Alexandra Saemmer, Nolwenn Tréhondart et Lucile Coquelin, Sur quoi se fondent nos interprétations ? Introduction à la sémiotique sociale appliquée aux images d’actualité, séries télé et sites web de médias
Alexandra Saemmer, Nolwenn Tréhondart et Lucile Coquelin, Sur quoi se fondent nos interprétations ? Introduction à la sémiotique sociale appliquée aux images d’actualité, séries télé et sites web de médias, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2022, 196 pages.
Texte intégral
1L’ouvrage d’Alexandra Saemmer et Nolwenn Tréhondart – respectivement professeure des universités et maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication (SIC) –, avec la participation de Lucile Coquelin – alors docteure en SIC –, propose un ambitieux programme de recherche, comme en témoigne son titre. Dans un mélange savamment dosé entre la sémiotique et les cultural studies, les autrices appellent au développement d’une « sémiotique sociale », dont elles attribuent la parenté au sémioticien et anthropologue argentin Eliseo Verón. Cette sémiotique sociale revendique également les héritages du constructivisme de Peter L. Berger et Thomas Luckmann (La Construction sociale de la réalité, Paris, A. Colin, 2018 [1966]), de la sémio-pragmatique de Roger Odin (Les Espaces de communication, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2011), ainsi que de la sémiologie barthésienne et de la sémiotique peircienne.
2Plus qu’une simple théorie, la sémiotique sociale propose une méthode d’investigation collective sur les sens donnés aux images. Comme l’écrivent les autrices : « La sémiotique sociale proposée dans cet ouvrage vise ainsi à étudier l’interaction entre les matérialités des signes et le contexte social de perception et de réception, non pas seulement à partir du discours des participant·es à des enquêtes (comme le font la plupart des démarches socio-sémiotiques), mais avec elles et eux, selon un principe d’enjeu d’auto-réflexivité » (p. 8).
3En effet, plutôt que d’apporter une réponse définitive au fondement de nos interprétations, ce que le titre de l’ouvrage pourrait laisser entendre, elles proposent une méthodologie invitant les participants à la mise en place d’une démarche réflexive, fonctionnant par son caractère commun, sur les filtres interprétatifs et les habitudes de pensée, conduisant à telle ou telle interprétation plutôt qu’à une autre. Pour cela, les autrices s’appuient sur plusieurs terrains, principalement auprès de leurs étudiants à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et à l’université de Lorraine. Les ateliers de co-interprétation collective qu’elles proposent aux étudiants leur permettent de « dé-naturaliser » leurs interprétations d’une image, afin d’accueillir celles des autres participants et de se nourrir de la multitude d’interprétations du réel et des signes. Pour les autrices, il ne s’agit pas de permettre aux étudiants de se conforter dans leur propre interprétation, ni seulement d’ajouter les interprétations des autres membres à la leur, mais de développer un regard réflexif sur la construction même des processus interprétatifs.
4L’ouvrage déroule ce programme en deux parties. Dans la première, les autrices exposent les « filiations épistémologiques et concepts fondateurs » (p. 27-60) de cette sémiotique sociale. Après cette présentation théorique, la deuxième partie est une exposition des différents terrains de recherche, divisée en trois segments présentés dans la chronologie du développement de la méthodologie des autrices : la sémiotique sociale d’un site en ligne de presse, la sémiotique sociale du teaser de série et enfin la sémiotique sociale de la photographie de presse.
