Navigation – Plan du site

AccueilNuméros39Notes de lectureMédias, technologies, informationAnaïs Theviot (dir.), Médias et é...

Notes de lecture
Médias, technologies, information

Anaïs Theviot (dir.), Médias et élections, les campagnes 2017 primaires, présidentielles et législatives françaises

Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. Espaces politiques, 2019, 254 pages
Éric Le Ray
p. 529-533

Texte intégral

1Cet ouvrage collectif, qui comprend 16 contributeurs, est dirigé par Anaïs Theviot. Il est paru en août 2019. Enseignante-chercheuse au Centre Émile Durkheim à Sciences Po Bordeaux et à l’université Catholique de l’Ouest, A. Theviot s’intéresse au militantisme partisan en ligne. Sa thèse de science politique soutenue en 2014 étudie l’usage du Web par les militants, ainsi que les stratégies numériques du Parti socialiste (PS) et de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) en période de campagne électorale. Ses recherches ont donné lieu à une quinzaine de publications dans des revues à comité de lecture et l’ont conduite à intégrer des programmes collectifs de recherche (Legipar, enpolitique.com, Generel, etc.). Sa participation à une quarantaine de congrès internationaux et nationaux a renforcé son expertise sur le Web politique. L’organisation de colloques et de panels a débouché en 2014 sur la coordination de deux livraisons de revues (Sciences de la société et Politiques de communication) consacrés aux modalités de participation et d’engagement sur l'Internet. Outre les articles, différents ouvrages ont été publiés, comme Faire campagne sur Internet, paru en décembre 2018, Big data électoral et Dis-moi qui tu es, je te dirai pour qui voter, les deux parus en 2019. L’enquête qui a donné l’ouvrage qui nous intéresse porte sur l’usage des data par les partis politiques en France et aux États-Unis.

2Il tente de répondre aux interrogations suscitées par la crise de crédibilité des médias traditionnels. Ces derniers ne peuvent plus vivre seuls, sans subventions. Il tente de répondre aussi aux interrogations suscitées par la crise tout autant associée, vu l’abstention aux élections, à cette crédibilité perdue des hommes politiques à travers les campagnes des élections françaises présidentielles de 2016 et législatives de 2017. Les médias traditionnels sont concurrencés par les médias sociaux associés à l'Internet. Les conséquences de cette concurrence ont un impact sur la démocratisation du rapport aux médias et sur la place des électeurs-citoyens dans ces élections. Le phénomène de remise en cause du pouvoir des médias du quatrième pouvoir par rapport au pouvoir des médias du cinquième pouvoir fait donc aussi partie des réflexions que l’on retrouve dans cet ouvrage collectif. L’ambition de ce livre est de suivre la piste engagée par d’autres politologues qui cherchent à étudier les campagnes politiques en s’appuyant sur des enquêtes empiriques qui tentent d’analyser le temps électoral entre 2016 et 2017, « dans ses ruptures et permanences » (p. 22).

3Le livre est organisé en trois axes. Le premier interroge la narration des campagnes électorales dans les médias dits traditionnels. On analyse ainsi la campagne électorale à partir de la perception et du compte rendu des médias traditionnels. Le deuxième axe invite à questionner ce que fait le numérique au travail journalistique et de communication politique. On s’interroge sur les réseaux sociaux et la reconfiguration des « rôles » des communicants consultants, des journalistes et des différents acteurs qui interviennent dans le processus de la communication politique. On analyse la campagne électorale à partir de la perception et du compte rendu des réseaux sociaux, des blogues et d’Internet. On constate que la télévision semble désormais concurrencée par l'Internet, et notamment les réseaux sociaux, tels que Facebook ou Twitter, qui aspirent les ressources publicitaires. On essaye de répondre à certaines questions : la démocratisation des réseaux sociaux change-t-elle les manières de concevoir le métier de communicant politique et de journaliste ? Que penser de l’influence grandissante des fake news ?

