de Reims-Champagne-Ardenne, F-51100 Reims, France charlene.berki-chaupre[at]univ-reims.fr

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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