5Dans la partie théorique, l’idée centrale des autrices est de s’appuyer sur le fait que le sens n’est jamais donné en soi, mais toujours négocié par rapport aux savoirs culturels et sociaux des individus. L’hypothèse fondant leurs travaux est celle de P. L. Berger et T. Luckmann selon lesquels « la conscience individuelle est socialement déterminée » (La Construction sociale de la réalité, op. cit.). Leur sémiotique sociale se propose alors d’étudier pourquoi telle lecture signifiante des vibrations matérielles est mise en avant, quand telle autre est invisibilisée. La sémiotique sociale traque donc les « savoirs culturels et contextuels » et les « habitudes de pensée » qui agissent de manière implicite dans la perception. Pour Charles S. Peirce, une habitude de l’esprit est une idée si enracinée qu’elle s’affirme comme une vérité non questionnée. La sémiotique sociale demande un travail d’« introspection idéologique » pour comprendre ce qui se joue dans ces habitudes de pensée. Les autrices proposent le concept de « filtres interprétatifs » désignant les grilles de lecture mobilisées par le sujet en situation de sémiose. Croisant la pragmatique et la sociologie constructiviste, mises en discussion avec les cultural studies, les chercheuses avancent que les affiliations identitaires en termes de classe, de race, de genre, de religion ou d’affiliation politique, jouent un rôle central dans l’interprétation des signes culturels. Néanmoins, dans un climat de recherche universitaire et militant autour des « politiques de l’identité », cette sémiotique sociale ne doit pas être prise pour une tentative d’essentialisation des filtres perceptifs par les identités, Les autrices préviennent : « La sémiotique sociale ne vise pas à montrer comment les sujets sont figés dans des constructions sociales et individuelles du sens, mais à observer comment certaines formations de la pensée, parfois très cristallisées, sont relancées durant la sémiose, et peuvent être mises à distance, grâce à un processus de réflexivité fourni par le cadre de l’expérimentation » (p. 52).
6Dans une visée didactique, l’ouvrage ancre ces développements théoriques dans des exemples concrets et des tableaux synthétiques résumant la démarche méthodologique utilisée. Bien qu’ils suivent différentes modalités de temps et de restitution, on peut synthétiser le déroulement des ateliers de sémiotique sociale en trois étapes principales. D’abord, l’objet à analyser est présenté par les chercheuses. Ensuite, les participants exposent leurs interprétations, et définissent les unités signifiantes sur lesquelles elles se fondent. Enfin, ils tentent de remonter à la source du filtre interprétatif, les faisant pencher pour telle interprétation plutôt qu’une autre. Au cours des échanges, ils réalisent d’autres interprétations possibles des objets et sont amenés à s’interroger sur la raison pour laquelle ils n’ont pas vu tel signe dans l’image.
7Les autrices postulent que ce n’est pas le décodage critique mais la réflexivité qui permet de s’abstraire des systèmes de croyances égocentriques, comme elles l’écrivent : « En sémiotique sociale, ce ne sont donc pas les filtres interprétatifs per se qui seront considérés comme idéologiques, fussent-ils peu légitimés par les univers symboliques dominants, mais l’invisibilisation de leur action dans le processus de perception et d’interprétation. Notre objectif est atteint lorsque les participant·es (et nous-mêmes) arrivons à en rendre compte, lors du terrain d’enquête ou même au-delà » (p. 58). Ce « nous-mêmes » renvoie d’ailleurs à une question centrale de la sémiotique sociale qui est la place de l’expert, et ici du professeur, dans le cadre de ces ateliers de co-interprétation. Un segment de cette partie théorique s’intéresse à développer le rôle d’un professeur qui ne prend pas une position surplombante. S’il définit quelques concepts essentiels afin de développer une grammaire d’expression commune dans le groupe, il ne revendique aucune position dominante dans l’établissement de la vérité de l’interprétation. Il accepte au contraire l’expression de doutes et d’interrogations sur telle ou telle image. Se mettant en avant sans pour autant s’affirmer détentrices d’une parole de vérité, les autrices s’inspirent du pédagogue brésilien Paulo Freire. Par cela, elles renversent la figure de l’expert sémioticien, centrale dans l’histoire de la discipline, pour proposer plutôt l’exploration des angles morts de l’expertise.
8Dans une deuxième partie, les autrices reviennent sur les terrains de recherche qu’elles ont investigués ces dernières années en sémiotique sociale. L’intérêt de cette partie réside dans l’accès qui est donné au lecteur à la fabrication d’une méthodologie et à son évolution, assistant aux doutes et aux tâtonnements des autrices dans la constitution de leurs démarches.