4Cet ouvrage fait donc écho à l’actualité des débats et controverses sur les mutations du métier de journaliste et des nouvelles manières de s’informer. Les auteurs reconnaissent que les fausses informations et rumeurs ont toujours existé dans l’histoire de la presse et des médias. Ce qui est nouveau, pour les auteurs de cet ouvrage collectif, « c’est la facilité avec laquelle les hommes politiques et les citoyens lambdas peuvent aujourd’hui diffuser ce genre de nouvelles, et la facilité avec laquelle ils peuvent, en particulier, contourner les médias traditionnels pour diffuser cette information » (p. 25).

5On peut regretter que les réflexions abordées dans ce livre ne reconnaissent pas que chaque citoyen est touché par cette démocratisation du rapport aux médias et que chacun devient son propre média. C’est, à mon sens, le cœur de la problématique. Ces changements ne concernent donc pas seulement des métiers particuliers ou des statuts qui deviennent inutiles. On ne reconnait pas non plus que le phénomène qui caractérise l’impact sur les hommes politiques de cette révolution des médias sociaux, de ce « cinquième pouvoir », c’est la possibilité de parler directement aux citoyens sans avoir besoin d’utiliser les médias traditionnels. Quand on parle (trop rapidement) de la communication de Donald Trump dans cet ouvrage, c’est sur ce sujet que l’on devrait insister, surtout quand on sait que ce candidat, puis ce président, parle à plus de 85 millions d’abonnés avec son compte Twitter sans avoir besoin des communicants, des journalistes, du « quatrième pouvoir », pour toucher ces personnes directement. Est-ce pour cela qu’on ne l’aime pas ? Mais est-il responsable d’un phénomène qui concerne tout le monde ? Ce n’était pas le cas depuis la naissance de la presse au xviiie siècle. Il manque parfois, dans cet ouvrage, un sacré éclairage historique à ces enquêtes empiriques. Mais, le défaut de ces enquêtes n’est-il pas en même temps leur qualité ?

6C’est cela la nouveauté de l’ère de la communication politique à la D. Trump ! Après John F. Kennedy qui utilisa la télévision pour arriver au pouvoir, on trouve Barack Obama qui va utiliser la première génération de l'Internet avec les blogues, les sites internet, pour informer, débattre en ligne, mobiliser ou organiser l’action militante sur le terrain. D. Trump va inaugurer l’ère de l'Internet de seconde et même de troisième génération avec les plateformes numériques (Gafa) et les médias sociaux. Après une période de copiage des anciens médias par les nouveaux médias, de coexistence des nouveaux médias avec les anciens, on assiste à une période de remplacement. Cette transformation des moyens de communication traduit aussi une évolution sociale et donc une nouvelle façon de faire de la politique et une forme de vie démocratique renouvelée, mais aussi plus fragile, comme on a pu le voir avec l’affaire Edward J. Snowden, qui a révélé l’existence de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques : « Ce recours aux numériques invite à s’interroger, sous un nouveau jour, sur des thématiques centrales de l’étude des partis politiques et à contribuer ainsi au débat sur les transformations partisanes, au niveau de l’organisation, mais aussi des acteurs qui s’y insèrent et l’utilisent. Cette étude comparative interroge les processus de recrutement des membres des équipes de campagne, les relations entre médias et professionnels de la communication politique, ainsi que les évolutions du militantisme ». (A. Theviot, 2014, Mobiliser et militer sur Internet : reconfiguration des organisations partisanes et du militantisme au Parti Socialiste et à l’Union pour un Mouvement Populaire, thèse, en ligne)

7On analyse aussi dans cet ouvrage collectif le rôle des Gafa (Gafam ?) et les relations qu’ils entretiennent avec les journalistes, mais aussi avec les publicitaires. Ces derniers captent la plupart des revenus publicitaires aux dépens des anciens modèles de la presse associés à la seconde révolution industrielle du xixe siècle, comme celui de la rotative de Hippolyte A. Marinoni, l’inventeur de la presse moderne et des médias de masse. Ce chapitre vise ainsi à examiner les limites et les enjeux mis en lumière par la proximité et par la « coopétition » à la fois entre « fact-checkers français » et avec les géants du numérique qui se font de l’argent sur le dos des salles de rédaction sans avoir à en assumer les coûts. L’ambition de cette partie est aussi de saisir les modes de fonctionnement de ces collectifs de travail composite (journalistes, hommes politiques, communicants politiques externes ou internes à l’équipe de campagne) qui collaborent de manière forte en période de campagne électorale, même si on peut s’interroger, comme le démontre la « communication politique de l’ère Trump », sur leur réelle utilité : « Il s’agit d’analyser les chaînes de coordination et d’autorité, les modalités de régulation formelle (ou non), les collaborations et interactions conflictuelles (ou non) entre acteurs aux profils différenciés et qui évoluent souvent au croisement de sphères professionnelles distinctes » (p. 25-26) dans la communication politique.

8Dans le troisième axe de cet ouvrage collectif, on donne enfin la parole aux électeurs pour savoir comment ils réceptionnent, de leur point de vue, les campagnes. C’est donc la campagne électorale vue des électeurs, mais à notre sens comme une conséquence de la révolution numérique qui répond à cette attente des citoyens. Pouvoir intervenir comme citoyen dans le débat démocratique, prendre la parole, avoir l’impression de compter dans ces élections. On rejoint ici la tradition de la sociologie de la réception qui renverse le questionnement en s’intéressant « à ce que les électeurs font des médias et non plus ce que font les médias des électeurs » (Elihu Katz et Paul L. Lazarsfeld, 2008 [1955], Influence personnelle, Paris, A. Colin).Une approche qui rejoint aussi celle des cultural studies (Anthologie cultural studies, Hervé Glevarec, Éric Macé et Éric Maigret [dirs], Lormont, Éd. Le Bord de l’eau, 2020), « plus que jamais d’actualité ».

9Il ressort cependant – ce qui est étonnant – des enquêtes présentées dans cet ouvrage que les électeurs ont très nettement privilégié les médias traditionnels pour suivre la campagne, au détriment de l'Internet, lors de la primaire de la droite et du centre et de l’élection présidentielle de 2017. Curieusement, on ne parle pas de la censure ou d’une pression importante que certains observateurs ont pu constater dans les élections françaises sur les médias sociaux et l'Internet au profit de Emmanuel Macron. Alors qu’à l’inverse, c’est grâce aux médias sociaux que D. Trump va être élu. On comprend la campagne actuelle de blocage contre D. Trump sur les plateformes Gafa et les médias sociaux au profit du candidat opposé à D. Trump aujourd’hui. On ne veut pas répéter la même erreur qu’en 2016. Le suivi de campagne du citoyen « ordinaire » repose sur l’attention sélective des propos, le choix des médias suivit sur le niveau de « bruit médiatique » autour d’un thème. On retrouve le phénomène d’exposition et de perception sélective associé au paradigme de la « réception active » et du modèle entre « individual is the message » et « people is the message » (Éric Le Ray, Le journal sans Journalismes ou le cinquième pouvoir des gens ordinaire, Montréal, Les Éditions Libertés Numériques, 2017). Mais plus importantes sont les pratiques d’information des citoyens, particulièrement sur les supports numériques qui changent, et cela ne plait pas aux corporations de journalistes. Ils voient leur échapper ce monopole acquis au bout de 200 ans de construction d’une communauté avec son langage, son éthique, sa morale et ses propres repères professionnels associés à un rapport au pouvoir, celui du « quatrième état » (Edmund Burke, 1795), (par rapport aux États des Anciens Régimes, noblesse, clergé et tiers état) (Kathy Gill, What is the Fourth Estate, ThoughtCo, 2021) traduit en France par le « Quatrième pouvoir ». Un pouvoir complètement dépassé aujourd’hui, car attaché au monde industriel et préindustriel, alors que nous sommes déjà dans une société post-industrielle avec des rapports plus « hétérarchiques ». L’hypothèse de Colette Brun, de l’université Laval, est que l’analyse des pratiques médiatiques des usagers pourrait alimenter la lutte contre les fausses nouvelles. On comprend implicitement que toute médiation d’une information qui ne passe pas par le filtre des médias traditionnels, et par les journalistes encartés, ne peut être crédible, même si elle reconnait l’apparition d’un « journalisme citoyen », car celui-ci reste suspect. « Le fardeau de l’évaluation et de la vérification se retrouve ainsi en grande partie reporté sur les citoyens, qui sont généralement peu disposés et peu habilités à l’assumer » (p. 212). Impossible de penser que le citoyen puisse s’informer sans avoir besoin des journalistes pour le faire, comme pour la communication politique à l’ère de D. Trump, qui permet de communiquer directement avec le citoyen sans passer par le pouvoir de médiation traditionnel depuis la naissance de la presse et des médias du « quatrième pouvoir » (télévision, radio, presse écrite, magazine). « De manière générale, on considère aujourd’hui les publics comme des participants actifs et non plus de simples destinataires de la communication, grâce notamment aux possibilités techniques de l’environnement en ligne, mais aussi en vertu d’un discours normatif qui valorise la participation et le journalisme citoyen » (p. 209).