9Leur premier terrain porte sur les architextes numériques des sites de presse, en filiation directe avec les travaux d’A. Saemmer et de N. Tréhondart sur la textualité numérique (Saemmer Alexandra, Rhétorique du texte numérique. Figures de la lecture, anticipations de pratiques, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2015 ; Tréhondart Nolwenn et Bosser Sylvie (dirs), Livre, numérique et communication, Médiation et Information, 52, Paris, Éd. L’Harmattan, 2022). Cette mise en place d’une sémiotique sociale des architextes numériques permet de croiser les travaux des écrits d’écran, la sémiotique des interfaces et les cultural studies, amenant à une dénaturalisation des interfaces qui se proposent, à travers des discours d’escorte plus ou moins subtils, comme universelles. Réalisés avec des étudiants de Paris 8 et de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé) de l’université de Lorraine, les ateliers ont porté sur les sites web du journal Libération et de BFM TV. À la lecture, on remarque l’importance de la sociabilité secondaire dans l’établissement des filtres interprétatifs. Par exemple, les étudiants de l’université Paris 8 semblent bien souvent avoir comme interprétations premières la misogynie, le racisme et le classisme sous-jacent à tout objet d’analyse qu’on leur propose, ce que les autrices mettent en lien avec l’univers intellectuel et militant dominant dans cette université.
10Le deuxième terrain d’enquête porte sur les teasers de deux séries télévisées : The Walking Dead (2010-2022) et American Horror Story (2011-). On se trouve à adopter le point de vue de différents étudiants sur le teaser de la série The Walking Dead, certains voyant dans le zombie une critique de la société capitaliste, quand une étudiante considère que « les zombies sont la représentation […] de toutes les populations ayant été exterminées ou réduites en esclaves par les colonialistes » (p. 120) ou encore une autre dont la lecture des textes religieux l’invite plutôt à y voir une scène eschatologique de la vengeance divine. En cela, en reprenant deux textes d’Umberto Eco, le lecteur peut s’interroger sur l’importance de considérer le teaser comme une Œuvre ouverte (Paris, Éd. Points, 2015 [1962]) tout en questionnant les Limites de l’interprétation (Paris, Éd. Grasset, 1992 [1987]).
11Le dernier terrain d’enquête, peut-être celui que l’auteur de ces lignes trouve le plus abouti théoriquement et le plus important à mener aujourd’hui, porte sur l’interprétation des images d’actualité à travers deux clichés : celui du Gilet jaune Éric Drouet et un autre pris, lors d’une manifestation durant la crise sanitaire, où l’on voit une policière mettre un masque sur le visage d’une manifestante. Ce terrain semble tout particulièrement fécond pour des approches dans l’éducation aux médias et se rattache à un projet connexe d’une des autrices de l’ouvrage, le développement du jeu de plateau Sémio City (2023), dispositif d’apprentissage de sémiotique sociale pour les collégiens et lycéens. Le terrain pourrait également intéresser les journalistes et les organes de presse afin de considérer de quelle manière leurs photographies peuvent être interprétées, défaisant leurs propres filtres interprétatifs et habitus socioprofessionnel. Ce terrain est également pertinent car il s’adresse à un groupe socioprofessionnel différent des étudiants des autrices, à savoir des personnes retraitées aux habitus socioculturels bien dissemblables. Après la présentation successive de ces terrains, les autrices aboutissent à une « conclusion générale » marquant un point d’étape dans l’établissement de leur méthodologie. Une phrase y résume les enjeux du livre : « L’exploration de soi, de ses modes de construction intérieure, est facilitée par le travail du groupe, dans lequel chacun·e cherche à déconstruire ses propres automatismes. La sémiotique sociale incite le sujet à opérer ce mouvement en lui, pour comprendre son propre fonctionnement ; elle l’incite aussi à se décentrer pour se rapprocher d’autrui » (p. 180-181).
12Si l’on accepte l’idée d’une certaine binarité politique actuelle, naviguant entre deux axes qui seraient l’incantation d’une société consensuelle face à une polarisation de la société, on ne peut que reconnaître le geste politique des autrices qui développent des espaces où tous les points de vue peuvent s’exprimer, sans qu’aucun n’ait d’ascendant, proposant des lieux où pourrait vivre sereinement le dissensus, fondement de la vie démocratique pour une philosophe comme Chantal Mouffe (Agonistique. Penser politiquement le monde, Paris, Beaux-Arts de Paris Éd., 2014). En cela, la sémiotique sociale est un beau projet pédagogique et démocratique face à une sémiotique aristocratique d’experts prétendant détenir une parole de vérité. Néanmoins, il nous semble que pour accomplir ce programme, certaines pierres manquent à l’édifice. Si nous pouvons formuler des critiques sur l’ouvrage en lui-même, nous nous gardons bien de les adresser à la méthode présentée en tant que telle, car nous sommes convaincus que ces critiques ont été amplement réfléchies par les autrices.
13Si l’auteur de ces lignes partage avec ces dernières de nombreuses lignes de convergence théorique, il sera pourtant reproché à l’ouvrage un profond relativisme, qui serait le revers de son penchant démocratique. Dès les années 1930, un juriste comme Hans Kelsen affirmait que l’idée de démocratie suppose par essence une philosophie relativiste (La Démocratie. Sa nature, sa valeur, Paris, Éd. Dalloz, 2004 [1932], p. 112-113). Cela se retrouve dans un des soubassements théoriques de l’ouvrage qu’est La Construction sociale de la réalité de P. L. Berger et T. Luckmann de 1966. Cependant, on peut s’étonner de l’absence d’autres références sur un sujet qui a pourtant été amplement développé et disputé ces dernières décennies, faisant l’objet de nombreuses controverses. La question renvoie par exemple au travail important de sociologues pragmatistes comme Luc Boltanski (et sa distinction entre le « monde » et la « réalité » [De la critique. Précis de sociologie de l’émancipation, Paris, Gallimard, 2009], par exemple), mais également au philosophe Ian Hacking, récemment disparu, dont un célèbre ouvrage sous-titré La construction sociale de quoi ? (Entre science et réalité, Paris, Éd. La Découverte, 2008 [2001]) a permis de placer d’importants jalons d’une critique du constructivisme. On aurait également pu s’attendre à une discussion sur ce qui a été nommé le « tournant ontologique » avec des auteurs comme Bruno Latour ou Philippe Descola dont le dernier ouvrage porte précisément sur la question des formes du visible (Les Formes du visible. Une anthropologie de la figuration, Paris, Éd. Le Seuil, 2021). Les plus sémioticiens auraient peut-être davantage penché du côté du « réalisme négatif » d’U. Eco (« Di un realismo negativo », dans M. De Caro et M. Ferraris (éds), Bentornata realtà, Turin, G. Einaudi, p. 91-112, 2012). À notre avis, la prise en compte de ces références philosophiques et méta-sémiotiques auraient pu faire l’objet d’un développement beaucoup plus important dans la première partie de l’ouvrage, ce qui aurait permis d’éclairer les propos de la seconde et de tenir de manière beaucoup plus serrée l’argumentation et la défense de cette riche méthode qu’est la sémiotique sociale, tout en l’asseyant sur un socle théorique solide et ancré dans les débats actuels.