10C’est oublier comment le journalisme est apparu et qui a construit ce métier et ses règles. Pas les journalistes ! Souvent ce sont des médecins, comme Théophraste Renaudot, des gens de métiers (notaires, avocats, traducteurs), des bourgeois ou des nobles, car écrire n’est pas travailler dans la tradition européenne. Ce sont des imprimeurs-journalistes, comme Benjamin Franklin, dans la tradition américaine plus tardive. Comme dans l’imprimerie, Johannes Gutenberg n’était pas imprimeur. L’innovation vient souvent de l’extérieur d’une communauté ou d’un système technique. Elle transforme la communauté ou le système technique de l’intérieur ou de l’extérieur après avoir vécu une période de copiage, de coexistence, pour finir par une période de remplacement des anciens médias, et des anciens acteurs, par les nouveaux. Ce fut le cas des calligraphes remplacés par les imprimeurs lors de l’apparition du livre de poche au Moyen Âge (Henri-Jean Martin, L’Apparition du livre, Paris, A. Michel, 1958, 600 pages) à partir de 1450. Un changement au cœur de la première révolution industrielle associée à l’apparition de la typographie, à la maitrise des mers et à une vague de mondialisation sans précédent après la disparition des empires antiques. Une telle démarche, axée sur les électeurs eux-mêmes, permet de comprendre cependant comment les citoyens, à qui l’on reconnait par ailleurs le « droit de voter », « braconnent » leurs informations, cherchent, trient, décodent, partagent et commentent les contenus, sur diverses plateformes, notamment sur Facebook. Celui-ci s’est imposé ces dernières années (depuis 2004), avec d’autres, comme la source d’information de plus en plus de citoyens. Ces derniers conservent le désir de sauvegarder leur « droit à l’information » alors qu’ils ne sont pas heureux de l’évolution des médias traditionnels.

11Dans son article qui conclut cet ouvrage, C. Brun présente certains travaux du Centre d’études sur les médias (CEM) qui réalise depuis 2016 l’édition canadienne du Digital News Report, vaste enquête internationale annuelle du Reuters Institute for the Study of Journalisme, sur les attitudes, pratiques et tendances relatives à la consommation d’informations en ligne. Elle présente aussi certains rapports, comme celui du groupe Edelman de 2017 et certaines enquêtes (Daniel Giroux, Serge Proulx et Seima Souissi, Les transformations dans les manières de s’informer au Québec, Québec, Centre d’études sur les médias, 2017). Dans ces enquêtes ou ces rapports, on identifie comme consommateurs d’informations, les conservateurs, attachés aux médias traditionnels, les hybrides qui utilisent autant les médias traditionnels que les nouveaux médias et les novateurs, qui sont immergés dans l’univers du numérique (p. 218). J’interprète ces trois profils dans le cadre du processus que j’ai décrit plus haut, celui des trois périodes d’adaptation et d’innovation. Elles sont la période de copiage, celle de complémentarité ou de coexistence et celle enfin du remplacement. On voit apparaître dans ces études une prolifération de fausses nouvelles avec une remise en cause de l’intégrité du processus électoral avec un effet sur les pratiques et perceptions sur le vote. Comme on le voit dans les élections présidentielles contemporaines américaines, ce sujet est d’actualité. On constate dans ces enquêtes que les usagers consomment l’information sur plusieurs supports, autant traditionnels que numériques. L’ordinateur demeure le principal appareil pour s’informer en ligne pour les trois quarts (73 %) des répondants de ces enquêtes. Le téléphone intelligent vient derrière avec la tablette (22 %). Nous sommes en 2020 à l’aube de l’immersion totale dans l’univers numérique, notamment pour la génération Alpha (Mark McCrindle, The ABC of XYZ. Undertanding the global generations, Bella Vista, McCrindle Research Pty Ltd, 2009). Je pense que le téléphone intelligent a évolué pour devenir chef de file dans cette consommation. La tendance générale est à la migration vers des usages numériques avec certaines polarisations de ces espaces de débat autour de cette technologie mobile et convergente.

12Le rapport Edelman, réalisé sept mois après celui de Reuters, constate d’une façon surprenante une hausse notable de la confiance envers les journalistes et les médias d’information. Une réaction face aux fausses nouvelles semble-t-il ! Mais il faut dire, rappelle C. Brun, « qu’il s’agit d’un sondage en ligne, où les participants sont recrutés sur une base volontaire, et de pratiques autorapportées, ce qui peut introduire certains biais » (p. 221). Les sondages vivent aussi une crise depuis quelques années, notamment lors de la dernière élection présidentielle aux États-Unis, alors qu’ils donnaient gagnant la candidate Hillary Clinton. On retiendra ainsi les tendances générales, les ordres de grandeur et les comparaisons pertinentes à travers ces survols de ces données théoriques et empiriques dans cet article et cet ouvrage collectif. On va aussi insister sur la fin de la neutralité de l'Internet fin 2017 par la Federal Communications Commission aux États-Unis et à notre sens, ce qui manque dans la réflexion, sur le statut d’éditeur des Gafa.

13Comme l’indiquent plusieurs publications depuis des années qui s’interrogent sur ce sujet (Éric Giuily, « Les Gafa : tous producteurs de contenus », Les Échos) les Gafa ne se contentent plus d’héberger des contenus émanant des éditeurs que sont les médias et producteurs traditionnels. Ils les agrègent. C’est ainsi qu’ils sont devenus de puissants vecteurs d’information, même en France, où 38 % de la population déclare accéder à l’information depuis l'Internet (77 % chez les 18-24 ans et 49 % chez les CSP+). Aux États-Unis, en 2018, ils étaient 68 % dans ce cas. Mais d’hébergeurs et agrégateurs, les Gafa deviennent de plus en plus des éditeurs, ce qui n’est pas sans avoir un certain nombre de conséquences, notamment en matière de responsabilités devant la justice. Ce qui est en cause ici, rappelle Éric Giuily (président de Clai, cabinet de conseil en communication) est l’enjeu autour de la liberté de la presse, et pour les médias en général, leur indépendance et leur rôle de contre-pouvoir, mais aussi de pouvoir en tant que tel, qu’ils ne veulent pas perdre.

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Éric Le Ray, « Anaïs Theviot (dir.), Médias et élections, les campagnes 2017 primaires, présidentielles et législatives françaises »Questions de communication, 39 | 2021, 529-533.

Référence électronique

Éric Le Ray, « Anaïs Theviot (dir.), Médias et élections, les campagnes 2017 primaires, présidentielles et législatives françaises »Questions de communication [En ligne], 39 | 2021, mis en ligne le 10 décembre 2021, consulté le 16 mai 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/questionsdecommunication/26217 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/questionsdecommunication.26217

Haut de page

Auteur

Éric Le Ray

Université de Montréal, CA-66023 Montréal, Canada

Articles du même auteur

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search