14Le livre semble contourner la question de l’espace de classe comme espace politique et de lutte pour la reconnaissance dont parle Axel Honneth (La Lutte pour la reconnaissance, Paris, Gallimard, 2013 [1992]). L’ouvrage, que les autrices elles-mêmes considèrent à l’état de programme, pourrait s’enrichir des études sur les fonctionnements de groupe et des travaux de psychologie sociale. On peut s’interroger sur la place centrale de la parole et de sa circulation au sein d’un groupe composé de rapports de domination et de séduction, entre les étudiants et vis-à-vis de la professeure. On se demande à quel point l’interprétation collective peut se transformer en performance, où chacun incarne – au sens théâtral – une identité, et produit dans le même temps cette dernière par la performance linguistique (Butler Judith, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité, Paris, Éd. La Découverte, 2006 [1990]). À quel point cette performance lors des ateliers ne construit-elle pas les filtres interprétatifs, qu’il faudrait alors renoncer à voir comme existant a priori ? Ici, se trouve alors centrale une réflexion sur la salle de classe comme micro-théâtre avec ses enjeux de pouvoir. Les autrices le reconnaissent à la marge quand elles écrivent par exemple que « dans le contexte académique de l’université Paris 8, des convictions d’une gauche révolutionnaire, intersectionnelle ou zadiste s’affirment dans les discussions sans retenue, non pas parce qu’elles reposent sur des filtres partagés, mais parce qu’elles se trouvent parfois formulées avec une clarté et une confiance qui prend le dessus sur des formules plus hésitantes, plus nuancées ou considérées comme minoritaires par les sujets qui les portent » (p. 127). On peut également constater que les autrices semblent parfois attribuer un point de vue unique à chaque participant. On a l’impression d’un certain réductionnisme des points de vue des individus alors que l’on pourrait parier qu’ils sont habités par une multitude, que les différents petits théâtres politiques viennent activer différemment selon les contextes. Il faut attendre la page 127 pour voir apparaître la notion de « faisceau de filtres » matérialisant le fait que les participants eux-mêmes considèrent avoir plusieurs filtres, dans lesquels ils viennent puiser de façon variable.
15Une autre question que l’on peut adresser aux autrices est une certaine uniformité dans les terrains menés. Cette impression est renforcée lors de la lecture par un caractère catalogue dans les restitutions des différents ateliers qui auraient gagné à entrer davantage en synergie, et par les interprétations des étudiants de l’université Paris 8 en information-communication structurant toute interprétation en termes de classe, race et genre. Le passage d’un groupe d’étudiants de Paris 8 à « une génération » est assez surprenant et soulève le risque d’une généralisation d’un point de vue particulier et contextuel. Le développement de cette question du passage des filtres interprétatifs du groupe social à l’individu, et de la montée en généralité de l’individu comme token d’un groupe social, pourrait amener à un ensemble de questions très stimulant dans la suite des travaux en sémiotique sociale.
16Les autrices concèdent elles-mêmes que leur ouvrage pose les bases d’une méthodologie qui invite à être enrichie par d’autres regards interdisciplinaires (p. 186). Si elles en appellent à des croisements avec l’informatique et les sciences cognitives, nous les invitons à ne pas négliger les apports de la philosophie, de la psychanalyse et de la psychologie systémique ou transculturelle. L’auteur de ces lignes est d’ailleurs tout particulièrement touché par la présentation de cette méthodologie, car il concluait sa thèse de doctorat en appelant à une pédagogie du copier-coller sur la phrase : « Une pédagogie du copier-coller pour apprendre à vivre avec les autres en soi et hors de soi ». Il semble alors avoir trouvé dans la méthodologie de la sémiotique sociale une telle pédagogie, permettant de naviguer et de vivre aussi humblement que l’écrit Walt Whitman, poète choisi pour une multitude de biais liée à ses propres filtres interprétatifs : « Very well then I contradict myself, (I am large, I contain multitudes.) » (Leaves of Grass, Londres, Penguin Books, 2017 [1855]). Nous sommes larges, nous contenons des multitudes.
Pour citer cet article
Référence papier
Allan Deneuville, « Alexandra Saemmer, Nolwenn Tréhondart et Lucile Coquelin, Sur quoi se fondent nos interprétations ? Introduction à la sémiotique sociale appliquée aux images d’actualité, séries télé et sites web de médias », Questions de communication, 45 | -1, 665-671.
Référence électronique
Allan Deneuville, « Alexandra Saemmer, Nolwenn Tréhondart et Lucile Coquelin, Sur quoi se fondent nos interprétations ? Introduction à la sémiotique sociale appliquée aux images d’actualité, séries télé et sites web de médias », Questions de communication [En ligne], 45 | 2024, mis en ligne le 30 juin 2024, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/questionsdecommunication/34768 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11wxr
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